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Quand on est élu.e, y a-t-il des moments où la Nation s’incarne particulièrement, où l’on ressent pleinement cette fonction de représentant.e ?Barbara Pompili – J’ai toujours accordé une grande importance au terme « représentant de la Nation » car la Nation est par essence ce que nous avons en commun. Certains moments l’incarnent plus que d’autres. Je pense immédiatement aux commémorations républicaines : leur côté solennel rappelle qu’on est là pour incarner une part de la République. Il y a également des votes qui marquent plus que d’autres et donnent le sentiment de participer à un moment qui restera dans l’Histoire. Par exemple, le vote du mariage pour tous, une question sociétale majeure sur laquelle j’étais engagée depuis très longtemps et qui restera un moment fort de mon premier mandat.Pierre Dharréville – C’est un sentiment qui ne me quitte pas. Je le porte. C’est une exigence qui m’habite en permanence : celle d’être à la hauteur des attentes, celle d’être le plus utile possible. Après, il peut y avoir des moments plus symboliques : lorsqu’on vote la confiance, lorsqu’on dépose une motion de censure, lorsqu’on est devant un monument aux morts. Mais aussi lorsqu’on est à la porte d’une entreprise, dans une manifestation… J’ai été élu pour mener bataille, pour proposer, pour promouvoir le bien commun, c’est un mandat de tous les instants.Comment contribuez-vous, au sein de votre parti, à définir un projet politique qui soit représentatif d’une vision de la Nation et de l’avenir …
Auteurs

Députée de La République en marche (LREM), présidente de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale, nommée ministre de la Transition écologique le 7 juillet 2020.

Député communiste des Bouches-du-Rhône, groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), membre de la Commission des affaires sociales.
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 24/09/2020
- https://doi.org/10.3917/pro.378.0020

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