CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Les études sur les relations entre générations ont connu un développement spectaculaire au cours de la dernière décennie, dans de nombreux pays. Elles ont révélé des tendances convergentes, caractéristiques de la famille contemporaine, que ce soit en Europe, aux États-Unis, au Japon, etc. L’une des plus remarquables est la capacité de la famille à s’adapter aux mutations les plus profondes et à se perpétuer dans le temps, à travers les générations. Un tel constat n’allait pas de soi, compte tenu de la fragilité des unions (Segalen, 1995). Cela n’a pas manqué de susciter des comparaisons internationales sur différents aspects du lien intergénérationnel et en particulier sur les questions cruciales que pose le vieillissement de la population aux familles et aux responsables des politiques sociales. Différents travaux comparatifs ont été réalisés sur les systèmes d’aide centrés sur les personnes âgées, parmi lesquels ont été étudiés les dispositifs de prise en charge en Europe (Assous, Ralle, 2000), les droits individuels des usagers dans ces dispositifs (Drees, 2002), les transferts économiques (Arber, Attias-Donfut, 2000), ou encore les soutiens apportés aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (Joël et al., 2002), pour ne citer que quelques-uns parmi les plus récents. Le nouveau programme comparatif, Oasis, dont les résultats sont présentés dans ce volume, a l’intérêt d’associer une étude approfondie des relations entre générations dans la famille à celle des services publics et privés, dans cinqpays européens : Allemagne, Angleterre, Espagne, Israël et Norvège. Deux des pays participant à ce programme ont instauré une loi sur l’assurance dépendance, l’Allemagne et Israël. La France n’est pas incluse dans ce programme (tout en étant présente dans ce volume), mais on voit bien que les données qu’il apporte et les questions qu’il soulève rejoignent les débats et réflexions menés en France et concernent plus largement les problèmes que rencontre toute société confrontée au grand vieillissement de la population.

? Le programme Oasis

2Le programme Oasis (acronyme de «Old Age and Autonomy : The Role of Service Systems and Intergenerational Family Solidarity »)

3a pour objet d’analyser le rapport entre l’aide dispensée, d’un côté, par la famille et, de l’autre, par le dispositif d’aide. L’aide et le soutien que s’apportent les différentes catégories d’âge sont essentiels, c’est pourquoi il s’intéresse en particulier aux relations intergénérationnelles. Celles-ci ne se caractérisent pas uniquement par la solidarité, mais aussi par des tensions et conflits témoignant de l’ambivalence des relations entre générations, thème largement exploré dans ces recherches. Pour importante que soit la famille comme source d’aide et de soutien aux personnes âgées, elle n’est pas la seule : les ressources offertes par les systèmes d’aide, publics et privés, ne sont pas non plus négligeables. Tous les États-providence ont instauré, sous une forme ou une autre, un partage des responsabilités entre aidants familiaux et dispositif d’aide, et cherchent à s’adapter à l’allongement de la durée de vie, au vieillissement des populations et à l’évolution des structures familiales. Les déterminants et conséquences du soutien familial et le recours au dispositif d’aide forment ainsi l’un des grands axes du projet Oasis. En outre, celui-ci s’attache à explorer les différences de normes et d’attentes entre les groupes d’âge et entre les pays car les croyances normatives influent sur les comportements effectifs.

4Enfin, il porte sur les répercussions de la solidarité intergénérationnelle et de l’utilisation du dispositif d’aide sur la qualité de vie des individus âgés.

5Couvrant plusieurs pays, le programme Oasis a pour finalité première de déterminer comment les différences en termes de facteurs individuels, familiaux et sociaux exercent un impact sur l’autonomie et retardent l’entrée des personnes âgées dans la dépendance, et, partant, favorisent la qualité de vie. Les recherches se concentrent sur trois éléments exerçant une influence majeure sur le vieillissement en bonne santé et sur la manière dont les membres de la famille y font face : répartition des tâches entre aidants informels (famille) et formels (dispositif d’aide) selon les régimes de protection sociale, normes et transferts familiaux, mode de gestion, par la famille, de l’entrée dans la dépendance. L’objectif est triple :

  • décrire et analyser la répartition du soutien entre les aidants familiaux et le dispositif d’aide utilisé et évalué par les personnes âgées et leur famille ;
  • étudier dans plusieurs pays les différences entre trois catégories d’âge, dans les normes, les comportements et les transferts (solidarité intergénérationnelle) propices à l’indépendance et la qualité de vie ;
  • analyser le comportement (effectif) des individus et des familles devant le risque de dépendance (ambivalence intergénérationnelle).

6Cette analyse repose sur une approche transculturelle et transgénérationnelle, qui compare les schémas de solidarité, de conflit et d’ambivalence intergénérationnels entre des groupes d’âge, ainsi qu’entre des pays qui diffèrent par leur culture familiale (« familialiste » ou individualiste) et par leur modèle d’État-providence (institutionnel, conservateur ou résiduel). Les cinq pays sont ainsi comparés, ce qui permet, par exemple, une classification systématique en fonction de « la disponibilité des services » (indicateur de l’État-providence) ou de « la puissance des obligations familiales » (indicateur de la culture familiale).

? Questions soulevées par la recherche

7Le programme Oasis analyse l’interaction entre les fonctions exercées par les familles, le dispositif d’aide et les mécanismes individuels, de même que leur influence sur l’autonomie et la qualité de vie des personnes âgées. Des données comparatives émanant des cinq pays considérés permettent d’étudier les normes, les attentes et les comportements à l’égard de la répartition entre aide formelle et informelle, du point de vue des différentes cohortes et générations. Ce projet s’articule autour des questions suivantes :

  1. Quel est l’équilibre effectif et souhaitable des tâches entre les aidants familiaux et le dispositif d’aide ?
  2. Aidants familiaux et dispositif d’aide sont-ils concurrents ou complémentaires ?
  3. Comment les normes et pratiques familiales (c’est-à-dire la culture) influent-elles sur la prestation de services, et inversement, comment sont-elles influencées par le dispositif d’aide ?
  4. De quelle façon ces schémas comportementaux et normatifs varient-ils d’un pays et d’une génération à l’autre ?
  5. Quels sont les idéaux normatifs qui sous-tendent l’aide intergénérationnelle et l’organisation résidentielle dans ces pays ?
  6. Dans quelle mesure ces normes sont-elles communes aux différentes cohortes, et à quels changements faut-il s’attendre à l’avenir ?
  7. Comment les familles gèrent-elles l’ambivalence intergénérationnelle, et avec quelle incidence sur la qualité de vie ?
  8. La solidarité et l’ambivalence intergénérationnelles peuvent-elles coexister ? Y a-t-il équilibre entre les deux, et quelles sont les répercussions de cet aspect sur la qualité de vie dans un contexte d’aide par l’entourage familial ?

8Les relations familiales, certains traits de personnalité et les caractéristiques du milieu social agissent comme des variables contextuelles contribuant à favoriser ou non l’indépendance et la qualité de vie. Le modèle conceptuel de ce projet est décrit à la figure 1.

Figure 1

Modèle heuristique Oasis

Figure 1
Figure 1 Modèle heuristique Oasis VARIABLES VARIABLES VARIABLES INDÉPENDANTES INDÉPENDANTES DÉPENDANTES Niveau individuel (moyens et capacités, Normes familiales état de santé, cohorte, éducation, personnalité) Qualité de vie(idéaux à l’égard Transferts des personnesdu soutien familiaux intergénérationnel) Niveau familial âgées et des(solidarité aidants (situation de famille, intergénérationnel) organisation résidentielle, compétence ressources familiales) autonomieGestion de la situationNormes familiales Niveau sociétal équilibre affectif(idéaux à l’égard satisfaction(ambivalence (culture familiale, intergénérationnelle)du soutien régime de protection intergénérationnel) sociale)

Modèle heuristique Oasis

9Les variables indépendantes (milieu social) sont mesurées au niveau individuel (moyens et capacités, tels que l’état de santé), familial (situation de famille et organisation résidentielle) et sociétal (indicateurs de la culture familiale et du régime de protection sociale). Plusieurs éléments sont considérés à titre de variables intermédiaires : les normes familiales (idéaux relatifs au soutien intergénérationnel), les transferts intrafamiliaux (solidarité et ambivalence intergénérationnelles) et les services (type, accès et degré de satisfaction). Deux dimensions de la qualité de vie sont mesurées en tant que variables dépendantes (ou de résultat) :
la capacité d’action individuelle (en termes d’autonomie et de compétence) et les aspects évaluatifs des conditions de vie individuelles (bien-être affectif et cognitif).

?? Méthodologie : des enquêtes quantitatives et qualitatives

10La conception de l’étude associe des aspects quantitatifs etqualitatifs. Dans le cadre de l’approche quantitative, des enquêtes ont été menées dans les cinq pays concernés entre septembre 2000 et mai 2001. Il a été procédé à un échantillonnage aléatoire auprès de la population âgée de 25 ans et plus (Norvège, Angleterre, Espagne et Israël) ou sur la base des registres municipaux (Allemagne). La taille totale de l’échantillon est de 6 106 personnes. On trouve dans chaque pays environ 800 répondants pour les 25-74 ans et quelque 400 parmi les personnes de 75 ans et plus (ce second groupe d’âge est donc surreprésenté). Les échantillons sont représentatifs de la population vivant en milieu urbain. Le tableau 1 indique leur taille, pour chaque pays, ainsi que le total. L’enquête a abordé le sujet d’étude tel qu’il est représenté dans le modèle décrit plus haut : variables relatives au milieu, normes et transferts familiaux, accès au dispositif d’aide et utilisation de ce dispositif, gestion de la situation et qualité de vie.

Tableau 1

Conception de l’enquête Oasis et taille des échantillons

Tableau 1
Tableau 1 Conception de l’enquête Oasis et taille des échantillons Norvège Angleterre Allemagne Espagne Israël Total 25-74 ans n=790 n=799 n=798 n=816 n=839 n=4 042 75 ans et + n=413 n=398 n=499 n=385 n=369 n=2 064 Total n=1 203 n=1 197 n=1 297 n=1 201 n=1 208 n=6 106

Conception de l’enquête Oasis et taille des échantillons

11Dans le cadre de l’analyse qualitative, les personnes âgées de 75ans et plus qui avaient participé à l’enquête quantitative et étaient identifiées comme présentant un « risque de dépendance » ont été contactées pour des entretiens détaillés. Ont été considérés comme présentant un « risque de dépendance » les individus classés 6 et moins sur l’échelle ADL des activités de la vie quotidienne. De plus, chaque parent a désigné l’un de ses enfants adultes comme second élément de la dyade. Ces entretiens portaient sur divers aspects : besoin d’aide, soutien effectivement apporté et reçu, conflits familiaux et événements familiaux (tant du point de vue des parents que des enfants). Dans tous les pays considérés, dix dyades composées d’un parent âgé et d’un enfant adulte ont ainsi été interrogées. Tous les entretiens ont été enregistrés, transcrits et analysés par ordinateur (logiciel WinMax pour l’étude des données qualitatives). Celles réalisées en Norvège, Allemagne, Espagne et Israël ont été traduites ou résumées en anglais en vue d’une analyse transculturelle.

?? Résultats : des contrastes et des similitudes

12Les premiers résultats de l’enquête Oasis présentés dans ce volume sont conçus dans une perspective résolument comparative : les différentes contributions proposent non pas des monographies par pays, mais le traitement de différents aspects du sujet sur la base des données comparées de l’ensemble des pays.

13Les arguments théoriques et les constats empiriques se situent d’emblée dans un contexte interculturel européen. Le premier article (Svein Olav Daatland et Katharina Herlofson) est consacré aux normes et préférences relatives à l’aide et au soutien entre générations. Il traite de la responsabilité filiale, des attitudes quant au rôle de la famille et de l’État dans l’aide aux personnes âgées, des préférences personnelles et de la relation entre ces facteurs. Il met en évidence un contraste entre, d’une part, les pays méditerranéens, tels que l’Espagne et Israël, qui sont les plus « familialistes », et d’autre part, les pays anglo-saxons et du nord, plus individualistes. Cela apparaît au niveau des normes et se vérifie tout au long des données, dans les formes de solidarité et les modes de relations entre générations. On remarque en particulier que le sentiment de responsabilité filiale, qui est un des aspects essentiels des cultures familiales, semble relativement indépendant des attitudes à l’égard du rôle de l’État-providence, largement influencées par le type d’État-providence et son degré de générosité. Ainsi par exemple un haut niveau de responsabilité filiale, comme chez les Israéliens et les Espagnols, n’est pas nécessairement associé à de faibles attentes à l’égard de l’État, attestées surtout chez les Britanniques et les Espagnols. Tandis que ceux qui bénéficient d’un haut niveau de protection sociale comme les Allemands, les Norvégiens et les Israéliens, manifestent de fortes attentes à l’égard de l’État. La France se rapprocherait plutôt du modèle israélien, combinant « familialisme » et haut niveau de protection sociale, comme en témoignent différentes études, notamment les enquêtes sur Les valeurs des Français (Bréchon, 2000).

14L’étude suivante (Ariela Lowenstein, Ruth Katz, David Mehlhausen-Hassoen et Dana Prilutzky) explore la solidarité intergénérationnelle selon cinq dimensions inspirées du modèle d’étude de la solidarité élaboré par Vern Bengtson. Les similarités et les contrastes entre les pays varient selon les dimensions considérées. Les contrastes les plus importants se rapportent à la solidarité affective, mesurée par le taux de ceux qui manifestent une grande ou très grande affection à l’égard de leurs parents : ce taux varie de 87 % parmi les Israéliens à 75 % parmi les Britanniques et Espagnols et 45% parmi les Allemands. La solidarité associative, qui se rapporte à la fréquence des visites et des rencontres, lui est fortement corrélée : le taux de ceux dont la fréquence des rencontres est au moins hebdomadaire varie de 90 % en Espagne à 56 % en Allemagne. La solidarité consensuelle, mesurant les concordances d’opinions entre générations est généralement assez élevée (de 70 à 76 %) excepté en Espagne (57 %), qui connaît le plus important fossé entre générations, dû à la rapidité de ses changements, politiques, sociaux et culturels. La solidarité structurelle, mesurée ici par laproximité géographique, est élevée dans tous les pays : en Allemagne, 60 % des personnes de plus de 75 ans vivent à proximité d’au moins un des enfants et entre 70 et 75 % dans les autres pays. Enfin la solidarité fonctionnelle, relative à l’entraide entre générations semble déterminée par de nombreux facteurs, qui ne se réduisent pas à la force du lien et de l’affection : la fréquence de l’aide varie de 63 % en Allemagne, 61 % au Royaume-Uni à 43 % en Espagne et 39 % en Israël. Pour interpréter ces résultats quelque peu surprenants, on se reportera utilement à l’article de Maria Teresa Bazo et Iciar Ancizu, qui présente des données sur la disponibilité et l’utilisation du système d’aide dans les cinq pays considérés. L’analyse des données qualitatives y apporte un éclairage supplémentaire. Les auteurs mettent en évidence l’existence d’une « culture de services » dans les pays ayant une longue tradition de politique sociale, et qui est particulièrement forte en Israël, plus même qu’en Norvège. S’y ajoute la situation particulière d’Israël : les parents, même âgés, veulent protéger leurs enfants adultes confrontés aux difficultés de la guerre et de la crise économique ;

15ils évitent de peser sur eux par leurs demandes et refusent même parfois l’aide que veulent leur apporter les enfants, pour se prendre eux-mêmes en charge ou trouver d’autres solutions dans la collectivité. L’Espagne présente, de son côté, une situation particulière également, sur d’autres aspects. La culture de services y est la plus faible et c’est la famille qui est le premier recours en cas de dépendance. Cependant, on peut se demander si les difficultés ne viennent pas précisément de ce que la famille est trop sollicitée et ne dispose pas des moyens nécessaires pour y faire face : les normes obligataires qui s’imposent à la famille sont en pleine évolution et sont même contestées par la jeune génération. On peut également penser que les jeunes femmes recevant peu d’aides publiques pour concilier travail professionnel et vie familiale, auraient moins de disponibilités pour soigner les parents âgés. Par ailleurs, si le taux de cohabitation des générations est très élevé en Espagne, il favorise avant tout la prise en charge des jeunes enfants par les grands-mères (Tobio, 2001). Au total les Espagnols âgés reçoivent moins d’aide que leurs pairs des autres pays étudiés, même si l’aide dont ils bénéficient est dispensée en premier par la famille. L’existence de tensions entre les normes d’aide et l’aspiration à l’autonomie des générations apparaît bien dans l’analyse des conflits familiaux développée par Judith Phillips, Mo Ray et Jim Ogg. Les auteurs explorent la notion d’ambivalence et montrent comment les relations sont renégociées à l’intérieur des familles pendant la phase de transition vers la « dépendance » ainsi que la manière dont les facteurs structurels influent sur cette négociation.

16La cinquième étude du programme Oasis effectuée par Hans-Joachim von Kondratowicz, Clemens Tesch-Römer et Andreas Motel-Klingebiel, est centrée sur « la qualité de la vie », concept controversé, mais critère essentiel pour évaluer les programmes d’aide et de soutien aux personnes âgées. Cette étude s’attache aux déterminants de la qualité de vie des personnes âgées et s’intéresse tout particulièrement à la relation entre cet aspect et la structure des États-providence européens. Les résultats montrent la complexité des interactions entre le système social, les relations familiales et la qualité de la vie ; ils débouchent sur des perspectives nouvelles d’exploration de ce thème.

17Le dernier article (Jim Ogg et Sylvie Renault) compare des données anglaises et françaises sur le soutien apporté par la famille et l’aide publique aux plus de 75 ans. Il montre l’existence de nombreux points de convergence entre les deux pays, non seulement dans les enjeux démographiques et économiques du vieillissement, mais aussi dans les structures familiales, proximité résidentielle, fréquence des relations, mobilisation de l’aide intergénérationnelle… De telles ressemblances forment un contraste par rapport aux grandes divergences qui existent entre les systèmes d’aides et les politiques sociales des deux pays, ce qui montre, selon les auteurs, les limites de l’influence que peuvent exercer les lois et les politiques spécifiques sur les liens intergénérationnels.

18Ces contributions témoignent de l’intérêt de développer les comparaisons interculturelles et d’élargir le débat sur l’Étatprovidence, si souvent concentré sur les institutions de protection sociale, à d’autres domaines essentiels de la vie des personnes âgées et de leur famille.

? Lexique

19Quelques termes utilisés dans ce numéro méritent une courte explication.

20Multiple régression : méthode statistique visant à mesurer les effets respectifs et conjoints d’un ensemble de variables sur la variable à expliquer.

21OLSR : Ordinary least square regression ou méthode des « moindres carrés » : le mode de calcul le plus classique pour mesurer l’effet conjoint de deux variables ou plus sur une autre variable.

22Chi2 : test statistique de base donnant la probabilité d’indépendance de deux variables.

23Échelle SF 36 (Short Form of activities of daily living, including 36 items) : échelle de mesure de la santé à partir de la pratique des activités quotidiennes (ADL), basé sur une liste de 36 activités, ce qui représente une forme abrégée (short form) d’une liste plus complète.

? Bibliographie

  • ASSOUS L., RALLE P., 2000, « La prise en charge de la dépendance despersonnes âgées : une comparaison internationale », Études et Résultats, n° 74, Drees.
  • ARBER S., ATTIAS-DONFUT C., (eds), 2000, The Myth of Intergenerational Conflict. The Family and State in an Ageing Society, London, Routledge.
  • BRÉCHON P., 2000, Les valeurs des Français. Évolutions de 1980 à 2000, Paris, Armand Colin.
  • DREES, 2002, « La prise en charge des personnes dépendantes en Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Suède : une étude de cas-types », Études et Résultats, n° 176, Drees.
  • JOËL M.-È., CAZETTE É., 2002, Prise en charge de la maladie d’Alzheimer en Europe, Inserm, coll. « Questions en Santé publique », Paris.
  • SEGALEN M., (dir.), 1996, La Famille en Europe, Paris, La Découverte.
  • TOBIO C., 2001, « En Espagne, la abuela au secours des mères actives », in Attias-Donfut C., Segalen M. (dir.), Le siècle des grands-parents, Paris, Autremement, pp. 102-115.
Claudine Attias-donfut
CNAV
Clemens Tesch-römer
CENTRE ALLEMAND DE GÉRONTOLOGIE
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/01/2007
https://doi.org/10.3917/rs.038.0004
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