CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Associé à de nombreux enjeux, l’allaitement maternel[1] fait depuis très longtemps l’objet d’importants débats qui ont impliqué de nombreux acteurs à travers l’histoire (moraliste, médecin, industriel, homme politique, féministe, etc.). Depuis les dernières décennies du XXe siècle, on assiste à un renforcement de la norme de l’allaitement. Au-delà de son empreinte historique, une des caractéristiques intéressantes de cette incitation contemporaine à allaiter est sa dimension internationale qui peut s’observer à deux niveaux.

2Tout d’abord, cet encouragement à allaiter s’observe à une période similaire dans un grand nombre de pays et offre ainsi la possibilité de mener des analyses comparatives. De ce point de vue, l’article de Marc-Oliver Déplaude intitulé « L’allaitement au sein, une norme de maternité plurielle. Regards des sciences sociales nord-américaines » fournit une opportunité intéressante pour analyser les similitudes et les divergences entre les évolutions socio-historiques et les discours qui accompagnent le regain actuel de l’allaitement en France et dans les pays d’Amérique du Nord. L’auteur constate en particulier que, si l’allaitement est valorisé par différents groupes aux Etats-Unis et au Canada, il est perçu au travers de prismes qui reflètent des conceptions concurrentes de la maternité. Cette même diversité des représentations s’observe-t-elle parmi les acteurs de l’allaitement en France ? Même si on n’abordera cette question qu’au moment de conclure, existe-t-il une empreinte spécifique du contexte historique et socio-culturel français sur ces mêmes représentations ?

3Ensuite, la promotion de l’allaitement est devenue l’objet d’un investissement important de la part des organisations internationales qui élaborent des normes pour réglementer sa pratique et incitent tous les gouvernements du monde à développer des actions en sa faveur. C’est ce second aspect que nous souhaitons développer ici en retraçant, dans un premier temps, la généalogie et le déroulement des événements qui ont conduit à faire de l’allaitement une préoccupation des organisations internationales pour ensuite discuter, dans un second temps, certaines des implications de ces événements pour le mouvement actuel de promotion de l’allaitement.

Controverse autour de la distribution des laits en poudre dans les pays du Sud et mouvement de boycott des produits Nestlé

4L’intérêt des organisations internationales pour la question de l’allaitement apparaît dès le début du XXe siècle. La première Convention sur la protection de la maternité adoptée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en 1919 est en effet le premier texte international à faire mention de l’allaitement (OMS, 1919). C’est donc d’abord la volonté de protéger les femmes sur le lieu de travail en leur permettant de conjuguer avec succès leur activité productive et leur activité reproductive qui amène les organisations internationales à se préoccuper de l’allaitement. Cet intérêt se renouvelle à partir des années 1970-1980, période à partir de laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) commence à élaborer, avec le soutien fréquent du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), des instruments faisant la promotion de plus en plus vigoureuse de l’allaitement. Ce regain d’attention des organisations internationales pour l’allaitement émerge autour de la question de la dangerosité de l’utilisation des préparations pour nourrissons dans les pays du Sud et à l’issue d’une mobilisation sociale transnationale contre les stratégies de marketing mises en œuvre dans ces pays par les multinationales du lait en poudre, en particulier par l’entreprise suisse Nestlé. À l’origine de ce mouvement, le professeur Derrick B. Jelliffe, expert britannique en nutrition pédiatrique et fervent défenseur de l’allaitement, contribue à donner une visibilité internationale aux conséquences néfastes pour la santé des enfants des méthodes de vente et de publicité des fabricants de lait en poudre dans les pays du Sud[2]. Interrogé dans le cadre du Groupe consultatif des Nations Unies pour les protéines (Protein Advisory Group, PAG)[3] au début des années 1970, ce dernier dénonce le déclin de l’allaitement dans le Sud en incriminant les multinationales du secteur des laits infantiles qu’il considère coupables de « malnutrition commerciogène »[4] (Jellife, 1972). En faisant la promotion commerciale des préparations pour nourrissons dans des contextes où la médiocrité des conditions sanitaires[5] et l’insuffisance des ressources économiques[6] et les problèmes d’illétrisme des populations ne permettent pas une utilisation correcte de ces produits, les fabricants de lait infantile seraient responsables de la malnutrition et des taux élevés de mortalité et de morbidité infantiles observés dans les pays du Sud. Le grand public est ensuite largement sensibilisé à cette question lorsque le magasine britannique The New Internationalist (financé par des ONG caritatives) publie en 1973 un article intitulé “La tragédie de la nourriture pour bébés” (‘Baby Food Tragedy’) dans lequel deux spécialistes britanniques de la nutrition infantile accusent directement les fabricants de préparations pour nourrissons de favoriser la mortalité et la morbidité infantiles dans les pays du Sud en mettant l’accent sur les pratiques de marketing agressives employées par ces firmes (emploi d’infirmières comme vendeuses, donations d’équipement dans les hôpitaux, distribution d’échantillons gratuits aux mères ou aux centres de santé, etc.). Le débat se radicalise et se transforme en scandale national et international lorsque, suite aux discussions qu’il avait eues avec les responsables de l’entreprise Nestlé, Mike Muller, journaliste pour une organisation caritative, diffuse un rapport titré « Nestlé-Le Tueur de bébés » (‘Nestlé-The Baby Killer’) traduit dans de nombreuses langues. À travers la commercialisation et la vente de formules lactées, les entreprises occidentales dont Nestlé représente la cible principale[7] sont accusées de contribuer à la famine, aux maladies et aux décès d’enfants dans les pays du Sud. La controverse devient une véritable campagne lorsque la militante féministe américaine Leah Margulies fonde en 1977, avec le directeur de l’Institut du Tiers Monde à Minneapolis, la Coalition pour l’action en faveur des préparations pour nourrissons (INFACT, Infant Formula Action Coalition,) qui bénéficie du soutien d’un groupe d’organisations chrétiennes, l’Inter-Faith Center on Corporate Responsibility (ICCR). Réunissant des groupes très hétérogènes (associations humanitaires, unions de consommateurs, étudiants, églises, groupes féministes, universitaires, professionnels de santé, etc.), INFACT lance un appel au boycott des produits Nestlé, effectif à partir de 1977 aux États-Unis et à partir de 1979 dans d’autres pays industrialisés (Canada, Australie, Royaume-Uni, France, etc.). En 1980, ces actions de boycott qui ont obtenu le soutien du sénateur Edward Kennedy amènent l’OMS et l’Unicef à organiser des consultations avec l’ensemble des parties impliquées dans le débat (États membres, industriels et ONG) en vue d’élaborer un projet de code de commercialisation des substituts du lait maternel. Suite à ces rencontres, le mouvement de boycott est poursuivi jusqu’en 1984 par le Réseau international des groupes d’action pour l’alimentation infantile (IBFAN, International Baby Food Action Network)[8], associant les membres de l’INFACT, de l’ICCR et d’autres organisations. En 1981, l’Assemblée mondiale de la Santé adopte, sous la forme d’une recommandation, le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel qui vise principalement à réglementer les pratiques commerciales des fabricants de laits artificiels (interdiction générale de publicité, de promotion des préparations pour nourrisson dans le système de soins de santé, etc.), tout en cherchant à protéger et à encourager l’allaitement. Ce code a été ratifié par tous les pays membres de l’Assemblée mondiale de la Santé, à l’exception des États-Unis.

Les implications de cette controverse pour le mouvement pro-allaitement

5S’appuyant sur des arguments idéologiques d’ordre moral, humanitaire ou religieux, la plupart des militants cherchaient principalement à dénoncer les problèmes éthiques liés à la distribution des préparations pour nourrissons auprès de femmes qui ne pouvaient pas utiliser ces produits correctement. Plutôt que de s’attaquer aux conditions structurelles qui empêchaient le recours sans danger aux formules lactées dans le Sud, la protestation visait avant tout à limiter le pouvoir des multinationales de laits en poudre et appelait ainsi à la formation d’un nouveau « capitalisme humaniste » (Harman, 1974). Mais, en faisant réapparaître les modalités d’alimentation du nourrisson en tant que problème public, la controverse a aussi indirectement contribué à encourager la promotion de l’allaitement et a constitué un important tournant pour le mouvement pro-allaitement.

6En effet, le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel, qui visait à l’origine principalement la protection des populations du Sud, développe plus largement une approche médicale de l’allaitement à portée universelle. Considérant l’allaitement comme forme « optimale d’alimentation », le Code affirme ses bienfaits pour la santé du nouveau-né tout en présentant la mère comme principale garante de la santé du nourrisson et du jeune enfant. L’OMS et Unicef s’engagent ainsi à travers ce code à « maintenir la pratique de l’allaitement et à la revivifier là où elle est en déclin » car l’allaitement au sein « est un moyen inégalé de donner aux nourrissons la nourriture idéale pour une croissance et un développement sains ; […] une base biologique et affective unique pour la santé tant de la mère que de l’enfant ». La résolution WHA 34.22 du Code souligne par ailleurs que « l’allaitement au sein est la seule méthode naturelle d’alimentation des nourrissons et qu’il importe donc de le protéger et de le promouvoir activement dans tous les pays ». Le code affirme également que « la santé des nourrissons et des jeunes enfants ne peut pas être isolée […] des rôles [que les femmes] jouent en tant que mères » (OMS, 1981). Cette préoccupation internationale autour de l’allaitement peut surprendre en ce sens qu’elle présuppose que, en dépit de sa dimension socio-culturelle, l’allaitement serait une valeur universelle dont les attributs justifieraient l’élaboration de politiques visant à encourager et à règlementer sa pratique dans le monde entier. Cette conception repose principalement sur l’argument du fonctionnement biologique humain de l’allaitement qui contribue à décontextualiser la question des modalités d’alimentation du nourrisson. Insistant sur la naturalité de l’allaitement, les organisations internationales s’appuient sur l’expertise médicale pour dépolitiser les enjeux autour de l’alimentation du nourrisson et légitimer ainsi le développement d’un dispositif mondial de promotion de l’allaitement dès le début des années 1980. Or, si les bienfaits de l’allaitement n’étaient pas totalement méconnus avant les débats ayant entouré la question de l’alimentation des nouveaux nés dans les pays du Sud, les recherches visant à démontrer la supériorité de l’allaitement dans les pays du Sud mais aussi du Nord se sont développées de façon importante à partir de cette période. Les médecins et les spécialistes de la nutrition commencent à analyser de façon fine la composition du lait maternel, la physiologie de la lactation et à souligner les avantages biologiques, nutritionnels et immunologiques du lait maternel. Les recherches épidémiologiques analysant la corrélation entre l’allaitement et une série de problèmes médicaux, aussi bien sur le plan psychologique que somatique (allergies, obésité, diabète, asthme, otites, intelligence, syndrome de mort subite, etc.) se sont multipliées. Ce code a ainsi servi de base à l’adoption ultérieure d’instruments internationaux plus directement tournés vers la promotion de l’allaitement tels que la déclaration conjointe de l’OMS et l’Unicef intitulée les « Dix conditions pour le succès de l’allaitement maternel » en 1989, la « Déclaration d’Innocenti » adoptée par l’OMS et l’Unicef en 1990 ou encore la « Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant » en 2002.

7La controverse autour de la distribution des laits en poudre dans le Sud a également favorisé la formation de combinaisons et d’alliances entre des groupes pro-allaitement dont les points de vue et intérêts divergent parfois fortement. Dans plusieurs sociétés industrialisées, cette controverse survient alors que se développe un mouvement social plus général de « retour à la nature » (Blum, 1999). Cette philosophie qui est partagée par une grande diversité de courants dont les « hippies » ou les féministes d’idéologie « maternaliste » ou « radicale » contribue à valoriser l’allaitement. Aux États-Unis, à travers le « mouvement pour la santé des femmes », les féministes de la deuxième vague prônent le plein contrôle des femmes sur leur corps et protestent contre la médicalisation de la maternité, revendications qui les rapprochent alors des militants pro-allaitement partageant la philosophie « maternaliste » tels que la Leche League. Cependant, alors que les premières remettent en cause l’ordre patriarcal de la médecine, les secondes tendent plutôt à valoriser les rôles de genre traditionnels. En dépit de leur divergence d’intérêt et de conceptions, ces différents groupes ont joint leurs efforts militants avec ceux des organisations confessionnelles, des associations universitaires mais aussi, malgré la remise en cause générale de leur autorité, des médecins, pour contester les stratégies marketing employées par les multinationales du lait en poudre dans les pays du sud et, indirectement, pour travailler collectivement à la promotion de l’allaitement[9].

8Ces alliances ont ainsi donné lieu à la création de vastes réseaux transnationaux qui participent à la promotion de l’allaitement. Parmi ces derniers, le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile (IBFAN) fondé en 1979 regroupe aujourd’hui plus de 250 organisations non gouvernementales issues de 166 pays. Ce réseau, très actif au sein de l’OMS, travaille aujourd’hui pour faire connaître le code, pour surveiller sa mise en œuvre et pour inciter les gouvernements nationaux à l’adopter en tant que loi. On peut également citer l’Alliance mondiale pour l’allaitement maternel (WABA, World Alliance for Breastfeeding Action) dont un des fondateurs est le professeur Derrick B. Jelliffe. Créée en 1991, à l’issue d’une réunion organisée par l’Unicef pour assurer le suivi de la déclaration d’Innocenti, la WABA est un réseau mondial d’individus et d’organisations qui se préoccupent de la protection, de la promotion et du soutien à l’allaitement au niveau mondial. Elle est notamment chargée de coordonner la campagne de la Semaine mondiale de l’allaitement et a le statut de conseiller auprès de l’Unicef. Ces combinaisons d’une telle variété de voix amènent à s’interroger sur la façon dont les différents groupes militants en faveur de l’allaitement parviennent à maintenir leur propre perspective tout en l’articulant avec les conceptions, parfois opposées, d’un collectif plus large dans le but de promouvoir l’allaitement.

9En dépit du fait que les États-Unis représentent la seule nation membre de l’OMS à avoir émis un vote négatif à l’égard de l’adoption du Code, les événements qui ont conduit à son élaboration et contribué à faire de l’allaitement une préoccupation internationale ont largement été initiés par des acteurs issus du monde anglo-saxon. Alors que le boycott des produits de la société Nestlé est décrit par certains auteurs comme l’ « une des premières campagnes féministes transnationales » (Rosenfelt, 1998), on peut se demander quelle a été la position du féminisme français à l’égard de ces actions de boycott qui se sont étendues à la France en 1979. En effet, les mouvements féministes français des années 1960/1970 ont peu investi l’allaitement en tant que pratique libératrice et ont eu tendance à développer une hostilité particulière à l’égard de ce qui relève de la nature, dénonçant en particulier l’esclavage de la maternité. Pour certains auteurs, ces caractéristiques du féminisme français expliqueraient aussi pourquoi, contrairement aux britanniques, les mères françaises qui pratiquent l’allaitement de longue durée valorisent peu l’idéologie de la « maternité naturelle » (Faircloth, 2017).

10Liens d’intérêts : l’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêts en rapport avec et article.

Notes

  • [1]
    Par la suite nous emploierons le terme d’allaitement pour qualifier l’alimentation, exclusive ou non, d’un enfant au lait maternel.
  • [2]
    Le premier cri d’alarme émerge en réalité en 1939 lorsque le Dr C. Williams dénonce lors d’une conférence tenue dans le cadre du Rotary Club de Singapour le « massacre d’innocents par une alimentation inadéquate » en insistant sur le rôle de la « propagande erronée en matière de nutrition infantile » (Williams, 1939). Cette critique restera néanmoins largement méconnue jusqu’au début des années 1970.
  • [3]
    Le PAG, groupe de travail coordonné par l’OMS, la FAO (Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture) et l’Unicef est fondé en 1955. Au cours des années 1960, ses préoccupations se tournent vers la question de l’allaitement et de la promotion commerciale des préparations pour nourrisson dans les pays du Sud.
  • [4]
    Pourtant les multinationales de l’agroalimentaire ne sont pas les seules responsables de la diffusion des préparations pour nourrissons dans les pays du Sud. En effet, le recours aux substituts du lait maternel y avait déjà été encouragé par les politiques de développement et de modernisation menées par les puissances coloniales. Par ailleurs, après la seconde guerre mondiale, les projets humanitaires menés par l’Unicef dans les pays du Sud comprenaient fréquemment la distribution de lait de vache.
  • [5]
    L’absence d’eau potable et du matériel nécessaire à la préparation et à la conservation des formules lactées favoriserait les contaminations bactériennes.
  • [6]
    La pauvreté empêcherait les populations de donner à leur bébé des quantités de lait adéquates.
  • [7]
    Nestlé est à l’époque le principal pourvoyeur de préparations pour nourrissons dans les pays du Sud.
  • [8]
    En 1988, la coalition IBFAN constatant le manque d’application du Code par Nestlé a relancé ses opérations de boycott qui se poursuivent toujours à l’heure actuelle, bien que de façon moins vigoureuse que durant la période 1977-1984.
  • [9]
    La Leche League ne s’est pas engagée directement dans le boycott. Elle a néanmoins participé à l’élaboration du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel, et a acquis le statut de consultant à l’OMS en 1982. Par ailleurs, alors que la majorité des membres de la Leche League étaient des femmes blanches de la classe moyenne, le scandale autour des laits en poudre a amené l’organisation à étendre, en partenariat avec les organisations intergouvernementales, son travail militant auprès des femmes pauvres issues des minorités dans les pays du Sud (au Brésil en 1982 et au Guatemala et en Honduras en 1988).

Références bibliographiques

  • Blum L.M., 1999. At the breast. ideologies of breastfeeding and motherhood in the contemporary United States. Boston, Beacon Press.
  • En ligneFaircloth C., 2017. Natural’ breastfeeding in comparative perspective : Feminism, morality, and adaptive accountability. Ethnos 82(1), 19-43.
  • En ligneHarman, W.W., 1974. Humanistic capitalism : Another alternative. Journal of Humanistic Psychology 14(1), 5-32.
  • En ligneJelliffe, D.B., 1972. Commerciogenic malnutrition ? Time for a dialogue. Nutrition Reviews 30(9), 199-205.
  • Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1981. Code international de commercialisation des substituts du lait maternel. Genève, OMS.
  • Organisation Internationale du Travail (OIT), 1919. Convention n° 3 concernant la protection de la maternité. Washington, OIT.
  • Rosenfelt, D.S., 1998. Internationalizing women’s studies : Adding Gender to area studies. Women’s Studies Quarterly. New York, The Feminist Press, 98, 3-4.
  • Williams D.C., 1939. Milk and murder. Conférence devant le Rotary Club de Singapour.
Claire Kersuzan
Sociodémographe, UMR 5114 CNRS COMPTRASEC, Université de Bordeaux, 16 Avenue Léon Duguit CS 50057, 33608 Pessac, France
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 30/06/2020
https://doi.org/10.1684/sss.2020.0169
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