CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Anne-Marie Laulan : Monsieur Jean-Pierre Bienaimé, je vous remercie d’accepter de participer à cet entretien en l’honneur des quatre-vingts ans du CNRS. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est l’Irest ?

2Jean-Pierre Bienaimé : Chère collègue, l’Irest a été créé en 1975 sous l’égide de Jacques Dondoux, alors directeur général des télécommunications françaises. L’objectif était notamment d’organiser des tables rondes dans une optique ouverte non partisane en faisant intervenir des interlocuteurs d’horizons variés du monde des télécoms et du numérique. Au fil des années, nous avons couvert des sujets excessivement variés, et nous nous ouvrons depuis ces dernières années à des thèmes qui sont moins « infrastructures » et plus « services et applications » (par exemple, on peut citer la blockchain et la confiance numérique, ou l’intelligence collective). Vous voyez que nous ouvrons nos sujets pas uniquement aux réseaux télécoms purs et durs, qui étaient le point de départ initial. Je citerais également mon prédécesseur Jean-Jacques Damlamian, ancien directeur exécutif de France Télécom-Orange, qui a conduit l’Irest pendant un certain nombre d’années et dont j’ai pris la suite en 2015 avec beaucoup de plaisir. Nous allons tâcher de continuer sur cette lancée…

3Anne-Marie Laulan : Qu’est-ce que la 5G ?

4Jean-Pierre Bienaimé : C’est la cinquième génération, la prochaine génération de communications mobiles qui succédera à la 4G, laquelle est actuellement en fonction et encore en déploiement sur tout le territoire français, et qui elle-même a succédé à la 3G. La 2G a généralisé le téléphone mobile en numérique avec la voix, les SMS et le GPRS qui permettait déjà certaines applications de données, tandis que la 3G a apporté l’Internet sur mobile. Mais c’est la 4G qui a vraiment offert le haut débit sur mobile, ce qui a permis toutes les applications que l’on voit actuellement.

5La 5G offrira le très haut débit sur réseau mobile, avec en outre une multiplicité de réseaux d’accès (le wifi, la fibre, le fixe, la 4G, etc.). C’est pour cela qu’on parle d’ubiquité des communications et surtout, c’est l’introduction d’un nouvel écosystème en permettant à un certain nombre de secteurs économiques et industriels (l’automobile, les usines du futur, la santé, l’énergie, les médias, la sécurité, etc.) de développer tout un tas d’applications qui seront facilitées et permises par les caractéristiques techniques très évoluées que va apporter la 5G.

6Anne-Marie Laulan : La 5G est un miracle technologique, alors ?

7Jean-Pierre Bienaimé : Non, elle va toujours fonctionner avec ce qu’on appelle un cœur de réseau mais qui sera beaucoup plus intégré qu’avant ; elle va fonctionner aussi avec des antennes d’un réseau radio, donc c’est toujours un petit peu le même principe. En revanche, ces réseaux vont être très évolués, principalement du fait qu’on va les virtualiser. Un réseau virtuel veut dire que ce sera beaucoup plus de logiciel que de matériel, beaucoup plus de software que de hardware. Notamment, la partie logicielle virtualisée, très évoluée, permettra sur une même infrastructure physique d’adresser les besoins d’un très grand nombre de clients, d’utilisateurs, d’entreprises, en offrant à chacun un réseau virtuel, c’est-à-dire que sur une même infrastructure on pourra adresser divers utilisateurs, divers clients, et ça, ce sera à travers une fonction qu’on appelle, d’un mot anglo-saxon, le slicing. On va découper en tranches tout ce que l’on pourra offrir à diverses catégories d’entreprises. Et puis évidemment avec les antennes, les petites antennes et les antennes multiples, qu’on appelle des MiMo (multiple input-multiple output), on pourra aussi sur un plan radio adresser beaucoup d’utilisateurs. Tout ça va dépendre également sur quelle bande de fréquence, de spectre on va travailler : il y a un principe qui est assez facile à comprendre, communément admis, c’est que plus on est dans des bandes de fréquences qui sont basses, par exemple celle utilisée par la radiodiffusion, la télévision, à 700 Megahertz, plus on va couvrir un territoire vaste avec une seule antenne mais on n’aura pas beaucoup de débit. Et à l’inverse, en travaillant sur les bandes de fréquences élevées (et ça va être davantage le cas avec la 5G), on couvrira beaucoup moins de surface mais on aura un débit beaucoup plus élevé, ce qui concernera davantage les centres-villes avec des « hotspots ».

8Anne-Marie Laulan : Quelle est l’origine de la 5G ?

9Jean-Pierre Bienaimé : La 5G est toujours en développement et sa normalisation se déroule progressivement. Il y a déjà eu une première étape de normalisation qui s’est concrétisée en juillet 2018, appelée la phase 1 de la 5G, pour laquelle on entend actuellement des annonces de lancement venant des États-Unis, de Corée du Sud, et d’autres pays. Il faut tempérer ces annonces en ayant en tête que c’est une première partie de la 5G, mais ça n’est pas la « pleine 5G » avec toutes les promesses que nous lui attachons. La normalisation est en cours sur la deuxième phase de la 5G, qui sera finalisée en mars 2020 et qui vraiment, elle, sera, comme on dit actuellement, disruptive car c’est elle qui pourra permettre les applications dans ce nouvel écosystème avec les industries, avec l’automobile, avec les usines du futur, avec la santé, etc. Et après, il y aura la phase de commercialisation aussi bien en termes de terminaux mobiles qu’en termes d’équipements de réseaux qui seront disponibles à partir de 2020 mais surtout entre 2021 et 2025 au niveau des déploiements commerciaux. Sur un plan historique, les programmes sur la 5G, et notamment celui pour lequel j’ai travaillé pendant trois ans, le 5G PPP (partenariat public-privé 5G entre la Commission européenne et l’industrie européenne de la 5G avec des constructeurs, des opérateurs, des industries verticales, des universités, des instituts de recherche), ont démarré en Europe en 2014 sur une durée de sept ans, de 2014 à 2020. La mise en action date de 2014, mais les effets se feront sentir en 2020. Nous avons encore un certain nombre de projets de recherche et de développement, y compris à présent plus de tests précommerciaux, qui vont encore s’étager sur environ deux ou trois ans. C’est donc une affaire qui est entrée en maturité. On peut dire que sur la lancée de la 3G et de la 4G, les compagnies qui travaillent sur la 5G (Nokia, Ericsson, Orange, Vodafone, etc.) unissent leurs efforts dans ces projets, en partenariat ou individuellement, pour faire progresser la 5G et faire des tests grandeur nature pour les prochains lancements commerciaux.

10Anne-Marie Laulan : Y a-t-il une compétition entre États ?

11Jean-Pierre Bienaimé : On vise à obtenir une norme mondiale, donc on veut éviter certains travers qui ont pu être connus dans le passé avec la lutte et la concurrence entre des normes nord-américaines, européennes, chinoises. La principale instance de normalisation est le 3GPP (Third Generation Partnership Project), qui œuvre depuis la normalisation de la 3G et regroupe aussi bien les Européens que les Chinois, les Nord-Américains, les Japonais, les Coréens, les Indiens et autres. Cela dit, ça n’empêche pas que certaines régions du monde ou certains pays veuillent évidemment annoncer des lancements 5G plus tôt que d’autres. A contrario, on est à peu près en phase en Europe par rapport aux Chinois qui ne seront pas les premiers à annoncer de lancement 5G. C’est plutôt les États-Unis et la Corée du Sud qui annoncent les premiers cette année, et l’Europe, la Chine et le Japon seront dans le même timing l’an prochain. Il y a bien sûr une forte compétition ; on a entendu dernièrement les réticences, les craintes exprimées un peu violemment par les États-Unis et plus récemment, mais plus diplomatiquement par l’Union européenne, sur les dangers potentiels pour la sécurité, concernant des équipements et des logiciels chinois fabriqués par Huawei. La Commission européenne a invité chaque État membre à prendre ses dispositions, et à ce que leurs opérateurs respectifs puissent eux-mêmes prendre des précautions au niveau du système de filtrage dans leurs équipements. Il est difficile de dire aujourd’hui s’il y a un risque avéré avec Huawei. Toujours est-il que c’est quand même surtout une lutte géopolitique, plus que technologique. Mais il est vrai que ces systèmes pourraient, s’ils sont utilisés à mauvais escient, être néfastes. Ça sera le rôle des constructeurs et des opérateurs d’assurer un maximum de sécurité dans les équipements et les réseaux pour prévenir tout danger potentiel, que ce soit de la Chine ou d’ailleurs.

12Anne-Marie Laulan : Quels sont les domaines où le déploiement de la 5G aura des effets ?

13Jean-Pierre Bienaimé : En termes de capacités techniques, la 5G est un peu comme un triangle, avec sur un sommet plus de débit, sur le deuxième un plus grand nombre d’objets qui vont être connectés et sur le troisième une haute disponibilité, une haute qualité de service et une faible latence, c’est-à-dire vraiment un temps réel de réaction. Plus de débit, ça va vouloir dire des applications de type réalité virtuelle, réalité augmentée, de la vidéo 4K, 8K, 360o. Du côté du très grand nombre d’objets connectés, on peut penser aux smart cities, aux villes intelligentes, aux réseaux de capteurs qu’il va y avoir pour les voitures autonomes entre autres. Et enfin, pour l’aspect faible latence et haute disponibilité, le temps réel dans les réactions, c’est là où peut-être on va avoir les applications les plus révolutionnaires et les plus disruptives : c’est la voiture autonome, ce sont les usines connectées, c’est l’Internet tactile, ce sont les applications de chirurgie à distance. Pour être un peu plus précis en termes de services et pour être assez illustratif, prenons domaine par domaine.

14Dans celui du multimédia, on aura des vidéos de très haute qualité, des jeux en réseau en temps réel, des expériences immersives interactives, le streaming à la demande, les réseaux sociaux collaboratifs étendus.

15Dans le domaine de la santé, je crois que là c’est la télémédecine et surtout la chirurgie à distance qui vont apporter la plus grande révolution. Il s’agira bien sûr surtout de chirurgie non invasive, mais opérer un patient aux États-Unis depuis la France nécessite évidemment une réactivité de tous les instants ; or le temps de réaction inhérent à la 4G actuelle ne permet pas la reproduction en temps réel des gestes du praticien, du fait du décalage entre ce qu’il voit et ce qu’il fait. La 5G, en revanche, va permettre de franchir grâce à un temps de réaction inférieur à 1 milliseconde cette barrière technologique et apporter vraiment le temps réel indispensable dans ces applications.

16Dans le domaine de l’industrie, on aura les robots collaboratifs, les contrôles et diagnostics à distance, les objets connectés qui sortiront de l’usine et seront connectés tout au long de leur cycle de vie, on aura l’automatisation des usines.

17En matière d’énergie, en plus des compteurs intelligents qu’on a déjà, on aura la gestion des énergies renouvelables, le routage des flux, les prévisions de consommation, et bien d’autres applications que l’on ne connaît pas encore.

18Enfin on peut citer, dans le domaine des véhicules autonomes connectés, un exemple intéressant pour la sécurité, qui découle de la réalité augmentée (platooning). Les véhicules étant connectés entre eux grâce à la 5G, vous allez pouvoir voir ce qu’il y a devant le camion qui vous précède même si vous ne le voyez pas avec vos yeux…

19Anne-Marie Laulan : Le travail de normalisation implique-t-il une forte collaboration entre partenaires ?

20Jean-Pierre Bienaimé : La 5G va apporter énormément en termes de capacité et de types d’applications. Pour ces raisons, la normalisation doit se faire de plus en plus en collaboration avec les industries, et pas uniquement au sein du secteur des télécoms : ce qui est très nouveau dans la 5G, c’est qu’elle va beaucoup s’adresser aux entreprises et pas majoritairement au grand public comme les générations précédentes. Nous incitons donc ces différents secteurs industriels, qu’on appelle industries verticales (santé, automobile, etc.) à collaborer, à travailler au sein des instances de normalisation pour créer leurs plates-formes de prérequis, à savoir quelles sont les fonctionnalités qui leur seront indispensables pour faire toutes ces fonctions de manière à ce qu’elles soient intégrées dans la normalisation de la 5G telle qu’elle sera commercialisée dans les années 2020-2025.

21Anne-Marie Laulan : Quelles conséquences sociétales anticipez-vous ?

22Jean-Pierre Bienaimé : C’est une évolution technologique, mais aussi une révolution en termes d’écosystème ; il ne s’agit plus d’impliquer seulement le monde des télécoms, mais l’ensemble des acteurs économiques en collaboration avec les acteurs des télécoms.

23Il y a certainement de nombreuses conséquences, d’effets bénéfiques sur le plan des services qui seront offerts sur le plan de la société, qui ne sont pas encore forcément connus. Par exemple, la ville de demain sera-t-elle plus intelligente ? Ce qu’il faut savoir, c’est que la smart city démarre tout juste mais il y a encore beaucoup de choses à faire, et l’essentiel des usages urbains de la 5G reste à inventer. On peut citer quelques applications très utiles comme :

  • La fin des embouteillages grâce à la 5G ? Grâce à des capteurs situés dans les véhicules et les infrastructures routières, on pourra réguler les flux de circulation en temps réel en réduisant considérablement les temps d’attente au croisement ;
  • Les places de parking connectées enverront des messages aux automobilistes cherchant à se garer, réduisant ainsi la circulation inutile qui sera dédiée uniquement à la recherche de stationnement libérant ainsi de l’espace pour la circulation des piétons et autres modes de transport alternatif.
  • La 5G permettra une bien meilleure géolocalisation de ces engins de transport divers et variés. On pourra géolocaliser avec beaucoup plus de précision les bus et les tramways, les indications d’heures de passage pour y gagner en fiabilité, et le taux de remplissage pourra être déterminé en temps réel.
  • On peut penser en termes d’éclairage urbain que la 5G va apporter une gestion encore plus fine des équipements, de capteurs de mouvement et des LEDs de la partie lumière.
  • L’arrosage des espaces verts pourra être optimisé grâce à des capteurs connectés en 5G beaucoup plus fiables et plus rapides.
  • Les transports, l’éclairage, le chauffage, la climatisation pourront être améliorés…

24Anne-Marie Laulan : Les villes seront-elles avantagées au détriment des zones rurales ?

25Jean-Pierre Bienaimé : Effectivement, en termes de performance notamment de très haut débit, on va plutôt cibler les cœurs de ville, les centres d’affaires, les aéroports et autres hotspots. Cela dit, on voit déjà notamment dans les applications qui sont lancées aux États-Unis par exemple, qu’il y a une application qui commence à être très populaire, c’est l’accès sans fil pour terminer la fibre en zone semi-rurale, comme alternative à la fibre à un coût moindre, en terminant en 5G les réseaux fibre qui n’iront pas jusqu’au client final. Il y a des pays comme le Brésil et l’Inde par exemple qui ont de vastes surfaces rurales et qui sont en train de développer des applications 5G qui concerneront plutôt les zones éloignées de faible densité : la 5G va se substituer à des réseaux de fibre qui ne seront pas déployés jusqu’à ces endroits reculés. On a vu qu’avec les bandes de fréquences basses notamment le 700 Mégahertz, on va couvrir avec des antennes 5G des étendues très importantes.

26Anne-Marie Laulan : Est-ce qu’il ne va pas y avoir des suppressions massives d’emplois ?

27Jean-Pierre Bienaimé : C’est très difficile de répondre, mais je ne pense pas que la précédente génération 4G ait supprimé des emplois. Bien des nouveaux services pourront apparaître, et qui dit nouveaux services dit nouveaux emplois, nécessaires pour gérer, organiser ces services. Les business models restent à inventer ; qui paiera les abonnements télécoms ? Le consommateur, le constructeur, l’opérateur d’infrastructures routières ? Quel sera le mode de commercialisation de ces voitures autonomes ? Il y a encore beaucoup de choses à inventer en matière de modèles économiques !

28Anne-Marie Laulan : Y aura-t-il un coût supplémentaire pour les usagers ?

29Jean-Pierre Bienaimé : Non, je ne le pense pas. La 5G n’est pas un remplacement, mais une addition. Cela veut dire que les réseaux existants pourront se connecter à un cœur de réseau 5G. Il n’y a pas à remplacer tout un réseau pour être en 5G : la 4G, le wifi, la fibre, le réseau fixe et autres pourront se connecter à un cœur de réseau 5G. Il ne s’agira pas de casser tout un réseau pour le remplacer. Ce n’était pas le cas quand on a remplacé les cassettes par les CD, parce que c’était alors un saut technologique – on est passé du monde analogique au monde numérique. Avec la 5G, on va rester dans le numérique. C’est juste que les applications vont foisonner davantage.

30Pour ce qui est des terminaux mobiles, de même que ça a été le cas pour la 4G, votre smartphone d’une génération ne pourra pas recevoir la prochaine. De toute façon, on change de smartphone quand même relativement fréquemment, tous les deux ou trois ans. En outre, les futurs smartphones 5G avec leurs puces multi-technologies qui couvriront aussi bien la 2G, la 3G, la 4G, la 5G, fonctionneront également à l’étranger alors qu’avant il y avait plusieurs technologies, nord-américaine, coréenne, européenne… et il fallait changer de téléphone quand on voyageait. Maintenant, il y aura une interopérabilité des équipements et des terminaux.

31Anne-Marie Laulan : Pensez-vous que la 5G présente des risques pour la santé ?

32Jean-Pierre Bienaimé : Il ne faut pas éluder cette question qui a été prégnante avec les générations précédentes en 3G et 4G. Pour éviter tout risque pour les utilisateurs, une charte (notamment dans une ville comme Paris) a été signée par les opérateurs, de manière à ce que des normes de limitation de puissance, déterminées par des instances de régulation comme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), ne soient pas dépassées par les antennes.

33Il faut dire que nous avons suffisamment de recul actuellement pour dire qu’il n’y a pas de danger au niveau des antennes. Il peut y avoir des gens qui font une phobie électromagnétique si l’on peut dire, mais c’est plus une préoccupation environnementale qu’une préoccupation de santé. On ne court pas plus de risques avec les antennes de téléphone mobile qu’avec les micro-ondes ou avec les antennes de la télé. En revanche, au niveau des smartphones, le recul des études n’est pas encore assez grand pour dire avec certitude qu’il n’y a pas de risque. Ce qui est recommandé notamment aux plus jeunes utilisateurs, c’est de ne pas rester l’oreille collée à un smartphone pendant des heures entières, mais d’utiliser les oreillettes et les kits mains libres.

Jean-Pierre Bienaimé
Jean-Pierre Bienaimé, président de l’IREST depuis 2015, a été secrétaire général de la 5G Infrastructure Association (5G-IA) et chairman du Steering Board du 5G PPP auprès de la Commission européenne de 2016 à 2019, et président de l’UMTS Forum de 2003 à 2016. Diplômé de l’Essec, de Sciences Po Paris, de l’ENSPT et de l’Insead, il a démarré sa carrière à France Télécom en 1979, où il a été notamment directeur du Plan, directeur du marketing et développement des services d’entreprise internationaux, conseiller du directeur général des Télécommunications du Maroc à Rabat, directeur général de Nexus International, puis vice-président du support technique groupe d’Orange et senior vice-président d’Orange Wholesale de 2010 à 2016.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 28/11/2019
https://doi.org/10.3917/herm.085.0149
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