1La manière douce... Face à la rupture du lien conjugal, l’analyse des principes qui guident l’action des professionnels fait apparaître une façon d’inciter, d’accompagner, de soutenir les parents confrontés à la norme et à l’obligation nouvelle de maintenir le lien parental. Lieux d’accueil, médiation, relais... jusque dans les termes mêmes, l’idée de négociation est présente, reprise par le législateur. Une obligation de s’entendre. Ce paradoxe résiste-t-il à la confrontation avec la réalité de ce que vivent les couples ?
2Décrivant la circulation sur la place de la Concorde, un sociologue s’étonnait naguère du miracle qui s’y opère à chaque instant. Quelle somme de gestes, de réflexes, quelle sophistication mécanique sont à l’œuvre pour que le flot des voitures s’écoule sans qu’on assiste à des collisions en chaîne ? Comment est assurée la régulation de cet ensemble d’actions et d’ajustements ? On peut reprendre la question, s’agissant des relations sociales, et plus particulièrement des interactions familiales. Qu’est-ce qui en assure la fluidité ? Comment la conformité à un code de comportement est-elle obtenue ? S’il existe un “schéma” sous-jacent, comment celui-ci est-il élaboré et mis en œuvre ?
3On abordera ici la question de savoir comment le fonctionnement des familles se trouve soutenu et encadré, notamment en ce qui concerne les relations entre parents et enfants. Comment sont définis les rôles respectifs et qu’est-ce qui est attendu des pères, des mères et des enfants ? Comment les institutions interviennent-elles pour définir ces attentes et guider les familles ?
4Cette question a fait l’objet d’analyses sociologiques qui ont mis en évidence les transformations, à travers le temps, des modalités de régulation et de contrôle appliquées aux familles [1]. On est passé de la “correction paternelle”, dans laquelle l’État se substitue au père dépassé, à la “police des familles”, autrement dit au projet d’une surveillance tatillonne des parents dans leur rôle d’éducateurs [2]. Aujourd’hui enfin, l’affaiblissement de l’État-providence irait de pair avec l’idée d’une “privatisation” de la famille, d’une démocratisation des relations entre ses membres et d’une autonomisation des parents dans leur rôle éducatif. Dans chacune de ces configurations historiques coexistent une conception de la famille et de l’éducation et des modalités spécifiques de l’intervention sociale en direction des familles. Ainsi, au modèle de l’État paternel et tout-puissant qui va, si nécessaire, jusqu’à enlever les enfants à leurs parents lorsque ceux-ci sont défaillants, correspond une représentation de la famille domestique comme lieu privilégié de l’éducation des citoyens. Sans revenir sur ce passé, il s’agit ici de s’interroger sur la nature du changement de paradigme auquel on assiste aujourd’hui.
5A-t-on affaire, comme le propose Jean de Munck, à un changement profond du rapport au savoir et à la norme [3] ? Un changement dans lequel l’expert perd de son savoir et de sa légitimité au profit des intéressés eux-mêmes, capables de participer à la définition des problèmes qu’ils rencontrent et des solutions adaptées. Dans cette perspective, les acteurs, en l’occurrence les membres de la famille, acquièrent la compétence et la liberté de définir, dans un cadre large, les règles qui organisent leur interaction. On considère alors que la norme est “co-construite”. Le contrôle qui s’exerce sur les acteurs ne vient plus “d’en haut”. Il s’exerce à travers les pairs, de sorte qu’on parle d’“horizontalité”. Une telle approche met l’accent sur la tendance à l’autonomisation de la sphère familiale. On quitte l’idée d’une régulation extérieure pour passer à celle d’une auto-régulation. Dans le même temps, l’intervention sociale devient, en apparence, moins intrusive, moins perceptible et, partant, moins insupportable.
6Alternativement, ne peut-on pas penser, que les normes actuelles du métier de parent – prétendument “co-construites” et élaborées par eux dans les interactions – restent en réalité des règles bien spécifiques, prédéfinies, que les acteurs sont invités à “retrouver” par eux-mêmes et à intérioriser ? Et ne doit-on pas considérer que l’action des professionnels du droit et de la famille, qui semble en retrait de manière à éviter l’ingérence et la stigmatisation, consiste en réalité dans l’imposition douce des nouvelles normes d’éducation ?
7La question du divorce peut être mise à profit pour débattre ces hypothèses et pour caractériser l’évolution en cours. Les ruptures familiales, avec les interrogations qu’elles soulèvent et les souffrances qu’elles génèrent, font en effet partie des “nouveaux désordres” qui guettent la famille et qui sont réputés “miner” l’institution familiale. C’est pourquoi l’accroissement du nombre des ruptures a généré toutes sortes de réactions, qu’il s’agisse de l’apparition de nouveaux modes d’intervention sociale ou de l’introduction de réformes législatives.
8On s’attachera ici non pas à l’observation des pratiques familiales, mais à l’analyse des principes et des valeurs qui guident l’action des institutions et des professionnels. Notre propos ne vise à décrire ni les familles telles qu’elles sont, ni l’intervention sociale dans sa pratique, mais bien les représentations et les projets que les instances publiques et les concepteurs de l’action sociale construisent à l’intention des intervenants et des familles. Il s’agit, à travers cette analyse, de rechercher quelle liberté est laissée, en principe, aux parents, et quelle contrainte leur est imposée.
De nouvelles interventions respectueuses de la famille
9Etudier les nouveaux dispositifs de l’action sociale ou encore la récente loi sur l’autorité parentale peut amener à penser que l’intervention moderne en direction des parents laisse à ceux-ci davantage d’autonomie.
10> Lieux d’accueil et dispositifs de médiation. On a assisté, depuis la fin des années 1980, au développement de multiples formes d’intervention qui offrent aux parents et aux familles un soutien d’une nature entièrement nouvelle [4]. On pense à la Maison verte de Françoise Dolto, qui s’adresse aux parents et à leurs enfants de moins de quatre ans et qui vise à prévenir les dysfonctionnements dans leurs relations, à lutter contre l’isolement des mères et à faciliter la socialisation des enfants [5]. On pense aussi aux relais enfants-parents, qui veulent éviter la rupture des relations entre un enfant et son parent détenu [6]. En ce qui concerne plus particulièrement les situations de divorce, les espaces-rencontre, ou lieux d’accueil pour le maintien des relations enfants-parents [7], et les dispositifs de médiation offrent d’autres exemples du renouvellement des modalités de travail avec les parents [8].
11Si ces dispositifs diffèrent par bien des aspects, ils présentent des traits communs qui vont dans le sens d’une autolimitation de leur intervention. L’intervenant est en retrait, il ne propose ni n’impose explicitement aucune modalité particulière de l’exercice du rôle de parent. Pour ne considérer que les situations de rupture, le médiateur se veut un catalyseur qui offre de créer un “espace de discussion” dans lequel les intéressés eux-mêmes vont pouvoir prendre les décisions qui concernent leurs enfants. On considère qu’ils sont à cet égard les “meilleurs spécialistes”. Dans les espaces-rencontre, l’intervenant facilite les contacts entre un enfant et son parent et il les accompagne selon des modalités définies par le juge. Mais il considère qu’il revient au parent et à l’enfant de prendre leur place dans cette interaction et il s’en retire autant que possible. Dans l’un et l’autre dispositif, c’est à l’usager, enfant ou parent, de se rendre le service à lui-même. Il n’est pas question de “faire à la place” des parents ni de dicter un modèle d’éducation. Au contraire, ces formes d’intervention sont particulièrement respectueuses des différences entre familles, qu’elles proviennent des habitudes, des religions ou des cultures.
12Respect des familles et plus généralement des droits humains, non-intrusion, priorité donnée aux points de vue des enfants : telles sont les valeurs qui ont guidé la création et la diffusion de ces dispositifs nouveaux. Il en résulte une transformation profonde de la nature de l’intervention et des modalités selon lesquelles les intervenants s’inscrivent dans l’espace professionnel. La médiation, par exemple, se veut “alternative” à la justice. Le médiateur prétend tirer son efficacité du fait qu’il est “sans pouvoir”. Les intervenants des lieux d’accueil enfants-parents effacent leurs identités professionnelles d’origine (ils sont psychologues ou travailleurs sociaux) pour les fondre dans des fonctions nouvelles d’accueillant au profil professionnel encore flou. Pour eux, l’intérêt est moins de créer de nouveaux métiers que de participer à une entreprise innovante qui stigmatise moins et s’écarte d’un modèle hiérarchique – aussi bien entre intervenants que dans la relation aux usagers.
13> Coparentalité et responsabilisation des parents.
14La tendance à remettre aux parents la responsabilité de la prise en charge de leurs enfants s’observe dans l’intervention sociale ; elle est le reflet d’un mouvement plus général dont on trouve l’expression dans l’action des tribunaux et dans le droit de la famille. Pour les juges, il incombe aux parents de décider des modalités qu’ils veulent appliquer dans la prise en charge de leurs enfants. Depuis plusieurs décennies, la pratique des juges aux affaires familiales tend à faire en sorte que les parties en présence décident ensemble pour ce qui concerne leurs enfants. Le juge n’intervient pour trancher un différend qu’en dernier recours, lorsque tout arrangement paraît impossible. Quant au législateur, il a adopté, avec la loi sur l’autorité parentale de mars 2002, le principe de la coparentalité qui fait obligation aux parents de s’entendre. La loi cesse d’édicter une norme substantielle – la notion de “bon père de famille” par exemple. Au contraire, la dimension procédurale de l’élaboration de la norme se trouve affirmée : ce qui importe, c’est la démarche des parents. Les accords entre eux acquièrent une force supplémentaire au regard du droit. N’est-ce pas, encore une fois, reconnaître l’autonomie de la famille et enlever de l’imperium aux décisions des institutions ?
En creux, un nouvel encadrement de la famille
15Pour autant, ne peut-on penser que sous la liberté gît le contrôle ? Que l’apparente neutralité des intervenants et leur distance professionnelle, que les valeurs de respect des personnes recouvrent une nouvelle forme de contrôle de la vie familiale ? Disons une normalisation plus “douce”, un “supplice moins amer”, pour reprendre un mot de Michel Foulcault sur l’évolution de la sanction pénale.
16De quoi sont faits les dispositifs évoqués plus haut ? Rien n’y est imposé, mais tout y est suggéré. Mais, dès lors qu’ils y entrent, les parents sont “invités” à s’inscrire dans un cadre. Dans le cas de la médiation, ils sont poussés à écouter l’autre, à entrer en négociation, à faire des concessions. Dans les lieux d’accueil, ils sont “appelés” à être présents auprès de leurs enfants et à prendre leur place auprès d’eux. Dans l’un et l’autre cas, on met moins l’accent sur l’intervenant et sa technicité et sur sa relation avec l’usager que sur le “dispositif” et sur le “cadre” proposés par l’intervention : ce sont eux qui sont porteurs du message véhiculé. Entrer dans le dispositif, c’est accepter de se conformer à ce qui est attendu des parents d’une manière qui n’est jamais explicite. On reviendra plus précisément sur le contenu des normes familiales qui se trouvent ainsi promues et mises en œuvre.
17Le mouvement de recomposition de la régulation familiale que l’on observe aujourd’hui ne se limite pas à ces dispositifs. Les nouvelles interventions que l’on a évoquées, médiation ou espaces-rencontre, ne s’adressent, certes, qu’à un petit nombre de familles. Elles constituent en réalité les expressions les plus avancées et abouties d’un mouvement plus général et plus diffus : les divorçants, dans leur ensemble, sont eux aussi “invités” à entrer dans un cadre identique, tels les conducteurs autour de la place de la Concorde.
18L’espace de discussion offert par le juge aux affaires familiales ainsi que les dispositions légales nouvelles renferment, non seulement une invitation à coopérer et à s’entendre mais aussi des prescriptions très précises quant à la manière d’être parent. Derrière la procéduralisation de la norme se trouve, bien présente, l’édiction de prescriptions substantielles quant à l’exercice de la parentalité.
Un modèle unique d’exercice de la parentalité
19Il reste à dire de quoi sont faites les normes nouvelles de l’exercice de la parentalité auxquelles “invitent” à se conformer tant les nouvelles interventions sociales que les professionnels du droit. Le modèle normatif qui se diffuse ainsi présente pour caractéristique principale de se détacher de la question de la conjugalité pour se centrer exclusivement sur celle de la parentalité. Au fond, qui que soient les divorçants et quoi qu’ils fassent a peu d’importance. La diversité des manières d’être en couple et en famille est reconnue et elle se marque notamment dans la pluralité des voies d’accès au divorce. Mais quel que soit leur statut matrimonial, leur trajectoire personnelle et conjugale, les divorçants ne sont véritablement pris en considération que pour autant qu’ils agissent comme parents. Et sur ce plan, on ne retrouve pas le même pluralisme ni le même respect des différences. En fait, même si c’est en creux, on voit se dessiner un modèle extrêmement prégnant de la fonction parentale.
20Ce modèle a été progressivement élaboré pour répondre à l’accroissement du nombre de ruptures familiales. Il se retrouve explicité dans la loi de mars 2002, qui stipule que les deux parents doivent rester en lien avec leurs enfants et qu’ils doivent s’entendre à leur sujet en tout temps, qu’ils soient en couple ou séparés. Axé sur le maintien des relations enfants-parents, ce modèle de “coparentalité” a une double origine.
21D’une part, il trouve sa source et sa justification dans la raison psychologique. La nécessité de l’établissement et, le cas échéant, de la restauration de relations entre enfants et parents est évidemment étayée par la référence aux travaux sur l’attachement. La diffusion des savoirs psychologiques et psychanalytiques a rendu plus apparents les risques qui résultent de la coupure de telles relations et de l’impossibilité pour un enfant ou un adulte d’avoir accès à ses origines. On considère donc comme indispensable qu’un enfant puisse “compter” sur ses deux parents sur tous les plans, pratique, affectif et économique.
22D’autre part, la notion de coparentalité renvoie à la préférence moderne pour l’ordre négocié. En effet, elle indique que le rôle de parent ne peut se satisfaire d’une définition préétablie ou statutaire des rôles, avec les inégalités entre les sexes qui en découlent, et qu’elle implique une discussion, un ajustement, un accord dans lesquels les deux partenaires se trouvent nécessairement engagés. Cette “obligation de s’entendre”, dont on perçoit la dimension paradoxale, est particulièrement marquée dans les dispositifs qui s’inscrivent peu ou prou dans la perspective de la médiation. D’une manière plus générale, si on la considère selon l’angle de la sociologie de la famille, elle traduit la préférence pour un modèle de couple “associatif” dont les travaux les plus récents montrent qu’il n’est pas des plus faciles à faire fonctionner [9].
23Le modèle de parentalité – ainsi progressivement affiné par les juges, par les intervenants sociaux puis, plus récemment par le législateur pour répondre aux difficultés rencontrées par les divorçants et leurs enfants – est devenu, depuis la loi sur l’autorité parentale, le modèle applicable à tous les couples. Il comporte des exigences extrêmement fortes tant vis-à-vis de l’enfant que pour ce qui concerne les relations entre les parents.
24Vis-à-vis de l’enfant, il s’agit, pour chaque parent, d’assurer à la fois présence et détachement, attachement et distance. D’un côté, le parent doit être “présent à l’enfant”, ce qui peut vouloir dire s’occuper de lui, mais aussi tout simplement – si on pense au divorce conflictuel – l’assurer de sa disponibilité. De l’autre, le parent doit être capable d’assurer une distance avec l’enfant, le respecter et respecter son autonomie, accepter qu’il s’éloigne et qu’il puisse notamment fréquenter l’autre parent, quel que soit l’état des relations avec celui-ci.
25Entre parents, le modèle est tout aussi normatif et sans doute plus difficile encore à mettre en œuvre. Il s’agit de réaliser la quadrature du cercle : maintenir un lien entre parents tout en étant séparés en tant que conjoints. On sait le succès, aujourd’hui contesté, de la notion de “couple parental”. Cette notion se trouve reprise dès lors qu’on considère que les parents doivent, en principe, s’entendre sur l’éducation de leurs enfants et passer des accords entre eux à ce sujet, qu’ils vivent en couple ou séparés.
Conclusion
26En définitive, dans le divorce comme dans vie de couple, la prétendue liberté laissée aux parents est aujourd’hui étroitement encadrée. La thèse selon laquelle les normes de la vie privée se trouvent élaborées dans l’interaction, avec le concours d’intervenants qui, davantage que par le passé, se situeraient moins dans une position hiérarchique que dans une place d’accompagnateur, n’est pas entièrement fausse, mais elle n’est pas vraie non plus.
27Il y a bien appel à l’autorégulation, renvoi des décisions en direction des conjoints et confiance dans leurs capacités de parents. Mais ceci s’exprime à travers un cadre d’intervention – dispositif d’action sociale ou dispositif légal – conçu de manière telle que s’y inscrire, c’est accepter des règles du jeu implicites qui définissent les solutions acceptables. De tels dispositifs réalisent un tour de force : sans dire leur objectif, ils mettent le sujet en position d’exercer ses responsabilités de parent et de satisfaire aux exigences minimales qui consistent à montrer son intérêt pour ses enfants, et si possible à entrer en interaction avec l’autre parent au sujet de ces derniers. Là-dessus, il n’y a pas de choix, pas de liberté.
28Il y a bien transformation de l’intervention, retrait de l’intervenant, allègement de la police des familles – et les professionnels peuvent ainsi se distancier d’une fonction de contrôle qu’ils récusent. Pour autant, ces mêmes professionnels ne peuvent pas ne pas reconnaître la part qu’ils ont à l’élaboration de normes différentes, sans doute plus axées sur les besoins des enfants que sur le comportement des parents, mais tout aussi prégnantes.
29Quelle est la faisabilité de l’entreprise qui consiste à imposer, de la manière douce que l’on a décrite, un tel ordre familial ? Quelle nouvelle stigmatisation en résulte-t-il pour les parents incapables d’entrer par eux-mêmes dans le modèle qui leur est offert ? La question est d’autant plus importante que, rappelons-le, le traitement du divorce fonctionne ici comme un révélateur des transformations plus générales de la régulation familiale. Ce qui est se joue ici, c’est la survie de l’institution familiale, qui passe par un nouvel ordonnancement centré sur les relations enfants-parents, des relations que l’on veut, dans l’union déjà, individualisées et non médiatisées par le couple que forment les parents. ■
Notes
-
[1]
Jacques Commaille, Claude Martin, Les enjeux politiques de la famille, Paris, Bayard, 1998.
-
[2]
Jacques Donzelot, La police des familles, Paris, Éditions de Minuit, 1977.
-
[3]
Jean de Munck, “De la loi à la médiation”, in France : les révolutions invisibles, Paris, Calmann-Lévy, 1998, p. 311-322.
-
[4]
Benoît Bastard, Laura Cardia-Vonèche, Bernard Eme, Gérard Neyrand, Reconstruire les liens familiaux. Nouvelles pratiques sociales, Paris, Syros, 1996.
-
[5]
Gérard Neyrand, Sur les pas de la Maison verte, Paris, Syros, 1995.
-
[6]
Fondation pour l’enfance, L’enfant et son parent incarcéré, Ramonville Saint-Agne, Erès, 2003.
-
[7]
Benoît Bastard, Laura Cardia-Vonèche, Nathalie Deschamps, Caroline Guillot, Isabelle Sayn, Enfants, parents, séparations. Des lieux d’accueil pour l’exercice du droit de visite et d’hébergement, Paris, Fondation de France, 1994 ; Benoît Bastard, Jean Gréchez, Des lieux d’accueil pour le maintien des relations enfants-parents. Propositions pour la reconnaissance des espaces-rencontre, rapport remis à Ségolène Royal, ministre déléguée à la Famille et à l’Enfance, avril 2002.
-
[8]
Laura Cardia-Vonèche, Benoît Bastard, Le divorce autrement : la médiation familiale, Paris, Syros, 1990.
-
[9]
Jean Kellerhals. Eric Widmer, René Levy, Mesure et démesure du couple. Cohésion, crise et résilience dans la vie des couples, Paris, Payot, 2004.