- attachement
- biofeedback social
- identification
- modèle interne opérant
- parentalité extérieure
- parentalité intérieure
- attachment
- identification
- internal working model
- social biofeedback
- external parenthood
- internal parenthood
Le mot « parentalité » est un néologisme apparu dans un contexte psychanalytique. C’est l’article de Paul-Claude Racamier et al. sur les psychoses puerpérales, paru en 1961, qui en marque la première occurrence. Les auteurs de ce texte s’intéressaient aux travaux d’une psychanalyste américaine d’origine autrichienne, Grete Bibring (1959), qui avait montré l’intérêt de ne pas séparer complètement le bébé de sa mère pour soigner ces affections qui, pourtant, comportent souvent des fantasmes d’infanticide. Inutile d’insister sur le fait que le maintien partiel du bébé auprès de sa mère doit s’accompagner de la présence d’un tiers qui veille à la sécurité de l’enfant. Ces auteurs ont eu le mérite de souligner que les psychoses puerpérales répondaient à une exagération pathologique de réactions normales de toute femme venant d’accoucher. Il s’agissait, disaient-ils, d’une crise d’identité comparable à la crise d’identité de l’adolescence qu’avait décrite Erik Erikson (1959). C’est pour souligner cette dimension processuelle, dynamique, critique de la psychose puerpérale qu’ils ont ressenti le besoin d’un autre terme que celui de maternité qui se réfère à un état plus qu’à un processus : la maternité pour une femme est le fait d’avoir un bébé, la maternalité est le processus psychique qui s’enclenche dans cette situation et qui conduit dans les bons cas à l’investissement de l’enfant par la mère et à la mise en route de toutes les fonctions maternelles qu’il requiert. Dans les mauvais cas, c’est à une perturbation profonde de la personnalité et du fonctionnement mental de l’enfant que l’on peut assister…