1 Avec ce nouveau volume de la Max Weber Gesamtausgabe, nous disposons maintenant de sept volumineux volumes de correspondances, dont deux doubles, couvrant toute la période de 1903 jusqu’à la mort de Weber en 1920. Le présent volume, qui contient les lettres de 1903 à 1905, était particulièrement attendu puisque ces années sont celles où Weber émerge de sa grave maladie nerveuse, quitte définitivement son poste de professeur d’économie à l’Université de Heidelberg, prend la direction, avec Werner Sombart et Edgar Jaffé de l’Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, l’ancien Archiv für soziale Gesetzgebung und Statistik de Heinrich Braun, et rédige des textes importants comme « L’Éthique Protestante et l’« esprit » du capitalisme », « L’objectivité dans les sciences et la politique sociales », « Roscher und Knies und die logischen Probleme der historischen Nationalökonomie », « Agrarstatistische und sozialpolitische Betrachtungen zur Fideikommißfrage in Preußen ». Entre ces différents travaux a lieu le voyage en Amérique, de fin août à fin novembre 1904, que Max Weber entreprend avec sa femme Marianne. Une période charnière donc, au cours de laquelle l’ex-professeur, qui garde quand même le titre de professeur, devient, comme il se désigne lui-même dans une lettre à Gustav Schmoller (16 novembre 1905), le « seminarloser Privatgelehrter », un érudit privé, ne bénéficiant plus de l’infrastructure d’une chaire et d’un institut universitaire, qu’il restera jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale.
2 En janvier, puis de mars à la mi-avril 1903, Weber se trouve en Italie ; une grande partie des lettres qu’il adresse à sa femme sont écrites en italien (et éditées ici avec une traduction allemande). Il se repose, fréquente des bibliothèques, participe au Congrès international d’histoire à Rome. D’autres séjours de ‘repos’ tout relatif suivent durant l’été, en Belgique et au bord de la mer aux Pays-Bas. Dans son hôtel à Ostende il fréquente des syndicalistes belges et des membres de la section londonienne du Kommunistischer Arbeiterbildungsverein. Weber est traité en « camarade » (Genosse), et il constate avec satisfaction que malgré leur respect presque superstitieux envers la « science », les « camarades » – « dont l’intelligence en moyenne n’est pas inférieure à celle de la moyenne de nos collègues » – voient en lui non pas le professeur mais simplement un homme dont les parents ont eu assez d’argent pour qu’il puisse recevoir de l’instruction.
3 Les lettres de ces mois apportent de précieux détails sur les négociations en vue du rachat de la revue de Heinrich Braun par Edgar Jaffé et sur l’orientation que Weber souhaite donner à la revue. De la même façon, des lettres à son éditeur Siebeck en 1905 éclairent la préhistoire de ce qui deviendra plus tard le Grundriß der Sozialökonomik (dont la partie rédigée par Weber lui-même sera Économie et société), et qui, initialement, ne devait être qu’une profonde révision de l’ancien Handbuch der politischen Ökonomie de Gustav Schönberg. Un grand nombre de lettres de l’année 1905 informent également sur un autre aspect de la configuration institutionnelle des sciences sociales allemandes de l’époque. Weber s’était fortement engagé dans la préparation de l’assemblée générale du Verein für Sozialpolitik, à Mannheim en 1905, qui allait traiter la question des rapports de travail dans des entreprises privées de très grandes dimensions (Arbeitsverhältnis in den privaten Riesenbetrieben). Les réactions négatives (« non-sens économique ») du libéral Friedrich Naumann à la proposition de Schmoller de confier à l’État plus d’influence sur les cartels provoquèrent une grave crise qui se manifesta en une opposition entre une aile ‘droite’, plus influente auprès de Gustav Schmoller, président du Verein depuis sa fondation, et une aile ‘gauche’ à laquelle appartenait une partie de la jeune génération : les frères Max et Alfred Weber, Werner Sombart et d’autres. Dans ce conflit, Weber montrait de nouveau qu’il avait toutes les qualités sauf celles d’être diplomate. S’excuser pour avoir dépassé les formes admises dans le commerce avec des collègues, oui, à la rigueur, mais jamais sans réaffirmer en même temps qu’il avait plus que raison sur le fond ; menacer de démissionner du comité directeur du Verein : c’est une menace qu’il manie sans discernement et pour le principe (comme, plus tard, il démissionnera rapidement de Deutsche Gesellschaft für Soziologie, la Société allemande de sociologie, à la fondation de laquelle il avait pourtant largement contribué). L’historien des sciences sociales ne peut que se réjouir du caractère peu commode de Weber, qui le pousse à une production épistolaire intense pour se justifier, pour expliquer, pour attaquer : dans sa volonté permanente d’avoir toujours raison, de garder toujours le dernier mot, il révèle dans ses lettres maints détails et aspects que l’on ne trouvera ni dans ses publications scientifiques ni dans les comptes rendus officiels des débats au sein du Verein für Sozialpolitik ou de la Deutsche Gesellschaft für Soziologie.
4 Weber avait déjà atteint un summum d’ergoterie et d’arrogance dans des lettres à Hugo Münsterberg, juste avant le voyage en Amérique. Münsterberg, co-organisateur du congrès, avait tout fait pour qu’une importante délégation allemande soit invitée à Saint Louis, au « International Congress of Arts and Science », avec de nombreux et prestigieux universitaires comme Adolf von Harnack, Ernst Troeltsch, Werner Sombart, Georg Simmel et bien d’autres. C’est même Münsterberg qui avait insisté, sur une suggestion de Georg Jellinek, pour que Weber, qui ne figurait pas sur la liste initiale, fût invité également ; il l’avait connu à Fribourg en Brisgau où tous les deux avaient été professeurs. Peu de temps avant le voyage, une rumeur circulait parmi les invités allemands : ils seraient moins bien traités et payés que des participants venant d’autres pays. Dans un courrier adressé au philosophe Wilhelm Windelband, mais qui concernait l’ensemble des invités allemands, Münsterberg était censé avoir dit (ou avoir repris une expression de Friedrich Althoff qui, au sein du ministère prussien de l’éducation, contrôlait toutes les nominations à des postes de professeur), que de toute façon le Durchschittsprofessor allemand, le professeur moyen allemand, ne voyageait qu’en seconde classe et que cela correspondait à son niveau de vie (Lebenshaltung). Il y eut des rumeurs et des remous dans l’université allemande, mais seul Weber se fendit d’une lettre de protestation (au nom aussi de Troeltsch, affirme-t-il) et menaça de ne pas assister au congrès (lettre du 21 juin 1904). Cette lettre et les suivantes, dans lesquelles il amorce un virage à cent quatre vingt degrés vers des excuses alambiquées, tout en continuant à ergoter sur de longues pages, apportent également quelques indices sur les réactions d’autres professeurs allemands. On y voit un curieux mélange d’arrogance et de complexe d’infériorité qui annonce déjà ce que sera le sentiment de frustration, le sentiment de ne pas être compris, qu’afficheront beaucoup d’universitaires allemands, dix ans plus tard, au début de la guerre, face aux critiques violentes de nombre de leurs collègues étrangers. Weber n’avait aucune intention de renoncer à ce voyage américain qu’il avait préparé par des lectures intensives. En mars 1904, il avait écrit à son frère Alfred que les collègues qui se désisteraient maintenant en prenant prétexte des conditions climatiques de la Louisiane, ne le feraient que pour des raisons pécuniaires. Pour rassurer son frère et sa mère, quant à l’effet de ce voyage sur sa propre santé, il écrit que la conférence à Saint Louis ne lui demanderait que « 1 heure de travail : 40 minutes d’exposé, 20 minutes pour retirer le chèque, et après on s’éclipse vers les Rocky Mountains » (lettre du 16 mars 1904).
5 Les lettres d’Amérique constituent le véritable cœur de ce volume de correspondance. Les éditeurs du volume ont fait un choix très intelligent en s’émancipant de la règle stricte de l’édition MWG qui veut que ne soit publié que ce qui est de la main de Weber et tout ce qui est de sa main, et ceci jusqu’à la moindre carte postale ou au télégramme de cinq mots. Contrairement à ce principe d’édition, les lettres d’Amérique de Marianne Weber ont été publiées également, insérées chronologiquement dans celles de son mari. Comme Max et Marianne rédigeaient souvent des lettres communes, se partageant le travail de relater tel ou tel aspect de leur voyage, la décision d’éditer les lettres des deux était en fait inévitable. Pour « Max Weber en Amérique » on consultera maintenant l’indispensable Max Weber in America de Lawrence A. Scaff [1]. Cependant, lire des extraits ou des résumés de lettres ou les lire en entier, ce n’est pas la même chose. Sur le congrès lui-même, les lettres ne nous apprennent pas grand-chose, sauf l’enthousiasme de Marianne d’avoir pu assister au premier exposé oral de son mari depuis six ans et demi, certes devant un auditoire très restreint : Weber n’était connu que de quelques rares collègues américains, et il avait présenté en allemand son exposé, dont ni le texte ni le titre original n’ont été conservés [2], sur « The Relations of the Rural Community to Other Branches of Social Science ». Les lettres ultérieures de Weber témoignent des contacts personnels noués lors du congrès et pendant la suite de son voyage.
6 Ce véritable voyage de découverte de plusieurs milliers de kilomètres, avant et surtout après le congrès, suit étrangement les traces de celui d’Alexis de Tocqueville. Les lettres du couple sont majoritairement adressées à la mère de Weber. Elles constituent une véritable anthologie de lettres d’un voyage de découverte d’un monde inconnu que Max Weber aborde de façon beaucoup plus ouverte et positive que sa femme et surtout que nombre de ses collègues qui étaient également venus au congrès de Saint Louis. Les lettres montrent clairement les aspects de la vie américaine qui suscitent la curiosité des Weber : les villes, le système d’éducation, les offices religieux de différentes communautés religieuses, la question des Noirs et des Indiens. Marianne Weber s’intéresse au travail social et à l’investissement des femmes dans l’éducation et le travail social ; elle décrit le travail ménager des femmes des couches modestes (les immigrés allemands qui reçoivent les Weber en font généralement partie), enregistre avec étonnement et admiration que des hommes américains participent à certaines tâches ménagères, chose impensable pour Max Weber (Marianne écrit non sans arrière-pensées que cela ferait du bien à Max et Alfred). Max, le grand spécialiste des questions agraires – c’est en raison de ces compétences qu’il avait été invité à Saint Louis – s’intéresse à la répartition des sols et aux structures agraires. Les lettres du couple sont bourrées de chiffres : salaires, revenus et prix. Ils s’étonnent qu’un guide leur indique les prix des pierres tombales à propos d’un cimetière, mais dans leurs propres lettres aux membres de leur famille allemande, ils donnent les prix de tout ce qu’ils font et voient et les comparent aux prix allemands. L’Amérique du début du xx e siècle se reflète ici dans le miroir du regard qu’un couple d’intellectuels allemands, appartenant à la bourgeoisie aisée, porte sur elle.
7 Avant de partir en Amérique, Weber avait terminé la rédaction de la première partie de l’Éthique protestante, intitulée « Le problème », avec les chapitres sur « Confession et stratification sociale », « L’ « esprit » du capitalisme », et « La conception de Beruf chez Luther ». Pour la rédaction de la suite il avait voulu profiter du séjour aux États-Unis pour consulter certains livres et documents dans les bibliothèques améri- caines. Sa déception fut grande : ces bibliothèques n’avaient pas acheté ces titres : apparemment, les Américains ne s’intéressaient pas à ces thèmes. D’où son projet, non réalisé, de revenir plus longuement. Dans une lettre à sa mère (19 et 26 novembre 1904) il tire le bilan scientifique de ce voyage : il dit avoir trouvé un nombre important de collaborateurs intéressants pour sa revue ; il se dit mieux à même d’analyser les statistiques et rapports officiels des gouvernements américains ; après cette expérience américaine, il veut écrire lui-même « einige Kritiken über Negerlitteratur u. dgl. », c’est-à-dire qu’il veut travailler, à partir d’enquêtes et de documents américains sur la question noire. Et il ajoute que pour son « travail d’histoire culturelle » il n’a pas vu grand-chose, sauf qu’il sait maintenant dans quelles bibliothèques de petites universités de sectes (« Sekten-Colleges »), éparpillées sur le territoire il devrait chercher du matériel. Le résultat essentiel du voyage étant l’élargissement de l’horizon scientifique (et le recouvrement de sa santé).
8 A côté des très longues lettres du type ‘relation de découverte’, on trouve des lettres de Weber adressées à des collègues américains qu’il a rencontrés. Il sollicite plusieurs d’entre eux pour des contributions à l’ASSP dont il venait de prendre la direction en commun avec Werner Sombart et Edgar Jaffé. Il souhaite notamment obtenir des contributions sur le développement de la science économique aux États-Unis, sur la question des territoires indiens, sur la question noire. Un seul de ces projets de publication sera réalisé : W. E. Burghardt Du Bois, « Die Negerfrage in den Vereinigten Staaten », ASSP 22, 1906, pp. 31-79.
9 Après le retour en Allemagne, c’est la correspondance scientifique avec des collègues et la maison d’édition Mohr Siebeck qui reprend le devant de la scène. Certaines lettres, cependant, reflètent l’intérêt de Weber pour les événements russes. Vu la difficulté qu’opposent à la lecture la plupart des textes ‘méthodologiques’ de Weber, il serait tentant de composer, en puisant dans cette correspondance (et dans celle des années ultérieures) une petite anthologie qui pourrait s’intituler : « Concepts et méthodes de Max Weber expliqués par lui-même à des collègues sceptiques ou obtus ». On y ferait figurer, par exemple, les lettres des 2 et 28 avril 1905 à Georg Rickert dans lesquelles il cri- tique le concept de « systematische Culturwissenschaften », employé par celui-ci, et explique les concepts de système et idéaltype ; ou celle à Georg Jellinek sur leurs conceptions divergentes de l’idéaltype, celle à Karl Vossler du 17 décembre 1904 (critique de la notion de Sprachgeist), ou encore une lettre à Lujo Brentano au sujet du droit du travail, avec un regard sur la France à travers un commentaire de la loi Millerand du 30 mars 1900 (lettre du 25 avril 1905). Et enfin la lettre à Georg von Below (23 septembre 1905) où il explique que l’Angleterre et les villes ont été les « porteurs conservateurs à la fois d’idées issues du droit allemand (germanistisch) et du capitalisme ». Dans cette même lettre, Weber explique pour quelles raisons il a proposé que Troeltsch parle à sa place au congrès des historiens allemands, en 1906, sur les rapports entre protestantisme et capitalisme : il est convaincu que Troeltsch aborderait la question de la même façon que lui, il pense qu’une publication de Troeltsch qui était sous presse à ce moment, devait beaucoup « à nos discussions et à mes essais », « mais c’est lui qui est l’expert théologique et qui maîtrise ce qui est décisif : l’idée déterminante » (die maßgebende Idee). Dans ce florilège, on ne renoncerait pas à des lettres comme celles qu’il adresse le 31 mars et le 5 avril 1905 à Willy Hellpach, qu’il met en garde contre Karl Lamprecht « que nous [la rédaction de l’ASSP] tenons pour un escroc et un charlatan de la pire espèce, en tant qu’il se présente comme un Culturhistoriker et Culturtheoretiker ». La lettre du 9 avril précise les reproches scientifiques que Weber fait à Lamprecht et formule ses attentes méthodologiques et théoriques par rapport à une science historique. Les dissensions au sein du Verein für Sozialpolitik permettent de préciser que pour Weber (comme pour son frère Alfred, Lujo Brentano et Werner Sombart) la politique sociale doit prendre en compte une donnée fondamentale : le développement capitaliste s’est avéré inévitable (lettre du 24 octobre 1905 à Carl Johannes Fuchs). Weber s’oppose à la tendance qu’il perçoit au sein du Verein qui le transformerait en un « Verein für salonfähige Sozialpolitik », ce que l’on pourrait traduire par « Association pour une politique sociale politiquement correcte », c’est-à-dire une politique et une analyse scientifique qui éviteraient de regarder en face les tensions radicales que le capitalisme produit dans la société. Deux jours plus tard, il annonce à Gustav Schmoller sa démission du comité directeur du Verein. Une réaction épidermique, comme souvent, la démission ne devenant pas effective, et Weber demande à son frère (lettre du 2 novembre 1905) de ne pas en parler à d’autres. La question de la politique sociale, repensée, resurgira quelques années plus tard : en 1912, Max Weber prend l’initiative – qui échouera finalement – de créer un groupe de travail sur la politique sociale, appuyé sur l’aile gauche du Verein et qui s’ouvrirait à terme aux sociaux-démocrates [3].
10 Ce volume comporte, comme les autres volumes déjà publiés, un index des personnes et des lieux, un index des destinataires des lettres, un tableau chronologique des lettres avec indications du lieu de rédaction et du destinataire et surtout aussi un registre de plus de 80 pages de toutes les personnes mentionnées avec, à chaque fois, quelques lignes d’informations biographiques. D’autres annexes sont particulières à ce volume : le contrat d’édition entre la Maison J.C.B. Mohr (Paul Siebeck) à Tübingen et Edgar Jaffé, en date du 23 août 1903, au sujet de la revue Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, des notes prises par Weber chez des parents américains dans l’État du Tennessee, et une carte des États-Unis sur laquelle a été reporté l’itinéraire de Max Weber.
11 Last, but not least, le volume comporte une introduction de 25 pages, rédigée par Gangolf Hübinger et M. Rainer Lepsius, qui est malheureusement décédé peu de temps avant la parution de ce volume. Le lecteur y trouve non seulement des chapitres très informatifs sur la réorientation thématique de Weber après sa maladie, sur le voyage en Amérique et la vie privée de Weber dans ces années, mais surtout aussi une présentation lumineuse de l’univers académique et des contextes sociaux et politiques de ces années 1903 à 1905.
Notes
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[1]
Scaff L. A., 2011, Max Weber in America, Princeton/Oxford, Princeton University Press. Cf. mon compte rendu dans : Revue française de sociologie, 2013, 54, 2, pp. 401-404.
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[2]
Dans le rapport du congrès, l’exposé de Weber a été publié dans une traduction et avec un titre étranges : « The Relations of the Rural Community to Other Branches of Social Science ». Malheureusement, ce texte a été repris tel quel par Wolfgang Schluchter dans MWG I, 8, sans mentionner qu’une version modifiée et une retraduction pour ainsi dire ‘réparatrice’ avaient été publiées peu après la Deuxième guerre mondiale : Weber M., 1952 [1904], « Kapitalismus und Agrarverfassung », Zeitschrift für die gesamte Staatswissenschaft, 1952, 108, pp. 431-452. (Übersetzung und redaktionelle Vorbemerkung von Hans Gerth. Vortrag in St. Louis 1904) [Original anglais, dans une version révisée, « Capitalism and Rural Society in Germany », in From Max Weber. Essays in Sociology, translated, edited and with an Introduction by H.H. Gerth and C. Wright Mills, New York, Oxford University Press, 1946, pp. 363-385]. Une nouvelle réécriture du texte américain a été entreprise en 2005 : Weber M., « Max Weber on ‘The Rural Community’: A Critical Edition of the English Text », par Peter Gosh, History of European Ideas, 2005, 31, pp. 327-366.
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[3]
Pour les détails, voir : Bruhns H., « Science et politique au quotidien chez Max Weber : quelques précisions historiques sur le thème de la neutralité axiologique », in Bruhns H., Duran P., (eds), Max Weber et le politique, Paris, L.G.D.J., 2009, p. 122 sq.