Si l’innovation et l’export ne sont pas des thèmes nouveaux pour ceux qui s’intéressent aux petites entreprises, le fait d’envisager ces deux notions de façon reliée est toutefois une vraie originalité. De ce point de vue, on ne peut que souligner l’engagement de Manon Enjolras dans cette perspective de mise en lien.
Dès ses débuts dans le monde de la recherche au sein de l’Equipe de Recherche sur les Processus Innovatifs (ERPI) de l’Université de Lorraine, Manon Enjolras s’est naturellement intéressée au monde des petites entreprises, à leur dynamique d’innovation, et à leurs leviers d’action pour se réinventer dans un monde en constante évolution. Avec la conviction qui la caractérise, elle nous démontre qu’il reste encore beaucoup à faire pour mieux comprendre quels sont les mécanismes qui gouvernent la réussite de ces entreprises représentant l’essentiel de notre tissu industriel, et qui sont fondamentales pour le développement du territoire et pour l’économie en général.
Ainsi, elle s’est tout d’abord investie, grâce à une collaboration avec l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle), dans l’étude de l’influence de la gestion de la propriété industrielle pour les activités d’innovation PME. Par la suite, dans le cadre de la Chaire PRINCIP (Pôle de Recherche sur l’INnovation et la Capacité à Innover des Pmi), Manon Enjolras s’est intéressée au lien entre l’innovation et l’export, ces deux défis qui, de par leur nature, font à la fois peur mais aussi rêver les dirigeants des sociétés et les décideurs de la politique industrielle…