CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Jérôme CAMUS, sociologue, est actuellement post-doctorant à l’Université de Picardie Jules Verne, au sein du laboratoire CURAPP-CNRS (UMR 6054). Ses travaux portent sur la jeunesse et les processus d’entrée dans la vie adulte. Après en avoir appréhendé, dans sa thèse, les aspects scolaires et professionnels (Pratiques juvéniles et entrées dans la vie : les animateurs de centres de loisirs, Thèse de doctorat de sociologie, EHESS, 2008), il développe, depuis trois ans, un questionnement portant plus spécifiquement sur la dimension familiale de ces trajectoires.

2 Robin CAVAGNOUD, sociologue, est un ancien visiting scholar (2004-2005), puis boursier (2005-2008) à University California Los Angeles et actuellement post-doctorant à l’Institut français d’études andines (IFEA ; UMIFRE 17 CNRS-MAEE) à La Paz, où il coordonne le programme de recherche régional « Famille, genre et mobilités dans les sociétés andines ». Ses travaux actuels portent sur les constructions socioculturelles de l’enfance et les parcours biographiques des enfants dans différents contextes de précarité au Pérou et en Bolivie (Entre la escuela y la supervivencia. Trabajo adolescente y dinámicas familiares en Lima, Travaux de l’Ifea, vol. 288, 2011).

3 Beate COLLET, sociologue, est maître de conférences et membre du GEMASS (UMR 8598) à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV). Ses recherches ont porté sur l’articulation de la vie professionnelle et de la vie familiale. Elle a collaboré à un programme européen sur les mobilités géographiques au travail et co-dirigé avec Norbert F. SCHNEIDER, Mobile Living Across Europe II, Opladen, B. Budrich Publisher, 2010. Elle a également travaillé sur le thème de la mixité conjugale, et co-dirigé avec Claudine PHILIPPE, MixitéS. Variation autour d’une notion transversale, Paris, L’Harmattan, 2008. Depuis quelques années, elle travaille sur les choix conjugaux des descendants d’immigrés et publie en 2012, avec Emmanuelle SANTELLI, Couples d’ici, parents d’ailleurs. Parcours de descendants d’immigrés, Paris, PUF.

4 Jean-Yves DARTIGUENAVE, sociologue, est maître de conférences HDR à l’Université Européenne de Bretagne-Rennes 2. Il est directeur du Centre interdisciplinaire d’analyse des processus humains et sociaux (CIAPHS-EA 2241). Il a publié plusieurs ouvrages et articles sur le travail social dont Pour une sociologie du travail social, Rennes, PUR, 2010. Il s’est intéressé également à la question de la ritualité : Rites et ritualité. Essai sur l’altération sémantique de la ritualité, Paris, L’Harmattan, 2001.

5 Françoise DEKEUWER-DÉFOSSEZ, juriste agrégée des facultés de droit, est professeure émérite à l’Université Lille 2 et à l’Université catholique de Lille. Elle a par ailleurs été présidente de la Commission de réforme du droit de la famille (1998-1999). Depuis 2001, elle est membre du Haut conseil de la population et de la famille puis du Haut conseil à la famille. Parmi ses ouvrages, citons : Les Droits de l’enfant, Paris, PF, coll. « Que sais-je ? » 1991 [9e édition : 2010] ; Affirmer et promouvoir les droits de l’enfant, Paris, Documentation française, coll. « Rapports officiels », 1993 (en collaboration) ; L’égalité des sexes, Paris, Dalloz, coll. « Connaissance du droit », 1998 ; Rénover le droit de la famille (Propositions pour un droit adapté aux réalités et aux aspirations de notre temps), Paris, Documentation française, coll. « Rapports officiels », 1999 ; Inventons la famille, Paris, Bayard, 2001 (avec Albert DONVAL, Philippe JEAMMET, Norbert ROULAND) ; « Droits de l’enfant et responsabilités parentales » et « Les effets juridiques de la filiation », in François de SINGLY (dir.), Enfants, adultes, vers une égalité de statuts ?, Paris, Universalis, coll. « Le tour du sujet », 2004 ; La séparation dans tous ses états, Paris, Lamy, 2010 (dir.).

6 Yvan DROZ, anthropologue, ancien directeur-adjoint de l’IUED, est professeur invité à l’Université de Zurich. Il enseigne l’anthropologie religieuse et rurale à l’IHEID à Genève. Il a conduit de nombreuses recherches en Afrique (Kenya, Burundi et Côte d’Ivoire), ainsi qu’en Suisse. Il dirige actuellement plusieurs équipes de recherche sur les conséquences sociales et psychologiques de politiques agricoles (Suisse-France-Québec), sur les configurations des genres et de générations en agriculture suisse, ainsi que sur les structures anthropologiques du religieux (Kenya-Brésil-Suisse). Il a publié dernièrement Une anthropologie politique du paysage, Paris, Karthala, 2009 ; ainsi qu’un ensemble d’études sur le Partenariat scientifique avec l’Afrique. Réflexions critiques de Suisse et d’ailleurs, Paris, Karthala 2009.

7 Pauline DZIEDZICZAK, sociologue, est doctorante à l’Université européenne de Bretagne-Rennes 2. Elle conduit ses recherches sur les rites funéraires catholiques et civils sous la direction de Jean-Yves DARTIGUENAVE. Elle est rattachée au Centre interdisciplinaire d’analyse des processus humains et sociaux (CIAPHS-EA 2241). Elle est également chargée d’étude au sein de la société de pompes funèbres OGF dans le cadre d’une CIFRE.

8 Dominique FOYER, théologien, est actuellement professeur de théologie morale à la Faculté de théologie et responsable du centre « Éthique de la famille et du sujet contemporain » au sein du Département d’éthique de l’Université catholique de Lille. Il mène des recherches dans le champ de l’éthique théologique, en particulier sur le concept de « loi naturelle » et son usage en théologie ; sur la nature et l’évolution du lien familial ; sur l’évolution du jugement théologique porté sur l’homosexualité ; sur la difficile entrée des adolescents dans la vie adulte ; sur la prise en compte théologique des situations de handicap. Parmi ses dernières publications : « Éthique et transcendance », Fonctions du religieux dans le contexte contemporain, Mélanges de Science Religieuse, tome 66-1, janvier-mars 2009 ; Dominique FOYER, Dominique GREINER, Dominique JACQUEMIN (dir.), Oser parler du handicap. Approches éthiques et théologiques, Paris, Cerf, coll. « Recherches morales », septembre 2009 ; « L’être humain en tant que “frontière” in Jean-Luc BLAQUART, Jean-Baptiste LECUIT (dir.), Repenser l’humain. La fin des évidences, Paris, L’Harmattan, 2010 ; « La loi naturelle dans les textes récents du Magistère catholique. Présentation et évaluation », La loi naturelle. Le retour d’un concept en miettes ?, Revue d’éthique et de théologie morale, Cerf, n° 261-H. S, n° 7, 2010. Il contribue également au Dictionnaire Encyclopédique d’Éthique Chrétienne, à paraître aux éditions du Cerf, pour lequel il a rédigé les articles « liberté », « nominalisme » et « torture ».

9 Emmanuel GRATTON, sociologue et psychologue clinicien, est maître de conférences à l’Université d’Angers et chercheur au laboratoire PPI (Processus de pensée et interventions). Ses travaux de recherche portent sur la paternité, et notamment sur la paternité gay. Sensible aux questions relatives aux évolutions familiales, conjugales et parentales, ainsi qu’aux rapports entre les sexes, son approche est pluridisciplinaire et clinique, à l’articulation des trajectoires sociales et des processus psychiques. Plus récemment, ses travaux s’orientent sur l’étude des masculinités, notamment en situation groupale. Ses publications actuelles portent essentiellement sur l’étude de « l’homoparentalité, côté pères » (L’homoparentalité au masculin, le désir d’enfant contre l’ordre social, Paris, PUF, 2008).

10 Placide M. MABAKA, juriste, HDR, est actuellement professeur de droit public à l’Université catholique de Lille. Directeur du centre de recherche sur les relations entre le risque et le droit (C3RD) de septembre 2006 à novembre 2011, il est co-responsable de la Chaire consacrée aux aspects juridiques et psychologiques du discernement de l’enfant, co-directeur de la collection « Droit, société et risque » aux éditions L’Harmattan et membre du Conseil scientifique de la Revue d’études européennes Europe Unie. Ses travaux portent sur les relations entre les systèmes juridiques internes et externes de l’État, l’analyse de certains concepts juridiques à la lumière de la théorie générale du droit et/ou de la philosophie du droit, l’étude des droits fondamentaux de la personne humaine et, notamment, les droits des femmes et des personnes vulnérables (enfants, handicapés, etc.). Il a, entre autres, publié : Problèmes et perspectives constitutionnels du processus de l’intégration européenne. Aspects nationaux et européens, Athènes et Bruxelles, Sakkoulas et Bruylant, coll. « Bibliothèque Européenne. Droit Constitutionnel-Science Politique », 623 p., 2006 ; Constitution et Risque (dir.), Paris, L’Harmattan, coll. « Droit, Société et Risque », 356 p., 2010 ; Dieu au risque du monde (avec Michèle CLAVIER, dir.), Paris, L’Harmattan, coll. « Droit, Société et Risque », 126 p., 2010.

11 Blandine MALLEVAEY, juriste, est actuellement doctorante en droit privé et sciences criminelles. Membre du Centre éthique et procédures de l’Université d’Artois, elle prépare une thèse sur l’audition en justice du mineur en matière civile et en matière pénale. À ce titre, elle participe à la Chaire consacrée aux aspects juridiques et psychologiques du discernement de l’enfant. Elle est chargée d’enseignement en droit de la famille et en droit pénal au sein de la Faculté libre de droit de l’Université catholique de Lille et fait partie du Centre de Recherche sur les relations entre le risque et le droit (C3RD). Elle est membre de l’Association régionale des jeunes chercheurs en sciences juridique, politique et de gestion du Nord-Pas-de-Calais.

12 Michel MESSU, sociologue, est professeur de sociologie à l’Université de Nantes et membre du GEPECS-Université Paris Descartes, Sorbonne-Paris-Cité. Ses derniers ouvrages parus sont La société protectrice. Le cas des banlieues sensibles, Paris, CNRS, Éditions, 1997 ; La pauvreté cachée. Une Analyse bachelardienne du concept de pauvreté, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2003 ; Des racines et des ailes. La construction du mythe identitaire, Paris, Hermann Éditeur, 2006 ; L’esprit castor. Sociologie d’un groupe d’auto-constructeurs, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2007 ; Les assistés sociaux (suivi de) L’assurance d’assistance, édition revue et augmentée, Fribourg, Academic Press Fribourg, coll. « Res Socialis », vol. 35, 283 p., 2010.

13 Karine MICHEL, anthropologue, est actuellement associée à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne européenne comparative (IDEMEC) d’Aix-en-Provence. Elle s’est spécialisée dans le domaine des études juives. Sa thèse de doctorat traitait de l’élaboration d’une identité juive aujourd’hui en ex-Allemagne de l’Est, et a été réalisée à la suite d’études de terrains en Saxe et à Berlin (« Générations juives russophones en ex-Allemagne de l’Est : le communisme comme événement-rupture », Paris, Recherches familiales, UNAF, n° 8, 2011). Dans le cadre de projets postdoctoraux, elle travaille autour des thèmes de la religion, de la migration et de la mémoire. Elle s’attache également aujourd’hui à l’étude des populations tsiganes.

14 Anne MONJARET, ethnologue et sociologue, est directrice de recherche - CNRS (UMR 8070, Université Paris-Descartes/CNRS), HDR, qualifiée aux fonctions de professeur des universités (CNU 19 et 20). Elle est responsable du thème « Travail et groupes professionnels » au sein de son laboratoire et enseigne à l’Université Paris-Descartes. Elle a été rédactrice en chef de la revue Ethnologie française (2003-2006). Ses travaux actuels portent entre autres sur les cultures et mémoires professionnelles et féminines. Elle a publié deux ouvrages sur la fête de sainte Catherine (Éditions du CTHS, 1997 ; Éditions Archives & Culture, 2008), co-publié avec Dominique DESJEUX et Sophie TAPONIER, Quand les Français déménagent. Circulation des objets et rituels de mobilité dans la vie quotidienne en France, Paris, PUF, 1998 et dirigé deux numéros de la revue Ethnologie française, l’un avec Sophie CHEVALIER sur les cadeaux (1998, réed. en 2001) et l’autre sur les fermetures d’établissements professionnels (2005).

15 Gérard NEYRAND, sociologue, est professeur à l’Université de Toulouse III, membre du laboratoire PRISSMH-SOI, responsable de l’axe « Socialisation ». Il est aussi responsable du laboratoire associatif CIMERSS (Centre interdisciplinaire méditerranéen d’études et de recherches en sciences sociales). Il s’est spécialisé dans l’étude des relations privées (notamment petite enfance, jeunesse, couple, parentalité) et plus globalement des mutations familiales et de leur rapport aux politiques sociales. À dominante sociologique, ses derniers travaux se situent dans une perspective pluridisciplinaire : Soutenir et contrôler les parents. Le dispositif de parentalité, Ramonville, Érès, 2011 ; Le dialogue familial, un idéal précaire, Ramonville, Érès, 2009 ; Les mariages forcés. Conflits culturels et réponses sociales, Paris, La Découverte, 2008 (avec Abdelhafid HAMMOUCHE, Sarah MEKBOUL) ; Éveil et socialisation. Quelle place dans les modes d’accueil ?, Paris, Propages éditions, 2008 (avec Nathalie FRAÏOLI) ; Monoparentalité précaire et femme sujet, Ramonville, Érès, 2004 (avec Patricia ROSSI). Il a dirigé récemment : Le couple sous contrainte, Revue Dialogue, n° 187, 2010 ; Familles et petite enfance. Mutations des savoirs et des pratiques (co-direction), Ramonville, Érès, 2006 ; Faut-il avoir peur de nos enfants ? Politiques sécuritaires et enfance, Paris, La Découverte, 2006.

16 Nathalie ORIA, sociologue, est professeure agrégée de sciences sociales à l’Université de Picardie Jules-Verne. Membre du CURAPP-CNRS, ses recherches portent notamment sur l’encadrement des élèves dans l’enseignement secondaire et sur les processus de passage à l’âge adulte. Elle a publié notamment avec Bertrand GEAY et Louise FROMARD, « La remise en ordre symbolique de l’institution. Les conseils de discipline dans l’enseignement secondaire », Paris, Actes de la recherche en Sciences Sociales, n° 178, 2009 ; et avec Jérôme CAMUS, « Apprendre à être parent à la maternité : transmission et concurrence des savoirs », Paris, Revue Française de Pédagogie, n° 176, 2011.

17 Catherine PUGEAULT, est sociologue, maître de conférences en sociologie à la Faculté de sciences humaines et sociales de l’Université Paris-Descartes où elle enseigne notamment les méthodes qualitatives et la sociologie des inégalités de genre. Elle est membre du CERLIS (UMR 8070, Université Paris-Descartes/CNRS). Ses recherches portent sur la jeunesse, la formation des couples et les rituels conjugaux et familiaux.

18 France PRIOUX, est démographe, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques (INED), dans l’unité de recherche « fécondité, famille, sexualité ». Elle est co-rédactrice en chef de la revue Population. Ses domaines de recherche portent principalement sur l’évolution des comportements familiaux en France et en Europe : formation des couples, ruptures d’unions, situations familiales des adultes et des enfants, fécondité et taille des familles. Elle s’intéresse également à l’influence du droit, de la religion, des politiques familiales et de la protection sociale sur les comportements familiaux. Elle a récemment dirigé (en collaboration avec Hervé GAUTHIER) un numéro de la revue Santé, Société et Solidarité intitulé Politiques familiales et fécondité, n° 2, 2010.

19 Arnaud RÉGNIER-LOILIER, sociologue, est chargé de recherches à l’Institut national d’études démographiques (INED), rattaché à l’unité « Fécondité, famille, sexualité ». Il travaille sur les comportements contemporains de fécondité et la planification des naissances. Ses récents travaux portent également sur la conjugalité (notamment sur les couples non cohabitants), sur les conséquences d’une séparation sur les relations qu’entretiennent ensuite enfants et parents, ou encore sur la méthodologie d’enquête. Responsable des trois vagues de l’enquête « Étude des relations familiales et intergénérationnelles » (Ined-Insee, 2005, 2008 et 2011), il a dirigé la publication d’un ouvrage collectif, Portraits de familles (Paris, INED, coll. « Grandes enquêtes », 2009) rassemblant les premiers résultats de cette enquête. Il participe actuellement à la mise en place d’une étude sur la formation des couples et les séparations.

20 Dominique RENIERS, psychologue clinicien, psychanalyste, est responsable des enseignements en psychopathologie à l’Université catholique de Lille. Ses domaines de recherche concernent notamment les nouveaux horizons psychopathologiques de la postmodernité, au travers notamment de la famille et des politiques de la santé actuelles. Président du comité exécutif du groupe sectoriel de psychologie de la FIUC (Fédération internationale des universités catholiques), il anime également un groupe de recherche international autour des thèmes de l’addiction et de la différence.

21 Thierry de ROCHEGONDE, psychologue à l’hôpital, psychanalyste en cabinet à Saint-Germain-en-Laye, est président du Comité de protection des personnes dans la recherche biomédicale Ile-de-France XI.

22 Julie SAINT-PIERRE, sémiologue et anthropologue, est actuellement agente de planification, de programmation et de recherche au Centre national de collaboration sur les politiques publiques et la santé (CCNPPS) à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Sa thèse de doctorat, achevée en avril 2011, portait sur la pratique du conte en famille au Québec. Au cours des dernières années, elle a pris part à plusieurs projets de recherche en anthropologie de la famille et de l’enfance. Elle s’intéresse plus particulièrement à la relation parent-enfant, aux rituels familiaux, à la quotidienneté et à l’imaginaire enfantin.

23 Emmanuelle SANTELLI, sociologue, est chargée de recherche au CNRS au Centre Max Weber, Université de Lyon. Elle est également chercheure associée à l’INED dans l’équipe Migrations internationales et Minorités. Ses travaux, centrés sur l’analyse de l’insertion professionnelle des Français descendants d’immigrés, traitent plus largement des différentes facettes de leurs parcours de vie. Elle a en outre publié ces ouvrages : La mobilité sociale dans l’immigration, Toulouse, PUM, 2001 ; Grandir en Banlieue, CIEMI, Paris, 2007 ; avec Beate COLLET, Couples d’ici, parents d’ailleurs. Parcours de descendants d’immigrés, PUF, Paris (à paraître en avril 2012).

24 Gilles SÉRAPHIN, sociologue, est à l’UNAF, sous-directeur en charge des études et des actions politiques, directeur de la recherche et rédacteur en chef de Recherches familiales. Il a tout d’abord travaillé sur la sociologie urbaine et religieuse en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, ses thèmes de recherche sont l’accompagnement social, le handicap psychique et les politiques publiques en faveur des familles ou reposant sur elles. Ses dernières publications en ce domaine sont « Le handicap psychique : l’opportunité d’un concept. Analyse dans le cadre de la population majeure protégée », Ethnologie française, 2009, pp. 453-462 (avec Lynda LOTTE) ; « L’accès aux origines : les enjeux du débat », Esprit, mai 2009, pp. 82-102 ; « Droits des grands-parents, droits de la femme, droits de l’enfant : quelle hiérarchie ? », Esprit, décembre 2009, pp. 178-185 (avec Guillemette LENEVEU) ; « La filiation éclatée. Pour une analyse des revendications actuelles », Recherches familiales, Paris, UNAF, n° 7, 2010, pp. 69-76 ; « L’Europe et le national : un dialogue fructueux pour l’aide aux aidants ? », in Alain BLANC, L’aide aux aidants, Grenoble, Presse universitaire de Grenoble, 2010, pp. 23-32 ; « Imaginer un avenir collectif, défendre des valeurs et s’adapter aux évolutions sociales et politiques : la politique familiale française », SociologieS, traduction en anglais, sous le titre « The Sources of French Families Policies », http://www.unaf. fr/spip.php?article10938 ; « De la solidarité dans le dispositif de la protection des majeurs », in Muriel REBOURG, Françoise LE BORGNE-UGUEN, Le recours aux solidarités familiales : régulations publiques et pratiques sociales, Presses universitaires de Rennes, 2011. Il a également animé et rapporté le groupe de travail Terra Nova portant sur le care : Les défis du care : Renforcer les solidarités, Paris, Terra Nova, préface de Marc-Olivier Padis, 2011.

25 Anne THEVENOT, psychologue clinicienne, est maître de conférences HDR à l’Université de Strasbourg dans le laboratoire de Psychologie et psychopathologie cliniques (EA 3071 : Subjectivité, lien social et modernité). Elle étudie la construction subjective des enfants dans la société contemporaine et en particulier aux éventuels effets des mutations sociales et familiales. Elle a notamment publié « Étude de cas d’un adolescent pris dans les jeux vidéo, mort de la socialisation traditionnelle ? », Études sur la mort, 2011, « Instabilité psychomotrice des enfants : trouble ou symptôme ? », Psychologie clinique, 2010, « Impact des mutations sociales sur les représentations de la famille chez l’enfant », La pensée, 2008 ; « Inscription généalogique et travail psychique précoce d’accession à la parenté », Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 2008.

26 Jean-Jacques YVOREL, historien, est enseignant-chercheur à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse à Roubaix. Il participe à ANR Sciencepeine (Sciences, savoirs et politiques de l’exécution des peines en France - 1911-2011) et est chercheur associé au CESDIP (Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales) et au Centre de recherche historique sur le XIXe siècle. Il travaille actuellement sur l’histoire de la déviance juvénile et de son traitement. Il est co-rédacteur en chef de la Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière ». Il a notamment codirigé Les âmes mal nées. Jeunesse et délinquance urbaine en France et en Europe (XIXe-XXe siècles), Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2008 ; Les Jeunes et la sexualité, Paris, Autrement, 2010.

Mis en ligne sur Cairn.info le 19/03/2012
https://doi.org/10.3917/rf.009.0213
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