Le générique se déroule lentement sur fond de vacances d’été. Anna (jouée par Mélanie Thierry) et son mari Driss (Lyes Salem) jouent avec leurs trois enfants, un oncle, une tante et des cousins. Moments de rires et de tendresse partagés destinés à nous convaincre que cette famille est bien « une vraie famille ».
Mais le lendemain, une sortie Accrobranche révèle un problème inattendu. En effet, elle concerne tout le monde sauf le plus jeune des fils, Simon (Gabriel Pavi), âgé de 6 ans, qui reste avec Anna. Le spectateur se demande pourquoi : est-il trop jeune, malade ? Puis, le dimanche matin, il est le seul à se rendre à la messe avec elle. Plus tard, Anna et Simon honorent un rendez-vous à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), où l’enfant retrouve Eddy (Félix Moati), qui l’emmène quelques heures avec lui. Le spectateur découvre alors qu’Anna et son mari sont famille d’accueil et que Simon est placé chez eux depuis ses 18 mois. Une représentante de l’ASE rend régulièrement visite à Anna pour vérifier la qualité de son travail, car il s’agit bien d’un travail, supervisé, en outre, par une juge pour enfants (Dominique Blanc).
Parmi les conditions qui président à l’installation de Simon dans cette famille figurent l’interdiction des activités périlleuses – donc de l’Accrobranche, que les parents autorisent à leurs propres enfants –, mais aussi l’obligation de l’emmener à la messe le dimanche et de lui attribuer une chambre indépendante : les deux autres garçons de la famille, nés du couple formé par Anna et Driss, doivent se partager la troisième chambre de la maison…