1Si la forte mobilisation des enseignants au printemps dernier a trouvé son origine dans la dégradation de leurs conditions de travail et dans l’annonce du plan Fillon sur les retraites, la question de la décentralisation a également joué un rôle déterminant dans ce mouvement social de grande ampleur. Plus précisément, le débat sur le changement de statut de certains fonctionnaires et leur rattachement aux collectivités territoriales s’est vite mué en un débat sur les conséquences de la décentralisation et sur les inégalités régionales qu’elle ne manquerait pas d’accentuer.
2Ainsi, alors que la relance de la décentralisation, annoncée en grande pompe en octobre dernier par Jean-Pierre Raffarin, n’avait rencontré que peu de réticences dans le monde politique [1] et un accueil bienveillant, mais teinté d’indifférence, dans le grand public, la première déclinaison concrète de cette réforme s’est heurtée elle, à une véritable levée de boucliers. Comment expliquer ce paradoxe ? Certains invoqueront l’incapacité de l’Éducation nationale à se réformer. Mais sans doute faut-il également y voir le caractère très sensible d’une réforme comme la décentralisation dans un pays où la tradition jacobine et l’égalité de tous face à la loi et l’État ont façonné en profondeur les représentations collectives. Ainsi, si au moment de la présentation du projet de loi, une large majorité de Français jugeait, que cette réforme était a priori une bonne chose [2], dans le même temps, de fortes appréhensions existaient à l’état plus ou moins latent dans l’opinion. Elles portaient principalement sur les craintes de fragmentation de l’État-nation d’une part, mais surtout sur les disparités régionales que la décentralisation ne manquerait pas d’engendrer, d’autre part. Que le débat public et des acteurs sociaux viennent activer ces représentations et présenter ces risques potentiels de manière concrète et parlante (et quel terrain mieux choisi que l’enseignement et l’éducation pour dénoncer, avec le maximum d’effet, le spectre d’une France à deux vitesses ?) et l’opinion publique se mettrait alors à tanguer.
Qui a peur de la décentralisation ?
La crainte très répandue d’un fossé entre régions riches et régions pauvres
3Dès l’automne dernier, l’idée selon laquelle la relance de la décentralisation allait se traduire par un fossé accru entre régions riches et régions pauvres, était partagée par 59% des Français [3]. Et dans un pays fortement attaché à la notion d’égalité, la croyance dans cette menace représente sans doute l’obstacle le plus urgent à lever pour renforcer l’adhésion à cette réforme, comme la mobilisation dans l’Éducation nationale l’a d’ores et déjà laissé entrevoir. Cela d’autant plus que, si cette crainte est bien réelle parmi les sympathisants de gauche ( 64%), elle est aussi largement partagée à droite ( 53%), signe d’un malaise profond, qui ne renvoie pas qu’un simple positionnement partisan. On s’aperçoit en effet également que cette peur est corrélée au niveau de la richesse régionale. Bien que majoritaire, elle est la moins forte en Île-de-France, région au PIB par habitant le plus élevé, et croît ensuite régulièrement dans les régions les moins dynamiques économiquement, comme le montre le graphique suivant. Les habitants des régions les moins favorisées sont les plus nombreux à redouter un éventuel décrochage.

4Que les représentations sur cet aspect de la décentralisation varient significativement selon le niveau de richesse des régions dénote bien du caractère éminemment géopolitique du débat et des réponses qu’il faudra apporter à ces populations.
Vers un démantèlement de l’État-nation ?
5Le spectre d’un démantèlement de la nation, autre crainte agitée par les adversaires de la décentralisation, obtient aussi un certain crédit dans plusieurs catégories de la population. Et même si cette idée est largement minoritaire par rapport au risque d’inégalités régionales accrues, plus d’un tiers des Français ( 35%) pensent que la décentralisation constitue bien une menace pour l’unité de leur pays [4]. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, cette crainte n’est pas l’apanage des générations les plus âgées, puisque les 18-24 ans perçoivent cette menace dans les mêmes proportions que leurs parents et grands-parents. En revanche, un clivage sociologique existe bel et bien sur cette question. Si les cadres et les chefs d’entreprise, bien insérés socialement et relativement protégés économiquement, se montrent les moins sensibles à ce risque (respectivement 19% et 25%), les ouvriers ( 47%), les chômeurs ( 44%) et les employés ( 42%), déjà fragilisés professionnellement, le considèrent comme une source d’inquiétude supplémentaire. L’identité professionnelle, centrée sur le métier, et la conscience de classe ayant fortement reculé, tout se passe comme si, pour les catégories populaires, la conception traditionnelle de l’État-nation unifié et centralisé constituait le dernier point de repère collectif. Toute remise en question ou modification de cet ultime cadre rassurant entraîne alors une réaction de rejet et de crainte.
6Comme le montre le graphique ci-dessous, les sympathisants d’extrême droite, eux aussi très attachés à l’État-nation, se distinguent nettement des autres sensibilités politiques en ce qu’ils considèrent la décentralisation comme une menace pour l’unité du pays. Réflexe partisan concernant un projet du gouvernement (?), les sympathisants de droite parlementaire se déclarent beaucoup plus sereins sur la question [5]. Le faible écart de positionnement entre l’UDF et l’UMP sur ce sujet, qui constituait pourtant jadis une ligne de partage entre une droite gaulliste jacobine et des démocrates-chrétiens volontiers girondins, renseigne bien sur le phénomèned’homogénéisation des cultures politiques au sein de la droite.

7Mais la perception d’une menace d’éclatement du territoire national n’est pas uniquement fonction du positionnement social ou politique des individus. Elle obéit aussi à des considérations géographiques et varie dans des proportions importantes selon les régions. Cette crainte est très faiblement envisagée dans ce que l’on pourrait appeler le « grand Bassin parisien élargi » s’étalant du Cher au Pas-de-Calais et du Calvados à la Haute-Marne. Dans l’ensemble de ces départements, la proximité et l’influence de la capitale sont très fortement perçues et le pouvoir central apparaît suffisamment présent et puissant pour éloigner cette menace centrifuge. Hormis ce « cœur de France », une autre grande région se montre également relativement sereine face à ce risque d’éclatement national. Ils’agit de l’ensemble formé par le Languedoc-Roussillon et PACA. On peut penser que les flux touristiques et économiques mais aussi le poids important, dans la population locale, des personnes originaires d’autres régions ont diffusé dans l’opinion publique locale l’idée d’une forte imbrication et intégration des départements méditerranéens au système national sans pour autant que les particularismes locaux s’effacent. On constate d’ailleurs que d’autres régions marquées par de fortes spécificités culturelles, comme l’Alsace ou la Bretagne, se distinguent aussi par un niveau d’inquiétude moins élevé que dans d’autres provinces. Pour les habitants de ces régions habitués à concilier leur appartenance nationale avec une identité régionale affirmée, la décentralisation, loin de constituer une menace, est vécue comme un moyen de cultiver et d’articuler sa différence au sein de l’espace national [6]. On retrouve sans doute également ce phénomène sur le littoral charentais et aquitain, marqué également par l’influence personnelle du Premier ministre et celle plus ancienne des idées girondines, tout comme l’aire d’influence de Lyon et de Grenoble (soient les départements les plus actifs de Rhône-Alpes). En revanche, dans d’autres régions, la hantise d’un éclatement du pays est nettement plus prégnante. Il s’agit pour l’essentiel de territoires à faible identité régionale et situés en dehors de l’aire d’influence parisienne. Dans toutes ces zones, du fait du moindre sentiment régional, l’attachement à la nation occupe une place plus importante qu’ailleurs dans le processus d’identification et dans le sentiment d’appartenance. Du coup, tout affaiblissement du cadre national centralisé génère de la crainte et du ressentiment. Dans l’hypothèse d’une dislocation du pays, dans ces régions courant des Pays de la Loire, au Massif central et à la Lorraine en passant par les Marches de Bourgogne et Midi-Pyrénées, la distance à Paris serait trop importante pour qu’elles puissent se sentir appartenir au « cœur de France » alors même que leur identité propre ne serait pas assez constituée.

8Comment expliquer qu’une partie de l’opinion associe ainsi décentralisation et menace sur l’intégrité territoriale ? Sans même parler du cas emblématique et particulier de la Corse, on peut penser que la décentralisation « raffarinienne », en encourageant et ravivant toute une série d’aspirations à des redécoupages territoriaux existant dans différentes régions, contribue sans doute à alimenter ces représentations.
Petit tour de France des revendications territoriales
Fusions de régions, ou de départements, rattachement ou scission : des redécoupages à la carte
9Lors d’un discours prononcé à Strasbourg en octobre dernier, le Premier ministre s’est en effet déclaré favorable au regroupement de régions et de départements, au premier rang desquels il plaçait les deux départements alsaciens. En bon connaisseur de la « France d’en bas », Jean-Pierre Raffarin savait que cette annonce rencontrerait les attentes des habitants de cette région... et d’ailleurs. En effet, 70% des Alsaciens sont aujourd’hui favorables à la fusion de leur département [7]. C’est également le cas de 66% des Normands qui souhaitent que Haute et Basse-Normandie ne fassent plus qu’une [8] tout comme, certes à un niveau moindre, de 41% des Savoyards [9]. Réalisé en Corse bien avant le lancement du référendum, dont la campagne électorale a montré qu’il a été en partie détourné de sa raison d’être initiale (« plébiscite » pro- ou anti-indépendantistes, « retombées » de l’arrestation de Colonna, influence des grands élus locaux, mobilisation des fonctionnaires contre la réforme des retraites, soutien ou sanction de la politique du gouvernement et de son ministre de l’Intérieur sur l’île...), un autre sondage indiquait en août 2000 que 65% des Corses étaient en faveur de la fusion de leurs deux départements [10].
10Mais les souhaits de redécoupages administratifs ne concernent pas uniquement les cas assez « simples » des fusions de départements ou de régions. Il peut aussi s’agir de rattachement d’un département à une autre région que celle dont il dépend aujourd’hui, voire même, stade suprême du détricotage de l’édifice jacobin, d’une scission d’un département en deux entités. Le premier cas de figure est illustré, par exemple, par la vieille revendication du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne; 75% des Bretons verraient d’un bon œil l’arrivée de Nantes et son département dans leur région tout comme la même proportion parmi les habitants de Loire-Atlantique. Moins connu, le cas de l’Aude a également fait l’objet d’un sondage qui révélait qu’une majorité d’Audois était d’accord pour que leur département quitte la région Languedoc-Roussillon pour intégrer Midi-Pyré-nées.
11Les souhaits de scission d’un département en deux entités rencontrent également, dans certains territoires, l’assentiment des populations concernées. C’est ce qu’illustre le cas des Pyrénées-Atlantiques, en proie, depuis des années, à la revendication de la création d’un département basque et son corollaire, d’un département béarnais. La dernière enquête publiée sur cette question montrait que 66% des habitants du Pays basque et 47% des Béarnais souhaitaient une évolution en ce sens du cadre administratif [11]. À l’autre extrémité du pays, une demande du même ordre se fait entendre concernant la création d’un département du Hainaut (regroupant l’Avesnois et le Valenciennois), création qui conduirait à l’éclatement du département du Nord tel qu’on le connaît aujourd’hui. Nous ne disposons malheureusement pas de sondage d’opinion renseignant sur le niveau d’adhésion populaire à ce projet porté, entre autres, par la chambre de commerce de Valenciennes. Au Pays basque, ce sont également les milieux socio-écono-miques qui, avec les élus locaux, sont à l’origine du mouvement pour la création d’un département qu’ils pourraient pleinement contrôler et dont ils pensent qu’il serait mieux à même de servir le développement local, le centre de décision étant en contact direct avec le terrain. La géopolitique renvoyant à des rivalités de pouvoirs sur des territoires, il semble qu’il faille également qualifier de hautement géopolitiques d’autres revendications ou propositions, moins développées dans les opinions locales, mais formulées par des élus à l’occasion de la relance de la décentralisation. Tout se passe en effet comme si le positionnement de Jean-Pierre Raffarin en faveur des redécoupages avait stimulé imagination et appétits. Valéry Giscard d’Estaing a ainsi proposé au Limousin de se regrouper avec la région Auvergne, des élus régionaux de Poitou-Charentes réfléchissent aussi à un rapprochement avec le Limousin (décidément très convoité...) et le président du Conseil général des Hautes-Alpes a lancé l’idée d’une fusion avec les Alpes de Haute-Provence.
Des revendications qui progressent et qui émanent de larges secteurs des opinions publiques locales
12Hormis ces quelques propositions toutes récentes et sans réelle assise populaire, la plupart des revendications territoriales évoquées précédemment ne datent pas d’hier et des enquêtes ont déjà été réalisées par le passé dans certains cas. Elles montrent toutes une progression de ces attentes de redécoupages dans les populations locales. En Alsace, le souhait de fusion des deux départements a ainsi progressé de 17 points entre 1985 et 2002 (de 53% à 70% d’adhésion). Sur une période plus courte, l’idée du rattachement à la Bretagne est passée de 68% en février 1999, à 71% en septembre 2000 pour atteindre 75% en juin 2001 en Loire-Atlantique, alors que dans le même temps cette opinion gagnait 12 points enBretagne (de 63% en septembre 2000 à 75% en octobre 2002). Enfin, en un an seulement, entre août 1999 et septembre 2000, la revendication de deux départements, basque et béarnais, en lieu et place des Pyrénées-Atlantiques progressait de 57% à 66% au Pays basque et de 39% à 47% en Béarn [12].
13Si comme on l’a vu, les élites politiques et économiques apparaissent localement souvent très actives sur ces questions, la forte adhésion à ces projets de redécoupage s’explique par le fait qu’elle est partagée par de larges secteurs des populations locales. En Normandie, en Alsace ou en Savoie, sympathisants de gauche et de droite sont sur les mêmes positions [13] et l’on n’observe pas non plus de différences significatives dans les réponses des cadres ou des ouvriers. On remarquera également, dans bon nombre de cas, la proximité des réponses en termes géographiques; 42% des Savoyards et 40% de leurs voisins de Haute-Savoie souhaitent la création d’une région Savoie. À l’époque du processus de Matignon, 67% des habitants de Corse-du-Sud et 63% de ceux de Haute-Corse étaient favorables à la suppression des deux départements au profit de la création d’une collectivité unique. Et, en Normandie, 67% des Hauts-Normands et 62% des Bas-Normands voteraient pour le regroupement de leurs deux régions.
« Complexe de David », « effet d’aubaine versus égoïsme territorial » et logique de proximité : freins et moteurs de ces revendications
14On peut avancer l’idée que les légères différences enregistrées dans les derniers cas cités renvoient sans doute, pour partie, en Haute-Corse et en Basse-Normandie, à ce que l’on pourrait appeler un « complexe de David (face à Goliath)», c’est-à-dire la crainte d’être absorbé par des entités plus puissantes économiquement, démographiquement et politiquement parlant, que sont la Corse du Sud avec sa « capitale » Ajaccio et la Haute-Normandie avec Rouen. D’ailleurs, ce n’est sans doute pas un hasard, si dans le sondage d’août 2000, ce sont les habitants de l’arrondissement de Bastia qui étaient les « moins » (tout est relatif) favorables à la disparition des deux départements corses ( 60%) [14] alors que ceux de celui d’Ajaccio la rivale étaient les plus enthousiastes ( 70%).
15Dans le cas alsacien, les représentations géopolitiques se retrouvent inversées puisque ce sont les Haut-Rhinois qui réclament le plus la fusion ( 77% contre 67% dans le Bas-Rhin). Deux hypothèses peuvent alors être avancées pour rendre compte de cet écart de points de vue. Première option : dans le Haut-Rhin, le sentimentrégional alsacien et la conscience d’une communauté de destin sont tels que le dynamisme strasbourgeois serait davantage perçu comme une chance que comme un risque. La fusion serait alors une aubaine pour les Hauts-Rhinois. La seconde hypothèse à l’inverse postulerait dans l’existence d’un certain égoïsme territorial dans le Bas-Rhin moins enclin à partager avec le département voisin, son envieuse situation économique.
16L’analyse du souhait de rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne renvoie enfin à une autre grille de lecture géopolitique. L’adhésion au rattachement est en effet la plus répandue dans les zones les plus bretonnantes (autour de Saint-Nazaire et dans le nord-ouest du département [15]) alors que le Sud-Loire, davantage vendéen et le nord-est du département, orienté vers le Maine-et-Loire voisin, se montrent plus réservés tout comme Nantes, dont le statut actuel de capitale régionale pourrait être remis en cause et concurrencé par Rennes en cas de rattachement à la Bretagne.

17En relançant la décentralisation et en adoptant une attitude favorable aux redécoupages territoriaux, Jean-Pierre Raffarin a ouvert la boîte de Pandore. Les revendications risquent de se multiplier, ce qui n’ira pas sans créer localement des conflits d’intérêts et des frustrations. Plus globalement, si ces aspirations parviennent à se traduire réellement par des modifications de la carte administrative, on peut penser que, parallèlement à la satisfaction engendrée localement, la crainte d’une remise en cause de l’État-nation dans sa conception traditionnelle pourrait se développer notamment dans les populations les plus fragilisées (classes populaires et électorat du Front national). Cette inquiétude pourrait alors venir alimenter et se mêler à l’image d’une décentralisation accroissant les inégalités entre les régions, représentation aujourd’hui déjà bien présente dans les esprits.
Notes
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Directeur d’études, Institut CSA.
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[1]
On se souvient de la sortie de Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, sur le côté brouillon de cette réforme.
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[2]
Sondage BVA pour le Service d’information du gouvernement, octobre 2002.
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[3]
Sondage CSA pour La Croix réalisé le 15 octobre 2002.
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[4]
Sondage CSA/La Croix déjà cité.
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[5]
Même si une minorité non négligeable, de l’ordre d’un quart, partage cette peur.
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[6]
80% des Alsaciens et des Bretons sont d’ailleurs favorables à ce que les régions aient davantage de pouvoir pour adapter une loi nationale à une spécificité régionale. Sondage CSA/La Croix déjà cité.
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[7]
Sondage ISERCO/Les Dernières Nouvelles d’Alsace réalisé les 27 et 28 octobre 2002.
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[8]
Sondage IFOP/Ouest-France, novembre 2002.
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[9]
Ce résultat moins élevé s’explique par le fait qu’on proposait dans la question, non pas seulement la fusion des deux départements savoyards, mais aussi la création d’une région Savoie, ce qui de fait se traduirait par une sortie de ces territoires de la région Rhône-Alpes, économiquement très dynamique. Sondage CSA/Le Messager de Savoie, août 2000.
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[10]
Sondage CSA/Marianne réalisé les 8 et 9 août 2000.
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[11]
Sondage CSA/La Semaine du Pays basque septembre 2000.
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[12]
Soit une progression de 9 points sur l’ensemble du département en passant de 47% à 56%.
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[13]
Et il est intéressant de le souligner alors que des représentations différentes existent au plan national entre gauche et droite sur le dossier de la décentralisation.
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[14]
Les résultats du référendum ont d’ailleurs montré que les Bastiais avaient largement opté pour la position défendue par leur maire, Émile Zucarelli, puisque le « non » obtient plus de 70% contre 51% en moyenne sur l’île.
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[15]
On a observé le même phénomène dans l’Aude. Le souhait de rattachement à Midi-Pyrénées est le plus répandu dans l’ouest du département puis décroît régulièrement lorsque l’on gagne l’est de l’Aude.