CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1À l’égard de sa famille, le sentiment d’appartenance s’ancre majoritairement autour de sa propre lignée biologique. Les beaux-parents, que ce soit dans les familles recomposées ou dans le couple, apparaissent en retrait, hors de toute concurrence au regard de la filiation “naturelle”, chacun favorisant sa famille d’origine au plan pratique comme au plan symbolique.

2Le droit de la famille a connu de profonds bouleversements depuis les années soixante, bien plus profonds que toutes les autres parties du droit civil. Toutes ces modifications vont dans le même sens, celui de la promotion des relations interindividuelles au sein de la famille. Malgré cette dimension affinitaire, la filiation biologique reste la principale norme pour définir ce qu’est la famille : la logique consanguine prime sur une logique purement affective où les liens familiaux s’imposeraient comme le résultat d’un quotidien partagé. Comment se construit le sentiment d’appartenance familiale ? La définition des frontières de la famille suit-elle uniquement une logique consanguine ? À l’inverse, l’amour pour ses proches peut-il s’affranchir des liens du sang ?

La symbolique de la filiation biologique

3La parenté est constituée par un ensemble de relations d’autant plus difficiles à définir qu’elles nous paraissent naturelles. On la réduit trop souvent à une logique biologique relevant, finalement, de l’ordre de la nature. Et pourtant, elle est le lieu premier du passage de la nature à la culture, où les liens qui régissent les rapports entre ses membres sont bornés par des règles de comportement socialement construites, à commencer par l’interdit de l’inceste, qui demeure la “loi des lois”, pour reprendre les mots de Claude Lévi-Strauss.

4Ce réductionnisme biologique ne doit pas nous faire oublier que la filiation se construit autour de trois dimensions : “le sang, le nom et le quotidien” (Weber, 2005). Le sang est la dimension biologique de la filiation. Il caractérise les “géniteurs” de l’enfant. Le nom relève de la logique juridique. Il traduit le fait d’être reconnu légalement comme père ou mère d’un enfant. Cette reconnaissance s’accompagne en général de droits et de devoirs (éducation, obligation alimentaire vis-à-vis de ses enfants, successions…), ainsi que de la transmission du nom patronymique du père. Enfin, le quotidien fait référence à ce que les ethnologues nomment la “parenté pratique”. Il relève davantage de l’affection et des soins effectivement prodigués au quotidien par des adultes que l’enfant qualifiera volontiers de “papa” et “maman”.

5Au final, la filiation est un lien qui se construit, dans nos sociétés occidentales, à partir de ces trois dimensions. Mais l’importance accordée à chacune d’elles est très variable d’un individu à l’autre, surtout lorsque l’on assiste à une décomposition de la filiation. Dans le cas de l’accouchement sous X, par exemple, Cécile Ensellem (2004) a montré que les parents adoptifs (filiation juridique et quotidienne) sont souvent confrontés au désir de leurs enfants d’obtenir des informations sur leurs géniteurs (filiation biologique). Leur quête d’identité passe par la nécessité d’avoir accès à la connaissance de leurs origines. Ces enfants ne dénient pas la place de leurs parents adoptifs mais ils estiment que, pour se construire, la connaissance de l’histoire de leurs parents biologiques est nécessaire.

6Cet attachement aux liens du sang est assez étonnant à une époque où les individus revendiquent leur droit à l’autonomie vis-à-vis de leur famille. Le système de parenté actuel, fonctionnant selon une logique élective, permet à chacun de choisir parmi ses proches (amis, famille, relations…) ceux auxquels il souhaite accorder une place privilégiée dans son histoire personnelle. Malgré cette évolution, qui imprime un caractère affinitaire aux relations de parenté, les liens de sang conservent une dimension statutaire difficilement résiliable.

7La symbolique des liens du sang donne aux parents consanguins un caractère incontournable. Dissimulée sous les discours de l’amour gratuit, la consanguinité véhicule en fait un sentiment d’appartenance à un collectif (la famille) qui crée un ensemble d’obligations ou de devoirs plus ou moins bien intériorisés. Plus qu’un sentiment d’appartenance, on pourrait même parler, le plus souvent, d’un désir d’appartenance. Ce désir s’exprime notamment par la revendication d’une affiliation symbolique par le sang : on recherchera chez un nouveau-né ses ressemblances avec un aïeul, on dira qu’un enfant a hérité du caractère de tel parent, etc.

8L’objectivation de la transmission biologique par cette appropriation symbolique répond à un besoin de s’inscrire dans le temps long des lignées [1]. En agissant de la sorte, les individus se replacent dans une temporalité qui vient contrebalancer la précarité de la vie moderne. Comme le montre le succès grandissant des études généalogiques, la symbolique de la transmission par le sang permet de se rassurer en se plaçant dans un ensemble stable (la lignée des consanguins) qui dépasse l’individu.

9Si la réduction de la filiation à sa seule dimension biologique permet de créer un collectif d’appartenance, elle génère, dans le même temps, de l’exclusion. Aux périodes critiques de la vie de la parenté (héritages, maladie…), les individus non biologiquement apparentés, comme les enfants adoptés, les amis de la famille et les conjoints non mariés des couples hétérosexuels ou homosexuels, peuvent être mis à l’écart du collectif de façon plus ou moins violente. Cette force négative des liens du sang risque donc de limiter le caractère affinitaire des liens de parenté.

10On peut également se demander dans quelle mesure ce réductionnisme biologique rend difficile l’attachement aux beaux-parents quand la parenté se transforme, que ce soit par le mariage ou par les recompositions familiales.

Le cas de l’affiliation dans les familles recomposées

11Il semble légitime de se demander en quoi l’expérience de la recomposition familiale et de la pluri-parentalité modifie, ou non, le rapport subjectif aux lignées. Les sociologues de la famille ont seulement souligné le risque que l’absence de parentalité quotidienne exercée par le père rende plus vulnérable le lien de filiation paternelle. L’enfant étant, dans la majorité des cas, hébergé par sa mère, cette “nouvelle matricentralité” (Cadolle, 2000) entraînerait une prise de distance vis-à-vis de la lignée paternelle.

12Même s’il demeure réel – notamment quand il y a rupture entre le père non gardien et l’enfant –, ce risque de désaffiliation ne paraît pas si menaçant. Il semble en effet que le sentiment d’appartenance à la lignée paternelle ne dépende pas seulement de la qualité des liens entretenus avec son père, avec ses ascendants ou avec ses collatéraux. Autrement dit, le sentiment d’appartenance lignagère ne se trouve pas nécessairement affaibli par des relations familiales de qualité médiocre. De plus, il peut y avoir déconnexion entre la fréquence des relations avec une branche de sa famille, et l’investissement symbolique que suscite la lignée : une sociabilité familiale distendue peut donner lieu à un investissement symbolique important, comme, à l’inverse, une sociabilité forte ne débouche pas nécessairement sur un sentiment d’appartenance familiale prononcé. En effet, ce sentiment d’appartenance se rapporte avant tout à une “lignée imaginaire” (Déchaux, 1997), soit la représentation d’un groupe de parenté que l’enfant reconnaît et revendique comme sien.

13Or, il semble que dans un contexte de recomposition familiale où l’enfant maintient un lien avec son parent non gardien, le choix de la lignée de préférence s’effectue entre les deux lignées parentales. L’affiliation subjective ne concerne pas la lignée beau-parentale. Tout se passe comme si le rapport aux lignées était soumis à des normes non énoncées, mais intériorisées, excluant la lignée beau-parentale des enjeux d’affiliation identitaire (Véron, 2007).

14Ainsi, même quand les relations avec les parents ou avec la fratrie du beau-parent sont bonnes, il n’y a pas pour autant affiliation à la lignée beau-parentale. Deux facteurs peuvent, à notre sens, expliquer ce phénomène. Tout d’abord, l’investissement symbolique porte sur la personne du beau-parent, voire sur un ou plusieurs de ses proches parents, mais non sur sa lignée, réelle ou imaginaire. Ensuite, le caractère révocable du statut du beau-parent gardien fait que la présence beau-parentale est souvent considérée comme potentiellement temporaire, d’où une prudence à ne pas “investir” dans sa lignée. Bien sûr, dans une famille bi-parentale classique, la relation conjugale n’est pas moins susceptible de se défaire. Mais en comparaison avec la relation que l’enfant noue avec son beau-parent gardien, la pérennité de la relation parentale est alors plus probable. Or, ce sentiment d’un lien provisoire, fragile, juridiquement non reconnu – sauf quand il y a adoption simple ou plénière [2] – incite à ne pas s’approprier la lignée beau-parentale et la mémoire familiale qui lui est liée, même lorsque la cohabitation a été précoce et durable.

15Certes, dans le cadre de recompositions familiales, la relation beau-parentale répond bien à une logique affinitaire, et la parentalité sociale y est reconnue et même revendiquée. L’enfant intègre le beau-parent à sa parentèle, éventuellement aussi son frère, sa sœur ou ses parents, avec qui il a noué un lien affectif. Mais il semble que le rapport aux lignées de l’individu ayant vécu au sein d’une famille recomposée s’appuie sur un critère biologique décisif, et que la pluri-parentalité n’implique pas une affiliation symbolique supplémentaire. La lignée beau-parentale n’entre pas en “concurrence” avec les lignées parentales : malgré la promotion des valeurs axées autour de l’individualité, de la subjectivité et de l’affinité, l’affiliation volontaire emprunte, pour se justifier, l’argument biologique fondé sur la fatalité et sur la “naturalité” du lien.

Le couple face aux lignées

16Cette importance du lien consanguin n’est pas uniquement visible dans les cas de recomposition familiale ou de pluri-parentalité. L’expérience du mariage ou de la vie conjugale est une occasion supplémentaire d’observer le primat de la filiation consanguine.

17L’individu ne se définit plus seulement par rapport à sa famille mais aussi par rapport à sa belle-famille. Sauf exception, aucune des parentés (parenté de l’homme ou parenté de la femme) n’est systématiquement favorisée au sein du couple. L’affirmation du couple comme union de deux êtres égaux suppose qu’aucune parenté n’ait un statut supérieur à l’autre. Ce statut est confirmé par la loi, qui ne fait aucune différence entre les deux lignées : les sociétés contemporaines occidentales sont caractérisées par un type de filiation indifférenciée. Dans l’idéal donc, la parité régit les relations du couple avec les lignées.

18En se basant sur l’analyse des aides apportées par le couple à la famille et à la belle-famille, on observe pourtant que chacun favorise sa famille d’origine : dans une enquête sur les solidarités familiales [3], 62 % des individus vivant en couple affirment avoir aidé au moins une fois un membre de leur famille au cours des douze derniers mois, et seulement 44 % disent avoir aidé leur belle-famille sur la même période (octobre 1996-octobre 1997). Les résultats de cette même enquête en ce qui concerne les échanges téléphoniques et les rencontres avec chacune des parentés (Jonas, Le Pape, 2007) confirment les relations privilégiées de chacun avec sa famille d’origine. Sur le plan symbolique, une enquête qualitative auprès de familles bi-parentales classiques (Le Pape, 2005) montre que chacun des parents raconte à ses enfants l’histoire de sa famille et rarement celle de la famille de son conjoint. Même s’il les connaît, il n’a pas intégré les souvenirs de sa belle-famille au point de les faire siens et de les transmettre à ses enfants. C’est une mémoire liée aux consanguins qui structure l’individu.

19On peut émettre l’hypothèse que ce primat de la filiation consanguine dépend partiellement des évolutions de la vie familiale : alors que le lien conjugal semble de plus en plus fragile, que les relations avec la belle-famille ne sont pas assurées de pérennité, les relations avec les consanguins sont, au contraire, investies pour leur stabilité. La force des liens du sang, qui ne se rompraient qu’à la mort de la personne, est alors souvent évoquée pour expliquer cet investissement.

20Cette préférence de chacun des membres du couple pour sa propre famille ne garantit pas pour autant l’équité des relations avec chacune des lignées. Les premières enquêtes ethnographiques sur la parenté en milieu urbain (Willmott, Young, 1957 ; Bott, 1957) avaient déjà souligné le lien privilégié du couple avec la parenté de la femme. L’exploitation statistique du volet Réseaux de parenté et entraides (RPE) confirme ce constat de la matrilatéralité : dans un couple hétérosexuel, la parenté de la femme est privilégiée [4].

21Deux tendances concourent à l’expliquer : la sur-implication des femmes dans leur famille (par rapport aux hommes) et la sur-implication des hommes dans leur belle-famille (par rapport aux femmes). L’aide apportée par le couple à chacune des parentés illustre cette double tendance. Premièrement, les femmes aident plus leur famille que les hommes n’aident la leur. Deuxièmement, les hommes aident davantage leur belle-famille que les femmes ne le font. Sur le plan symbolique, on remarque que les hommes sont plus attentifs et ouverts que leurs épouses aux souvenirs racontés au sein de leur belle-famille. Les entretiens menés séparément avec chacun des membres du couple montrent que les hommes relatent plus souvent des souvenirs relatifs à leur belle-famille (qu’ils aient été présents ou non lors de l’événement rapporté), tandis que les récits des femmes sont plus nettement focalisés sur leurs consanguins. En cas de rupture avec leur propre lignée, les hommes sont aussi plus nombreux à revendiquer avoir adopté l’histoire et les valeurs de leur belle-famille, alors que les femmes ne recherchent guère une nouvelle affiliation symbolique de ce côté.

22Ce comportement plus différenciateur des femmes envers leur belle-famille varie, en outre, en fonction de la catégorie socioprofessionnelle et de l’âge. C’est dans les milieux populaires que cette différence de traitement entre famille et belle-famille est la plus éloquente. L’exclusivité des liens que les femmes entretiennent avec leurs consanguins s’explique, en partie, par leur position précaire sur le marché du travail. En l’absence d’un réseau amical développé, elles savent que leur famille est le principal soutien sur qui elles pourraient compter en cas de coups durs, et notamment lors d’un divorce ou d’un veuvage. Cette préférence donnée par les femmes à leur famille évolue aussi avec le temps. Si elle diminue progressivement, elle est néanmoins moins rapide pour les femmes que pour les hommes. Les hommes semblent ainsi plus rapidement intégrés dans leur belle-famille, comme aspirés par le dynamisme des relations de leur femme avec leur famille d’origine.

23Cette différence du primat donné par les hommes et par les femmes au lien consanguin s’explique, en partie, par la position nodale qu’ont les femmes dans l’organisation des relations de parenté. Ce sont elles qui organisent, en effet, les rencontres au sein du réseau de parenté. Elles téléphonent plus souvent que leurs maris pour prendre des nouvelles, elles se chargent davantage des cadeaux d’anniversaire (Jonas, 2006), elles apportent plus volontiers leur aide dans les tâches quotidiennes… Elles assument donc une position de kinkeeper (littéralement “agent de liaison”). Ce kinkeeping féminin bénéficie à la parenté de la femme puisqu’on sait que chacun, dans le couple, privilégie d’abord ses consanguins.

24L’analyse des relations de l’individu avec sa famille et avec celle de son conjoint confirme ainsi les résultats de l’étude sur les effets de la recomposition familiale : en cas de concurrence des lignées, le primat est toujours donné aux consanguins, même si les relations entretenues avec eux sont moins satisfaisantes que les liens noués avec la belle-famille (dans les deux acceptions du terme). Ce constat témoigne de la vigueur de l’imaginaire des liens du sang et de la difficulté d’une affiliation purement élective.

Notes

  • [1]
    L’anthropologie définit la lignée comme le groupe de filiation dont les membres descendent d’un même ancêtre peu éloigné (Barry, 2000).
  • [2]
    L’adoption simple ajoute une nouvelle filiation, tandis que l’adoption plénière substitue un lien de filiation à un autre.
  • [3]
    Le volet Réseaux de parenté et entraides (RPE) de l’enquête Permanente sur les conditions de vie des ménages (PCV) de l’INSEE, d’octobre 1997, est particulièrement novateur car c’est la première fois qu’une enquête statistique française prend en considération l’aide apportée à la belle-famille.
  • [4]
    Il faut ici distinguer matrilatéralité et matrilinéarité. La matrilinéarité est un terme issu de l’anthropologie de la parenté servant à caractériser une forme particulière de filiation exclusive. La matrilatéralité est un terme sociologique voulant signifier la tendance, plus ou moins accentuée, des couples à favoriser la lignée de la femme dans un système à filiation indifférenciée.
Français

Résumé

La multiplication des parentés (recompositions familiales, relations avec la belle-famille lors du mariage ou de la vie conjugale) suggère que, malgré la promotion actuelle des relations familiales fondées sur l’affinité, la filiation biologique reste la principale norme pour définir ce qu’est la famille. En effet, en cas de concurrence des lignées, le primat est donné aux consanguins, ce qui témoigne de la vigueur de l’imaginaire des liens du sang.

Bibliographie

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  • J.-H. Déchaux, Le souvenir des morts. Essai sur le lien de filiation, Paris, Presses universitaires de France, 1997.
  • En ligneC. Ensellem, Naître sans mère ? Accouchement sous X et filiation, Presses universitaires de Rennes, 2004.
  • En ligneN. Jonas, “Beaux-frères, belles-sœurs. Les relations entre germain”, Terrains et travaux, n° spécial, “Dynamiques du genre”, 2006, p. 36-55.
  • En ligneN. Jonas, M.-C. Le Pape, “Famille ou belle-famille ? La matrilatéralité des échanges au sein de la parenté”, Sociologies, 2007, http://w3.univ-tlse2.fr/aislf/spip/article.php3?id_article=271
  • En ligneM.-C. Le Pape, “Mémoire familiale, filiation et parentalité en milieux populaires”, Recherches et prévisions, n° 82, décembre 2005, p. 17-32.
  • En ligneB. Véron, “Héritages symboliques et rapport aux lignées dans les familles recomposées”, Recherches familiales, n° 4, 2007, p. 25-33.
  • F. Weber, Le sang, le nom, le quotidien : une sociologie de la parenté pratique, Aux lieux d’être, 2005.
  • P. Willmott, M. Young, Family and Kinship in East London, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1957.
Nicolas Jonas
Agrégé de sciences sociales, il est attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université de Nanterre Paris-X et doctorant en sociologie à l’Institut d’études politiques de Paris, sous la direction de Jean-Hugues Déchaux. Ses travaux portent sur la place du couple et des lignées au sein des solidarités familiales et sur l’économie générale de la parenté par alliance (la belle-famille).
Marie-Clémence Le Pape
Attachée temporaire d’enseignement et de recherche en sociologie à l’Université Lumière-Lyon-II, elle est doctorante en sociologie à l’Institut d’études politiques de Paris, sous la direction de Jean-Hugues Déchaux. Dans le cadre de son DEA, elle a mené un travail de recherche concernant la mémoire et les enjeux de filiation au sein du couple. Elle travaille actuellement sur la gestion familiale des pratiques à risque chez les jeunes.
Bérangère Véron
Chargée d’enseignement à l’IUT de Paris-XIII, elle est doctorante en sociologie à l’Institut d’études politiques de Paris, sous la direction de Jean-Hugues Déchaux. Ses recherches portent sur la prévoyance funéraire et sur le rapport à la mort des personnes âgées. Elle a travaillé en DEA sur les questions d’héritages et d’appartenances symboliques dans les familles recomposées.
Observatoire sociologique du changement (CNRS/FNSP), Paris
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Mis en ligne sur Cairn.info le 01/05/2008
https://doi.org/10.3917/inso.144.0100
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