À mesure que le SARS-CoV-2 se propage au niveau mondial, diverses hypothèses sur les facteurs de diffusion apparaissent parmi lesquelles le rôle protecteur de la nicotine. Or, il est avéré depuis des décennies que les patients souffrant de pathologies psychiatriques chroniques sont beaucoup plus fumeurs que la moyenne. Il apparaît également que les patients hospitalisés en psychiatrie ont été, au terme de la période de confinement, beaucoup moins atteints par le coronavirus au niveau national que ne le craignaient les professionnels.
Une observation est menée dans une unité dédiée à la prise en charge de patients contaminés au sein d’un hôpital ayant une activité psychiatrique et de SSR, dans une région fortement impactée (Île-de-France) : la théorie nicotinique est discutée et confirme l’intérêt d’inclure au sein des programmes de recherche l’examen des spécificités des patients suivis en psychiatrie et une attention soutenue pour leur état de santé somatique. Les traitements psychotropes pourraient jouer un rôle dans le mode d’action du SARS-CoV-2.
Mots clés
- comorbidité
- facteur de protection
- hôpital psychiatrique
- maladie virale
- pandémie
- neuroleptique
- psychiatrie
- psychotrope
- tabac
- tabagisme
- SARS-COV-2