CAIRN.INFO : Matières à réflexion
The wife is the breadwinner while her husband stays at home to look after the children and to do the cooking and cleaning... In Manchester alone there are many hundreds of men who are condemned to perform household duties. One may well imagine the righteous indignation of the workers at being virtually turned into eunuchs.
Engels, 1845

1Cette citation [1] est issue de l’ouvrage d’Engels publié en 1845 sur les conditions de vie de la classe ouvrière en Angleterre (Die Lage der arbeitenden Klasse in England, Leipzig, 1845 ; 1887 en anglais). Engels se préoccupe des répercussions du chômage sur la dynamique interne de la vie familiale et insiste sur l’incongruité du retournement de situation dans la division sexuelle traditionnelle du travail qui a alors lieu quand l’homme est en situation de dépendance financière vis-à-vis de sa femme.

2La question de l’effet du chômage sur le couple n’est donc pas un problème récent. Dans un contexte de crise et de progression du chômage dans la plupart des pays développés, cette question est toujours d’une criante actualité. Au-delà des problèmes économiques que pose le chômage en termes, par exemple, de ralentissement de la croissance et de financement des retraites, le chômage pose des problèmes sociaux et démographiques. Au niveau individuel, le chômage est en effet susceptible d’être une expérience humaine douloureuse qui ternit les perspectives professionnelles et peut affecter les projets familiaux ainsi que les relations avec les autres membres de sa famille, notamment le conjoint.

3Tant la formation, l’organisation du couple que son risque de dissolution peuvent être affectés par l’expérience du chômage. D’une part, il a été montré que la formation du couple et l’arrivée du premier enfant pouvaient être retardées par le chômage (Pailhé et Solaz, 2012). D’autre part, une nouvelle répartition du travail domestique et parental s’instaure généralement quand l’un des conjoints est au chômage, remettant parfois en cause les rôles de chacun au sein de la famille (Solaz, 2005). Enfin, le risque de rupture du couple peut augmenter.

Le concept de chômage dans les modèles économiques de la famille

4En économie, l’étude du chômage mobilise rarement le couple ou la famille comme niveau d’analyse. Que l’on s’intéresse aux origines ou aux conséquences du chomage, les analyses se situent, la plupart du temps, soit au ni- veau individuel, soit au niveau agrégé ou macroéconomique (national, régional ou sectoriel). Pourtant, l’ensemble du ménage du chômeur subit les retombées de la perte d’emploi. Parmi les retombées négatives on recense la réduction du niveau de vie global et l’incertitude sur les revenus futurs qui peuvent affecter les projets d’avenir pour tous les membres du ménage. Il peut y avoir aussi des retombées plus positives comme le surplus de temps disponible dont dispose le parent ou le conjoint devenu chômeur. Celui-ci peut en profiter pour prendre en charge plus de tâches domestiques et parentales et/ou décider d’augmenter son temps de loisir.

5Les économistes de la famille n’ont pas envisagé le chômage en tant que tel dans leurs modèles de mariage ou de divorce. Une première manière de considérer le chômage est de l’assimiler à un choc de revenu inattendu à la baisse (Weiss et Willis, 1997). Ce choc monétaire change nécessairement les rapports de pouvoir au sein du couple et la division du travail entre conjoints. Dans ce cas, comme tout autre choc de revenu, il est susceptible d’affecter l’équilibre instauré jusque-là, et donc de remettre en cause la stabilité de la relation conjugale.

6En outre, dans ces modèles, les conjoints s’apparient selon certaines caractéristiques connues de chacun au moment de la formation du couple, mais leur information est limitée. Une autre manière de voir le chômage est de considérer qu’il est une « surprise » ou un choc d’information inattendu puisqu’il est difficile à prévoir. Ce choc peut décevoir le ou la partenaire, rendant plus attractives les alternatives extérieures. Le risque de dissolution du couple pourrait être alors accru par la survenue du chômage. Dans ces modèles, la décision de rupture est modulée par le coût de la séparation.

7D’un autre côté, la vie en couple et les ressources (monétaires) du partenaire peuvent apparaître comme un moyen d’amortir les effets négatifs du chômage dans un système de partage des risques et de solidarité entre conjoints.

Les chômeurs sont-ils moins en couple ?

8Si l’on compare la proportion de chômeurs et d’actifs en couple, on constate de fortes différences : les chômeurs sont effectivement moins souvent en couple.

9Une part de ce constat est due à un effet d’âge, le chômage touchant plus durement les jeunes, donc précisément les populations où l’on trouve le plus de personnes seules ou célibataires. Le chômage des jeunes va aussi décaler, en la retardant, la mise en couple. La recherche d’une sécurité de l’emploi, qui confère une certaine stabilité matérielle, est souvent avancée comme l’une des principales raisons du retard dans les étapes de la formation de la famille. Avec le développement du chômage et la précarité des emplois chez les jeunes, avoir un emploi stable est devenu une des conditions nécessaires à la formation d’un couple puis à la décision d’avoir un enfant.

10Mais cela n’explique pas tout. En effet, on observe à tout âge cette moindre propension des chômeurs à être en couple. Cela vient en partie d’un effet de sélection. Les individus qui ont le plus de mal à (re)trouver un travail sont aussi ceux qui ont le plus de chances de ne pas « trouver » un partenaire ou un conjoint. Il existe des caractéristiques souvent inobservées qui peuvent jouer négativement à la fois sur le marché du travail et sur le marché du mariage, comme le montre par exemple la double discrimination que peuvent rencontrer les personnes obèses ou ayant des troubles psychologiques. Cela peut aussi peut provenir de la corrélation positive entre risque de chômage et risque de séparation, provenant d’interactions réciproques (cf. infra).

Le chômage augmente-t-il le risque de séparation ?

11D’une part, le chômage, et particulièrement celui de long terme, crée un stress psychologique évident, qui peut peser sur la relation conjugale. D’autre part, la séparation et le divorce ont un coût monétaire certain : une rupture conjugale induit la fin du partage du logement et de l’éducation commune des enfants et donc la fin des économies d’échelle qui y sont liées. Il faut ajouter à cela les frais de justice et d’avocat. Ces coûts accroissent la difficulté de la prise de décision et son délai. Ainsi, une séparation peut prendre du temps.

12Ce délai pourrait être à l’origine de l’intéressant paradoxe que l’on observe entre l’effet de l’expérience individuelle du chômage au niveau microéconomique sur la vie conjugale et l’effet que peut avoir un taux élevé de chômage au niveau macroéconomique. En effet, au niveau macroéconomique, les recherches (essentiellement américaines) montrent une corrélation positive entre le taux de chômage et le taux de mariages et une corrélation négative entre le taux de chômage et le taux de divorces. Le divorce décline pendant les premières années d’une grande récession économique (Hellerstein et Morrill, 2011 ; Amato et Beattie, 2011 ; Schaller, 2013). En revanche, on observe une corrélation positive entre chômage et divorce lorsque l’on mesure le divorce quelques années plus tard. L’explication viendrait du fait que les couples confrontés au chômage ont plus de mal à divorcer ou ne peuvent pas se le permettre pendant la crise et retardent donc cette décision.

13Au niveau micro-économique, il est généralement montré que le chômage augmente le risque de rupture conjugale, dans plusieurs pays européens (Jensen et Smith, 1990). En France, il semble que seul le chômage qui a lieu dans les premières années de la vie de couple, augmente le risque de séparation tandis que celui qui arrive plus tard serait moins destructeur. Le couple qui a déjà vécu et « investi » dans la relation conjugale serait donc mieux à même de résister à cette épreuve (Solaz, 2000).

Inversement, pourquoi la séparation conjugale augmenterait-elle le risque de chômage ?

14La séparation ou le divorce peut affecter la trajectoire professionnelle des individus et leur risque de chômage pour plusieurs raisons (Kalmijn, 2005 ; Covizzi, 2008).

15La première raison tient à la fin de la spécialisation au sein du couple induite par la séparation. Les conjoints ont pu se partager les tâches au sein du couple, en permettant à l’un de plus s’investir dans la sphère professionnelle (et donc moins dans la sphère domestique) que l’autre. La fin de cette spécialisation entre conjoints implique que l’homme séparé se retrouve seul (éventuellement avec des enfants) et doit réaliser les tâches domestiques et parentales auparavant prises en charge par sa conjointe. Ces nouvelles contraintes domestiques peuvent se traduire par une baisse de son investissement professionnel, qui peut accroître son risque de chômage. Il peut aussi décider de changer d’emploi pour un emploi moins prenant et connaître ainsi une situation temporaire de chômage.

16Une deuxième raison tient à la perte du capital social que pouvait apporter le conjoint (réseau social, conseils, informations, soutien et encouragements…). Or ce capital social pouvait permettre de surmonter plus facilement un coup dur professionnel et en cas de chômage de retrouver un emploi plus facilement.

17Enfin, la rupture d’union représente un événement stressant. Elle peut avoir des conséquences psychologiques (anxiété, dépression, tension) qui se répercutent sur le travail, en particulier au travers d’une dégradation de l’état de santé.

Quels changements professionnels autour de la séparation ?

18En France, les changements professionnels dépendent à la fois de la situation professionnelle occupée avant la séparation et du sexe (Bonnet et al., 2010).

19Concernant les femmes actives occupant un emploi stable l’année précédant la séparation, la rupture n’occasionne pas de changements majeurs, en tout cas pas plus que ceux observés pour les femmes dans la même situation qui sont restées en couple. En revanche, pour les femmes occupant, avant la rupture, un emploi plus précaire, la rupture augmente les chances de se présenter sur le marché du travail. En effet, celles restées en couple, ont de moindres contraintes financières. Mais l’effet le plus massif concerne les femmes inactives qui reviennent massivement (44 %) sur le marché du travail après la séparation. Cependant, une partie d’entre elles (15 %) se retrouve au chômage (soit trois fois plus que les femmes anciennement inactives restées en couple).

20Concernant les hommes actifs, on remarque que les individus séparés occupant un emploi stable ont plus de chances que ceux restés en couple de connaître une période de chômage ou de précarité (emploi court ou inactivité) après la séparation. De plus, on observe que les hommes et les femmes chômeurs qui connaissent une séparation ont une plus forte probabilité que les individus en couple de rester au chômage. Ces résultats montrent que la séparation conjugale fragilise le parcours professionnel des hommes et que la situation économique des femmes se retrouvant seules incite celles qui s’étaient éloignées du marché du travail à s’y représenter.

21Enfin, la dégradation de la conjoncture économique rend plus difficile le maintien ou la reprise d’un emploi après la rupture. Le niveau d’éducation conditionne aussi fortement les trajectoires professionnelles post-séparation. Les hommes et femmes non-bacheliers ont ainsi davantage de risques de se retrouver chômeurs que leurs homologues bacheliers.

Le chômage des hommes est-il « plus grave » que de celui des femmes ?

22L’homme étant plus souvent que la femme le principal pourvoyeur de ressources, le choc monétaire qu’implique la perte d’emploi de l’homme est en moyenne de plus grande ampleur que la perte d’emploi de la femme. L’homme en devenant chômeur peut perdre ce statut de pourvoyeur de ressources, et donc une partie de son pouvoir de négociation au sein du couple. Outre ces aspects monétaires, le chômage en changeant les contraintes de temps affecte aussi la possible division du travail au sein du couple et les rôles au sein de la famille, qui peuvent aller à l’encontre des normes sociales en vigueur, comme le soulignait déjà la citation d’Engel. La répartition des rôles dans la famille étant fortement genrée, il est à prévoir que le chômage de l’homme sera un plus grand bouleversement que celui de la femme. Pour toutes ces raisons, le chômage des hommes a des chances d’être plus déstabilisateur ou « plus grave » que celui des femmes.

23Les études empiriques montrent effectivement que le chômage de l’homme a plus d’effets négatifs sur la stabilité des couples (Jensen et Smith, 1990) que celui des femmes. Certaines études concluent que le chômage des femmes n’a pas d’effet ou de moindres effets, voire, dans certains rares cas, un effet stabilisateur sur le couple (Norberg-Schönfeldt, 2007). Le problème de l’analyse du chômage des femmes, et de sa comparaison avec celui des hommes, résulte de la difficulté à le distinguer de l’inactivité. Ainsi, une chômeuse découragée par une recherche d’emploi infructueuse ou aux perspectives d’emploi réduites aura tendance à devenir inactive contrairement à son conjoint, ce qui peut brouiller les effets du chômage des femmes.

24En ce qui concerne les conséquences professionnelles de la rupture, on se heurte à la même difficulté dans la comparaison de la situation des hommes et des femmes tant leur situation professionnelle avant la séparation diffère. On a vu que la rupture conjugale avait tendance à faire revenir les femmes, parfois éloignées de l’emploi, sur le marché du travail mais que celles-ci ne retrouvaient pas toujours un emploi et se retrouvaient ainsi au chômage. Pour les hommes, la rupture augmente leur risque de chômage. Dans les deux cas, les nouveaux célibataires, hommes comme femmes, sont plus souvent au chômage. C’est leur situation d’origine qui diffère : les hommes séparés qui se retrouvent au chômage étaient actifs occupés, tandis que les femmes étaient massivement inactives.

Le chômage, cause ou conséquence de la séparation ?

25Ainsi, le chômage peut être un facteur déclencheur d’une rupture conjugale. Inversement, les hommes séparés peuvent se retrouver au chômage plus fréquemment que leurs homologues restés en couple. Dans l’état actuel des connaissances, il est encore difficile de dire si c’est la perte de l’emploi d’un des partenaires qui affecte la vie conjugale, ou si c’est la relation inverse qui domine : la mauvaise qualité de la relation conjugale peut affecter la productivité au travail et donc augmenter le risque de chômage. Ce qui est certain, c’est que répondre à cette question du sens de la causalité, demanderait de pouvoir contrôler par tous les autres déterminants du chômage et de la séparation, dont beaucoup sont inobservés. Par exemple, un individu qui a mauvais caractère aura ainsi plus de chances de connaître à la fois des conflits conjugaux et des problèmes relationnels dans son travail avec ses collègues ou supérieurs et donc plus de chances d’être à la fois confronté à une séparation conjugale et au chômage. Les problèmes de santé mentale et/ou de dépendance à l’alcool sont aussi susceptibles d’être à l’origine des deux événements. En pratique, il n’est pas possible de contrôler par l’ensemble des caractéristiques susceptibles d’affecter la stabilité conjugale et l’emploi. En outre, certaines caractéristiques restent difficiles à mesurer, par exemple la qualité de la relation conjugale.

26Un moyen de contourner ce problème méthodologique est de considérer un choc extérieur sans lien avec l’individu, qui a pu affecter soit la sphère professionnelle, soit la sphère familiale. Un intéressant article de Charles et Stephens (2004) distingue les effets du chômage selon que celui-ci est la conséquence d’une perte d’emploi isolée ou à la suite d’un licenciement économique. L’hypothèse est que ce dernier type de chômage serait moins lié aux caractéristiques individuelles (et donc plus exogène). Ils montrent effectivement que les effets du chômage diffèrent selon l’origine du chômage : le chômage qui suit un licenciement individuel augmente les probabilités de divorce tandis que celui qui suit un licenciement économique qui implique une moindre stigmatisation au niveau individuel, n’a pas d’effet.

Conclusion

27Pour conclure, malgré les limites de la recherche actuelle pour traiter simultanément les possibles réciprocités de la relation entre situation conjugale et chômage, on peut dire que le chômage affecte le couple et que, réciproquement, la rupture conjugale augmente le risque de chômage. Le chômage retarde la formation du couple et la venue des enfants. Il augmente aussi le risque de séparation. La rupture conjugale crée un risque supérieur de chômage pour les hommes. Les effets diffèrent pour les hommes et les femmes et le chômage reste « moins grave » pour les femmes, mettant en évidence que le revenu de la femme demeure dans bien des cas un revenu d’appoint. Il est probable que ces effets différenciés du chômage selon le sexe soient aujourd’hui moins marqués que par le passé avec une plus grande participation des femmes au marché du travail et une possible prise de conscience du risque économique que constitue la séparation conjugale. En effet, ces deux risques que constituent le chômage et la séparation conjugale devraient inciter les couples à s’éloigner du schéma traditionnel de couple de l’homme gagne-pain, et préférer opter pour une bi-activité. La bi-activité garantit un meilleur revenu familial en cas de chômage de l’un des deux conjoints puisque l’autre conjoint peut continuer à travailler. Enfin, en cas de séparation, la chute de niveau de vie sera moins forte pour chacun des conjoints.

28En outre, les couples séparés étant aussi aujourd’hui moins souvent mariés, ils n’ont, de ce fait, pas accès à certains transferts privés qui n’existent que pour les couples mariés. C’est le cas de la prestation compensatoire (en cas de divorce) ou la pension de réversion (en cas de veuvage) qui permettent de rééquilibrer les niveaux de vie après une rupture conjugale liée à un divorce ou décès. Ces transferts financiers permettent de compenser en partie les manques à gagner dus aux choix de spécialisation du couple, en particulier quand la femme s’était retirée partiellement ou complètement du marché du travail. Dans un contexte à la fois de moindre mariage, de moindre stabilité des unions en cours et de risque de chômage accru dus à la crise économique, l’activité professionnelle des deux membres du couple constitue une autre forme d’assurance contre les aléas de la vie.

Notes

  • [1]
    Citation extraite par Nancy Folbre dans son chapitre « Socialism, Feminist and Scientific » (p. 94-110), dans l’ouvrage Beyond Economic Man: Feminist Theory and Economics, par Marianne A. Ferber et Julie A. Nelson (eds.), The University of Chicago Press, Chicago, 1993, 178 p.
Français

Cet article établit un bilan des études économiques sur le lien entre le chômage et la vie en couple. Il questionne les relations bidirectionnelles qui peuvent exister au niveau microéconomique et macroéconomique. Le chômage affecte la vie de couple. Il retarde sa formation, modifie la division du travail au sein de la famille, et augmente le risque de dissolution. Les effets sont plus marqués pour les hommes. Inversement, une rupture conjugale a tendance à augmenter le risque de chômage. Les caractéristiques inobservées peuvent expliquer beaucoup des corrélations observées et le prochain enjeu des recherches économiques sur ce sujet est d’arriver à démêler les causes des effets.

Bibliographie

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Anne Solaz
Chargée de recherches à l’Institut national d’études démographiques (INED) et responsable de l’unité de recherche de démographie économique
Mis en ligne sur Cairn.info le 19/09/2013
https://doi.org/10.3917/rce.013.0067
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