1 Depuis une décennie, j’anime dans une maternité un groupe de préparation à la naissance et à la parentalité dédié spécifiquement aux pères en prénatal. Il s’agit d’un groupe ouvert, mensuel, réunissant entre trois et une dizaine de pères. Il s’intitule sur les affiches et les plaquettes : « Groupe des apprentis papas ». Lors d’une séance inoubliable, l’un de ces pères pose nonchalamment une question essentielle : « Mais au fait pourquoi ça s’appelle « Maternité » ici ? C’est idiot ! Il manque la moitié ! Qu’est-ce qu’on pourrait inventer ? » Et dans un acquiescement collectif teinté d’une grande excitation hypomaniaque, le groupe s’institue réformateur. « Parentalité » est jugé « trop intello » et, finalement, « Materpaternité » remporte l’adhésion. Un des participants, sans doute empreint d’une certaine culpabilité de l’affront fait à la mère archaïque toute-puissante [1], dit non sans malice : « En plus on est galant en laissant la mère devant ! » Les participants rient beaucoup de cette remarque... Le groupe venait-il de restaurer une main mise ancestrale de l’ordre paternel sur la procréation et, plus précisément en termes freudiens, le primat du masculin ? Sans doute, mais en partie seulement. Je crois cette restauration soutenue aussi par la revendication masculine inconsciente d’une bisexualité psychique.
2 Une bisexualité psychique, elle-même, jamais totalement distincte d’un espace groupal paradoxal où la solidarité narcissique du même et la connivence homosexuelle sont les alliées d’un fantasme invasif d’androgynie. Une bisexualité psychique qui, en dépit de l’écran de fumée des « nouveaux pères », reste au fond, si souvent taboue et passée sous silence. C’est vrai en général dans notre société et, en particulier à mon sens, dans l’institution Maternité qui s’impose alors comme une institution « sorcière-ogresse » qui fait peur, voir fuir les petits nains qui ne savent pas comment et où honorer leur totem bisexué. La pesanteur de cette menace impacte fortement le processus de paternalité qui offre un bouquet de possibles dont on ne peut plus désormais sous-estimer la part potentielle de créativité/destructivité pour le sujet lui-même, son couple, sa relation avec son enfant, le devenir de celui-ci, sa famille et son environnement. Pour autant, dans ce contexte de « communauté de déni [2] », ce qu’il y a de remarquable dans ce cadre groupal d’apprentis papas, c’est qu’il donne à entendre avec une rare générosité, pendant la période prénatale, la virtualité structurante et subjectivante de l’amplification radicale des fantasmes originaires de retour incestueux dans le ventre maternel [3], de scène primitive, de castration et de séduction. Le questionnement insistant sur l’origine de l’individu, de la sexualité, de la différence des sexes et de la bisexualité psychique occupe le devant de la scène avec une transparente effervescence très inhabituelle. Plus précisément encore, en reprenant l’éclairante distinction entre le « maternel primaire » et le « féminin primaire » de Florence Guignard [4], le processus de paternalité in vivo confronte à une singulière réactualisation, d’une part, des fantasmes de vie intra-utérine et de castration inhérents au maternel primaire et, d’autre part, à des fantasmes de scène primitive et de séduction du féminin primaire.
3 En réponse à cette confrontation au maternel et au féminin en soi, les espaces du paternel et du masculin vont se redistribuer dans une réédition originale de la bisexualité psychique, ou plutôt, dans une réédition des avatars uniques pour chaque devenant-père des voies de passage et/ou des obstacles vers cette bisexualité psychique. Cette redistribution originale de la bisexualité est, pour le meilleur et pour le pire, la clef de voute de la contenance [5] psychique, de la tendresse, de l’autorité bienveillante d’un devenant-père aux côtés de sa femme enceinte. Mais quel est donc l’impact de cette métamorphose sur la sexualité paternelle ?
4 Au-delà de bien des différences individuelles, générationnelles et culturelles essentielles, une variable clinique générique s’impose à moi au fil des années : il s’agit de l’espace-temps des variations, parfois fortes, de la normale de la dépressivité paternelle périnatale et parfois véritablement de la dépression paternelle périnatale, en réponse, à la crise de cette réactivation fantasmatique. Cette « dépressivité paternelle » de la sexualité « gravide » masculine s’inscrit tout à fait dans le droit fil de la « capacité dépressive » dont Pierre Fédida [6] a fait l’éloge en se référant à l’accès à la position dépressive chez Mélanie Klein. Les manifestations tempérées comportementales, psychosomatiques, névrotiques du syndrome de couvade paternel [7] s’apparentent au travail de cette dépressivité.
5 Quant à l’intitulé dépression paternelle périnatale, je crois bon de le réserver aux scénarios où le devenant père voit justement sa « capacité dépressive » mise plus ou moins dramatiquement en échec et subit une souffrance qui appelle un étayage psychothérapique. Mais c’est ici la diversité des mille et un possibles du continuum entre dépressivité et dépression paternelle dont je souhaite surtout dynamiser l’exploration. Je me fonde sur un postulat : la réalité psychique de la traversée paternelle de cet espace temps périnatal dépend, en bonne part, des précédentes métamorphoses biopsychiques et de leur actualisation en après-coup : celle du fœtus devenant infans, du bébé devenant enfant, de l’enfant devenant adolescent puis adulte.
Mr B : grossesse et Donjuanisme
6 À l’issue d’une séance du « groupe des apprentis papas » Mr B, jusque là silencieux, vient vers moi. Il souhaite prendre rendez-vous et il me glisse en catimini « il y a des trucs que je ne peux pas dire ici ». Au début de cette première rencontre en quatre yeux, il revient sur ce point et m’explique avoir souhaité me voir « seul à seul » car il ne peut pas parler de son problème devant tous les autres papas : « j’aurai trop honte » précise t-il. Sa femme, est enceinte pour la troisième fois ce qui, me rassure-t-il avec emphase, « est son vœu le plus cher ». Il est pleinement satisfait de ce mariage, de sa fille aînée et de son fils cadet… sauf, sauf… quand sa femme est enceinte c’est alors que « le chaos s’installe ». C’est un homme élégant qui a conservé dans ses traits une candeur d’adolescent que la gravité de son regard et sa gestuelle contredisent. Il dirige une entreprise prospère. C’est une création originale de sa part dans un secteur innovant à l’issue d’études brillantes dans un milieu familial « sans histoire » ; « J’ai tout pour être heureux », martèle-t-il. Il est très contrarié par cette nouvelle grossesse de sa femme, un démon s’est « comme d’habitude » de nouveau emparé de lui pour la troisième fois consécutive. [8]
7 « À partir du moment où ma femme m’annonce sa grossesse, je me transforme en Don Juan compulsif ». « Le reste du temps, je ne suis pas insensible à la beauté des femmes qui m’entourent mais je tiens bon. Cela reste dans ma tête et je ne change rien concrètement. » Véritablement accablé, Mr B me raconte avec affliction que ce qui le chagrine le plus, l’humilie, c’est la répétition « quasi mécanique » de ce scénario « plus fort que moi » dit-il. Il me raconte que lors de la première grossesse, il a noué une relation avec sa secrétaire avec qui il travaillait tranquillement depuis trois ans sans soucis : « Deux jours après la première échographie à laquelle j’assiste et où j’ai appris que nous attendions un fils, j’ai invité ma secrétaire à diner et nous avons couché ensemble. ».
8 Dès le deuxième entretien, qu’il a souhaité vivement à la fin du précédent, la confirmation de mon étayage élaboratif pour accueillir la flamboyance de sa transparence psychique suffit pour que nous prenions une direction prometteuse : « L’autre jour j’étais au supermarché avec le caddy plein de couches pour mes enfants et j’ai commencé à draguer éhontément la caissière. J’ai réussi à la convaincre avec mes boniments de pouvoir venir boire un verre avec elle à la sortie du boulot. »… « Là c’est plus fort que moi, je dois absolument séduire ma proie et la posséder. » Je reformule interrogatif : « votre proie ? ». Mr B me jette en retour un regard acéré puis, lui-même surpris par la violence de l’affect qui le submerge, regarde ses chaussures et se frotte les mains comme pour contenir quelque peu - mais sans succès - sa teneur agressive. Après un long moment de silence, il me formule, avec la lenteur précaire d’un cavalier inquiet qui tient les rennes d’un pur sang, qu’il est « un ancien fils aîné » qui a joui d’un monopole affectif parental pendant sept ans jusqu’au jour de l’annonce catastrophique de la grossesse de sa mère et l’horizon d’un petit frère.
9 Ce thème des conflits avec son frère cadet sera récurrent dans la dizaine de séances de ce traitement. Mr B mettra assez vite de lui même en perspective ses vœux fratricides d’hier (dès la grossesse de sa mère) et ses conflits actuels au travail avec ses collègues. Pour les devenant-papas, l’enfant à naître est potentiellement His Majesty the Baby qui comme l’écrit Freud : « accomplira les rêves de désir que les parents n’ont pas mis à exécution [9] », mais il est aussi, simultanément, le frère ou la sœur rival narcissique source d’attaque envieuse et/ou d’idéalisation réactionnelle. Le conflit fraternel est classiquement décrit à bon escient comme un déplacement du conflit œdipien. Et constamment en filigrane du discours fratricide, il y a, de fait, trace chez Mr B de la haine refoulée à l’égard de sa mère qui - je cite - l’a « trahi » en « tombant et retombant de nouveau enceinte ».
10 Le partage de cette haine se confirmera, chemin faisant, comme une source prometteuse d’insights perlaboratifs qui permettent à Mr B de mettre en perspective les réviviscences des grossesses passées de sa mère et de l’actualité de la grossesse présente de sa femme. Mais ce n’est qu’un peu plus tard, dans un contexte d’émergence transférentielle à mon endroit, que la haine contre son père apparaîtra. Mon bureau se trouve au bout d’un étage où de nombreuses soignantes s’activent autour des chambres des parturientes. Un jour, juste avant notre rendez-vous, je le rencontre dans le couloir alors que je rejoins mon bureau et nous faisons quelques mètres ensemble en croisant de jeunes sages-femmes : avec un regard coquin de connivence, il me lance un « Ben dites donc, vous êtes drôlement bien entouré vous ! ». Ce fantasme de harem lâché hors cadre avec envie se révélera un excellent tremplin pour une évocation de la rivalité paternelle. Une fois assis dans mon bureau, Mr B m’annonce en ouverture qu’il a repensé à ce qu’il m’avait dit au sujet de sa mère et qu’il a réalisé qu’au fond son « père et sa mère étaient en fait de mèche » pour fabriquer « d’autres enfants que lui ». La mise en mot du vertige de cette scène originaire qui anticipe la fin du monothéisme parental dont il s’estimait avoir été l’objet dans cette période paradisiaque de ses premières sept années de fils unique, introduira Mr B aux représentations associatives de la violence de sa rage d’autrefois et de son Donjuanisme d’aujourd’hui.
Mr B et le « complexe de grossesse »
11 Dans la deuxième moitié du parcours psychothérapeutique avec Mr B, un matériel, rare dans le cadre relativement bref des consultations thérapeutiques, apparaîtra et va jouer un rôle prévalent : à plusieurs reprises, Mr B inaugure ses séances par un constat : « Quand je viens à nos rendez-vous à la Maternité, je me sens, juste avant de commencer, « désemparé, vidé » alors que j’étais en forme en venant ». Cette transformation reste pour lui énigmatique et je la perçois alors comme une banale résistance au seuil de l’espace psychothérapeutique. Jusqu’au jour où, sans doute aidé par la bande son de nouveau-nés braillards, il prolonge, très gêné, son témoignage itératif d’étonnement face à ce changement d’humeur par un : « oui…, en arrivant ici, je suis confronté à ce que je n’ai pas » accompagné d’un geste de la main pointant l’index en direction du couloir d’un étage entier de parturientes qui viennent d’accoucher et de nouveaux-nés !
12 En appui sur cette gestuelle appuyée, m’échappe un « vous voulez dire avoir un bébé ? » auquel il se surprend manifestement lui-même à acquiescer de la tête sans attendre. Immédiatement après, il me regarde comme un petit garçon coupable d’avoir fait une très grosse bêtise. Je me sens alors comme le père du petit Hans engageant le dialogue bien connu [10] : Le père de Hans : « Tu aimerais bien avoir une petite fille ? ? ? »
13 Hans : « Oui l’année prochaine, j’en aurai une, elle s’appellera aussi Hanna. »
14 Le père : « Mais pour quoi donc maman ne doit-elle pas avoir de petite fille ? »
15 Hans : « Parce que moi justement j’ai envie d’une petite fille. »
16 Le père : « Mais tu ne peux pas avoir de petite fille. » Hans : « Oh si, un petit garçon a une petite fille et une petite fille a un petit garçon. »
17 Le père : « Un petit garçon n’a pas d’enfant. Seules les femmes, les mamans, ont des enfants. »
18 Hans : « Mais pourquoi pas moi ? »… « Je voudrais tellement avoir des enfants… ».
19 Comme on l’entend, cette incapacité à enfanter met à rude épreuve la « capacité dépressive » du petit Hans… et de Mr B.
20 D’ailleurs, à la suite de cette formulation pionnière de Mr B au sujet de ce qu’il n’avait pas, ses associations courroucées sur la nouvelle grossesse de sa femme seront prolixes. Mr B pouvait convoquer désormais dans la séance sa rage de ne pas posséder un pouvoir de fabriquer des bébés que sa femme - je cite - lui « mettait sous le nez » quand elle était enceinte.
21 Parfois, il s’arrêtait et commentait ses propos à ce sujet : « mais c’est complètement dingue de dire des trucs pareils » Mais, plus encore, Mr B insista à deux ou trois reprises sur le fait que, contrairement à sa femme, il était privé de la possibilité de fabriquer tour à tour une fille et un fils. En accord avec les hypothèses de l’anthropologue Françoise Héritier [11], Hans et Mr B sont scandalisés de ne pas pouvoir enfanter du même (un fils) et du différent (une fille) [12].
22 En effet, Héritier défend l’idée que depuis la nuit des temps, des représentations et des institutions ont été élaborées pour permettre aux hommes de s’approprier la fécondité des femmes. Le rapport masculin/ féminin est ainsi ancestralement conçu à ses yeux sur le modèle parent/enfant ou encore aîné/cadet. Et de son point de vue, ce n’est donc pas seulement parce que les femmes ont le pouvoir d’enfanter qu’elles furent d’emblée assujetties, c’est bien parce qu’elles ont la capacité très dérangeante de produire à la fois du même (des filles) et du différent (des fils). Les hommes ne pouvant faire leur fils, doivent « passer » par le corps féminin pour se reproduire à l’identique. C’est cette asymétrie qui est selon elle à l’origine de la domination et, bien souvent, de la maltraitance masculine.
23 En d’autres termes, une autorité masculine qui serait finalement un mécanisme de défense puissant contre la dépressivité/dépression paternelle face à cette impuissance procréative synonyme de profonde blessure narcissique… et de castration. Dans une note du Petit Hans (1919) ajoutée en 1923, Freud évoque les « racines » du complexe de castration en ces termes : « l’acte de la naissance, en tant que séparation d’avec la mère, avec laquelle jusqu’alors on ne faisait qu’un, est l’original de toute castration ». Il poursuit : chaque retrait du sein maternel, la cession régulière de la selle s’inscrivent dans cette préhistoire de la castration centrée sur la perte du pénis.
24 Je propose d’ajouter à cette liste l’épreuve de ce que Freud intitule le « complexe de grossesse » qui cristallise bien la différence anatomique des sexes en matière de sexualité procréative. C’est bien en effet de l’entrecroisement de ce que Freud nomme, d’un côté, « complexe de castration » et, de l’autre, « complexe de grossesse » que Hans témoigne, en se situant bien entre les polarités de « l’hystérie d’angoisse » et de « l’hystérie de conversion ». Ainsi, les théories sexuelles infantiles du petit Hans confronté à la grossesse de sa mère enceinte d’Hanna constituent un excellent canevas des conflits psychiques du devenant père pendant la grossesse, et de Mr B en particulier. Les nombreux conflits de la scène infantile y sont rejoués, mutatis mutandis, dans l’après-coup lors du (re)devenir père. Tous ont une potentialité dépressiogène qui met à l’épreuve « la capacité dépressive » du père. Mais, il semble bien que l’un d’entre eux est plus directement lié à ce que Freud nomme chez Hans sa « dépression de l’humeur » et il s’agit bien de la découverte de son absence de poche à bébé. Et, c’est bien je crois justement l’apport de Mr B que de mettre en exergue que le Donjuanisme prénatal est un des mécanismes de défense possibles contre la réactualisation dépressiogène de cette blessure. Mr B a le mérite d’amplifier un conflit inconscient qui certainement existe peu ou prou chez de nombreux devenant pères.
25 Dans cette perspective, ce conflit mériterait de trouver sa place comme fil supplémentaire dans la discussion du fameux texte freudien de 1912, Du rabaissement généralisé de la vie amoureuse [13]. Quoi qu’il en soit, c’est bien deux séances après que Mr B est esquissé l’exploration explicite de son « complexe de grossesse » et de son désir de « poche à bébé » que l’implacable Donjuanisme engagea un repli stratégique. Mr B revendiquait désormais pouvoir rentrer chez lui après le travail sans ressentir le désir impérieux de « partir en chasse » d’une nouvelle conquête. Mr B était précis : « la tentation survient en moi mais je ne suis pas balayée par elle ». Cette accalmie se confirma jusqu’à la fin de la grossesse et se poursuivit en post partum. Pour autant, à la toute fin de notre dernière rencontre, Mr B, me jura qu’il viendrait « me donner des nouvelles lors d’une quatrième grossesse »… sans bien sûr préciser s’il s’agissait de la sienne ou de celle de sa femme ! !
26 Père ou mère ? Hans, Mr B et… beaucoup d’hommes refusent de choisir !
Notes
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[1]
Klein M. (1928), Les stades précoces du conflit œdipien, in Essais de Psychanalyse, trad. fr. M. Derrida, coll. « Science de l’homme » dirigée par G. Mendel, Paris, Payot, 1987.
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[2]
Fain, M. (1981), « Diachronie, structure, conflit œdipien. Quelques réflexions », Revue française de psychanalyse, vol. XLV, n° 4 p. 985-999. Kaës R., (2009), Les alliances inconscientes, Paris, Dunod.
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[3]
Freud dit bien mutterleib, ventre maternel. La traduction insistante par retour dans le « sein maternel » externe et aérien, et non pas dans le « ventre maternel » interne et liquidien est une belle illustration de l’inhibition et du refoulement. Pour un approfondissement de ce fantasme, se référer à Missonnier S. (2013), L’antique terre natale : nostalgie, inquiétante étrangeté et dialectique fusion/séparation, in C. Chabert (dir.), Les séparations. Victoires et catastrophes, Toulouse, Erès.
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[4]
Guignard F. (1997), Devenir un Homme, in F. Guignard, Épitre à l’objet, Paris, PUF, p.146-167.
-
[5]
Houzel D., (2002), « Trois niveaux d’intégration de la bisexualité psychique », in D. Houzel, L’aube de la vie psychique, ESF.
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[6]
Fédida P. (2003), Des bienfaits de la dépression. Éloge de la psychothérapie, Paris, Odile Jacob.
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[7]
Delaisi de Parceval G. (1981), « La part du père », Paris, Seuil, 2004. Missonnier S. (dir.), Blazy M., Boige N., Presme N., Tagawa O., (2012), Manuel de psychologie clinique de la périnatalité, Paris, Masson.
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[8]
Délicieux lapsus contre-transférentiel relévé par C. Chabert discutante : dans la version écrite que lui ai transmise, j’ai écrit “reines” !
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[9]
Freud S. (1914), « Pour introduire le narcissisme », in La vie sexuelle, traduit de l’allemand par D. Berger, J. Laplanche et coll., Paris, PUF, 1969, p.96.
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[10]
Freud S., (1909), Le petit Hans. Analyse de la phobie d’un garçon de cinq ans, Paris, Quadrige, PUF, 2006.
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[11]
Héritier F. (2002), Masculin/Féminin 2. Dissoudre la hiérarchie, Paris, Odile Jacob.
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[12]
Hans s’exclame très affirmatif : « Oh si, un petit garçon a une petite fille… »
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[13]
Freud S., Œuvres Complètes, XI, Paris, PUF, 127-141.