CAIRN.INFO : Matières à réflexion

Les clandestins de la Manche

« Des émigrants dans le passage. Une approche géographique de la condition de clandestin à Cherbourg et sur les côtes de la Manche », Olivier Thomas. Thèse pour le doctorat de l’Université de Caen, Géographie physique, humaine, économique et régionale, Université de Caen, UFR de géographie, École doctorale 68, décembre 2011, 685 p., accessible sur TEL-Archives ouvertes

1À la fin du XIXe siècle, des milliers d’émigrants arrivèrent à Cherbourg pour s’embarquer vers les États-Unis ou l’Amérique du Sud. S’entassant dans les troisièmes classes sans confort, ils firent les beaux jours financiers de compagnies comme la « Cunard » ou « la White Star ». Ce mouvement s’arrêta dans les années 1920, quand les États-Unis réduisirent l’immigration et que les compagnies privilégièrent Le Havre au détriment de Cherbourg. Quelques dizaines d’années plus tard, les migrants sont de retour à Cherbourg. Afghans, Irakiens, Iraniens, voyageurs clandestins, ils ont parcouru des milliers de kilomètres en espérant trouver en Angleterre ou en Irlande un mythique eldorado. Le Titanic a coulé, il n’y a plus de bateaux pour traverser le Channel. Il faut se glisser dans des camions, se cramponner sous les essieux, passer les grilles, franchir les barbelés en quête d’un impossible passage. Jusqu’en 2002, Sangatte, à deux encablures du tunnel sous la Manche, était une halte avant les tentatives de passage. Sangatte n’existe plus. Pour passer, il faut aller plus loin, le long de la côte, à Cherbourg, voire à Saint-Malo ou à Roscoff. Dans une thèse passionnante – de plus de 600 pages quand même –, où la géographie humaine rejoint l’ethnologie et la sociologie, Olivier Thomas décrit et analyse ce moment du passage entre deux frontières, la dernière étape, la plus terrible d’un voyage déjà périlleux. Il montre la somme des violences à affronter, celle des passeurs, des policiers, la lutte contre les intempéries, le risque d’accident qui guette à chaque tentative de passage. À partir de 1991, les tentatives sont devenues de plus en plus dangereuses avec la fermeture progressive de l’espace transmanche, dont témoigne la multiplication des clôtures et des barbelés, la présence des technologies de détection, principalement par infrarouge et vidéo-surveillance. Entre les tentatives, les migrants, devenus des clandestins, survivent en occupant des squats, des jardins publics, des terrains vagues, des dunes sur le front de mer, des bois, des fossés. Tout est précaire et incertain : se laver, manger, jouer aux dominos ou au ballon pour faire couler le temps. Entre action humanitaire et intervention politique des associations se sont créées ou développées. Elles apportent de l’eau, de la nourriture, parfois des soins, cela contre les pouvoirs publics qui craignent que toute aide soit un appel à rester ou à venir plus nombreux mais aussi contre les passeurs qui voient leur légitimité menacée. La grande force de cette thèse est d’analyser le dynamique migratoire non comme le seul mouvement d’arrivée ou de départ mais comme une présence sur un territoire au sein d’une société, juste le temps d’un passage. Réf. 1681

Évaluation, actes pédagogiques

« Méthodes d’évaluation des politiques publiques », Nicolas Studer (sous la direction de). Actes de séminaire. Ministère des Affaires sociales et de la santé. Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques. Mai 2011, 129 p., téléchargeable sur www.drees.sante.gouv.fr

2Au cours de l’année 2009-2010, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a organisé un séminaire sur les méthodes d’évaluation ex post. Chaque séance de ce séminaire exposait une approche spécifique de l’évaluation suivie d’un échange avec les participants. Annie Fouquet, présidente de la société d’évaluation et Esther Duflo, titulaire de la chaire « Savoirs contre pauvreté » du Collège de France se sont attachées à définir l’évaluation et à présenter les concepts de base de la recherche évaluative. La seconde séance portait sur les méthodes économétriques d’évaluation ex post de l’impact d’un programme sur ces bénéficiaires. Contrebalançant cette approche très quantitative, un troisième séminaire présentait les méthodes qualitatives d’évaluation. Il ne restait plus qu’à s’interroger sur la place des usagers dans les pratiques d’évaluation et à replacer l’évaluation dans la panoplie des outils de régulation des politiques publiques. Les bibliographies sont très complètes, la présentation claire et pédagogique. Au final, le document présenté ressemble plus à un manuel d’évaluation qu’à un compte rendu de débats. Les études de cas renvoient toutes à des exemples du champ de la santé et du social. Réf. 1682

La Dordogne, du RMI au RSA

« Le RSA en Dordogne », Martine Abrous. Rapport de recherche. Centre d’études de l’emploi, n? 74, mai 2012, 71 p., disponible sur www.cee-recherche.fr

3Une des équipes de recherches du Centre d’études de l’emploi, conduite par Dominique Méda et Bernard Gomel, a engagé depuis 2010 un ensemble de travaux sur la mise en œuvre du revenu de solidarité active dans plusieurs départements en s’intéressant plus particulièrement aux parcours des bénéficiaires, de l’instruction des demandes jusqu’à l’accompagnement. Dans un département où la taux de pauvreté est supérieur au taux national et où le chômage a augmenté de deux points entre 2008 et 2010, la mise en œuvre du RSA s’est traduite par une augmentation de plus de 30 % du nombre des bénéficiaires. En 2010, 1700 bénéficiaires sont arrivés dans ce dispositif dont un grand nombre d’agriculteurs. À la différence de nombreux départements, la Dordogne a choisi de mutualiser fortement les compétences des différents acteurs, Caf, Pôle emploi et Conseil général, en privilégiant la construction de parcours socioprofessionnels et non exclusivement tournés vers l’emploi. Gilles, qui rêve de créer son entreprise de jardinage, Claire, la cultivatrice de roses anciennes, Guy, le rénovateur de chemins de randonnées, Marc le tatoueur professionnel, et biens d’autres, semblent apprécier cette formule qui combine accompagnement social et aide à la recherche d’emploi. À la lecture de ce rapport, on se dit que, vue du Périgord, la différence entre RMI et RSA n’est sans doute pas aussi grande que ses promoteurs avaient pu l’imaginer. Réf. 1683

Social : tendances et curiosités

« 300 propositions, innovations et curiosités sociales venues de l’étranger », Marie-Pierre Hamel, Sylvain Lemoine, Marie Cécile Naves. Centre d’analyse stratégique, 18, rue de Martignac, 75700 Paris, mars 2012, 164 p., www.strategie.gouv.fr

4En Italie, les femmes parient de plus en plus et représenteraient le tiers de 1,2 million de joueurs pathologiques. Au Canada, un crédit d’impôt existe depuis 2007 pour l’incitation à l’activité physique des enfants, le chef du parti conservateur a promis de créer un même crédit d’impôt pour les adultes. Au Danemark, une taxe sur les matières grasses a été instaurée à l’automne 2011, c’est le premier pays à mettre en place une telle mesure. Un centre d’accueil de jeunes enfants en Suède teste l’usage du GPS pour la surveillance des enfants lors des excursions collectives. En Italie, encore, un couple de Vénitiens s’en est remis à la compétence de l’avocat d’une association de consommateurs pour obtenir le départ de leur domicile de leur fils âgé de 41 ans. Selon une étude suédoise, jouer à World of Warcraft, le célèbre jeu online, améliorerait les compétences sociales, on trouve même des CV qui mentionnent la pratique de ce jeu. En Suisse, un député vert zurichois a proposé d’accorder aux parents un bulletin supplémentaire de vote par enfant. Une autre étude suédoise montre que les longs trajets entre domicile et travail augmenteraient de plus de 40 % le risque de divorce. Les autorités finlandaises ont introduit une nouvelle carte d’identité, bleue pour les nationaux, marron pour les étrangers... En dépit d’un classement en quatre chapitres : prévenir les risques, adapter les politiques publiques, cibler sans stigmatiser et faire mieux avec moins, le document présenté par le Centre d’analyse stratégique, flirte avec l’inventaire à la Prévert même si de nombreuses innovations et curiosités peuvent retenir l’attention dans ces périodes électorales propices à l’émergence d’idées nouvelles. Chaque notice comprend de 10 à 30 lignes et fait l’objet d’un référencement précis. L’expérimentation sociale est souvent vue comme facteur de progrès et d’améliorations, ici, de nombreuses innovations renvoient à du repli et à de la frilosité. Réf. 1684

Rénover la maternelle

« L’école maternelle », Viviane Bouysse, Philippe Claus, Christine Szymankiewicz. Rapport conjoint de l’Inspection générale de l’Éducation nationale et de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, rapport n? 2011-108, octobre 2011, 200 p., téléchargeable sur www.education.gouv.fr

5À l’occasion du changement récent de gouvernement, le nouveau ministre de l’Éducation nationale a décidé de rendre publique une série de rapports, dont l’un sur l’école maternelle, réalisés par les inspections générales de l’Éducation nationale et restés jusqu’alors confidentiels. À la différence d’autres pays, particulièrement du nord de l’Europe, la France a fait très tôt le choix d’une prise en charge séparée, juxtaposée disent les auteurs, des tout-petits. Les plus jeunes sont accueillis dans des crèches, collectives, familiales, par des assistantes maternelles, à leur domicile ou à celui des parents. À partir de deux ou trois ans, ils peuvent accéder à l’école maternelle. Cette séparation a été longtemps bénéfique permettant de construire une école maternelle, véritable service public au service des enfants et de leurs familles. Cette école maternelle, « école à part entière dotée d’une pédagogie spécifique » a constitué un véritable modèle français. Le rapport des inspecteurs analyse les dérives progressives de cette exemplarité en insistant sur le poids de plus en plus important de la forme scolaire. Le modèle de l’école primaire a envahi progressivement la maternelle en commençant par la section des grands. Le déclassement progressif des activités de création et artistiques mais également, l’aménagement des espaces de vie des enfants ou le schéma de la journée scolaire témoignent de cette dérive. S’appuyant sur leurs propres investigations, sur une relecture des rapports d’inspection, mobilisant les leçons des expériences d’autres pays européens dont le Danemark, les auteurs du rapport regrettent le pilotage national insuffisamment opérationnel alors que l’État consacre à la maternelle le tiers de la dépense de l’école primaire. Ils déplorent aussi que la présence des enfants de moins de trois ans à l’école maternelle soit plus une variable d’ajustement qu’une politique. Le rapport s’achève par de nombreuses propositions visant à redynamiser l’école maternelle en en faisant davantage une école qui stimule le développement de l’enfant et ne soit pas uniquement une propédeutique à l’école élémentaire. Réf. 1685

Cela vous gargouille ou cela vous barbouille ?

« Dire et faire dire l’indicible. Entre secret et stigmate, l’analyse d’un processus d’enquête sur le ballonnement », Agathe Bonnet. Thèse pour le doctorat en sociologie, Université Paris 5 Descartes, mars 2012, 375 p., téléchargeable sur Tel – Archives ouvertes

6Cette thèse a bénéficié du financement d’un contrat Cifre par une société agroalimentaire soucieuse d’inventer des outils méthodologique permettant de réduire les blocages à l’expression d’une personne enquêtée lorsque celle-ci est interrogée sur son vécu et sa représentation d’un problème de santé. En soi, le sujet est intéressant, la situation d’enquête génère toujours des artefacts plus ou moins bien maîtrisés par l’enquêteur et l’enquêté. La thèse d’Agathe Bonnet se déroule dans trois dimensions : la première est classique, il s’agit de réaliser une enquête qualitative sur un problème de santé, ici le ballonnement. Ce thème est suffisamment intime et personnel pour permettre d’identifier et de comprendre, deuxième dimension, les effets de l’enquête sur les modalités d’expression de la personne enquêtée. Enfin, la troisième dimension vise à transformer ces observations en concepts afin de fabriquer de nouveaux outils susceptibles de réduire biais et aléas. La thèse est d’autant plus méthodologique que le financeur n’a pas souhaité que les informations portant sur le problème de santé soit diffusées. On trouvera de longs et passionnants développement sur les méthodes qualitatives donnant une large place à l’interactionnisme symbolique. Agathe Bonnet fait varier les techniques d’enquête : ethnographique, projective, non directive, et montre les effets de ces changements sur le déroulement des investigations. Elle s’adresse à des enquêtés qui vivent le ballonnement et ses manifestations associées comme un stigmate au sens où Goffman utilise ce terme, stigmate qui est tantôt entièrement dissimulé ou au contraire exhibé. L’analyse de la situation d’enquête montre l’existence de plusieurs freins, celui du secret : « on ne parle pas de ces choses-là », celui du langage dont on ne dispose pas pour décrire les manifestations fines du ballonnement, celui du savoir quand l’enquêté n’a pas les connaissances pour expliquer son trouble. Si la dernière partie de la thèse n’apporte pas de révélations sur la façon de conduire des enquêtes qualitatives, elle résume fort utilement et intelligemment la somme des précautions à prendre pour conduire des enquêtes en situation où l’enquêté risque de se sentir humilié et dévalorisé. Réf. 1686

Sanctionner et/ou éduquer

« Les établissements privatifs de liberté pour mineurs : entre logiques institutionnelles et pratiques professionnelles », Nathalie Gourmelon, Francis Bailleau, Philip Milburn. Rapport de recherche, Cesdip, CNRS UMR 8183, Immeuble Edison, 43 boulevard Vauban, 78280 Guyancourt, rapport n? 112, 2012, 358 p., www.cesdip.fr

7Les établissements privatifs pour mineurs ont été inventés par une loi de 2002, dite loi Perben. Il s’agissait alors de rompre avec deux modèles de traitement des jeunes délinquants. Le premier était celui du quartier de prison pour mineurs, jugé peu approprié en raison de la proximité entre adultes et mineurs. Le second modèle renvoyait au travail de rééducation en milieu ouvert ou en foyer, ce modèle était considéré comme trop peu contenant et inadapté à certains comportements délinquants. Les établissements privatifs de liberté renouent avec la vieille idée d’une prison éducative. Les surveillants travaillent en binôme avec les éducateurs, dans une nouvelle architecture dissimulant les murs et les miradors et privilégiant les petites unités de vie. Ce nouveau modèle se heurte très vite aux conceptions des personnels de la PJJ, conceptions issues du refus des centres fermés et des colonies pénitentiaires d’avant-guerre. Il s’oppose également aux pratiques des personnels de l’administration pénitentiaire qui privilégiaient un travail dans un lieu fermé où le secret l’emportait sur toute autre considération. Or dans ces centres, l’équipe de base de travail est composée obligatoirement d’un éducateur et d’un surveillant. La courte histoire de ces établissements est surtout l’histoire des attitudes des groupes professionnels qui doivent travailler en commun alors que leurs valeurs sont si dissemblables. Réf. 1687

L’ASE, bien après la décentralisation

« Septième rapport annuel de l’Observatoire national de l’enfance en danger », Marie-Paule Martin-Blachais (coordination). Oned, BP 30302, 75 823 Paris Cedex 17, mars 2012, 86 p., www.oned.gouv.fr

8La loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance a introduit une obligation de transmission au président du conseil général de toute information préoccupante concernant un mineur en danger ou en risque de l’être. Cette décision suppose que soit clarifiée la notion d’information préoccupante, un concept nouveau dans le champ de la protection de l’enfance et, surtout, que s’organisent des outils et des procédures statistiques capables de saisir cette information au niveau départemental, chaque département devant, selon la loi, se doter d’une cellule de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes (Crip). Le rapport 2012 de l’Oned montre d’abord les lenteurs et les difficultés dans la mise en œuvre de ce dispositif et, plus encore, son hétérogénéité d’un territoire à l’autre. Ces différences ne devraient pas étonner, la protection de l’enfance est depuis plus de trente années une compétence décentralisée et chaque département, en fonction de sa taille, de ses ressources et de ses choix politiques, met en œuvre des stratégies propres. En revanche, le fait que les départements ne mettent pas la meilleure volonté à échanger entre eux, à communiquer sur leurs choix, ne facilite pas le travail de l’Observatoire national de l’enfance en danger, et par conséquent, freine l’émergence d’une vision claire et partagée des difficultés auxquelles se trouve confronté un nombre significatif d’enfants. Réf. 1688

Quand les entreprises recrutent

« Pratiques de recrutement et sélectivité sur le marché du travail », Yannick Fondeur, Michèle Forté, Guillemette de Larquier, Sylvie Monchatre, Géraldine Rieucau, Marie Salognon, Ariel Sévilla, Carole Tuchszirer. Rapport de recherche du Centre d’études de l’emploi, n? 72, mars 2012, 225 p., www.cee-recherche.fr

9Pour les professionnels du social, la question de l’accès à l’emploi se pose surtout pour les demandeurs. Comment les aider à se former, à se présenter à un employeur, comment rédiger un CV ? Comment accroître l’employabilité ? Les réponses sont presque toujours individuelles et comportementales même si l’accompagnement se fait, plus collectivement, dans le cadre d’ateliers ou de groupes de parole. Le rapport de l’équipe de chercheurs du Centre d’études de l’emploi, en réponse à un appel d’offres de la Dares et de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations, adopte un point de vue symétrique en se demandant : « Comment se décide et s’organise un recrutement ? ». Le rapport s’éloigne de l’idée linéaire et rationnel du recrutement qui part d’un besoin défini conduisant à la diffusion d’une offre amenant des candidats à répondre et à être sélectionnés en préalable à la mise en œuvre d’une procédure d’embauche. Assez loin de ce modèle, le rapport montre que les employeurs ne recrutent pas de la même manière dans le secteur bancaire, l’hôtellerie-restauration, la grande distribution et les services en informatique. Plus que de la rencontre entre une offre et une demande individuelle, les modes de recrutement sont liés à des systèmes d’emploi qui tiennent compte de l’activité économique, des marchés du travail et des règles professionnelles. L’articulation entre les services des ressources humaines et les secteurs opérationnels de l’entreprise conditionne aussi les modalités de recrutement mais aussi l’existence plus ou moins forte de pratiques de discrimination à l’embauche conduisant à exclure telles ou telles caractéristiques des demandeurs d’emploi. Outre le fait que ce rapport permet de mieux comprendre une part des origines de la segmentation des marchés du travail, il fournit de multiples clefs pour analyser, de façon plus globale, les politiques ou les démarches de recrutement des entreprises. Réf. 1689

  1. Les clandestins de la Manche
    1. « Des émigrants dans le passage. Une approche géographique de la condition de clandestin à Cherbourg et sur les côtes de la Manche », Olivier Thomas. Thèse pour le doctorat de l’Université de Caen, Géographie physique, humaine, économique et régionale, Université de Caen, UFR de géographie, École doctorale 68, décembre 2011, 685 p., accessible sur TEL-Archives ouvertes
  2. Évaluation, actes pédagogiques
    1. « Méthodes d’évaluation des politiques publiques », Nicolas Studer (sous la direction de). Actes de séminaire. Ministère des Affaires sociales et de la santé. Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques. Mai 2011, 129 p., téléchargeable sur www.drees.sante.gouv.fr
  3. La Dordogne, du RMI au RSA
    1. « Le RSA en Dordogne », Martine Abrous. Rapport de recherche. Centre d’études de l’emploi, n? 74, mai 2012, 71 p., disponible sur www.cee-recherche.fr
  4. Social : tendances et curiosités
    1. « 300 propositions, innovations et curiosités sociales venues de l’étranger », Marie-Pierre Hamel, Sylvain Lemoine, Marie Cécile Naves. Centre d’analyse stratégique, 18, rue de Martignac, 75700 Paris, mars 2012, 164 p., www.strategie.gouv.fr
  5. Rénover la maternelle
    1. « L’école maternelle », Viviane Bouysse, Philippe Claus, Christine Szymankiewicz. Rapport conjoint de l’Inspection générale de l’Éducation nationale et de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, rapport n? 2011-108, octobre 2011, 200 p., téléchargeable sur www.education.gouv.fr
  6. Cela vous gargouille ou cela vous barbouille ?
    1. « Dire et faire dire l’indicible. Entre secret et stigmate, l’analyse d’un processus d’enquête sur le ballonnement », Agathe Bonnet. Thèse pour le doctorat en sociologie, Université Paris 5 Descartes, mars 2012, 375 p., téléchargeable sur Tel – Archives ouvertes
  7. Sanctionner et/ou éduquer
    1. « Les établissements privatifs de liberté pour mineurs : entre logiques institutionnelles et pratiques professionnelles », Nathalie Gourmelon, Francis Bailleau, Philip Milburn. Rapport de recherche, Cesdip, CNRS UMR 8183, Immeuble Edison, 43 boulevard Vauban, 78280 Guyancourt, rapport n? 112, 2012, 358 p., www.cesdip.fr
  8. L’ASE, bien après la décentralisation
    1. « Septième rapport annuel de l’Observatoire national de l’enfance en danger », Marie-Paule Martin-Blachais (coordination). Oned, BP 30302, 75 823 Paris Cedex 17, mars 2012, 86 p., www.oned.gouv.fr
  9. Quand les entreprises recrutent
    1. « Pratiques de recrutement et sélectivité sur le marché du travail », Yannick Fondeur, Michèle Forté, Guillemette de Larquier, Sylvie Monchatre, Géraldine Rieucau, Marie Salognon, Ariel Sévilla, Carole Tuchszirer. Rapport de recherche du Centre d’études de l’emploi, n? 72, mars 2012, 225 p., www.cee-recherche.fr
Mis en ligne sur Cairn.info le 27/09/2012
https://doi.org/10.3917/inso.172.0117
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour Caisse nationale d'allocations familiales © Caisse nationale d'allocations familiales. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...