ANNEXES
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Encadré A1. – Les 11 métiers à classer dans les deux séquences successives du jeu, aperçu des écrans de la tablette


Encadré A2. – Notes méthodologiques et précisions
Données
Par rapport aux données mises à disposition par Elipss (n = 809), l’échantillon analysé exclut les 27 observations pour lesquelles les données relatives aux classements et aux caractéristiques individuelles sont manquantes.
Les pourcentages indiqués dans le texte correspondent à des données pondérées, les effectifs étant parfois indiqués, de façon complémentaire ou alternative (quand le nombre d’observations est faible).
Construction des classements
Il était possible pour les enquêtés de laisser à part certaines des professions sans les classer, ce que 112 (respectivement 175) enquêtés ont fait dans le jeu portant sur les ouvriers et employés (respectivement les cadres et chefs d’entreprise).
Les près de huit cent enquêtés pouvaient potentiellement proposer 1 024 classements différents de deux groupes. Ce nombre, estimé sous l’hypothèse qu’aucun métier n’est laissé à part, correspond de façon équivalente à 211 / 2 ou à la somme de C(2,11), C(3,11), C(4,11) et C(5,11), où C(i,j) est égal au nombre de combinaisons de i métiers dans un ensemble de j métiers. Le nombre est très nettement supérieur si on tient compte du fait que les joueurs pouvaient laisser des métiers à part (donc, d’un point de vue logique, constituer trois groupes).
Classification ascendante hiérarchique
La classification porte sur les dix premiers axes résultant d’une analyse des correspondances multiples estimée sur les 22 (2 x 11) indicatrices de présence de chaque métier dans le premier et le second groupe (les métiers non classés ont des valeurs nulles sur les deux indicatrices). Pour obtenir les logiques de classement finales, on regroupe les classes d’enquêtés dont les premier et second groupes sont symétriques (le choix, arbitraire, de positionner un ensemble de métiers à gauche, respectivement à droite, de l’écran est ainsi neutralisé lors de cette opération).
Recodage des intitulés des groupes
Les intitulés ont fait l’objet d’un codage manuel, qui a été permis par la concentration élevée des termes utilisés par les enquêtés. Une cinquantaine de rubriques de registre ont été créées (comme « manuel », « basique », etc., pour les métiers d’ouvrier ou employé ; « décideur », « riche, aisé » pour les métiers de cadre ou chef d’entreprise), un même intitulé pouvant renvoyer au plus à trois de ces rubriques. L’utilisation des guillemets rend visible(s) le ou les termes qui leur sont spécifiques. À des fins d’analyse, les rubriques ont parfois été regroupées dans la suite de l’article.
Lexique employé dans la logique fonctionnelle
Ces termes correspondent aux divers métiers et activités exercés (dont de « bureau », de « service », « relationnel » ; « manuelles » ou « non manuelles », « intellectuelles »), aux « décideurs », « dirigeants », « responsables », « chefs », « gérants », « travailleurs, « exécutants », « professions libérales », « cadres », « techniciens », « employés », « ouvriers ».