1L’Esper est l’acronyme de «?L’Économie sociale partenaire de l’École de la République ». L’identité des organisations regroupées dans cette association est double puisqu’elles ouvrent dans le champ de l’économie sociale et dans celui de l’École et des communautés éducatives. On y trouve des associations, des coopératives, des mutuelles et des syndicats qui interviennent dans des domaines divers (assurance, banque, médico-social, formation, centres de vacances, santé, etc.). Les entreprises de l’économie sociale ont pour objectif premier non pas le profit mais la réalisation de leurs projets. Elles se fondent sur des sociétés de personnes et non de capitaux, ainsi que sur une gouvernance démocratique.
2Si l’Esper est une association récente créée en 2010, son histoire commence au début des années 1970 avec le CCOMCEN (Comité de coordination des œuvres mutualistes et coopératives de l’Éducation nationale), dont les organisations adhérentes ont une filiation commune d’essence syndicale. Le passage de la première à la seconde association a été motivé par le souci d’éviter d’agir en ordre dispersé, voire de façon concurrentielle.
3On compte parmi ses membres, entre autres, la MAE, la MGEN, les Francas, la Foeven, l’Afev, l’Adosen, la LMDE, et parmi ses adhérents les plus récents, on relève des syndicats comme la FSU et le SGEN-CFDT ou des associations comme la Ligue de l’enseignement ou l’Adéic [*]. Si l’on globalise les données clés des membres de l’Esper, on recense près de 20 millions d’assurés ou de sociétaires, près de 6 milliards d’euros de budget, environ 50 000 salarié(e)s et quelques milliers d’établissements ou services de santé et médico-sociaux, de centres de loisirs ou de centres de vacances.
4Parmi ses diverses actions, l’Esper organise des débats et des conférences dont l’un des axes principaux est, en 2012, une meilleure prise en compte de l’économie sociale à l’école, du primaire à l’université. La journée du 22 mars, notamment, a constitué un temps de mobilisation, en amont des élections, avec la présentation d’un Manifeste pour l’éducation à l’économie sociale et solidaire qui a servi à interpeller les candidats avec trois questions portant sur : leur engagement pour une meilleure prise en compte de l’économie sociale et solidaire dans l’éducation et les formations ; leur vision de la place des organisations d’économie sociale et de leurs militants dans le service public d’éducation ; leur vision de la laïcité dans l’école et le monde éducatif.
Notes
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Source : http://www.lesper.fr