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En 2011, une collègue, membre du Comité Français de soutien à l’ONG GK-Savar Bangladesh, m’a fait lire un projet destiné à former aux méthodes actives les enseignantes d’écoles bangladaises pilotées par GK. Comme ce projet tenait peu compte de la situation matérielle des écoles, j’ai formulé un autre projet qu’on m’a demandé de mettre à l’épreuve du terrain. J’ai ainsi encadré plusieurs brefs stages de formation d’enseignantes, en janvier 2012 et février 2013 et découvert l’existence de cette ONG dont je n’avais jamais entendu parler. J’ai pu m’informer, avant, pendant et après mes deux séjours, grâce aux rapports annuels produits par l’association, aux discussions avec les personnes rencontrées à Paris, puis sur place (en anglais ou grâce à un traducteur) et à divers documents imprimés ou en ligne.
GK (Gonoshasthaya Kendra, « Centre de santé pour le peuple ») est une ONG absente des palmarès internationaux et des projecteurs des médias. Elle ne fait pas partie de la nébuleuse mondiale des ONG occidentales tournées vers l’Afrique, l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique latine, initiatives de pays riches vers les pays pauvres, court-circuitant les bureaucraties des États pour intervenir directement sur le terrain, pour des secours d’urgence ou de multiples projets d’aides à l’agriculture, l’économie, la santé, l’éducation. Elle ne fait pas non plus partie des « célèbres » ONG du Bangladesh.
En effet, le Bangladesh tient une place à part dans la cartographie mondiale des ONG…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 17/06/2022

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