1Quand on évoque le jeu et la créativité en psychanalyse, on pense aussitôt à Winnicott (1971). Et quand on parle d’« objet », c’est bien entendu « l’objet transitionnel » de ce même auteur qui vient à l’esprit. Cette référence est utile au thérapeute. La création d’un espace transitionnel en séance est souvent essentielle. Mais il ne s’agit là que de l’une des manières parmi d’autres d’envisager la place du jeu, aussi bien dans le développement de l’enfant qu’en thérapie. L’objet est en effet utilisé de trois façons au moins par l’enfant. Il est d’abord désiré comme manipulable et transformable à volonté. Puis, aux alentours de la seconde année, l’enfant élit un jouet privilégié dont l’apparence est stable, mais qui doit rester malléable comme une bouillie : c’est l’objet transitionnel, qu’il manipule à son gré à défaut de pouvoir manipuler sa mère autant qu’il le désire. Enfin, l’objet est accepté dans son identité propre, mais c’est pour être aussitôt introduit dans une fantasmatisation partagée avec l’entourage.
2Les objets, en thérapie familiale, obéissent également à ces trois modèles : le malléable, le transitionnel et le support d’inter-fantasmatisation, qui est souvent en même temps un support de mémoire. Enfin, il existe encore une dernière façon de rendre le jeu présent en thérapie familiale : c’est d’en parler.
Les étapes du jeu chez l’enfant
3Lorsque le jeu apparaît chez l’enfant aux alentours du sixième mois, sa première manifestation consiste dans les traces qu’il s’amuse à laisser autour de lui. Alors qu’il laissait jusque-là des traces au hasard, il découvre à ce moment sa capacité de les organiser pour son plus grand plaisir. C’est dans cette activité que l’enfant expérimente sa capacité à pouvoir modeler son environnement non humain. Il découvre en effet à ce stade que l’adulte n’est pas toujours aussi présent ni aussi fiable qu’il le désire, et il reporte alors sur son environnement non humain, c’est-à-dire sur les objets qui l’entourent, ses diverses attentes insatisfaites. C’est pourquoi, à ce stade, l’enfant ne cherche pas un objet dont l’identité soit définie, mais un objet qu’il puisse sans cesse modeler et transformer à son gré. Les traces qu’il laisse autour de son assiette avec sa bouillie ou sa purée en font partie, tout comme celles qu’il crée par terre avec des miettes de nourriture, voire avec des petits amas de poussière et de détritus. Les jeunes enfants apprécient tout particulièrement les petits amas de poussières et de poils qu’on appelle vulgairement des « moutons » : ils jouent à les écraser entre leurs doigts, à les étirer ou à les rassembler en petits paquets [1]…
4Ce n’est que dans un second temps que l’enfant élit un objet privilégié. Celui-ci va devoir associer deux caractéristiques importantes. Tout d’abord, il est important qu’il reste malléable dans la continuité des objets élus précédemment : l’enfant doit pouvoir le malaxer, le mordre, le déchirer, le piétiner ou le triturer, tout cela sans courir le risque d’être grondé par son parent. Mais, en même temps, il est essentiel que cet objet garde toujours son identité propre : son apparence doit rester stable de façon à ce qu’il soit facilement reconnu par l’enfant.
5De tels objets, à la fois stables et transformables à volonté, se retrouvent dans nos vies d’adultes. Bien sûr, les adultes n’aiment pas dire qu’ils ont des peluches… bien qu’ils en aient parfois et que les personnes âgées en soient de grands acheteurs. Mais d’autres objets peuvent remplir ce rôle pour eux, comme les téléphones mobiles – ces doudous numériques – ou les porte-clés agrémentés d’un petit personnage en tissu ou en plastique.
6Enfin, il existe un troisième modèle du rôle rempli par le jeu avec les objets. Quand plusieurs enfants jouent ensemble avec un objet, celui-ci est constitué en support d’interfantasmatisation. Dans la famille, l’équivalent de cet ouvrage d’un objet se retrouve du côté de l’interfantasmatisation, mais pas du côté du jeu… C’est le cas notamment des objets familiaux investis d’enjeux trans-générationnels, comme ceux qui ont été légués par les grands-parents ou hérités d’eux, ou de jouets ou de livres que les parents ont achetés à l’enfant parce qu’ils évoquent pour eux quelque souvenir secret ou enfoui [2].
7Or chacun de ces trois modèles peut trouver un équivalent dans le déroulement d’une séance de thérapie familiale.
L’objet transformable en thérapie familiale
8Ce qui importe, durant la phase de l’objet transformable, c’est la possibilité de prendre du plaisir à jouer avec l’informe. L’exemple souvent donné pour les séances de thérapie d’enfants est celui de la pâte à modeler. En thérapie familiale, le terrain privilégié de ce jeu réside d’abord dans le langage. Il est important, en thérapie familiale psychanalytique, de permettre que certaines séances, au début, soient occupées par l’informe. Vouloir mettre en ordre trop vite les pensées, les sentiments et les émotions des protagonistes serait une grave erreur. De la même façon que le petit enfant a besoin d’une période pendant laquelle il peut « jouer à laisser des traces », la famille a besoin elle aussi de pouvoir pratiquer ce jeu en début de thérapie. Jouer à laisser des traces, c’est s’autoriser à dire un peu n’importe quoi, même des bêtises, et parfois tenir des propos un peu provocants, car on est au moins certain que ceux-ci laisseront des traces chez le thérapeute! Pour les enfants, toucher les objets présents dans le bureau joue le même rôle tout comme en déplacer certains ou laisser l’empreinte de leurs doigts partout. Il s’agit toujours de constituer l’espace thérapeutique comme un lieu susceptible d’accueillir l’informe dans un premier temps, pour pouvoir ensuite le transformer dans un second.
9Mais une nouvelle forme d’objet malléable est en train d’apparaître dans les séances de thérapie familiale : c’est ce que j’appelle la « pâte à modeler numérique » [3]. C’est Benjamin, un garçon âgé de 5 ans, qui me l’a fait découvrir.
10Benjamin n’est pas propre. Ses parents pensent qu’un psychiatre pourra les aider à comprendre ce qui lui arrive et l’aider à « grandir ». Je les reçois donc. Benjamin refuse de s’asseoir sur la chaise qui lui est proposée entre celle de ses deux parents et se blottit contre sa mère. Puis, après m’avoir regardé quelques minutes écouter ses parents, il se penche vers le sac à main de sa mère qui se trouve aux pieds de celle-ci, l’ouvre et en sort un téléphone mobile. Je m’attends à ce que ses parents réagissent, mais ils n’en font rien. Au lieu de porter le combiné vers son visage, Benjamin le tient à bout de bras dans ma direction. Je comprends alors qu’il est en train de me photographier! Ainsi commence, parallèlement à la consultation proprement dite, une partie photographique dont je suis le modèle. Il fait des photos de moi et de l’espace du bureau, les regarde et me les montre. Ce jeu évoque celui que développe le bébé aux alentours du sixième mois, lorsqu’il passe des traces laissées par hasard aux traces laissées volontairement [4]. À ce moment-là, l’enfant ne maîtrise en effet encore ni son geste ni son tracé. À la différence du dessin tel qu’il existe chez l’adulte, l’enfant, à ce stade, déplace sa main enduite de matière alimentaire – ou, plus tard, tenant un crayon – et ne découvre la trace qu’il a ainsi laissée que dans un second temps. L’enjeu de ces premières traces n’est pas la création d’une forme représentative symbolique, comme ce sera le cas plus tard. Il s’agit du passage d’un geste – qui constitue une symbolisation sur un mode sensori-affectivo-moteur – à un équivalent visuel [5]. L’enfant explore « les invisibles impulsions qui le parcourent [6] » et les rend visibles. Or le jeu avec l’appareil photographique tel que le pratiquait Benjamin me paraît relever de la même logique : la main tenant l’appareil pointée loin de l’axe du corps, voire balayant rapidement l’espace, ne permet pas une visée et un cadrage de l’image. Celle-ci se fabrique un peu au hasard, au carrefour de l’environnement qui fait face à Benjamin et de son mouvement quand il appuie sur le déclencheur. Nous retrouvons ici exactement la logique des premières traces, lorsque le jeune enfant fait un mouvement du bras après s’être emparé d’un feutre ou d’un crayon et découvre ensuite dans un second temps la trace laissée sur le support qui lui fait face, papier, table, mur ou plancher…
L’espace transitionnel en thérapie familiale
11La référence à l’espace transitionnel de Winnicott (op. cit.) nous aiguille vers un tout autre rapport à l’espace et à l’objet. Là, ce qui est important, c’est que la famille puisse être certaine de retrouver les choses semblables d’une fois sur l’autre de façon à pouvoir les transformer sans pour autant cesser de les reconnaître. L’espace transitionnel, en thérapie familiale, s’organise principalement autour de l’utilisation du langage. Mais il s’organise encore mieux autour de celui-ci si on introduit des supports concrets. Le génogramme en est un particulièrement utile. À condition toutefois qu’il soit introduit à cette phase, et pas durant la précédente.
12Inviter une famille à le construire dès la première séance me paraît en effet une erreur. Il faut accepter d’abord que la séance fonctionne comme un réceptacle de l’informe avant de commencer à le constituer en espace de transformation et de réappropriation des contenus qui y sont déposés.
L’utilisation des objets comme supports d’inter-fantasmatisation
13Les objets d’inter-fantasmatisation familiale sont rarement apportés en consultation. En effet, les familles viennent souvent en thérapie après l’école et sans que l’enfant soit repassé à la maison. Mais parfois, si une famille paraît bloquée dans son élaboration, il me semble qu’on peut lui proposer d’apporter un livre que l’enfant affectionne particulièrement et faire associer les différents membres de la famille sur celui-ci.
14Il existe pourtant un objet qui sert de support d’échanges fantasmatique en thérapie familiale. C’est encore une fois l’arbre généalogique. C’est souvent l’arbre construit ensemble et auquel chaque membre de la famille est appelé à apporter sa contribution, mais c’est parfois aussi l’arbre fait par l’un des parents à la maison, et apporté au thérapeute lors de leur première rencontre.
15Voici un exemple. Je reçois une famille composée des deux parents, d’un garçon de 8 ans et d’une fillette de 5 ans. Le garçon dit « voir dans le ciel » sa grand-mère morte depuis plusieurs années. Elle lui apparaîtrait même parfois à l’école! Comme je pose une question sur les grands-parents de l’enfant, la mère sort de son sac un grand papier plié en huit et me le tend en me disant : « Docteur, j’ai pensé que cela pourrait vous aider à mieux comprendre nos difficultés. » Ce document s’avère être un arbre généalogique très complet des deux parents… Je lui demande bien entendu si elle a informé son entourage de son projet avant la consultation et elle me répond que non. Son mari, et plus encore ses enfants, ignorent ce qu’il y a sur ce document. Je le regarde alors et suis impressionné par le soin qu’elle a mis à le constituer. Les noms propres et les liens familiaux sont en bleu, tandis que les maladies et les accidents éventuels des différents membres sont notés en vert. Enfin, les « symptômes » que Madame attribue à chaque membre sont inscrits en rouge. Je découvre ainsi que, pour elle, son fils a des « pensées obsédantes », sa mère a des « toc » et que le grand-père de son mari était « dépressif » avant de « se suicider ». Mais je découvre surtout une inscription rouge plus grande que les autres et que cette femme a soulignée deux fois : sous le nom de son mari, elle a écrit « Sex addict ».
16Je comprends alors que cet arbre généalogique est un subterfuge destiné à faire passer un message particulièrement préoccupant pour cette femme, et qui doit rester ignoré de ses proches. L’arbre généalogique qu’elle a construit seule n’est pas un objet transitionnel familial, mais un objet destiné à favoriser la création d’un lien privilégié entre le thérapeute et elle. Mais aussitôt qu’elle me le donne, dans le cadre de la séance, il devient un objet de fantasme pour chacune des personnes réunies, y compris pour moi! Si cet « arbre » ne contenait pas une information dont la divulgation aux enfants ne s’impose pas – le qualificatif de « sex addict » donné à leur père –, on pourrait même imaginer de demander à chacun des membres de la famille de dire ce qu’il imagine que ce document contient et laisser ensuite à la mère qui l’a réalisé le soin de le montrer à tous et de le commenter. Étant donné son contenu, je choisis une autre option : après m’être informé du fait qu’elle n’a pas d’autre exemplaire de son « arbre », je lui rends son original en lui proposant d’en faire deux photocopies, une pour son mari et une pour moi… et d’en réaliser une version simplifiée pour ses enfants.
Le jeu raconté
17Il y a enfin une quatrième façon de rendre le jeu présent en thérapie, c’est d’en parler. C’est ce qui arriva lorsque je reçus Frédéric et sa mère. Cette femme est inquiète d’une « addiction » de son fils de 18 ans aux jeux vidéo, bien que le garçon ait une scolarisation satisfaisante. Prenant la suite de sa mère, Frédéric me déclare qu’il est un adepte des MMORPG [7] et me parle de Dark Age of Camelots. Je l’interroge alors sur le personnage qu’il s’est choisi : est-ce un chevalier, un sorcier ou un guérisseur? J’ai en effet remarqué que le choix de ce personnage constitue un véritable test psychologique pour les enfants joueurs : le choix d’un chevalier correspond plutôt à des enfants agressifs, portés au corps à corps, ayant le désir de se mettre en avant et de se faire remarquer. Ceux qui choisissent d’incarner un sorcier, au contraire, refusent le contact rapproché – et même parfois le contact tout court! Le sorcier combat en effet toujours à distance en jetant ses sorts de loin. À la différence du chevalier, il a peu de protections physiques et tout contact rapproché avec un ennemi lui serait rapidement mortel. Le sorcier doit donc ruser, s’avancer en se cachant, jeter son sort… et souvent se reculer rapidement pendant que le chevalier avec lequel il s’est allié se porte à l’attaque. Enfin, le guérisseur est certainement le personnage le plus démuni de ces jeux. Lui ne doit jamais se risquer au combat car il est, de tous les personnages, le moins bien armé et le moins protégé. Son seul rôle est de guérir les chevaliers ou les sorciers avec lesquels il a fait alliance afin de continuer à pouvoir être protégé par eux. Alors que le chevalier se porte en avant et que le sorcier est un tacticien, le guérisseur serait plutôt un combattant de l’ombre. Indispensable, mais jamais visible dans les mêlées! Or Frédéric était devenu, pour les habitants de la planète Dark Age of Camelots, un personnage envié, admiré et haï, puisqu’il était l’un des cinq meilleurs guérisseurs de ce jeu!
18Lorsqu’un enfant ou un adolescent passe beaucoup de temps à jouer aux jeux vidéo, comprendre sa motivation est essentiel. Or, pour cela, il est capital de connaître le jeu auquel il s’adonne et le – ou « les » – personnage(s) qu’il y incarne. D’où la nécessité, pour les thérapeutes, d’être familiers de cet univers! Car le choix, par Frédéric, de devenir un « grand guérisseur », éclairait évidemment toute sa dynamique intérieure. La séparation d’avec son père, que sa mère plaçait à l’origine des difficultés de celui-ci, avait en fait provoqué une dépression grave… chez elle.
19Frédéric, décrit comme un enfant précocement triste et toujours préoccupé d’elle, avait probablement tenté de guérir cette mère profondément dépressive, et qui avouait elle-même ne s’être jamais remise du départ de son compagnon. Et non seulement Frédéric n’était jamais parvenu à guérir cette mère dépressive, mais il est même probable que ses tentatives, comme c’est si souvent le cas dans de telles circonstances, n’avaient jamais été reconnues par personne, ni par sa mère, ni par aucun proche. Mais sa découverte des jeux vidéo avait fait de lui un guérisseur de renommée internationale. Quelle revanche! Et ces jeux auxquels sa mère ne comprenait rien lui avaient permis, en outre, d’établir une distance entre elle et lui.
En conclusion
20En thérapie familiale, il est donc rare que les membres de la famille jouent ensemble, sauf lorsque le thérapeute le prescrit. Mais quand l’un des membres de la famille joue, il met toujours en scène quelque chose de sa relation avec les autres. C’est le cas de Benjamin avec son appareil photo et de Frédéric avec son jeu vidéo. Bref, un jeu apparemment solitaire constitue toujours, pour le thérapeute, une information sur les interrelations familiales. Quant à l’interfantasmatisation autour d’un objet concret, elle ne constitue pas à proprement parler un jeu en thérapie familiale, mais se rapporte aux processus d’interfantasmatisation tels qu’ils existent dans toute famille autour de certains objets privilégiés.
21De façon générale, le point commun de ces diverses manifestations est d’offrir à chaque fois un contenant partageable par plusieurs et une matière de transformation. Au début de la vie, l’enfant tente de transformer tout ce qui lui tombe sous la main pourvu que cela lui semble « transformable » et il faut toute l’énergie éducative de son entourage pour qu’il intériorise l’existence d’un cadre opposant deux types d’objets : ceux qui peuvent constituer pour lui un terrain d’expérimentation (notamment ses jouets) et ceux qui lui sont interdits, comme les ustensiles de cuisine ou le contenu des placards familiaux. De la même façon, la famille qui débute une thérapie découvre l’existence du cadre au fur et à mesure des transformations qu’elle tente de lui imposer. Dans les deux cas – lorsque l’enfant grandit et que la famille en thérapie évolue – la fonction contenante est progressivement construite comme un cadre partagé.
22C’est pourquoi les premiers jeux avec l’informe sont si importants en début de thérapie familiale. Le thérapeute doit les envisager avec bienveillance parce qu’ils constituent la condition absolue à l’appropriation du cadre. Avec l’objet transitionnel, ce cadre est un peu mieux accepté, et quand un objet est introduit comme support d’inter-fantasmatisation, il l’est totalement. Autrement dit, nous retrouvons, autour du jeu en thérapie, les deux pôles complémentaires de tout travail d’appropriation symbolique : un cadre fixé arbitrairement, mais qui est décrété fixe et non transformable, sauf nouvel accord des parties; et un contenu pour lequel, au contraire, toutes les transformations sont possibles, à condition qu’elles se déroulent à l’intérieur du cadre [8].
Notes
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[1]
Christopher Bollas a décrit ce moment comme une « phase transformationnelle » Bollas C., 1989. « L’objet transitionnel », Revue française de Psychanalyse, 4 T, LIII, 1181-1196.
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[2]
Sur le rôle des livres offerts à un enfant comme passeurs de contenus inconscients entre les générations, on peut consulter mon ouvrage Vérités et mensonges de nos émotions, Paris, Albin Michel, 2005.
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[3]
Tisseron S., Petites mythologies d’aujourd’hui, Paris, Aubier, 2000.
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[4]
Voir Tisseron S., Psychanalyse de l’image, des premiers traits au virtuel, Paris, Dunod, 1995.
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[5]
Ibid.
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[6]
Michaux, Henri, Les Commencements, Bruxelles, Fata Morgana, 1983.
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[7]
On désigne par ces lettres les « Massivement Multiplayeurs Online Role Playing Game » où des milliers de joueurs peuvent s’affronter ou s’entraider mutuellement en temps réel à travers des « avatars ».
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[8]
Sur cette complémentarité, on peut consulter le chapitre sur ce que j’appelle les schèmes d’enveloppe et les schèmes de transformation dans mon ouvrage Psychanalyse de l’image, des premiers traits au virtuel, op. cit.