Les alternatives à l’Ehpad, pour un dernier « chez-soi »
« Les habitats alternatifs aux dispositifs gérontologiques institués », Cécile Rosenfelder. Thèse pour l’obtention du grade de docteure de l’Université de Strasbourg – Sociologie, Laboratoire Dynamiques européennes, ED 519SHS-PE, juin 2017, 372 p.
1Dans une passionnante thèse, Cécile Rosenfelder raconte trois histoires. La première est celle de la transformation des représentations de la vieillesse. L’auteure rappelle avec intelligence ce moment où les systèmes de protection sociale ont transformé les vieillards indigents qui allaient « mourir à Nanterre » en sémillants retraités pour lesquels le rapport Laroque et les politiques publiques valorisaient le maintien à domicile. La deuxième histoire oscille entre tristesse et bonheur. Tristesse lorsque l’avancée en âge s’accompagne d’une détérioration des capacités physiques et cognitives, à laquelle la médecine, rebaptisée alors gériatrie, propose une médicalisation dans le cadre des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehapd). Y aurait-il, interroge l’auteure, un autre chemin possible que la fin de vie en Ehpad, lorsque le maintien à domicile semble devenir impossible car la tête et les jambes deviennent de plus en plus défaillantes ? Des réponses sont apportées par des associations, des groupes de personnes, souvent des femmes, soucieuses de garder la main sur leur vie jusqu’à sa fin. Ainsi, la Maison des Babayagas à Montreuil a contribué, médiatiquement du moins, à populariser cette alternative aux Ehpad – ses promotrices ont toutefois bataillé pendant dix ans avec les pouvoirs publics pour mener à bien leur projet. Ailleurs, aux premières petites unités de vie et appartements communautaires sont venues s’adjoindre des formes nouvelles, comme la résidence de la Jonquière à Paris ou les Domiciles collectifs de Grenoble. Des établissements « classiques » ont inventé les Cantous (en langue d’oc, le « petit coin près du feu ») et Saint-Quentin a retrouvé les béguinages. À partir des années 2000, le développement des habitats intermédiaires – habitats groupés, habitats participatifs, colocations de seniors, habitats autogérés, villages retraite… – est devenu une réalité heureuse. La troisième histoire racontée par Cécile Rosenfelder est celle de la vie dans des lieux où l’on peut vivre « bien » sans être dans un hôpital, mais sans être non plus tout à fait chez soi, même si cela y ressemble. L’habitat alternatif serait peut-être la dernière fiction du vivant, l’ultime façon de travestir ce moment de la mort qui vient. Bien évidemment, une thèse ne raconte pas des histoires, elle organise une réalité avec rigueur et méthode. Cécile Rosenfelder ne manque ni de l’une ni de l’autre.
Escroqueries : des seniors souvent vulnérables
« Les maltraitances financières à l’égard des personnes âgées. Un fléau silencieux », Alain Koskas, Camille Gautard. Rapport de mission, Fédération internationale des associations de personnes âgées (Fiapa), Fédération 3977 contre la maltraitance, 163 rue de Charenton, 75012 Paris, septembre 2017, 220 p., www.fiapa.net
2De l’arnaque, bien connue, commise par une personne se disant employée des Eaux, du Gaz ou de l’Électricité et soucieuse de vérifier l’installation avant de repartir avec des objets dérobés ou présentant une facture colossale pour une intervention inexistante, à la surfacturation dans une maison de retraite en passant par l’installation à leur propre domicile d’une aide ou d’un petit-fils qui vient surtout vider le compte courant, les escroqueries et les malversations financières à l’encontre des personnes âgées seraient de plus en plus fréquentes. Cette tendance peut être liée à l’accroissement du nombre des personnes de plus de 65 ans, à la fréquence plus grande des déficiences physiques et cognitives aux âges avancés et aussi au fait que les ressources de ces personnes se sont accrues. Elle reste cependant mal connue. La vulnérabilité des victimes, la relation de confiance qui a pu s’établir entre la victime et l’auteur de la malversation, la honte de se reconnaître comme trahi font que de nombreuses escroqueries et malversations financières restent ignorées. Celles qui sont identifiées relèvent soit du Code civil, soit du pénal ou du Code du commerce, ce qui ne facilite pas les procédures de repérage. Si la loi du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs a pu constituer une réelle avancée, il semble que toutes les mesures préconisées n’aient pas été saisies « à bras-le-corps » par les acteurs concernés. Si le rapport de la mission conduite par Alain Koskas n’apporte pas de nouvelles réponses au problème, il contribue à mieux le définir et propose de nombreuses pistes pour en repérer l’ampleur et la diversité. Les notes et références annexées au rapport forment une utile base pour des investigations complémentaires.
Suicide : recommandations et pistes de recherches
« Suicide. Enjeux éthiques de la prévention, singularités du suicide à l’adolescence », Collectif. 3e rapport de l’Observatoire national du suicide, ministère des Solidarités et de la Santé, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), février 2018, 221 p., http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/ladrees/observatoire-national-du-suicide-ons/
3Si le taux de décès par suicide connaît une baisse régulière (– 26 % entre 2003 et 2014), les 8 885 cas enregistrés en 2014 placent toujours la France à un niveau élevé, juste après les pays de l’Europe de l’Est, la Belgique et la Finlande. Ce taux augmente fortement avec l’âge, surtout chez les hommes. Toutefois, la part du suicide dans la mortalité générale est nettement plus élevé chez les jeunes de 15 à 24 ans, constituant leur seconde cause de mortalité après les accidents de la circulation. On se suicide davantage en Bretagne et en Normandie, moins en Auvergne ou en Occitanie. La pendaison reste le mode de suicide le plus fréquent (57 %), loin devant les armes à feu (12 %) ou les prises de médicaments et autres substances (11 %). L’intérêt de ce troisième rapport de l’Observatoire national du suicide, créé en septembre 2013, ne réside pas uniquement dans la collecte de données épidémiologiques. Il développe aussi une interrogation éthique sur les comportements à tenir face au suicide au regard de situations toujours exceptionnelles, qu’il s’agisse des troubles de la santé mentale susceptibles d’altérer la capacité de jugement ou bien du secret médical, à lever ou non, à la lumière du suicide du pilote de l’avion de la Germanwings en mars 2015. Sur différents thèmes, comme le suicide des enfants et des préadolescents, l’activité des instituts médico-légaux ou l’explication des écarts de mesure des tentatives de suicide entre les différentes sources, le rapport met en avant de nombreuses pistes de recherches pour enrichir nos connaissances.
L’accident grave : et après ?
« Esparr 2 : Accompagner un “proche” accidenté grave. Une évaluation des dimensions positives et négatives du vécu des accidentés de la route du Rhône et de leur “aidant” familial (proche accompagnant) », Martine Hours, Michèle Koleck, et Pierrette Charnay, Bouchara Bejaoui, Guillaume Broc, Amandine Coquillat, Jean-Michel Mazaux, Jean-Marc Destaillats, Christian Belio, Vivian Viallon et al. Rapport de recherche, Ifsttar - Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, 2017, 118 p., HAL-01575216
4Les récents débats sur la réduction de la vitesse se sont focalisés sur le nombre de morts évitées du fait du passage à la limite de 80 km à l’heure. C’était oublier que l’on comptabilise, chaque année, autant de blessés graves que de morts par accident de la route. Passé le temps de la crise, juste après l’accident, lorsque le pronostic vital est encore engagé ou que la gravité des séquelles reste indéterminée, quelles sont les conséquences à court et surtout à long terme d’une rupture qui concerne d’abord l’accidenté mais aussi sa famille et ses proches ? La recherche est fondée sur un peu plus de 200 cas de personnes accidentées, victimes d’une lésion de la tête, et aidants, inscrits au Registre des victimes d’accidents corporels de la circulation routière du Rhône. Ce registre consigne, chaque année depuis 1995, les victimes d’un accident de la route survenu dans le Rhône ayant reçu des soins dans les services hospitaliers publics et privés de ce département ou des villes limitrophes, soit entre 7 000 et 8 000 personnes par an. Pertes de mémoire fréquentes, incapacité à se repérer dans le temps et dans l’espace, douleurs, irritabilités, anxiété, retrait de la vie sociale, grande fatigabilité et symptomatologie dépressive…, la vie de l’accidenté est faite de brisures et de manques. Quant aux proches, leurs difficultés sont semblables à celles que rencontrent les aidants de personnes souffrant de cancers, de troubles psychiatriques ou ayant eu un accident vasculaire cérébral ; toutefois, un aidant sur deux exprime des sentiments positifs pour avoir conforté des liens ou découvert des compétences nouvelles.
Quand l’esclavage perdure
« Les victimes de traite des êtres humains suivies par les associations en France en 2016 », Sophie Simon (Miprof), Amandine Sourd (ONDRP). Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), en partenariat avec la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), Grand Angle, n° 48, juin 2018, 80 p.
5La Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale définit de manière précise les notions de traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, à des fins d’exploitation : prostitution, services ou travail forcé, esclavage, servitude et prélèvement d’organes. Cette définition, qui a inspiré celle retenue par le Conseil de l’Europe, a été transposée en droit français dans l’article 225.4.1 du Code pénal. C’est sur cette base que les services de police, de la gendarmerie et, depuis 2016, de l’Inspection du travail, procèdent à l’identification des victimes. Suivi et identification ne coïncident pas nécessairement et le travail des associations dont il est rendu compte dans cette enquête peut être assez éloigné de la vision des services de l’État. Sur les 73 associations repérées comme actives dans ce secteur, seulement 24 ont répondu à l’enquête de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, qui a porté sur 1 857 personnes suivies. Les résultats présentés ne peuvent donc pas être considérés comme représentatifs et doivent être interprétés avec de grandes précautions, ce que ne manque pas de faire le rapport. Ces nécessaires précautions prises, plusieurs résultats méritent d’être regardés attentivement. Si la forte prévalence de l’exploitation sexuelle des femmes était bien identifiée, l’existence d’une exploitation à des fins domestiques semblait jusqu’alors plus limitée. Or la concentration des victimes de ce type d’exploitation en provenance de cinq pays – le Nigéria, la Roumanie, le Maroc, l’Algérie et la Bulgarie – en dit beaucoup sur l’existence de filières et de réseaux de circulation. De même, l’existence de mineurs victimes de contraintes les obligeant à commettre des délits, le travail quasi forcé dont sont victimes les hommes et l’importance de la mendicité forcée étaient, jusqu’à ce rapport, des aspects moins repérés de la traite des êtres humains.
Prison, drôle de genre
« Sexualité, amour et normes de genre. Enquête sur la jeunesse incarcérée et son encadrement », Yaëlle Amsellem-Mainguy, Benoît Coquard, Arthur Vuattoux. Rapport d’étude de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), 95 rue de France, 75650 Paris cedex 13, octobre 2017, 247 p., www.injep.fr
6Jeunes « de quartiers », les garçons et les filles rencontrés dans cette étude, réalisée à la demande de la Direction générale de la santé (DGS), appartiennent aux fractions les plus précaires des classes populaires. Ils en ont les codes et les comportements. Chacun doit être à sa place dans un univers sexuellement extrêmement normé. « Putes », « pédés », « filles bien »…, les termes utilisés pour désigner l’autre sont ceux d’une génération et d’une culture commune. Qu’il s’agisse des relations entre filles et garçons, des premières relations sexuelles, de l’usage des préservatifs, du rôle de la télévision ou encore de l’accès aux réseaux sociaux et aux sites pornographiques, la majeure partie du rapport pourrait se lire et se comprendre en dehors de toute référence carcérale. Toutefois, parler de sexualité avec des jeunes incarcérés, c’est aussi les écouter parler de la vie en prison. L’arrivée en prison est un choc, en raison de la propreté inégale des lieux, la perte de toute autonomie dans la vie quotidienne, l’absence d’intimité lors des parloirs, la privation de tout contact sexuel pour les mineurs, à la différence des majeurs qui peuvent parfois bénéficier de parloirs conjugaux ou d’unités de vie familiale. Cet événement survient dans un parcours de vie souvent déjà chaotique, au moment où ces adolescents viennent d’entrer, pour la plupart, dans une vie sexuelle active. Or, pour les professionnels qui interviennent dans les prisons, surveillants, éducateurs, soignants et enseignants, la sexualité est un problème à gérer, un problème que l’on peut nier ou transférer à d’autres, soignants de préférence. Non seulement ces professionnels ne se sentent pas légitimes pour parler d’éducation sexuelle mais ils n’en ont ni le mandat ni les moyens. Plus grave, l’étude montre que les professionnels adoptent des comportements entre eux pour le moins inadaptés. Les surveillantes, éducatrices, enseignantes ou soignantes témoignent de violences sexistes au quotidien : remarques sur le physique, blagues sexistes, voire attouchements. Cette étude, issue d’un projet visant à proposer des évolutions dans la prise en charge de la santé sexuelle des jeunes en prison, montre la centralité des questions de genre dans les établissements pénitentiaires.
Pour le raccrochage scolaire
« Projet de prévention du décrochage scolaire et “raccrochage” : il faut tout un village pour éduquer un enfant », Liliane Pelletier, Driss Alaoui. Rapport de recherche, Collège Les Tamarins (Académie de La Réunion), mars 2017, 126 p., https://hal-01724017
7Voilà une dizaine d’années, autour de 140 000 élèves quittaient le système scolaire sans qualification reconnue par un diplôme. Une politique particulièrement active conduite par l’Éducation nationale, soutenue par l’Union européenne et relayée dans de nombreux établissements scolaires, a progressivement réduit ce chiffre à 80 000 élèves. Les connaissances accumulées sur les processus de décrochage montrent qu’il ne s’agit pas d’une démarche impulsive d’élèves dont les caractéristiques individuelles seraient aisément identifiables, comme le confirme une évaluation conduite dans un collège de la Réunion, véritable ouverture de la boîte noire d’une pratique évaluative. La démobilisation scolaire, la baisse des motivations, le refus de participation, les absences répétées, le manque de plaisir, toutes les conditions qui conduisent au décrochage s’installent progressivement même si elles apparaissent plus fréquemment à des périodes charnières comme l’entrée au collège ou le passage de la 5e à la 4e. Avant d’être définitive, une situation de décrochage cognitif provisoire s’installe. La première hypothèse de travail la plus solide est que c’est le moment où la lutte contre le décrochage doit être mise en œuvre. La seconde hypothèse est que cette action ne concerne pas que les élèves et leurs enseignants directs, mais aussi les parents et l’ensemble des personnels de l’établissement. Pour reprendre la belle expression qui figure dans le rapport de cette évaluation, « il faut tout un village pour éduquer un enfant ».
Lorsque l’emploi s’éloigne
« Trajectoires et insertions des personnes très éloignées de l’emploi », Julie Couronné, Léa Lima, Frédéric Rey, Barbara Rist, Nicolas Roux. Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique, UMR CNRS 3320, 2 rue Conté, 75003 Paris, septembre 2017, 240 p.
8Depuis près d’un demi-siècle, la France connaît une crise de l’emploi qui atteint en priorité les jeunes, les seniors, les ruraux et les moins diplômés. Formation, réduction du temps de travail, contrats aidés de toutes sortes, soutien aux entreprises, regards appuyés vers les politiques libérales pures et dures ou interrogations plus récentes sur le modèle nordique et la flexi-sécurisation, aucune solution miracle n’émerge qui serait susceptible de faire baisser le taux de chômage de manière significative et surtout d’apporter une réponse aux 2,2 millions de personnes éloignées durablement du marché du travail.
9Distinguant l’accompagnement vers l’emploi de l’accompagnement dans l’emploi, lequel peut aller jusqu’à la création d’emplois pour les personnes accompagnées, les auteurs de cette recherche s’appuient d’abord sur des entretiens avec les acteurs associatifs majeurs que sont le Secours populaire français, Emmaüs France, la Croix-Rouge française et la coordination des associations d’aide aux chômeurs par l’emploi ; puis, dans un second temps, sur l’analyse des pratiques d’accompagnement dans cinq institutions : Pôle emploi, Solidarités nouvelles contre le chômage, Web, Bricà-Brac et Travail et Solidarités, ces derniers étant trois chantiers d’insertion. Ces cinq monographies montrent que l’éloignement d’une personne du marché du travail est une variable relative : l’emploi n’est-il pas lui-même très loin des personnes et, lorsque le chemin s’allonge entre les deux, disposons-nous des ressources suffisantes pour construire un accompagnement plus effectif, malgré la grande variété des formes d’accompagnement ?
Construire la mobilité
« Faciliter la mobilité quotidienne des jeunes éloignés de l’emploi : une évaluation expérimentale », Denis Anne, Julie Le Gallo, Yannick L’Horty. Rapport de recherche, Travail, emploi et politiques publiques (Tepp), FR CNRS 3435, n° 2, 2018, 27 p., www.tepp.eu
10Rejoignant les constats des équipes éducatives confrontées aux difficultés d’insertion des jeunes, les recherches sur l’insertion dans le marché du travail montrent que l’absence d’accès à la mobilité constitue un réel blocage. Pour répondre à ce problème, les politiques publiques ont tenté de faciliter l’installation d’entreprises dans les zones d’habitat des demandeurs d’emploi, principalement au moyen d’exonérations de taxes, sans grand succès. Une autre approche a consisté à proposer aux jeunes des aides directes sous la forme de subventions aux transports, collectifs ou individuels, et d’accompagnements à la préparation et au permis de conduire. La difficulté du passage du permis de conduire est un obstacle réel pour ces jeunes. L’opération « 10 000 permis pour réussir », lancée en 2009 par le Fonds d’expérimentation pour la Jeunesse, consistait à proposer une subvention d’un montant de 1 000 € et un accompagnement à des jeunes en difficulté d’insertion par des missions locales, des collectivités territoriales et des auto-écoles associatives. Son évaluation a montré que l’aide accordée produisait un effet assez net sur les chances de réussite au permis. On a alors assisté à une multiplication des aides, allant de la simple journée de sensibilisation à la création de véritables parcours d’accès à la mobilité. La recherche, menée expérimentalement, a porté sur des groupes bénéficiant d’aides différentes et un groupe témoin. Elle montre que les effets positifs en termes d’emploi sont liés à des accompagnements très intenses, ce qui conforte, une fois de plus, l’idée que faire peu, c’est prendre le risque de ne pas aboutir.