CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Face aux jeunes sans domicile fixe dont le nombre ne cesse de croître, les dispositifs d’accompagnement semblent singulièrement inadéquats. Alors que seul un hébergement de longue durée offre la sécurité qui permet de se (re)construire, les jeunes ont surtout recours à des aides ponctuelles auprès de structures qui le plus souvent s’ignorent. Quant aux professionnels, ils déplorent le manque criant de moyens, qui vide leur mission de son sens, et l’absence de partenariat professionnel.

2Les travaux sur les jeunes SDF sont nombreux. Certains auteurs n’hésitent pas à affirmer que l’errance exprime une volonté d’échappement par rapport aux autres et à soi-même, sans prendre en compte la souffrance de ces identités vacillantes. Pourtant, cette errance, qui donne parfois l’illusion d’un élan libérateur dont le jeune serait lui-même acteur, n’est pas toujours voulue et cache des souffrances terribles qui renvoient à des biographies lourdement accidentées. Les travaux produits par les sociologues, les administrations et les travailleurs sociaux font état d’une augmentation de l’errance des jeunes au cours des quinze dernières années. Si les statistiques doivent être prises avec précaution, compte tenu des difficultés méthodologiques de leur production, nous savons avec certitude que les 18/25 ans souffrent particulièrement de la dégradation du marché du travail, et donc d’une instabilité financière et résidentielle, tant en France que dans d’autres pays occidentaux. Dans l’étude que nous avons réalisée sur ces jeunes, nous avons constaté que c’est principalement le manque de cadre social intégrateur qui les conduit à la marginalité sociale et aux lendemains incertains, et que la rue n’est que l’aboutissement d’une trajectoire en pointillé. Nous avons vu également les limites des dispositifs classiques d’aide conduisant de fait à une triple errance (institutions en errance, jeunesse en errance dans la cité et jeunesse en errance dans les institutions), y compris en tenant compte des propositions d’actions pour accompagner une population qualifiée d’insaisissable (Dequiré et Jovelin, 2009). Par ailleurs, la situation de ces jeunes est communément interprétée ou perçue comme inquiétante, échappant aux normes de la réussite sociale mais, à ce jour, les politiques publiques n’en ont pas encore pris la mesure réelle pour accompagner une population aux parcours chaotiques.

3Cet article s’intéresse à l’évaluation des dispositifs en faveur des jeunes sans domicile fixe dans le Nord Pas-de-Calais (Dequiré et Jovelin, 2007). Pour faire ce travail, nous avons réalisé 60 entretiens semi-directifs avec des jeunes SDF, dont 42 rencontrés dans la rue et 18 dans les centres d’hébergement. Puis nous avons interviewé 27 professionnels qui travaillent auprès de ces jeunes : éducateurs, directeurs d’établissement et de mission locale, responsables des services jeunesses et une dizaine de personnalités du monde politique. Cet article aborde, dans un premier temps, les réactions des jeunes par rapport aux dispositifs de prise en charge et aux actions des travailleurs et, dans un deuxième temps, le regard des professionnels sur les jeunes et sur ces dispositifs. Quelles sont les caractéristiques sociodémographiques de ces jeunes ? Pour l’essentiel, ils sont issus de milieux défavorisés. Avant de vivre cette période d’errance, nombre d’entre eux appartenaient à une famille monoparentale. Quinze des soixante jeunes rencontrés ne connaissent pas un de leurs parents. Ils ne savent plus se situer dans l’appartenance identitaire, tant du côté des parents que des copains de galère, avec qui ils entretiennent des relations éphémères, quelquefois investies mais avec méfiance.

4En ce qui concerne les aides, les pouvoirs publics et le mouvement associatif offrent une panoplie de solutions de « dépannage ». Malheureusement, les bonnes volontés s’épuisent faute d’une organisation cohérente des dispositifs (centres d’hébergement d’urgence, centres d’hébergement et de réinsertion sociale – CHRS –, maisons relais ou pensions de familles, intermédiation locative, etc.). Les jeunes en errance reçoivent des aides ponctuelles, des dons ou prêts de la part des différents organismes. Ils peuvent bénéficier de la Couverture maladie universelle (CMU) ; les mairies, les CCAS distribuent des Tickets-Restaurant et des aides financières. Toutefois, selon les responsables des organisations, le point négatif de ces aides est qu’elles conforteraient certains jeunes dans leur situation et qu’elles en conduiraient d’autres vers l’assistanat.

Les jeunes face aux dispositifs d’accompagnement : des réactions mitigées

5Les jeunes rencontrent essentiellement des problèmes de logement. Faute de places dans les foyers, ils dorment dans la rue ou dans des squats. Pour tous les jeunes dans la rue, l’objectif quotidien est le même : trouver des solutions d’urgence pour ne pas dormir dehors le soir. « J’ai dormi au square là-bas où il y a la boucherie près de la petite place. Il y a des bancs et tout. J’avais une couverture mais j’ai eu peur quand même, alors je suis allé squatter dans une usine » (Maxime, 20 ans). Le stress généré par la vie dans la rue est une souffrance que chacun doit affronter avec ses propres armes. Les jeunes se sentent isolés, déprimés. Ils se plaignent de la solitude et du manque d’affection, et 30 % d’entre eux ont déjà au moins une tentative de suicide à leur actif. Les jeunes connaissent généralement les aides auxquelles ils peuvent prétendre ainsi que, bien que de manière imparfaite, les différents dispositifs d’accueil dans leurs villes. Ces lieux sont à notre sens des sas de transition vers la continuité de l’errance qui ne participent pas au processus d’insertion mais stoppent pour une nuit l’hémorragie de l’errance qui reprend le lendemain, alors que les structures d’hébergement à long terme s’inscrivent, elles, dans une logique de reconstruction identitaire. Les jeunes interrogés semblent mieux connaître les structures qui permettent de se restaurer, de se laver, de se changer et d’établir une adresse postale que les accueils de nuit, les foyers, les CHRS, des structures d’hébergement peu citées sur lesquelles ils portent des jugements plutôt négatifs.

6Face aux actions menées par les travailleurs sociaux, les jeunes sont en général assez critiques, même s’ils reconnaissent néanmoins leur solitude lorsque ces derniers ne sont pas à leurs côtés : « C’est toujours pareil, je t’aime, je ne t’aime pas, je te rejette, je ne te rejette pas… Mais en général, quand on est là longtemps… Moi je suis là depuis longtemps, j’ai avec des gens une relation de compréhension » (un éducateur).

7« Je connais le point de repère, il y a des trucs pour les moins de 25 ans… Bon, heureusement qu’ils sont là… Il y a des trucs pour les jeunes aussi, tu sais, les petits dépannages d’argent, comme ça, je vais là-bas… Mais, oui, heureusement qu’ils sont là » (Catherine, 23 ans).

8Ils refusent parfois d’utiliser les dispositifs d’accueil d’urgence (voire les foyers) pour des raisons qui touchent à l’absence de qualité des lieux (manque d’hygiène) et à la violence : « J’ai pas envie des foyers, je l’ai fait une fois, j’ai attrapé des poux,?dans les foyers, y a plein de bagarres, c’est pas vivable, c’est encore mieux de dormir par terre » (Nicolas, 18 ans), même si l’extérieur est également risqué : « Dans la rue, il faut faire gaffe, des fois, si la personne en face de toi est un peu éméchée parce qu’elle a trop bu ou qu’elle a trop sniffé, tu peux facilement te prendre un coup de couteau » (Pierre, 23 ans). Concernant les dispositifs, mises à part quelques aides ponctuelles, ils sont limités selon les jeunes : « Il n’y a pas grand-chose…, je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de choix dans leur proposition, je n’ai pas trouvé ce que je voulais en mission locale » (Frédéric, 21 ans). Quant aux structures d’accueil, les jeunes ont des appréciations divergentes : « J’étais au CCAS mais je devais rentrer tous les jours, la semaine ça va, c’est pas grave, mais les week-ends, c’était dur. J’ai fait un foyer de jour mais la population m’a vite blasé… J’avais l’impression d’être pris pour un chien, ils ne m’ont pas donné envie de continuer avec eux… L’aide apportée ? Je ne voyais personne, j’avais ma clé, j’ai été un peu suivi, mais j’ai lâché l’affaire » (Christian, 25 ans).

9Le règlement au sein des structures est en général très strict : horaires imposés, tâches ménagères obligatoires, démarches à accomplir, surtout que beaucoup d’entre eux ont déjà vécu dans les foyers durant leur enfance (33 sur 60) et ne supportent pas les règles. Mais la qualité de l’aide « dépend des associations », diront certains jeunes. Au-delà des critiques, certains de ceux qui vivent en foyer ont des appréciations plus positives : « Au début je ne connaissais pas les foyers, j’avais un peu peur. Mais ça va, j’ai réussi à me faire des bonnes relations… Ici, ils s’occupent de nous » (Augusto, 19 ans). À côté de ces jeunes généralement satisfaits, beaucoup d’autres entretiennent des rapports complexes avec les institutions qui se traduisent parfois par la fuite, le rejet, voire l’agressivité, et ce d’autant plus que la fréquentation des services peut entraîner une forme d’humiliation et représenter une source de mal-être.

10Enfin, la grande majorité de jeunes n’a pas recours aux structures d’hébergement car celles-ci ne semblent pas tout à fait adaptées à leurs besoins. La plupart des adresses n’acceptent pas les animaux, et dans ce cas les jeunes préfèrent passer de nombreuses nuits dehors : « Je n’ai pas envie de perdre mon chien » (Kamel, 25 ans). Le même phénomène s’observe pour les couples, que peu de foyers acceptent, ce qui les conduit généralement à dormir dans la rue plutôt que séparés dans un foyer, sauf en cas de grand froid.

11Quant à ceux qui entament une formation, ils se sentent souvent disqualifiés et ont la sensation que cette dernière n’aboutit pas. Ils savent pertinemment qu’avant d’arriver à leur objectif, ils devront entreprendre différents métiers ou formations qui ne les intéressent pas toujours. Ils se disent découragés par la conjoncture économique, et notamment par les contrats de travail précaires.

Accueil des jeunes dans les structures et difficultés dans l’accompagnement

12Certains travailleurs sociaux vont à la rencontre des jeunes dans la rue, afin d’entrer en contact avec eux, et leur proposent des alternatives à la rue. Ils les orientent vers des structures qui les accompagnent dans le montage de leurs dossiers à l’accès aux logements ou aux aides. Selon les responsables, les contacts avec les jeunes sont difficiles. Ceux-ci se découragent vite dans leurs démarches ; les rendez-vous ne sont pas respectés, ni les démarches accomplies ; les formulaires sont trop compliqués à remplir et les procédures trop rébarbatives. Ils sont parfois ingérables et viennent consulter leur référent quand bon leur semble. La majorité des professionnels a insisté sur le manque de sérieux des jeunes. De plus, les responsables de structures déplorent la mauvaise gestion de leurs aides financières ou de leurs revenus. Les professionnels constatent le manque de motivation, mais surtout de projet, des jeunes. En général, leur préoccupation est de répondre aux besoins quotidiens. Ils vivent en majorité au jour le jour sans se projeter dans des lendemains incertains. On peut déplorer l’instabilité latente des jeunes SDF qui connaissent bien souvent des échecs répétés : « C’est un paradoxe, mais on a des difficultés à établir des choses très basiques avec les jeunes dans la continuité. Cette fluidité de plus en plus grande peut être liée à l’absence de maturité. Les jeunes sont dans le coup par coup. On a d’énormes difficultés à travailler avec eux » (un directeur de structure).

13Les aides attribuées aux jeunes ne durent pas assez longtemps pour leur permettre de se stabiliser. Selon les travailleurs sociaux, la difficulté majeure est de ne pas disposer des moyens nécessaires à l’instant où ils en ont besoin. Ils ont parfois honte de ne rien avoir à proposer à un jeune qui vient demander un service et qu’ils n’arrivent pas à satisfaire : « Le plus difficile est lorsqu’on a rien à proposer… À la limite, c’est déshumanisant pour l’autre personne. Le fait de ne pas pouvoir lui apporter une réponse décrédibilise notre action » (un directeur de structure).

14« Les structures d’accueil n’ont plus de fonds pour recevoir convenablement les jeunes qui sont dehors. Le gamin, quand on ne lui apporte pas des solutions, il nous dit : “ Je vais voler ”… C’est un peu dur. C’est pire quand il nous dit qu’il va se suicider » (un responsable).

15En outre, les jeunes seraient souvent « ballottés » d’un foyer à l’autre et auraient de multiples référents. Les professionnels n’ont aucune trace de leur parcours « d’errant?», ce qui rend difficile l’évaluation des compétences acquises dans leur cursus antérieur. Cette méconnaissance du parcours social et professionnel entraîne des difficultés dans la gestion des dossiers. « Je ne vais pas faire de la psychologie, mais beaucoup ne sont pas très bien construits ; ils vont arriver à l’âge de 18 ans adulte dehors… Le jeune va découvrir la rue ; la difficulté c’est qu’il va être baladé d’un point à un autre, il va avoir dix référents » (un directeur de structure).

16Au-delà de leur situation d’errance, de nombreux jeunes ont des problèmes de délinquance et de justice qui les enferment dans un cycle infernal. À cela viennent s’ajouter les conduites addictives (polytoxicomanie, alcool) et les troubles psychiques et psychiatriques.

17À ce propos, les travailleurs sociaux, à l’unanimité, nous ont fait part de leurs difficultés à gérer les cas psychiatriques. Les professionnels sont aussi confrontés à la violence des jeunes : « Parfois on reçoit des menaces : “Je t’attends dehors, je vais te trancher la gorge, je vais brûler ta maison” » (un directeur de structure). Nous avons déjà signalé qu’aucune structure n’est apte à accueillir les nombreux jeunes qui possèdent un animal de compagnie.

18Sans omettre la mixité dans les foyers, qui est un problème non négligeable. Finalement, les travailleurs sociaux apportent des réponses paradoxales qui consistent plus à organiser la gestion de la pauvreté et de l’exclusion : « On organise des réponses et on gère cette pauvreté pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit… Toutes les associations sont là-dedans » (un directeur de structure).

19Les professionnels souhaitent qu’un travail de prévention auprès des familles soit mené et que le partenariat soit renforcé afin de trouver des solutions rapides pour ces jeunes. Il serait nécessaire de privilégier les rencontres entre les différents partenaires sociaux et médicaux, notamment afin de gérer au mieux les cas psychiatriques.

20Le manque de partenariat conduit à une triple errance, renvoyant pratiquement « à un jeu de somme nulle » dans l’accompagnement des jeunes. Nous avons donc « les institutions en errance, la jeunesse en errance dans les institutions et les jeunes en errance dans la cité ». En effet, après l’errance des jeunes dans la cité, arrive l’errance institutionnelle, où souvent il n’y a plus d’issue. L’errance institutionnelle est celle des institutions éducatives qui tentent d’accompagner les jeunes mais qui ne savent pas à qui s’adresser, ni comment faire pour les apprivoiser. Nous sommes dans une forme d’errance, qui, toute symbolique qu’elle soit, se révèle parfaitement visible et réelle tant les dossiers des jeunes ne sont pas partagés entre les structures.

21Cette triple errance est produite par ce partenariat de circonstance, sans consistance, par le manque de moyens criant dénoncé par les professionnels et par les modalités de prise en charge qui ne prennent pas toujours en compte la trajectoire des jeunes. Les informations qui les concernent sont loin d’être partagées.

22Le choix des partenaires repose souvent sur le parcours antérieur du jeune puisque nombre d’entre eux ont déjà été suivis par d’autres instances ou par d’autres référents. Enfin sont privilégiés les partenaires locaux. Chaque référent a son propre réseau. Si les jeunes tournent en rond, ils font également tourner en rond les institutions, et celles-ci les font également tourner en rond parce que les solutions de dépannage proposées ne sont pas faites pour construire durablement la personne mais simplement pour lui rappeler un « temps » qu’il est un être humain avant de redevenir « un autre ». Le partenariat est fonction du réseau personnel des professionnels ; c’est un partenariat de « feeling » et non institué. Il s’inscrit dans le parcours des jeunes, notamment par rapport à une orientation à la mission locale, ou pour des soins, mais ne permet pas de se poser ensemble et de discuter des dossiers des jeunes SDF. Il n’y a pas beaucoup d’espaces communs où l’on peut débattre des trajectoires et interroger l’évolution de tel ou tel. Chacun a tendance à garder ses pauvres et ses problèmes. Tout cela conduit à cette errance de l’institution et des jeunes eux-mêmes, qui quelquefois développent des stratégies d’assistanat en jouant sur les structures. Toutefois, s’il n’y a pas de travail en réseau au niveau réellement opérationnel, il faut reconnaître la coopération qui existe entre certains directeurs ou travailleurs sociaux. Un directeur souligne : « Il n’y a pas de suivi de dossier mais on essaye. Il faut se battre pour que cela devienne une pratique ».

23***

24La question des jeunes SDF est un révélateur des difficultés d’insertion de la jeunesse dans notre société. Notre travail a montré non seulement la souffrance de ces jeunes, mais aussi celle des professionnels qui n’arrivent pas à répondre à la problématique d’une population qui a souvent suscité la répulsion au fil des siècles. Il est évident que la question des jeunes en errance est un problème multidimensionnel qui requiert une approche intégrée et globale.

25Comme l’a souligné Julien Damon (2002), « la question SDF est un concentré de tous les problèmes sociaux et urbains contemporains ». Ainsi, la recherche de solutions passe par des réformes générales de la protection sociale et non par des interventions à la marge. Nous pensons en particulier que la réponse face aux malaises des jeunes sans domicile fixe se trouve également dans le travail de prévention et un accompagnement social de qualité qui nécessitent une approche globale et transversale (Dequiré et Jovelin, 2007).

Français

Résumé

La question des jeunes SDF est un révélateur des difficultés d’insertion de la jeunesse dans notre société. La situation de ces jeunes est communément interprétée ou perçue comme inquiétante, échappant aux formats normatifs de la réussite sociale, mais à ce jour les politiques publiques n’ont pas encore pris la mesure réelle pour accompagner une population aux parcours chaotiques. La problématique des jeunes en errance étant multidimensionnelle, nécessitant une approche intégrée et globale, nous nous sommes donc intéressés dans cet article à l’évaluation des dispositifs en faveur des jeunes sans domicile fixe, en mettant en exergue non seulement la souffrance de ce public mais aussi celle des professionnels qui n’arrivent pas à répondre aux difficultés d’une population qui a souvent suscité la répulsion au fil des siècles.

Bibliographie

  • Damon J., 2002, La question SDF : critique d’une action publique, Paris, Presses universitaires de France (Puf), coll. « Le lien social ».
  • Dequiré A.-F., 2007, « Violences faites aux jeunes : le cas des jeunes SDF dans le Nord Pas-de-Calais », Cahiers du CUEEP, n° 60-61.
  • En ligneDequiré A.-F. et Jovelin E., 2009, La jeunesse en errance face aux dispositifs d’accompagnement, Rennes, Presses de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), coll. « Politiques et interventions sociales » ; 2007, « Prévenir l’errance des jeunes sans domicile fixe », rapport Interreg, microprojet, financé, Union européenne, Fonds européen de développement régional (Feder) ; 2007a, « Évaluation des services et initiatives en faveur des jeunes sans domicile fixe : une comparaison France-Angleterre », Pensée plurielle, n° 16, p. 181-206 ; 2007b, « Quel avenir pour les jeunes en errance ? », Empan, n° 68, p. 63-69.
  • Jovelin E., Dequiré A.-F., Adams A. et Harris H., 2008, Evaluation of Services and Initiatives for Young Homeless People in the United Kingdom (Kent) and in France (Nord Pas-de-Calais), Eischtaet, ISIS, vol. 8.
Anne-Françoise Dequiré
Docteure en sociologie, elle est post-doctorante à l’Université catholique de Lille (Institut social de Lille) et membre de Profeor, Université de Lille 3. Ses travaux s’orientent vers deux axes complémentaires, les théories sociologiques de l’institution scolaire et pratiques de l’évaluation, et les théories sociologiques de l’exclusion et de la déviance. Elle a publié notamment, en 2008, La sélection des professeurs des écoles. Regard sociologique sur une pratique, Paris, L’Harmattan et, en 2009 (en collaboration avec Jovelin E.), La jeunesse en errance face aux dispositifs d’accompagnement, Rennes, HESP.
Emmanuel Jovelin
Professeur à l’Institut catholique de Lille et directeur adjoint de l’Institut social de Lille (Université catholique de Lille). Il dirige le master 2 de sociologie et le master 2 de santé et travail social en Europe. Il est membre du laboratoire Pierre Naville, Université d’Évry-Val d’Essonne. Ses travaux tournent autour de trois axes, la sociologie de l’immigration, la sociologie de la déviance et la sociologie de l’intervention sociale. Ses dernières publications?: en 2009 (en collaboration avec Dequiré A.-F.), La jeunesse en errance face aux dispositifs d’accompagnement, Rennes, HESP ; en 2008, il a dirigé Histoire du travail social en Europe, Paris, Vuibert?; 2008 (en collaboration avec Bouquet B.), Histoire des métiers du social en France, Paris, Actualités sociales hebdomadaires (ASH).
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
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Mis en ligne sur Cairn.info le 07/05/2012
https://doi.org/10.3917/inso.169.0126
Pour citer cet article
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