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Leur développement et leur succès sont fulgurants. Siri, Alexa, Google Home… Nous pouvons entrer en contact oralement avec ces robots conversationnels, encore appelés assistants vocaux, par l’intermédiaire de nos téléphones mobiles (Siri, chez Apple), ou à partir de nos PC (Cortana, chez Microsoft), mais ils peuvent aussi entrer chez nous via nos enceintes connectées (Alexa, chez Amazon). En principe, les expressions « smart speaker » et « enceinte connectée » désignent l’objet matériel, alors que « robot conversationnel », « assistant intelligent » ou « chatbot » – un mot-valise – désignent le programme informatique capable de simuler une conversation avec un ou plusieurs humains par échange vocal ou textuel. Mais on s’y perd car, parfois, la même expression renvoie au terminal et au programme ! C’est le cas avec Google Home, que son fabricant désigne à la fois comme un haut-parleur intelligent, une enceinte connectée et même un assistant personnel intelligent !
Quoi qu’il en soit, leur simplicité d’utilisation emporte l’adhésion. Avec ces machines, en effet, plus besoin de clavier, de souris, de télécommande ni même d’applications. Nous interagissons avec elles de la même façon qu’avec un être humain, c’est-à-dire par la parole. Tout est plus facile et plus naturel. Elles nous permettent de choisir nos programmes musicaux, de passer des appels, de programmer des alarmes et des minuteurs, de consulter la météo, le trafic et les résultats sportifs, de gérer nos listes d’achats, de contrôler des appareils connectés compatibles tels que les lumières de notre appartement, d’écouter des livres audio et plus encore…
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Auteur

© Alexandre Marchi
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 11/07/2019
- https://doi.org/10.3917/epar.632.0016

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