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Michel Agier est anthropologue à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il étudie les relations entre la mondialisation, les migrations et la formation des villes. Il mène, depuis 2000, des recherches de terrain en Afrique, au Proche-Orient et en Europe sur les réfugiés et migrants. Il a coordonné le programme « Babels – La ville comme frontière » (Agence Nationale de la Recherche, 2016-2019). Il dirige le département Policy à l’Institut des migrations (ICM).
Il est né à Orange en 1953 et a vécu en expatriation durant une bonne partie de son enfance et de son adolescence. Après ses études universitaires, son premier long terrain anthropologique s’est déroulé en 1978-1979 à Lomé (Togo). D’emblée, il s’est intéressé aux situations de contact et à leurs propres dynamismes, en particulier dans les grandes villes du Sud. Puis, il a développé une anthropologie des frontières et des déplacements, thème majeur de son séminaire à l’EHESS de 2004 à 2019. Ses terrains sont en Afrique (Togo, Cameroun), Amérique Latine (Colombie, Brésil) et depuis une quinzaine d’années dans les camps de réfugiés et les campements de migrants en Afrique, au Proche-Orient et en Europe.
Ses recherches sont d’une importance indéniable pour la clinique transculturelle. En premier lieu parce que la situation transculturelle est une situation de contact où thérapeutes et patients ne partagent pas les mêmes référents culturels, mais aussi parce que nos patients sont migrants et qu’il nous faut nécessairement penser leur migration, certes comme événement psychique, mais aussi comme évènement réel et existentiel…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 14/01/2020
- https://doi.org/10.3917/lautr.060.0228

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