1La crise de l’emploi est telle qu’il semble tabou d’évoquer celle du travail : la dureté de ses conditions, le sens que l’on peine à y trouver. Alors les uns parlent révolution technologique, les autres, flexibilisation. Il est pourtant un scénario à même de faire face aux deux crises : la reconversion écologique.
2Nous vivons une double crise : une crise de l’emploi, dont témoigne un taux de chômage très élevé depuis plus de trente ans, avec un nombre de chômeurs de longue durée de plus en plus inquiétant et une crise du travail, moins commentée, qui se manifeste par une grande médiocrité des conditions de travail, une proportion élevée de personnes touchées par le stress ou le burn out, une perte de sens du travail [1]. Selon la récente enquête de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) [2], si 77 % des personnes interrogées disent aimer leur travail, 40 % des ouvriers et employés indiquent que « le travail délabre ». Plus de la moitié des répondants soulignent que leur charge de travail est excessive et 58 % disent ne pas pouvoir faire correctement leur travail. Si les Français sont parmi les plus nombreux en Europe, voire dans le monde, à considérer que le travail est « très important » et si leurs attentes à son égard sont immenses, ils font aussi partie des moins satisfaits de leur travail. Au total, des millions de personnes souffrent de n’avoir pas accès à l’emploi, pendant que d’autres supportent des conditions d’exercice indécentes, comprenant du sous-emploi, des horaires atypiques ou des horaires trop longs, trop souvent imposés.
« Le travail reste central dans la vie des gens »
Pourquoi la CFDT a-t-elle lancé l’enquête « Parlons travail » ? Et quels en sont les résultats principaux ?
Hervé Garnier – L’enquête est née d’une volonté : remettre les questions du travail sur le dessus de la pile. Nous l’avons lancée dans la perspective des élections présidentielles. Avec la montée des populismes et autres, nous craignions que le sujet du travail ne soit pas au centre des débats. Or parler du travail, c’est parler du quotidien des gens.
Nous avons plutôt réussi notre pari : 200 000 réponses en quelques semaines, c’était la confirmation d’une véritable attente ! Nous dépouillons encore les résultats, mais nous en avons déjà tiré une leçon : il ne faut pas caricaturer le discours sur le travail, qui reste central dans la vie des gens. On entend souvent dire que l’on entrerait dans une société post-travail, or les enquêtés trouvent une fierté dans leur travail et surtout leur place dans la société grâce au travail ! 76 % disent aimer leur travail, 57 % y prennent du plaisir, 56 % affirment en être fiers.
Cela ne veut pas dire, bien sûr, que tout va bien. Le travail peut avoir une influence délétère sur la façon dont les gens se sentent, dans la société comme dans la vie. Les questions de santé, de sommeil, de prise de médicaments… sont clairement en lien avec le vécu au travail. Puisque nous lui accordons une telle place, nous avons tôt fait d’être minés par la pression, le stress, le harcèlement, les discriminations…
Vous interrogez aussi le sens du travail, les motivations. L’argent est-il le principal moteur dans notre décision de travailler ?
84 % des enquêtés disent travailler « avant tout » pour gagner leur vie. Il faut bien manger, s’habiller, se loger ! Mais la place que prend l’attente de la rémunération varie en fonction de la façon dont les gens considèrent leur travail. Dans l’ensemble, les résultats ne vont pas dans le sens d’un « on vit pour travailler ». C’est largement : « On travaille pour vivre ». Pour 53 % des enquêtés, le salaire ne fait pas tout. La reconnaissance, la qualité de vie au travail, les bonnes relations avec les collègues sont mises en avant. Mais il faut prendre en compte la façon dont les gens vivent leur travail : parmi ceux qui affirment que leur travail les enrichit, 69% assurent ne pas travailler uniquement pour subvenir à leurs besoins. À l’inverse, ils sont seulement 38 % parmi ceux qui considèrent que leur travail les abrutit.
Nous avons d’ailleurs posé la question de ce que chacun ferait s’il recevait un revenu minimum garanti de 1 000 euros par mois : seuls 4 % arrêteraient tout de suite de travailler. Pendant la campagne présidentielle, la question du revenu universel a été mal posée. Elle invite à juste titre à relativiser la place de l’emploi, à dépasser la vision d’un salaire nécessairement lié à l’emploi, à penser une nouvelle manière d’organiser sa vie. De fait, nous ne sommes plus dans un monde où les liens de subordination avec l’employeur font la frontière entre le travail et la vie privée. La prégnance du numérique dans l’organisation, la charge de travail, se traduisent par de nouvelles demandes sociales : le télétravail, le droit à la déconnexion en sont les exemples phares. L’articulation des temps est ainsi devenue une revendication de plus en plus importante dans la société. Mais je crois que le travail continuera à définir notre place dans la société.
Les réponses à votre enquête varientelles selon l’âge, le secteur, le type d’emploi, le niveau de formation ou de revenus, etc. ?
Globalement, plus de 60 % des enquêtés se disent « d’accord » ou « tout à fait d’accord » avec l’idée qu’ils sont fiers de ce qu’ils font. Même ceux qui ont des métiers jugés avilissants (nettoyage, récolte des ordures…) éprouvent une certaine fierté, parce qu’ils se sentent utiles. Trouver sa place, être un élément nécessaire dans une chaîne, voilà une notion à garder en tête. Quant à l’effet générationnel, il est clairement présent. Ceux qui ont plus de 40 ans pensaient qu’en allant à l’école, ils seraient plus heureux et s’en sortiraient mieux que leurs parents. C’est une vision qui date des Trente Glorieuses. Aujourd’hui, on observe une rupture, d’autant plus que la précarité s’est installée. Les jeunes générations ne sont plus autant attirées par le statut de salarié, avec un emploi stable, comme c’était le cas pour les générations précédentes. Le modèle qui commence à poindre n’efface pas le besoin de garanties (et le compte personnel d’activité peut y contribuer), mais il met surtout en lumière la nécessité de qualifications. Cette situation est évidemment plus facile à vivre pour ceux qui sont formés.
La double crise de l’emploi et du travail
3Les scénarios les plus débattus sur le futur du travail concernent principalement la crise de l’emploi. L’un des plus en vogue pourrait s’intituler « le démantèlement du droit du travail » [3]. Il suggère, conformément aux recommandations formulées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis le début des années 1990, que la crise de l’emploi sera résolue par l’allégement (voire la suppression) des « rigidités » à l’œuvre sur le « marché du travail », notamment de la législation protectrice de l’emploi. Rendre le facteur travail plus mobile devrait permettre d’accélérer les ajustements nécessaires et donc d’adapter plus rapidement les effectifs des entreprises engagées dans une compétition mondiale.
4Un autre scénario s’intéresse aux effets de la révolution technologique en cours sur l’emploi et mêle annonces catastrophistes (sur le nombre d’emplois qui seront détruits par l’automatisation) et perspectives enchantées sur le travail. Une série de travaux postule que les organisations hiérarchiques vont disparaître au profit d’organisations plates, que le travail sera coopératif, que le salariat aura laissé place à une forme de « Moi-SA » [SA pour « société anonyme »], le travail se confondant dès lors avec le loisir et la mise en valeur des compétences individuelles.
5Mais ces thèses ne s’attaquent ni à la place et au temps occupés par le travail dans la vie des personnes, ni au caractère « hétéronome » [4] (André Gorz), voire aliénant, d’une large partie de ses conditions d’exercice, qu’il s’agisse du salariat ou de l’auto-entreprenariat. Tout se passe comme si cette critique, encore de mise dans les années 1970, était devenue complètement taboue, l’absence de travail rendant l’emploi absolument désirable, quelles qu’en soient les formes. La pression du chômage sur l’ensemble de la vie sociale est telle que l’on devrait déjà être heureux d’avoir un emploi. La lutte pour des alternatives au travail « tel qu’il est » semble, au moins dans nos pays, renvoyée aux oubliettes de l’histoire [5]. La gauche elle-même semble avoir renoncé à réinventer le travail [6].
6Existe-t-il un scénario alternatif, susceptible de résoudre la double crise à laquelle nous sommes confrontés ? Un scénario mêlant réalisme et utopie raisonnable ou réelle, acceptation des contraintes matérielles et transformation ? Il me semble que oui. Le scénario de la « reconversion écologique » consiste à prendre au sérieux les menaces très concrètes qui pèsent sur les conditions de vie futures de l’humanité et à considérer la préservation de celles-ci comme la priorité absolue, le cadre dans lequel doivent s’inscrire toutes nos actions. Il assigne à nos sociétés le respect d’un nouvel impératif supérieur à tous les autres : faire en sorte que les effets des actions publiques et privées soient compatibles avec « la permanence de conditions de vie authentiquement humaines sur terre [7] ». L’intérêt d’un tel scénario est, sinon d’impliquer, au moins de rendre possible la résolution de la double crise de l’emploi et du travail.
Mieux répartir l’emploi
7Commençons par l’emploi. Les scénarios présentés ci-dessus de façon séparée ne l’ont été que pour faciliter la présentation. Il est probable qu’ils se déploieront en même temps, à des degrés divers selon les pays. Mais dans tous les cas, la révolution technologique influera vraisemblablement de manière non anodine sur le travail et l’emploi. Selon les études les plus récentes, autour de 10 % des emplois pourraient être supprimés dans les dix prochaines années, une proportion très importante (50 %) étant appelée à être profondément transformée [8]. La conjonction des deux scénarios de révolution technologique et reconversion écologique complexifie néanmoins les choses. Car ce dernier suppose que nos sociétés s’engagent de manière intense dans une recomposition de leur tissu productif, entraînant la fermeture de secteurs très émetteurs de gaz à effet de serre et le développement de secteurs peu émetteurs, le solde d’emploi étant théoriquement positif dans la mesure où les secteurs à déployer sont plus intensifs en main-d’œuvre [9]. On peut aussi supposer que le nouvel ordre productif exigera un volume de travail humain plus élevé. Reste à voir comment son partage serait organisé.
8Si l’on s’en tient à la situation française, le nombre d’heures de travail effectif annuel a considérablement diminué depuis le XIXe siècle, passant de plus de 3000 heures en 1850 à environ 1600 heures à la fin du XXe siècle [10]. Mais par-delà les moyennes, il importe de comprendre comment ces heures de travail sont aujourd’hui réparties et pourraient l’être. On peut, de façon schématique, opposer deux « modèles » en Europe : l’allemand et le français. Les deux pays ont réduit de manière à peu près identique leur temps de travail depuis le milieu du XIXe siècle (et particulièrement dans la première décennie du XXIe). Au cours de cette dernière phase, l’Allemagne a eu particulièrement recours au temps partiel court, notamment pour les femmes, entrées beaucoup plus tard qu’en France sur le marché du travail. Dans ce pays, les hommes travaillent majoritairement sur des temps complets dont la durée est plus longue qu’en France et les femmes sont beaucoup plus nombreuses qu’en France à travailler sur des temps partiels plus courts [11]. Au total, en moyenne hebdomadaire, les Français travaillent plus que les Allemands et de manière plus regroupée autour d’une norme de temps de travail plus courte. Les inégalités entre hommes et femmes au travail sont donc moins fortes, le temps partiel, surtout court, étant associé à de moindres salaires et de moindres promotions. Un chiffre illustre de manière éclatante la fragmentation de l’emploi en Allemagne : entre 1992 et 2012, 4 millions d’emplois ont été créés avec le même nombre d’heures de travail, 58 milliards [12]. Il y a donc diverses manières de partager le volume d’heures de travail existant à un moment donné.
9Il serait particulièrement désirable de partager équitablement le volume de travail entre l’ensemble des membres de la population active. La convergence des temps travaillés autour d’une trentaine d’heures par actif permettrait en effet à chacun d’avoir accès à ce qui reste considéré comme une norme souhaitée (l’emploi) et à un revenu associé décent. Elle favoriserait la compatibilité, pour les hommes comme pour les femmes, de la prise en charge concomitante d’un emploi et d’une famille. Aujourd’hui, dans pratiquement toutes les sociétés, les activités domestiques et familiales sont principalement prises en charge par les femmes. Celles-ci, sauf pour les ménages qui ont les moyens de déléguer ces tâches, se voient souvent empêchées d’exercer un emploi ou contraintes à des choix professionnels différents de ceux des hommes en termes de temps de travail, de responsabilités, de nature des emplois.
10Outre le dégagement d’un temps de qualité consacré à la famille, par les hommes comme par les femmes, la réduction et le partage équitable du temps de travail permettraient de desserrer l’emprise du travail sur la vie et d’augmenter le temps disponible pour les loisirs, voire, comme l’ont suggéré de nombreux penseurs, de Marx à Simone Weil, pour l’éducation et la culture. Une telle ambition n’est néanmoins actuellement à l’agenda d’aucun parti, dans aucun pays, car elle semble trop contradictoire avec l’objectif obsessionnel de compétitivité et de concurrence généralisée, à l’œuvre sur la scène internationale.
Donner du sens au travail
11Mais la réduction de la place et du temps occupés par le travail dans la vie individuelle et collective ne garantit ni l’amélioration des conditions de travail – comme l’ont mis en évidence les pratiques de certaines entreprises au moment des lois de RTT – ni un changement tel du travail qu’il permettrait à ceux qui en sont privés d’en retrouver le sens. Georges Friedmann [13] a bien montré combien le loisir pouvait être contaminé par un travail épuisant ou absurde.
12Le scénario de la reconversion écologique, lui, est compatible avec un tel changement : sa mise en œuvre pourrait aller de pair avec un ralentissement de la productivité et avec la poursuite de « gains de qualité et de durabilité » [14]. Mais un ralentissement de la productivité individuelle, de la charge de travail, des cadences (un retour à ce que Simone Weil considérait comme des rythmes naturels de travail et qu’elle appelait de ses vœux [15]) est-il suffisant pour changer le travail ? Pour rendre sa réalité conforme aux attentes qui pèsent sur lui en termes d’expression et de réalisation de soi ? André Gorz suggérait de réduire la place et le temps occupés par le travail en continuant à faire des gains de productivité et en acceptant le caractère radicalement et définitivement hétéronome du travail.
13Depuis le développement de conditions épouvantables de travail au début du XIXe siècle, nombre d’auteurs ont suggéré, comme principale voie de sortie, l’abolition du salariat et du vol de temps que celui-ci représente. Mais depuis, comme l’a montré Robert Castel, le salariat est passé d’une condition indigne et méprisée à un état désirable, dans la mesure où il a permis la stabilisation et la sécurisation des conditions d’emploi, ainsi qu’un considérable accroissement des niveaux de vie, accompagnés de nombreux droits sociaux. Faut-il désormais, pour désaliéner et libérer le travail, sortir du salariat et du compromis rappelé par Jürgen Habermas : « Le citoyen est dédommagé pour la pénibilité qui reste, quoi qu’il en soit, attachée au statut de salarié, même s’il est plus confortable ; il est dédommagé par des droits dans son rôle d’usager des bureaucraties mises en place par l’État-providence, et par du pouvoir d’achat, dans son rôle de consommateur de marchandises [16] » ? Faut-il passer de la subordination à la coopération, comme le suggérait Simone Weil dans « Principes d’un projet pour un régime intérieur nouveau dans les entreprises industrielles » ? Faut-il abandonner le salariat pour l’associationnisme ou le coopérativisme, la propriété commune ?
14Rares sont aujourd’hui les auteurs et les acteurs à promouvoir cette voie, qui, à l’instar de la réduction du temps de travail, semble désuète. Elle n’exige pourtant pas la sortie du salariat, mais son aménagement. C’est ce qu’explicite l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des Scop [17], qui définit ces dernières comme des entreprises autogérées, fonctionnant sous la responsabilité et l’autorité de ses salariés. Leur particularité est « que le contrat qui fonde la Scop n’a ni pour fondement l’apport de capitaux, mais l’exercice en commun de la profession des membres, ni pour but la recherche et la répartition d’un profit financier en proportion du capital apporté, mais l’emploi de ses membres et la juste rémunération du travail fourni. La gestion de la Scop n’est pas ordonnée à la maximisation du profit financier, mais au service de ses membres pris en leur qualité d’apporteurs de travail ».
15Réduction de la place occupée par le travail dans la vie individuelle et collective, coopération, ces deux voies permettraient de résoudre la double crise du travail et de l’emploi. Leur promotion suppose à la fois une prise de conscience des dégâts imposés par nos modes de développement au patrimoine naturel et à la cohésion sociale, et un formidable effort de volonté pour faire bifurquer nos sociétés. Parmi les moyens pour y parvenir devront figurer, à la fois, des initiatives individuelles et locales et des règles internationales dont la promotion et le respect devront être organisés par des institutions puissantes. À l’aube de son centenaire, l’Organisation internationale du travail semble bien la plus à même de promouvoir cet idéal d’un régime de travail réellement humain que ses principes affichent.
SUR REVUE-PROJET.COM
Notes
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[1]
Maëlezig Bigi et al., Travailler au XXIe siècle. Des salariés en quête de reconnaissance, Robert Laffont, 2015.
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[2]
Cf. La grande enquête nationale, « Parlons travail » lancée en septembre 2016 et dont les résultats sont visibles en ligne sur www.parlonstravail.fr [NDLR].
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[3]
D. Méda et Patricia Vendramin, Réinventer le travail, Puf, 2013.
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[4]
Hétéronome : qui obéit à des lois venues de l’extérieur et non aux siennes [NDLR].
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[5]
Pierre Larrouturou et D. Méda, Einstein avait raison. Il faut réduire le temps de travail, L’Atelier, 2016.
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[6]
« La gauche est morte, vive la gauche ! », Mouvements, n° 89, printemps 2017.
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[7]
Hans Jonas, Le principe responsabilité, Le Cerf, 1979.
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[8]
Cf. Nicolas Le Ru, « Automatisation de l’emploi, ce qu’on sait et ce qu’on ignore », Note d’analyse, France Stratégie, n° 49, juillet 2016 ; Conseil d’orientation de l’emploi, Automatisation, numérisation et emploi, tome I et II, 2017.
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[9]
Voir par exemple Philippe Quirion, « L’effet net sur l’emploi de la transition énergétique en France : une analyse input-output du scénario négaWatt », Cired Working Paper Series, n° 46, avril 2013.
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[10]
Cf. Olivier Marchand et Claude Thélot, Deux siècles de travail en France. Population active et structure sociale, durée et productivité du travail, Insee, 1991.
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[11]
Arnaud Lechevalier, « Dynamics of gendered employment regimes in France and Germany over the two last decades : how can they been explained ? » in Olivier Giraud, Isabelle Berrebi-Hoffmann, Theresa Wobbe (dir.), Arguing about categories : gender and work from a comparative view in the French and German context (à paraître).
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[12]
Cf. Bernard Gazier et Olivier Boylaud, « Dynamique des capitalismes et participation des travailleurs : une analyse de long terme », Prisme n° 28, décembre 2013.
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[13]
G. Friedmann, Le travail en miettes. Spécialisation et loisirs, Éd. de l’Université de Bruxelles, 2012.
-
[14]
Jean Gadrey, Adieu à la croissance, Les petits matins et Alternatives économiques, 2015.
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[15]
S. Weil, La condition ouvrière, Gallimard, 1951.
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[16]
J. Habermas, La crise de l’État-providence, in Écrits politiques, Le Cerf, 1990.
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[17]
Cf. François Espagne, « Identifier et définir les Scop », document 72.09, 23 septembre 2009.