C’est en 1998 que Patrick Ben Soussan m’avait demandé, ainsi qu’à Miriam Rasse, de coordonner un numéro de la revue Spirale sur l’attention, ce qui avait alors été fait.
Près de vingt-cinq ans se sont aujourd’hui écoulés, et il était sans doute temps de se pencher à nouveau sur cette question fort vaste, et finalement assez complexe.
Depuis lors, Miriam Rasse est partie à la retraite (ce qui ne l’a pas empêchée, fort heureusement, de contribuer tout de même à ce numéro) et ses fonctions ont été reprises par Catherine Peyrot, qui est donc actuellement la directrice de l’association Pikler-Lóczy France, dont j’assume la présidence depuis 2007.
De ce fait, quand Patrick Ben Soussan est revenu récemment vers moi pour envisager la rédaction d’un nouveau numéro sur l’attention, c’est tout naturellement vers elle que je me suis tourné, ainsi que vers Marie Touati-Pellegrin, pédopsychiatre qui exerce désormais en libéral et avec laquelle je collabore étroitement, pour leur demander à toutes les deux de coordonner avec moi cette nouvelle publication.
Elles ont accepté avec plaisir, et je les en remercie très sincèrement et très chaleureusement.
En pensant à ce nouveau numéro dédié à l’attention, terme fondamentalement polysémique, nous avons eu, me semble-t-il, plusieurs perspectives sémantiques en tête :
– la nécessité de faire attention à l’approche psychologique et psychopathologique des difficultés des enfants, approche qui est un véritable trésor actuellement en danger et que nous nous devons donc, tous ensemble, de préserver soigneusement …