CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1La lecture des dossiers judiciaires des mineurs révèle « la tendance contemporaine au traitement sanitaire de la question sociale » soulignée par bien des auteurs. Comme le montre l’article de Arthur Vuattoux intitulé « Le traitement sanitaire de l’adolescence confrontée à la justice », expertise médicale et/ou pratiques de soin « sont perméables aux propriétés de genre, race, classe et âge des justiciables ». Notre commentaire portera sur le processus historique de construction de cette médicalisation des déviances juvéniles et sur quelques-unes des formes d’expression de cette perméabilité aux propriétés de genre, race, classe et âge dans d’autres moments historiques. Il nous semble cependant que cette médicalisation s’établit sur plusieurs niveaux qu’il convient, avant d’entrer dans le vif de sujet, de distinguer.

2Le premier niveau serait celui de l’interprétation générale des irrégularités et des illégalismes juvéniles. Dans cette opération, la délinquance juvénile est décryptée en termes médicaux ou « psy ». Les concepts et les notions nés dans le champ de la biologie ou de la psychiatrie servent à expliquer l’étiologie (ce mot, très utilisé à certains moments, appartient lui-même au vocabulaire médical) de la déviance et à classer les « inadaptés[1] ». Ce processus sera examiné dans une longue durée presque bi-séculaire.

3Le second niveau est celui de l’expertise singulière où le médecin ou le psychiatre, souvent dans le cadre de la procédure judiciaire, parfois parallèlement à ladite procédure, sont invités à éclairer magistrats et intervenants socio-éducatifs sur la situation et la personnalité d’un ou d’une jeune et sur les causes de sa déviance, voire sur les « remèdes » qu’il convient de lui administrer. Notre exploration concernera la seconde moitié du vingtième siècle.

4Le troisième niveau serait celui de la médicalisation de la prise en charge elle-même. Historiquement, le sujet est peu renseigné. Nous nous contenterons de quelques remarques.

Lectures de la déviance juvénile : du sociologique au médical

5C’est durant les monarchies constitutionnelles du XIXe siècle que la délinquance juvénile est construite comme problème social singulier, différent de la délinquance en général et nécessitant des réponses spécifiques. Les premiers quartiers pour mineurs dans les prisons départementales[2], la première prison spécifiquement réservée aux mineurs[3], le premier établissement « éducatif » destiné aux enfants de justice[4], les patronages, premières formes de « milieu ouvert », datent de cette époque. Ces réformes vont de pair avec un effort taxinomique. L’enfance populaire forme au XIXe siècle une sous-population soumise à un processus très raffiné de délimitation dans lequel les enquêtes des années 1820-1840 jouent un rôle très important. Les fondateurs de la sociologie empirique naissante réalisent des classifications toujours plus fines et plus complexes. On insiste donc sur la nécessité de distinguer les orphelins des enfants abandonnés (Laplaige, 1989 : 36-37), les enfants des villes de ceux des campagnes[5], le jeune vagabond par “ nécessité ” du jeune vagabond “ par passion ”, les enfants naturels des enfants légitimes[6], les condamnés de l’article 67 des acquittés de l’article 66, etc. Bien que les médecins aient joué un rôle très important dans ces premières enquêtes (Perrot, 1971 : 27-35), ces catégories ne sont pas sanitaires mais bien « sociologiques ». De plus, d’un auteur à l’autre, voire d’un chapitre à l’autre chez un même auteur, les catégories soigneusement établies finissent par se chevaucher, se recouvrir, se confondre. En effet, qu’ils soient ouvriers dans une filature ou pupilles de l’assistance publique, quelle que soit la catégorie où on les range, ils partagent une même caractéristique : ils sont à la fois des malheureux qu’il conviendrait de protéger et des membres à part entière de la classe dangereuse dont il convient de se protéger. Cette vision associant misère et crime, classe populaire et classe dangereuse difficilement compatible avec le développement d’un régime républicain dont la base sociale est, pour partie, constituée par les ouvriers des grandes villes, est fortement remise en cause dans les années 1880. Les classes populaires sont décriminalisées et le criminel est professionnalisé et « biologisé ». Comme le note Dominique Kalifa, « perçu comme un état, le crime est désormais traité, dans le sillage de la ‘science criminelle’, au travers d’un discours médical qui interprète comme pathologie ce qui est inadaptation à la norme, et fait du délinquant un sujet morbide… » (Kalifa, 2005 : 127). Les catégories de l’anthropologie criminelle, de la médecine légale et de la psychiatrie se substituent, comme clef de compréhension de la délinquance en général et de la délinquance juvénile en particulier, aux catégories « sociologiques » forgées sous la Restauration et la monarchie de Juillet. Le gamin de Paris[7] laisse la place au criminel-né, à l’impulsif passionnel ou au pervers constitutionnel.

6Durant toute la première moitié de XXe siècle, cette tendance n’a cessé de se renforcer, la délinquance juvénile étant de plus en plus interprétée en termes médicaux. La naissance et le développement de la neuropsychiatrie infantile jouent un rôle central. L’organisation à Paris en 1937, sous l’égide de Georges Heuyer, du premier congrès international de psychiatrie infantile offre à cette nouvelle spécialité légitimité et visibilité ( Boussion et Coffin, 2016 ). La trace la plus marquée de cette hégémonie est la vaste nosographie réalisée durant la seconde guerre mondiale dans le cadre du Conseil technique de l’enfance déficiente et en danger moral, instance largement dominée par les psychiatres. Le Conseil commence par rassembler toutes les catégories d’enfants et d’adolescents qui présentent un problème sous le vocable d’« inadaptés ». Puis il délimite trois grandes catégories de « jeunes inadaptés » : les malades (en fait les malades mentaux), les déficients (que les tests psychométriques de Binet et Simon permettent de détecter) et les caractériels. Aussi vaste que mal définie, la classe des caractériels permet de « médicaliser » tous les comportements considérés comme déviants au regard des valeurs du moment. On ne sera donc pas étonné de trouver dans cette catégorie les délinquants et, parmi eux, les homosexuels…

7Cette lecture médico-psychiatrique de la délinquance juvénile reste très largement dominante. Si dans les dossiers on trouvait et on trouve encore des informations de type sociologique, elles n’interviennent pas dans l’analyse explicative du parcours délinquant, et encore moins dans l’exploration de solutions envisageables. On invoque plus facilement la dissociation familiale, la crise œdipienne, l’effondrement narcissique que les conditions de vie comme causes d’entrée dans un parcours judiciaire. La centration sur la « personnalité » du délinquant va jusqu’à permettre à certains de nier toute influence des facteurs sociaux sur la délinquance qualifiés alors « d’excuses sociologiques »[8]. On peut aussi émettre l’hypothèse que c’est cette médicalisation qui fait que le dispositif[9] de la justice des mineurs interroge fort peu l’extraordinaire homogénéité sociologique de sa « clientèle » qui, depuis le XIXe siècle, est composée ultra majoritairement des fractions les plus dominées et les moins dotées en capital de tous types des classes populaires. Cette sociologie de la jeunesse « irrégulière » est bien perçue par les professionnels qui l’évoquent dans les entretiens que relate Arthur Vuattoux, mais elle est peu prise en compte dans les écrits et ne débouche sur aucune proposition socio-éducative. Pourtant, si les causalités avancées étaient premières, la répartition sociologique des mineurs de justice serait tout autre puisque les facteurs médico-psychologiques invoqués peuvent concerner indistinctement toutes les classes sociales.

8Ajoutons que ces discours globaux sur la délinquance, ses causes ou ses remèdes sont, dès le départ, extrêmement genrés. La délinquance féminine y est systématiquement reliée à la sexualité. Ils sont aussi très « ethnicisés » et les médecins experts du XIXe siècle aux années 1950-1960 reprennent à leur compte tous les stéréotypes et autres lieux communs sur la nature des populations des colonies.

Expertise singulière

9La présence d’experts, et notamment de médecins experts dans la procédure judiciaire, n’est pas nouvelle mais leur place et leur rôle dans la justice des mineurs sont autres que dans la justice des majeurs. Esquissée dès la loi du 22 juillet 1912 sur les tribunaux pour enfants et adolescents, la place du médecin et du « psy » est réaffirmée par l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante. Commentant ce texte, Hélène Campinchi, avocate et conseillère technique du garde des Sceaux écrit en 1946 dans le premier numéro de la Revue de l’Éducation Surveillée : « On conçoit que le tribunal pour enfants, en possession d’une enquête sociale, d’un examen médical ou médico-psychologique, ainsi que d’un rapport d’observation, soit en mesure de bien juger le mineur et de lui appliquer la mesure la plus conforme à son intérêt » (Campinchi, 1946 : 13). Devant la justice des mineurs, le rôle des experts n’est donc pas seulement de se prononcer sur la responsabilité d’un prévenu mais d’orienter la décision du magistrat. Les examens pourront se dérouler dans un cadre ambulatoire mais aussi au sein d’un centre d’observation. Nous n’allons pas dans le cadre de cet article analyser ces écrits, par ailleurs largement étudiés par les historiens. Nous voulons simplement voir si quelques-unes des observations d’Arthur Vuattoux peuvent s’inscrire, mutatis mutandis, dans une certaine continuité diachronique et si elles peuvent concerner les années 1945-1960 en particulier.

10La première caractéristique relevée par l’auteur est le caractère très genré des discours sur le corps. Les récents travaux de Véronique Blanchard sur les dossiers de filles du tribunal de la Seine entre 1945 et 1958 ont souligné ce point : le médecin doit s’attacher, note la direction du centre d’observation pour filles de Chevilly-Larue au « passé génital et sexuel, la morphologie, la neurologie, l’endocrinologie. Les facteurs endocriniens nous paraissent fondamentaux dans l’étude du complexe psycho-somatique qui conduit l’adolescente à la délinquance » (Blanchard, 2016 : 113-114). On mentionne dans certains dossiers les « mécanismes hormonaux de type d’hyperfolliculine prémenstruel » comme cause de comportements exubérants. En un mot, la délinquance juvénile féminine aurait à voir avec les hormones et le fonctionnement de l’utérus… On n’est pas loin des discours sur l’hystérie du siècle précédent. Rien de tel dans les dossiers du centre d’observation pour garçons de Savigny-sur-Orge. Dans aucun dossier, il n’est fait mention d’un taux anormal de testostérone. Seul des retards de développement patents font l’objet de notation. La sexualité des mineurs garçons est explorée pour un seul sous groupe : celui des homosexuels. Là encore, comme dans l’étude d’Arthur Vuattoux, l’observateur se penche principalement sur la dangerosité supposée du garçon. Les remarques sur la vigueur particulière de tel ou tel jeune et sur l’usage qu’il peut en faire pour asseoir son ascendance sur le groupe émaillent les rapports. Cependant, c’est surtout la dangerosité de la personnalité psychique du jeune qui est recherchée. L’heure est à la traque du pervers constitutionnel. En novembre 1947, le tribunal pour enfant de Nancy condamne à dix ans de réclusion criminelle un mineur de seize ans pour un vol à l’arrachée. La cour d’appel confirme le jugement. Paul Luzt, magistrat à la direction de l’éducation surveillée commente cet arrêt dans la revue Rééducation : « Pour la première fois à notre connaissance, un jugement trouve un motif de condamnation dans une catégorie caractérielle (…) Attendu qu’au point de vue psychique il présente des traits qui permettent de le ranger dans la catégorie des pervers (…) On comprend qu’il est fait allusion à une perversité constitutionnelle. Rappelons qu’il s’agit là d’un diagnostic difficile à faire et que des instincts pervers n’entraînent jamais de manière fatale la réalisation de l’acte. Celui-ci reste toujours une réaction propre du moi. Il faut donc se montrer extrêmement prudent dans les conséquences pénales à tirer de cette catégorisation caractérielle. En l’espèce il est hors de doute que l’avis du médecin psychiatre ait été prépondérant ». Malgré ces propos prudents, Paul Luth justifie cette mise à l’écart car « il est de la plus haute importance qu’un tri soit effectué entre les mineurs éducables et ceux qui ne le sont pas » (Lutz, 1947 : 16).

11Dans une synthèse du centre d’observation de Savigny qui concerne un jeune dont le père est Nord-Africain, on peut lire : « Mentionnons les éléments plus particulièrement ethniques : ruse, dissimulation, conformisme, détours, faconde » (cité par Jurmand, 2006 : 97). Les exemples pourraient être multipliés. Les mineurs issus des territoires colonisés sont essentialisés, renvoyés à des supposés traits de caractère ethnique systématiquement négatifs. Pour les filles, l’émigration étant un phénomène essentiellement masculin, nous n’avons pas trouvé de dossier d’adolescentes nées dans les colonies. On rencontre cependant une sorte d’ethnicisation indirecte. La mention « fréquente des Nord-Africains » dans un dossier se traduit systématiquement par un pronostic pessimiste et une recommandation d’éloignement et d’enfermement.

12Reste une ultime question : expertise et investigation sont-elles sans lien avec le soin ? Certains juges pensent que l’examen en soi a déjà un impact sur le mineur : « [le juge] sait qu’un examen médical ou un examen psychologique ne sont pas seulement des prises de vue du mineur mais qu’ils engagent déjà le processus de la rééducation, que tout examen de personnalité à des degrés divers est une action qui atteint plus ou moins profondément l’enfant » (Fédou, 1962 : 26).

La médicalisation de la prise en charge

13La forme modale de prise en charge des mineurs de justice dans les années 1945-1960, pour les garçons comme pour les filles, c’est le grand internat isolé dans la campagne. Quelle est la part du soin dans ces établissements ? Ils ont tous une infirmerie, une infirmière ou un infirmier et un médecin vacataire attaché à l’établissement. Dans les établissements pour garçons, il semble que les soins somatiques aient été correctement organisés. La santé physique des jeunes y est généralement préservée mais la violence de ces institutions peut marquer les corps. La santé mentale est délaissée malgré les discours de plus en plus prégnants sur sa nécessité. Les psychothérapies sont inexistantes ou à tout le moins rarissimes.

14Si les filles sont aujourd’hui plus fréquemment que les garçons objets de sanitarisation, il n’en est rien dans les établissements des années 1945-1960 qui relèvent ultra-majoritairement de congrégations, essentiellement du Bon Pasteur. L’idéologie de la repentance et de la mortification qui règne jusqu’aux années 1960 dans ces établissements concourt à une forme de maltraitance institutionnelle d’un corps vu comme la cause principale de la chute de la jeune fille. Les témoignages réunis par Michelle Marie Bodin-Bougelot (Bodin-Baugelot, 2009) ou les souvenirs de Christiane Pécriaux, qui fut infirmière dans un de ces établissements sont éloquents sur ce point (Pécriaux, 2005).

Liens d’intérêts

15l’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêts en rapport avec cet article.

Notes

  • [1]
    Ce terme est celui retenu durant la Seconde Guerre Mondiale par le Conseil technique de l’enfance déficiente et en danger moral (Chauvière, 1980).
  • [2]
    Le premier quartier pour mineurs est mis en place dans la prison de Strasbourg en 1925.
  • [3]
    La prison de la Petite Roquette à Paris
  • [4]
    Il s’agit de la colonie pénitentiaire agricole de Mettray.
  • [5]
    Faucher, par exemple, parle de “ deux races distinctes ” (Faucher, 1838 : 7).
  • [6]
    Voir à ce titre le recueil de la Société charitable de Saint-Régis de Paris, intitulé Recherches statistiques sur les 17176 pauvres dont la société de Saint-Régis, établie à Paris pour faciliter le mariage civil et religieux des indigents du département de la Seine, s’est occupée depuis le 1er mars 1826 jusqu’au 31 décembre 1841 inclusivement.
  • [7]
    A l’origine, figure pittoresque de la littérature, le gamin de Paris devient une catégorie « sociologique » utilisée comme telle dans les enquêtes et les propos experts où il symbolise la part juvénile des classes dangereuses (Yvorel, 2002).
  • [8]
    Cette posture a été vivement critiquée par de nombreux sociologues.
  • [9]
    Par dispositif, nous entendons à la suite de Michel Foucault, un ensemble hétérogène constitué de discours, d’institutions, d’aménagements architecturaux, de règles et de lois, etc.

Références bibliographiques

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Jean-Jacques Yvorel
Jean-Jacques Yvorel, historien, chercheur associé au CESDIP et au CRH-XIX, co-rédacteur en chef de la Revue d’histoire de l’enfance “irrégulière”, AHPJM, rue des palombes, 91600 Savigny-sur-Orge, France
jjyvorel@wanadoo.fr
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 10/07/2019
https://doi.org/10.1684/sss.2019.0143
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