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Introduction

1L’aide et les soins apportés aux personnes âgées dépendantes constituent un exemple emblématique de ce qu’on nomme le travail de care et ont donné lieu à de nombreux travaux sur la place des femmes dans ce domaine (Garrau et Le Goff, 2010). Indépendamment des débats philosophiques autour du concept même de care, force est de constater, empiriquement, l’omniprésence des femmes dans les relations d’aide aux personnes âgées dépendantes. C’est le cas pour les personnes dépendantes elles-mêmes (Dubois, 2011) [1], mais surtout pour ceux que l’on nomme les «aidants» : les aidants formels [2], c’est-à-dire les personnes qui occupent les emplois de services aux personnes âgées, sont presque exclusivement des femmes ; les aidants informels, c’est-à-dire les personnes qui aident un proche dépendant, sont, eux aussi, majoritairement des femmes.

2Les mécanismes démographiques et épidémiologiques ne permettent de comprendre cette sur-représentation des femmes que pour partie (Bonnet et al., 2013). Pour chercher d’autres registres explicatifs, on peut recourir à l’analyse micro-économique qui a contribué, depuis une vingtaine d’années, à une meilleure compréhension des comportements d’offre et de demande d’aide [3]. Cependant, si ces travaux de recherche éclairent les inégalités selon le sexe, c’est uniquement dans la mesure où hommes et femmes se distinguent par leurs caractéristiques socio-économiques, leurs ressources, leur situation sur le marché du travail ou encore leur situation matrimoniale. La sociologie apporte alors un éclairage très complémentaire, car si l’analyse économique prend toutes ces caractéristiques comme données et ne s’intéresse qu’à leurs conséquences, l’analyse sociologique, pour sa part, se penche aussi sur leur genèse. Plusieurs travaux ont ainsi montré comment les femmes sont l’objet d’attentes normatives spécifiques (parfois renforcées par les mesures de politiques publiques) qui les assignent, dans un même mouvement, au soin aux parents dépendants et à l’univers domestique, que ce soit en tant que membres de la parenté ou en tant que professionnelles, et d’autant plus qu’elles se trouvent dans des situations d’emploi peu favorables (voir par exemple Pennec, 2002 ; Membrado, 2013).

3C’est ce partage du travail, dans un parti-pris commun très empirique, qui a guidé la rédaction de cet article, écrit à deux voix par une économiste et une sociologue. Nous avons rassemblé ici des résultats récents, essentiellement statistiques qui nous semblent pouvoir éclairer la place des femmes dans l’aide aux personnes âgées dépendantes, relativement à celle des hommes, mais aussi l’hétérogénéité qui traverse chacune des populations de femmes concernées : celle des femmes qui occupent des emplois de service aux personnes âgées et celle des femmes qui aident un proche dépendant. Pour délimiter le contenu de ce tour d’horizon empirique, structuré par type de protagoniste, nous avons choisi de privilégier les résultats qui nous semblaient ouvrir le plus directement sur l’avenir proche, c’est-à-dire de faire le point sur la situation d’aujourd’hui en pensant à celle de demain.

Des métiers essentiellement féminins, pour l’instant

Un secteur féminisé

4Les métiers de l’aide aux personnes âgées dépendantes sont presque exclusivement féminins. En 2008, la proportion de femme atteignait ainsi 98 % parmi les personnes qui travaillent comme aides ménagères ou employées de maison, ce qui correspond aux deux professions les plus répandues dans le secteur de l’aide à domicile, et qui regroupent 70 % des emplois du secteur (Aldeghi et Loones, 2010). Ces chiffres doivent cependant être interprétés avec précaution. Cette sur-représentation des femmes n’est pas spécifique à l’aide aux personnes âgées dépendantes : les hommes sont à peine plus nombreux si l’on considère les salariés de particuliers employeurs (3 %) ou l’ensemble des formes professionnelles d’action sociale (4 %). La sur-représentation des femmes dans les métiers de l’aide à domicile doit aussi être relativisée puisque, de manière générale, les postes d’employés sont majoritairement féminins : dans l’ensemble de l’économie, trois quarts des employés sont des femmes. Cependant, ces précautions étant prises, le secteur des services aux personnes âgées reste particulièrement féminin.

5Du point de vue des politiques publiques, l’enjeu est double : à travers ces emplois, il s’agit à la fois d’occuper et de qualifier un certain nombre de femmes qui ne le sont pas, ou peu, issues des milieux populaires et parfois de l’immigration ; dans une large part, ces emplois restent toutefois peu rémunérés, précaires et à temps très partiel (Avril, 2014). Les récents efforts de professionnalisation de ces travailleuses de la part des pouvoirs publics, par exemple à travers la création des diplômes spécialisés, se sont souvent fait en décalage avec les réalités pratiques du métier, manquent parfois de visibilité, et se traduisent peu en termes d’avancement ou de rémunération (Doniol-Shaw, 2011). Les compétences en termes d’aide et de sollicitude face aux autres, mais également la propension à laisser s’interpénétrer les sphères de l’affectif et du professionnel (Weber, Gojard et Gramain, 2003), sont dans le même temps décrites comme des attributs plus « naturellement » féminins que masculins. Ces manières d’être et de faire, qui sont en réalité le fruit de socialisations différenciées dès la prime enfance, interviennent par exemple dans les choix de recrutement des « bonnes » salariées et dans la désignation des plus compétentes d’entre elles comme des « perles » (Weber, Billaud et Trabut, 2014). Il est probable que la forte composante féminine du secteur, aussi bien au niveau des salariées que de l’encadrement, ne joue pas en faveur d’une dé-naturalisation de ces compétences.

Les enjeux d’une ouverture du secteur aux hommes

6Il se pourrait malgré tout que la situation change dans les prochaines années. En effet, l’augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes, avec l’arrivée des cohortes nombreuses aux âges concernés, devrait conduire à une forte augmentation de la demande d’aide professionnelle à domicile. Or, le vivier traditionnel de ce secteur d’activité, c’est-à-dire des femmes de 40 ans et plus, sans diplôme, qui reprennent une activité après être restées longtemps inactives, généralement pour élever leurs enfants, devrait au contraire se réduire (Chardon et Estrade, 2007). Pour éviter la pénurie de main d’œuvre, il faudra donc que le secteur s’ouvre à de nouveaux profils d’employés et l’ouverture aux hommes est une des options. Des enquêtes récentes montrent que le recours à des hommes dans les emplois d’aide à domicile permettrait de répondre à une certaine demande (Trabut, 2014) : si beaucoup de femmes âgées ne souhaitent pas que leur toilette soit faite par un homme, elles apprécient en revanche de les voir faire les courses, le ménage (comme le faisait remarquer une vieille dame en entretien, il leur est souvent plus facile d’atteindre les toiles d’araignée sur le dessus des armoires et de déplacer les meubles pour chasser la poussière), ou encore les aider à se déplacer sans chuter. Ce dernier type d’aide pourrait être considéré comme non prioritaire pour ce qui est de l’usage des deniers publics, mais les épidémiologistes ont montré l’importance de ces stimulations, qui entretiennent la réserve fonctionnelle, dans la dynamique propre de la dépendance (INSERM, 2008). Les hommes aides à domicile apportent aussi une réponse à la situation, certes marginale, des vieux messieurs égrillards ; situation complexe à gérer, et pesante, dans le contexte actuel, à la fois pour les salariées, pour les responsables des services, et pour les familles bien sûr.

7La question de l’ouverture du secteur de l’aide aux personnes âgées aux hommes ne renvoie donc pas seulement à l’évolution plus ou moins rapide de la répartition traditionnelle des tâches entre hommes et femmes dans la société. Elle renvoie aussi à des choix de politiques publiques concernant le type d’aide pouvant justifier d’un financement sur deniers publics : la solidarité collective doit-elle financer l’intervention d’aidants professionnels uniquement pour l’aide à la toilette et à l’habillage ou pour l’aide au ménage et à l’entretien du linge ? Veut-on élargir le périmètre des aides financées collectivement pour répondre à des besoins qui correspondent à des rôles traditionnellement plus masculins ?

En famille : des femmes exposées ou désignées ?

8Les aidants familiaux, autres protagonistes majeurs, sont eux aussi majoritairement des aidantes, c’est-à-dire des épouses, des filles, voire des belles-filles, et ce dans tous les pays d’Europe. En France, la proportion de femmes parmi les aidants familiaux mobilisés auprès de personnes âgées dépendantes serait d’environ deux tiers. Mais cette sur-représentation des femmes parmi les aidants familiaux résulte de l’articulation de plusieurs mécanismes de nature très différente.

Des effets de structure démographique

9Elle tient tout d’abord au fait que, pour des raisons démographiques, les aidants potentiels, c’est-à-dire les personnes dont un proche est dépendant, sont majoritairement des femmes (Bonnet C. et al. 2011). En effet, aujourd’hui en Europe, les chances d’avoir un conjoint auprès de soi lorsqu’on a 75 ans ou plus et qu’on est en situation d’incapacité sont bien plus élevées pour les hommes que pour les femmes : 60 % contre 20 % (Gaymu, 2008). Il y a donc beaucoup plus d’épouses que d’époux confrontés à la dépendance de leur conjoint.

10Cette donne démographique devrait cependant évoluer : les démographes prévoient en effet un fort recul du veuvage des femmes, plus fort même que l’augmentation des divorces. À comportements d’aide inchangés, on devrait donc assister :

  • une masculinisation des aidants conjugaux,
  • à une augmentation de la proportion de personnes âgées dépendantes dont la prise en charge reposera sur des enfants et non sur une épouse, que ce soit des hommes seuls ou, des couples dont les deux membres seront dépendants.

Des comportements d’implication différenciés

11La démographie n’est cependant pas la seule explication, car, parmi les aidants potentiels, les femmes s’impliquent proportionnellement plus que les hommes. On observe par exemple proportionnellement plus d’épouses en institution que d’époux, ce qui suggère que les hommes âgés en couple s’investissent moins que les femmes âgées en couple pour maintenir un conjoint dépendant à domicile ; et parmi les enfants, les filles sont impliquées plus fréquemment que les fils. Elles s’investissent aussi plus intensément : d’après l’enquête européenne SHARE [4], par exemple, si l’on considère les personnes de 50 à 65 ans qui apportent de l’aide à un parent dépendant sans pour autant cohabiter avec lui, les filles représentent à peine plus de la moitié des enfants qui apportent moins d’une heure par semaine, mais elles représentent 65 % de ceux qui apportent entre une et deux heures et 75 % de ceux qui apportent plus de deux heures (Fontaine, 2009). Enfin, elles s’impliquent différemment : une enquête exploratoire, qui envisageait une palette particulièrement large d’activités d’aide, montrait ainsi que les fils s’investissaient proportionnellement plus que les filles dans des tâches parfois lourdes, mais ponctuelles, irrégulières, comme accompagner chez le spécialiste ou réaménager la salle de bain par exemple ; des tâches au total moins prenantes, mais aussi plus difficile à repérer dans les enquêtes (Trabut et Weber, 2009 ; Pennec, 2009). Plusieurs effets se conjuguent pour expliquer ces différences de comportement entre hommes et femmes

121. l’effet de la configuration familiale. On observe tout d’abord, que ces différences ne s’observent pas dans toutes les configurations familiales. Pour les aidants potentiels qui sont seuls en première ligne, c’est-à-dire les conjoints ainsi que les enfants uniques dont le parent est seul, les comportements sont très uniformes, peut-être parce que dans ce cas choisir de s’impliquer dans l’aide est en fait choisir entre une prise en charge à domicile et une prise en charge en institution. Ainsi, lorsque le proche dépendant vit à domicile, tous ces «parents piégés» (Trabut et Weber, 2009) s’impliquent dans 8 cas sur 10, qu’ils soient époux ou épouse, fille ou fils unique.

132. l’effet des caractéristiques socio-économiques individuelles. Les différences apparaissent lorsqu’il y a plusieurs aidants en première ligne, plusieurs frères et sœurs par exemple, ou encore pour ceux qui sont en deuxième ligne, comme les enfants dont le parent dépendant peut compter sur l’aide de son conjoint. L’implication dans l’aide dépend alors des caractéristiques individuelles de chaque aidant potentiel et des situations relatives des différents aidants potentiels dans la famille (Fontaine et al., 2009). Les analyses statistiques suggèrent tout d’abord qu’il existe une sorte de logique économique collective, familiale, qui conduit à ce que les aidants potentiels les plus disponibles se chargent de l’aide : celui qui n’a ni conjoint ni enfant, celui qui ne travaille pas, et ce d’autant plus que les autres travaillent ou sont en recherche d’emploi. De ce point de vue, l’évolution de la situation des femmes sur le marché du travail et l’évolution des politiques de retraite devraient sensiblement modifier les équilibres homme/femme dans l’aide aux personnes âgées dépendantes.

143. Une logique normative. Ces analyses statistiques montrent aussi qu’une distinction homme/femme persiste, au-delà de cette logique d’économie familiale. Ce n’est pas tant que les filles soient plus impliquées que les fils, c’est plutôt qu’elles adaptent leur comportement à la configuration familiale, alors que le comportement des fils semble plus systématique. Ainsi les filles s’impliquent-elles plus souvent lorsque leur parent est seul, c’est-à-dire s’il n’y a pas de conjoint pour l’aider, et également si elles ont des frères. Cette logique normative ne s’exerce cependant pas de manière mécanique. Des effets de position sociale relative des aidants potentiels, particulièrement visibles dans les fratries non mixtes, viennent nuancer les assignations fils/filles dans les fratries mixtes : un statut d’emploi ou de couple précaire, ou au contraire une migration liée à la carrière professionnelle, peut protéger certaines filles de l’assignation à l’aide ; un fils en position de faiblesse socio-économique au sein de sa fratrie pourra être amené à s’occuper de tâches dites « féminines » (Billaud, 2010).

15Là encore, on peut donc s’attendre à des changements dans la répartition de l’aide, car la proportion de parents isolés devrait diminuer et la proportion de fratries mixtes aussi, s’il y a moins d’enfants par femme [5]. Par ailleurs, l’impact de l’augmentation de relations familiales d’un nouveau type autour des personnes âgées – dues aux remariages, à la présence de demi-frères et demi-sœurs dans les fratries d’enfants – sur l’implication des aidants est pour l’instant un point aveugle des recherches.

Conclusion

16À l’issue de ce rapide tour d’horizon, il apparaît clairement que l’aide aux personnes âgées n’est pas qu’une affaire de femmes et que toutes les femmes ne sont pas à la même enseigne en la matière. Les évolutions démographiques conduiront probablement, directement, par la modification des structures familiales aux âges élevés, et indirectement, par l’ampleur des besoins d’aide auxquels il nous faudra répondre, à renforcer l’implication des hommes dans l’aide aux personnes âgées dépendantes, que cette aide soit apportée dans un contexte familial ou professionnel. Pour ce qui est de l’évolution des normes, qu’il s’agisse des normes de solidarité dans les familles nouvelles [6] ou des normes d’assignation sexuée des tâches domestiques et des emplois, il serait probablement présomptueux d’avancer un quelconque pronostic. À défaut, en guise de conclusion, nous souhaiterions attirer l’attention sur un rôle, masculin par excellence jusqu’à présent, dont la féminisation pourrait changer sensiblement la donne : dans nos enquêtes de terrain, le seul endroit où nous ne croisons pour ainsi dire pas de femmes, c’est parmi les élus locaux en charge de la politique en direction des personnes âgées dépendantes.

Notes

  • [1]
    À propos des différences d’espérance de vie et d’espérance de vie sans incapacité, entre hommes et femmes, et selon les catégories sociales, le lecteur peut se reporter à Sieurin, Cambois et Robine (2011).
  • [2]
    Nous utilisons les termes «formels» et «informels», qui peuvent paraître un peu obscurs à première vue, mais qui s’avèrent plus complets et plus précis que les termes «professionnels» et «familiaux», a priori plus faciles d’usage. D’une part, certains aidants ne sont ni des professionnels de l’aide ni des apparentés : c’est le cas, par exemple, quand une personne fait régulièrement les courses pour sa voisine. D’autre part, certains aidants sont à la fois professionnels et apparentés : c’est le cas, par exemple, lorsqu’une personne, aide ménagère de profession, s’occupe de sa mère. L’important est en fait de savoir si cette aide est apportée dans le cadre d’un contrat de travail ou de prestations formalisé, qui engage une rémunération et une protection des parties, ou bien en dehors de toute formalisation juridique autre que les quelques articles qui encadrent la solidarité familiale (Code civil, art. 205 et s.).
  • [3]
    Payer une aide à domicile plutôt que de faire appel à sa fille, s’engager comme aide ménagère dans un service d’aide aux personnes âgées ou encore seconder sa sœur dans l’accompagnement quotidien d’un père dépendant sont des comportements qui engagent une part de rationalité individuelle et collective, au sens des économistes (utiliser les différents types de ressources disponibles – budget, revenu, temps, compétences – pour atteindre un objectif).
  • [4]
    Pour une présentation de l’enquête SHARE, le lecteur peut se reporter à http://www.share-eu.org
  • [5]
    La probabilité d’occurrence des fratries mixtes augmente avec la taille de la fratrie : une fille dans une fratrie de trois enfants a trois chances sur quatre d’avoir au moins un frère ; dans une fratrie de deux enfants, c’est une chance sur deux.
  • [6]
    On entend par familles nouvelles les familles qui reposent sur des relations de parenté nouvellement instituées comme, par exemple, les ex-conjoints encore vivants, les personnes pacsées et à plus long terme les conjoints de même sexe.
Français

Les femmes sont davantage impliquées dans l’aide aux personnes âgées que les hommes, tant au niveau des emplois de services aux personnes âgées que dans l’aide aux proches dépendants. Cela s’explique en partie par des normes de genre, qui poussent les femmes à s’impliquer dans les activités de soin. Il existe cependant des configurations variées autour de ces normes, qui permettent des différences d’implication. Par ailleurs, les évolutions démographiques et les changements de normes vont probablement pousser les hommes à s’investir davantage dans ces activités.

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Solène Billaud
Post-doctorante à l’INRA (UR ALISS), chercheuse associée au CMH (équipe ETT)
Agnès Gramain
Professeur des universités à Paris I – Panthéon-Sorbonne (CES et ISST)
Mis en ligne sur Cairn.info le 06/10/2014
https://doi.org/10.3917/rce.015.0264
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