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Le 19 octobre 2009, l’Assemblée générale des Nations unies a accordé au Comité international olympique (CIO) le statut d’observateur permanent, à la suite du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et de l’Ordre militaire souverain de Malte. Cette reconnaissance diplomatique couronne le statut d’acteur politique, économique et social désormais incontournable de l’organisation olympique. S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies en octobre 2015, Thomas Bach, le président élu en 2013, soulignait ainsi le rôle sociétal du mouvement olympique et rappelait le vœu du CIO « d’améliorer le monde à travers le sport » : « The International Olympic Committee is built on the belief that sport can contribute to peace and the harmonious development of humankind. Today, as the world sets out on a new era of development, we are truly honoured being a committed partner of the United Nations, to make the world a better place through sport. The United Nations and all its Member States can count on the unwavering support of the IOC to achieve this goal. »
Lorsque l’on considère le poids diplomatique et économique de ces institutions sportives, leur réseau de délégations nationales, l’audience des événements qu’elles organisent et leur ambition d’universalité, difficile d’imaginer que ces structures sont en réalité de simples associations. Pour la grande majorité d’entre elles, leur statut juridique est régi par une poignée d’articles du Code civil suisse (articles 60 à 79)…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 20/06/2019
- https://doi.org/10.3917/ris.114.0065

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