1Ce livre part du principe qu’il n’y a pas de raison que les religions soient moins touchées par la mondialisation que l’économie ou les populations et, ce faisant, cherche à appréhender les recompositions identitaires et religieuses produites par le phénomène. Mieux, il montre que si les flux migratoires et économiques sont les porteurs principaux des religions hors de leurs frontières culturelles d’origine, la trans-nationalisation des religions facilite en retour les flux économiques et migratoires, même si certaines traditions religieuses s’exportent plus facilement que d’autres. Reste que ce décloisonnement des traditions religieuses a un effet sur leur contenu même : en elles s’opèrent des reconfigurations au contact de nouveaux contextes d’inculturation et, entre elles, des appropriations du fait de leur proximité réelle ou virtuelle. Le livre aborde ce phénomène général d’un point de vue théorique, puis il en pointe les effets locaux comme en banlieue parisienne, où migrants sikhs et chaldéens apprennent à vivre la foi de leurs ancêtres au risque de l’occident.
Article
Résumé
Français
Resumé
Bernadette Rigal-Cellard, Religions et mondialisation, exils, expansions, résistances, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, 422 p., 26 €
Auteur
Jacques de Lassalle
- Mis en ligne sur Cairn.info le 12/12/2010
- https://doi.org/10.3917/pro.319.0100
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