Le tourisme de masse en montagne a vécu. Le réchauffement climatique et ses conséquences pressent de réinventer l’usage de ces espaces. Certaines initiatives montrent le chemin.
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L’année 2022 constitue un moment charnière pour notre avenir et celui du vivant. Les exigences environnementales nous rattrapent inexorablement. La concentration en CO2 dans l’atmosphère a atteint son record depuis deux millions d’années et les quatre dernières décennies ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
Les montagnes abritent une partie des derniers espaces sauvages de la planète. Elles se composent d’écosystèmes encore préservés. Jusqu’à quand ? Majestueux et attractifs, les espaces montagneux n’en sont pas moins fragiles. Habitants et usagers de ces territoires se doivent de réinventer l’usage qu’ils en font. À quoi ressembleront nos montagnes après la fonte des glaciers ? Que donneront les récoltes après les sécheresses ? Que deviendra la population montagnarde passée l’ère de l’économie de l’or blanc, dépendante des activités de neige ?
C’est désormais collectivement que ces questions sont portées par les acteurs de l’écosystème montagnard (associatifs, socio-professionnels, militants ou académiques). De leurs réponses résulteront de nouvelles trajectoires pour vivre en montagne dans le respect du vivant, humain et non-humain.
Le réchauffement climatique est bien plus visible en montagne qu’en plaine. Depuis 1900, on constate une hausse de 2 °C sur l’ensemble des Alpes, et les glaciers des Alpes françaises ont perdu en moyenne 38 % de leur surface depuis les années 198…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 04/04/2022
- https://doi.org/10.3917/pro.387.0086

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