CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Lorsqu’il ne semble pas souhaitable, voire dangereux que les enfants vivent avec leurs parents, ils peuvent être accueillis en institution (maisons d’enfants à caractère social, foyers de l’enfance et pouponnières) ou en familles d’accueil. Si plusieurs enfants sont concernés, il convient de décider quel type d’accueil est le plus approprié et, en particulier, s’il faut que les enfants d’une même fratrie restent ensemble ou soient à nouveau rassemblés quand ils ont été placés à des moments différents, dans des lieux différents. Cela suppose de s’interroger sur le rôle de protection et de soutien de la fratrie, mais aussi sur les maltraitances et les nuisances qui peuvent s’exercer en son sein. Il est alors nécessaire de s’intéresser aux ressources et aux maltraitances intrafraternelles dans la vie des enfants concernés par une mesure d’éloignement de leurs parents, en particulier quand les professionnels doivent décider s’il convient, ou non, de proposer un accueil conjoint à tous les enfants ou à certains d’entre eux. À partir des résultats d’études que nous avons menées (voir encadré) sur les maltraitances intrafraternelles et sur le placement conjoint de fratries, nous souhaitons ouvrir des perspectives pour les pratiques au sein de l’Aide sociale à l’enfance. Nous présentons d’abord les effets négatifs et positifs d’un placement conjoint, puis nous évoquons trois pistes pour les pratiques futures que ces recherches ont permis d’esquisser.

Un placement conjoint privilégié

2Dans le cas où les enfants ne peuvent plus vivre au quotidien avec leurs parents, la loi (loi du 6 juin 1984 sur le droit des familles, rappelée par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale) affirme que l’intérêt de l’enfant doit conduire à préserver, autant que possible, ses relations avec ses frères et sœurs. Martinez (1999) a souligné la nécessité, même si les enfants sont accueillis dans des familles différentes, d’organiser, lorsque c’est possible, des visites en fratrie autour des parents, ce qui permet à ceux-ci de rester le centre de la fratrie. Avec peu de nuances, les auteurs s’accordent pour reconnaître l’intérêt du placement conjoint (Barth et al., 1988 ; Brodzinsky et Brodzinsky, 1992 ; Holloway, 1997 ; Rosenthal et al., 1988 ; Wedge et Mantle, 1991). D’après eux, le placement conjoint faciliterait la transition entre famille naturelle et famille d’accueil car la fratrie représenterait une continuité sécurisante pour l’enfant. Le fait d’être avec ses frères et sœurs atténuerait le sentiment d’abandon et assurerait aux enfants un soutien mutuel qui leur permettrait d’être moins dépendants de l’adulte. En retour, cette sécurité favoriserait l’engagement affectif auprès du parent substitutif. Dans les études réalisées, il s’avère que ce groupe est parfois pensé, par les professionnels, comme un « bloc », une « forteresse » qui protège de l’extérieur persécuteur (les parents maltraitants mais aussi l’institution accueillante), qui donne une « force naturelle » et des repères partagés, source de sécurité. L’enfant pourrait s’appuyer sur ce qu’il partage avec son frère ou sa sœur pour trouver les mots et le courage de parler, avoir le désir de bénéficier de l’aide proposée sans se sentir totalement coupé de « sa vie d’avant ».

Encadré méthodologique

Cet article rend compte des résultats de travaux menés durant quatre ans à la demande de l’association SOS Villages d’enfants et subventionnés en partie par la Fondation de France et l’Observatoire national de l’enfance en danger (Oned).
2008 - Le placement conjoint des frères et sœurs dans les établissements de SOS Villages d’enfants : revue de la littérature internationale et indications et contre-indications des placements conjoints.
2010 - Construction d’un référentiel pour l’analyse du lien fraternel et étude des crises : évaluation des liens fraternels et de la manière de gérer les situations de crise, depuis leurs prémices jusqu’aux réponses apportées.
Les quatre études menées se sont appuyées sur des entretiens semi-directifs réalisés auprès des professionnels de Villages et des enfants dont ceux-ci s’occupent au quotidien.

Des risques du placement conjoint négligés

3Malgré cette quasi-unanimité des chercheurs, beaucoup de professionnels ont dénoncé la loi de 2002 comme étant une mesure démagogique et parfois dangereuse pour les enfants (Jardin et Rosset, 1991). Toutefois, les travaux systématisés manquent pour mieux évaluer l’impact du placement conjoint des fratries et ses indications et contre-indications. Par ailleurs, si certains parents souhaitent voir leurs enfants placés ensemble (facilités pour les visites, préservation de la famille), d’autres préféreraient éviter ce placement conjoint afin de ne pas être mis en rivalité avec une famille qui les remplacerait en s’occupant de tous leurs enfants (Jardin et Rosset, 1991 ; Thomas, 1998). Les travaux qui concernent les effets des violences intrafraternelles sur les enfants sont nettement moins nombreux que ceux qui concernent l’impact des maltraitances parentales sur les enfants. Les travaux anglo-saxons sur ce dernier sujet montrent la plus grande fragilité et victimisation des filles, ainsi que le caractère protecteur de la fratrie lors d’un placement (Graham-Bermann et Cutler, 1994). Ils soulignent l’origine environnementale de ces violences. Mais ces études analysent davantage des dyades (aîné/cadet ; garçon/fille) qu’elles n’analysent des groupes.

4Les frères et sœurs agresseurs seraient des enfants ayant eux-mêmes été victimes de maltraitances et/ou de négligences de la part de leurs parents. Jean-Pierre Almodovar (1998) et Muriel Meynckens-Fourez (1999) soulignent l’importance de l’imitation ou de l’apprentissage des rôles, y compris quand ils impliquent la violence et la maltraitance entre le sous-système parental et le sous-système fraternel. Selon Éric Widmer (1999), les pratiques éducatives coercitives, le traitement différentiel et les négligences parentales exacerbent chez l’enfant la violence présente en tout un chacun et qu’il répercute dans sa fratrie. Les études s’appuient, dans la majorité des cas, sur le point de vue des parents et des professionnels pour évaluer la qualité des relations fraternelles.

5Tous les professionnels rencontrés dans notre étude remarquent, comme le fait aussi la littérature, que les frères et sœurs placés ensemble peuvent perpétuer entre eux, dans les lieux d’accueil, des relations qui sont source de souffrances (viols, violences physiques et psychiques diverses) et ne cessent qu’avec la séparation des enfants ou de certains d’entre eux. Leblanc (1998) estime que l’histoire du groupe et de chacun des enfants «?avant le placement?» peut être au fondement d’une résistance du groupe et de chacun des enfants à l’adaptation au Village. Il faut alors faire en sorte que chacun puisse « se défaire du roman familial?», comme l’exprime un éducateur,?tout en ne se sentant pas déloyal vis-à-vis de son groupe d’origine. C’est ce qui explique qu’il peut être difficile pour l’adulte qui prend en charge l’enfant d’avoir accès à chacun des enfants individuellement, le groupe ou certains de ses membres y faisant obstacle (Charles, 1991). Thomas (1998) estime, à ce propos, que la coprésence des enfants peut renforcer la loi du silence. Ainsi, lorsqu’il y a un pacte de non-dit entre enfants et entre le groupe et les adultes, celui qui le rompt court le risque d’être exclu du groupe de la fratrie et/ou familial. Ce risque est tel que certains enfants préfèrent taire certaines maltraitances physiques ou psychiques subies avant, et parfois pendant, le placement.

Qu’est-ce qu’un SOS Village d’enfants??

L’association française SOS Villages d’enfants a été créée en 1956, avec l’objet de permettre à des fratries d’orphelins de guerre d’être accueillies par des veuves de guerre. Aujourd’hui, les Villages SOS accueillent des fratries confiées par l’Aide sociale à l’enfance.
Les Villages SOS français dans lesquels les études se sont déroulées sont composés d’un ensemble de pavillons répartis dans un lotissement. Les Villages sont placés sous la responsabilité d’un directeur, assisté d’une équipe formée d’éducateurs, de psychologues, d’animateurs, d’assistantes maternelles (dites «?mères SOS?») et d’aides familiales. Les assistantes maternelles et les aides familiales accueillent au quotidien les enfants dans un pavillon?; elles peuvent, mais c’est rare, vivre en couple et élever leurs propres enfants avec ceux qu’elles accueillent. Durant leurs congés, elles sont remplacées dans le pavillon chacune par une collègue. Une mère SOS et une aide-familiale accueillent ensemble 6 à 8 enfants membres d’une ou deux fratries «?complètes?» ou «?partielles?».

Trois pistes pour les pratiques et la recherche

6Les quatre études réalisées confirment à quel point les liens fraternels ont des effets très importants dans la construction de l’identité des enfants et dans la tension qu’elle implique entre identification aux pairs et différenciation (Scelles, 2010). Les trois propositions suivantes portent sur des points qui sont le moins travaillés dans la littérature. Or, les recherches que nous avons menées montrent que leur prise en compte est cruciale pour améliorer la qualité du soutien et de l’accompagnement apportés aux enfants quand ils sont placés avec leurs frères et sœurs.

Travailler avec et sur le?«?groupe fratrie?»

7Le travail à mener auprès des fratries consiste à s’appuyer sur l’identité et l’appartenance groupale pour parvenir, progressivement, à faire émerger le «?je?» de chacun des enfants sans qu’il se sente déloyal et/ou sans qu’il craigne de «?casser?» le groupe. Ce processus de séparation/différenciation ne se fait pas au même rythme ni au même moment pour chacun des enfants de la fratrie. Cela peut parfois conduire à soutenir activement ce mouvement chez l’un ou l’autre des enfants, y compris en l’éloignant provisoirement de son groupe. Mais ce traitement individuel doit toujours être effectué au regard des effets et de la fonction qu’il aura pour et dans le groupe fratrie.

8Cependant, en cas de conflits fraternels, les professionnels de l’enfance, tous métiers confondus, ont le plus souvent recours à des entretiens individuels, à un travail avec des dyades enfant-adulte, voire des triades (un enfant et deux professionnels, souvent une mère SOS et un psychologue). Ils ne travaillent alors pas véritablement sur les liens au sein du groupe complexe qu’est la fratrie. Or, les enfants et la littérature montrent combien se séparer, se différencier du groupe sans être envahi par un sentiment douloureux d’abandon ou de déloyauté impose de travailler dans et avec le groupe. Le problème est que le travail groupal demande une formation que souvent les professionnels n’ont pas. Ce travail avec le groupe fratrie leur semblant plus complexe et beaucoup moins maîtrisable, ils «?préfèrent?» donc travailler sur les relations interindividuelles.

Travailler avec les parents

9Les parents des enfants accueillis dans les Villages sont souvent incarcérés, absents, démissionnaires, face à des difficultés économiques et psychologiques importantes. Les référents de l’Aide sociale à l’enfance chargés d’accompagner ce lien font l’objet de nombreuses mutations dans certaines régions, ce qui rend très difficile le suivi à long terme des relations familiales.

10Ne pas travailler avec les parents peut entraver le processus d’investissement des enfants auprès des personnes référentes du lieu d’accueil. En effet, l’enfant peut s’interdire de changer, d’être heureux et de s’attacher aux nouvelles figures de protection qui lui sont proposées dans les lieux d’accueil, faute de savoir ou de comprendre les effets qu’aura cet investissement sur ses parents.

11Dans de très nombreux cas, les parents investissent de manière très différenciée chacun de leurs enfants. La façon dont chacun des enfants vit cet investissement et les effets de celui-ci sur les liens fraternels évoluent au long de la vie. Il apparaît impossible pour le lieu d’accueil d’ignorer l’impact des liens tissés entre les parents et les enfants, et il est important pour l’enfant que le lieu d’accueil puisse l’aider à faire évoluer ces liens et l’impact qu’ils ont sur le groupe fratrie et sur chacun de ses membres. Ainsi, par exemple, les enfants accueillis dans les Villages évoluent loin du regard et de la surveillance quotidienne de leurs parents. À la suite de ces évolutions, il arrive que les parents ne reconnaissent plus leur enfant, ni les liens que ceux-ci entretiennent entre eux (par exemple un aîné peut ne plus accepter de jouer un rôle parental). Cette transformation peut déclencher un rejet du parent et générer un sentiment d’étrangeté qui aura des répercussions parfois très douloureuses sur l’enfant. La fratrie peut alors faire bloc contre le regard parental jugeant néfaste l’évolution, ou bien elle se déchire, certains approuvant le parent, d’autres non. Évidemment, dans ces cas, il est indispensable de soutenir le groupe des enfants et chacun de ses membres. Dans d’autres cas, l’évolution des enfants et de leurs liens peut faire évoluer le regard et le traitement parentaux. C’est pourquoi il semble nécessaire de penser à une formule de travail entre le Village et les parents qui soit plus diversifiée, pour ouvrir sur des pistes de soutien aux transformations des liens parents/enfants.

Écouter l’enfant, l’aider à parler

12Les enfants rencontrés dans les études disent leur ressentiment et leur tristesse de ne pas avoir été suffisamment écoutés, entendus à tous les stades de la procédure. Ils disent avoir été informés des décisions prises dans des conditions telles qu’ils n’ont pas pu s’exprimer à leur sujet. Ce manque d’attention à leurs paroles ne leur a pas laissé le temps pour se préparer et accepter. Ils regrettent que, seul ou avec leurs frères et sœurs, ils n’aient pas eu la possibilité de proposer d’autres solutions, ni même d’expliciter comment ils vivaient et comprenaient les décisions prises. Or, il est important que l’enfant se sente considéré comme «?sujet?» de l’aide et ayant quelque chose à dire que l’adulte doit entendre pour agir au mieux. Ce que les adultes, «?les professionnels, les parents?», disent, savent et pensent de lui est important à prendre en compte, mais ne saurait suffire pour véritablement aider l’enfant à s’approprier de manière créative et structurante ce qui lui est proposé pour l’aider, lui et ses frères et sœurs.

13Une solution consiste, entre autres, à mener un travail de narrativité et de copensée avec l’enfant, ses frères et sœurs et les professionnels et, évidemment, lorsque c’est possible, avec les parents. L’idée est de faire émerger un «?fonds commun?» que chacun s’approprierait de façon subjective. Cela permettrait de rendre plus claires les frontières identitaires, tout en soulignant ce qui rassemble les frères et sœurs, ce qui fait qu’ils sont frères et sœurs au-delà d’une filiation problématique et d’un vécu de violence, en dégageant, au sein du travail de narrativité et d’historisation, des expériences relationnelles. Cette approche vise, finalement, à faire du lien fraternel une ressource pour chaque enfant et une relation qui soit davantage empreinte de fraternité que de violence.

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Régine Scelles
Psychopathologue
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 27/11/2012
https://doi.org/10.3917/inso.173.0114
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