CAIRN.INFO : Matières à réflexion
« L’homme loge sa pensée dans les plis d’un langage tellement plus vieux que lui qu’il ne peut maîtriser les significations ranimées pourtant par l’usage de la parole. »
(Foucault, 1966, p. 328)

1Michel Serres – qui, dès le premier volume d’Hermès, s’est référé au dieu des messagers – n’a cessé de s’intéresser à la fois à la fécondité paradoxale des interférences et interceptions, et aux bouleversements de la communication dans un contexte de propagation instantanée et de multiplication des réseaux. La fameuse analyse de l’album d’Hergé, Les Bijoux de la Castafiore (Serres, 1970), décrit une succession de disputes et d’agressivité à la suite d’une catachrèse, ou détournement du sens propre d’un mot. Le capitaine Haddock traite son perroquet de « vieille perruche bavarde » au moment où il répond au téléphone à une dame qu’elle a fait un faux numéro. Celle-ci pensant que l’insulte lui est adressée riposte : « Vous êtes un mufle Monsieur ! », et cela se poursuivra par une morsure du volatile etc. « Ça tourne en rond », explique Michel Serres. Personne n’écoute ni n’entend les messages qui se trouvent détournés. Émetteurs et récepteurs sont dans une telle cacophonie que « tout message est non avenu ». En fait, le bruit et les brouillages sont amplifiés dans une ère multimédia marquée par les divisions, les individualismes, les peurs : un enchevêtrement imprévisible de phénomènes enchaînés les uns aux autres. Si le cyberespace et l’articulation des systèmes d’information et d’échanges ont élargi l’espace de communication humaine, ils ont également augmenté, avec les possibles expérientiels, leurs dérives. Les imbroglios se multiplient, que ce soit dans la relation intersubjective ou dans la façon d’envisager le monde et sa transformation. Ce qui produit des antagonismes et un tohu-bohu vertigineux.

2Quiproquos, simulations, manipulations font partie des relations humaines et des désaccords labyrinthiques. Entre amoureux, dans une conversation téléphonique, dans la sphère professionnelle ou politique, le malentendu est partout. Cette notion protéiforme aux contours indéfinis mêle des significations et messages objectivables à des résonances imaginaires et à des spéculations ontologiques. Le malentendu participe des rapports au monde, mais aussi des formes d’agir. S’il a lieu, c’est qu’une disposition de communication a été dévoyée mais aussi que toute communication s’établit sur un fond contradictoire de réciprocité, d’altérité, d’incommunicabilité et de difficile reconnaissance des individus entre eux. Par ailleurs, plus particulièrement dans le domaine de l’esthétique, Umberto Eco (1965) pointe que tout lecteur ou récepteur doit fournir un effort pour se mettre en contact avec une production artistique, qui suscite une multiplicité d’interprétations dans un mécanisme de transaction entre le sujet percevant et l’œuvre ouverte.

L’enjeu de dispositifs de mises en commun

3La recherche de terrains d’entente dans un tel contexte se révèle cruciale. C’est notamment ce chantier qui a été choisi à l’occasion de la onzième biennale internationale de design de Saint-Étienne : « Me – You – Nous, créons un terrain d’entente ». Avec ce thème, cette édition vise à « faire du design un objet grand public [1] ». Lisa White, commissaire principale, précise : « Comment vivre dans une société multi-générationnelle, multi-culturelle, multiattitudes ? Une société basée sur des vitesses, des intérêts et des points de vue différents ? Comment le design peut-il faciliter les échanges en proposant de nouvelles connexions, de nouveaux espaces et même de nouveaux objets ? Désigner un “terrain d’entente” signifie qu’il n’est jamais trop tard ou trop tôt pour discuter et dessiner ensemble des réponses et des solutions aux changements et bouleversements sociaux, techniques et environnementaux. » Mais quels terrains communs prospecter, capables de fédérer autour d’acceptions partagées ? À l’ère de l’anthropocène, qui pousse à une bifurcation des modes de développement, se trouve relancée la question de la fabrique du commun. Explorant comme figure de référence la démocratie athénienne de la Grèce antique pour aborder le champ des démocraties modernes, la philosophe et critique politique Hannah Arendt [2] a mis l’accent sur la nécessité d’une volonté ou plus précisément d’un agir politique, considéré comme seul capable d’instaurer la constitution d’un monde. Avec une grande acuité, l’attention est portée sur la crise que les sociétés modernes affrontent et sur le caractère essentiel des procédés de communication en jeu : « Le domaine public, monde commun, nous rassemble mais aussi nous empêche pour ainsi dire de tomber les uns sur les autres. Ce qui rend la société de masse si difficile à supporter, ce n’est pas, principalement du moins, le nombre des gens, c’est que le monde qui est entre eux n’a plus le pouvoir de les rassembler, de les relier, de les séparer. » (Arendt, 1983, p. 93)

4Ce commun, jamais donné ni arrêté, est toujours à déceler et à construire. Comment s’en ressaisir ? Contrairement à un imaginaire d’entente immédiate, les consensus et les visions partagées qui ne vont pas de soi ne peuvent que se co-construire au fil du temps et des projets. Des organisations sociopolitiques territorialisées d’un autre type sont à créer en termes de dynamiques d’entrelacements entre le tout et les parties, à même d’intégrer interconnexions, refondations et recompositions, prenant en compte ce qui est matériel et immatériel, tout en réévaluant l’ampleur et les paradoxes des modifications induites.

Un laboratoire européen d’expérimentations urbano-architecturales collaboratives

5Ouvert à des architectes et paysagistes de moins de 40 ans, Europan est un concours européen collaboratif impliquant depuis 30 ans des responsables politiques locaux. De 1988 à 2018, 759 villes ont été engagées, 24 391 équipes ont participé et 2 108 équipes ont été sélectionnées. La recherche menée sur Europan (Younès et Bodart, 2019) a permis d’observer comment le projet en tant que processus négocié s’est imposé progressivement jusqu’à constituer une caractéristique majeure de ce concours. Ainsi, de nouvelles formes de coopérations entre maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre et habitants ont donné lieu à de multiples manières de faire et méthodes, mais avec une ligne directrice commune : la production d’un récit collectif à même de faire tenir ensemble des intérêts diversifiés voire divergents, d’ajuster, d’hybrider plutôt que d’arrêter a priori un parti pris comme définitif. Ce qui a impliqué de se donner du temps et d’inventer des modalités de représentations appropriées à des publics et expertises variés. L’étude a permis de décrire les façons dont Europan conçoit et pilote un creuset interculturel à travers des combinatoires idéelles, contextuelles et processuelles ouvertes – ce qui s’avère clé pour affronter l’incertitude et offrir des alternatives aux plans rigides. L’instauration de régulations et médiations entre partenaires et institutions suscite des opportunités inédites dans la mesure où s’imbriquent des dynamiques « top down » et « bottom up », mais aussi des horizontalités et capillarités. Ces co-narrations et coinventions sont des démarches pour traiter ensemble des situations qui posent problème. L’articulation à plusieurs niveaux locaux et trans-locaux met en débat demandes, attentes et réponses : des représentants de site font appel à Europan pour proposer des scénarios, des lauréats primés s’expliquent et font évoluer leurs propositions in situ et avec les parties prenantes concernées, des présentations et controverses sont également organisées à l’échelle européenne. C’est toute une chaîne de réflexivité, de modification et d’énonciation, capable de faire surgir et consolider un terrain d’entente élargi. Informations et communications croisées s’avèrent ainsi constituer un système correctif des dérives, des incompréhensions, des dissensions, expérimentant « l’importance de changer les actes par d’autres actes [3] » pour la fabrique d’une coproduction de sens.

6Afin de comprendre dans quelle mesure Europan œuvre comme système d’agencement, il faut voir en quoi chaque structure nationale accompagne les collectivités locales pour les aider à définir leur site de projet, mais aussi à en préciser les enjeux et les attentes, toujours en résonance avec le thème de la session proposée. Par exemple, Europan France organise un Séminaire d’orientation des sites, réunissant les représentants de l’ensemble des sites nationaux concourant à une même session, mais aussi les membres de son futur jury, ainsi que diverses personnalités sollicitées pour animer et enrichir les échanges avec les collectivités, en vue d’affiner et respécifier les enjeux des sites de projet. Plus encore : pour chaque site, Europan France missionne un expert, en charge d’entretenir sur le terrain des liens avec la collectivité, depuis la rédaction des dossiers de site qui sont adressés aux concurrents jusqu’à l’accompagnement des équipes sélectionnées dans leur processus de réalisation. Il s’agit aussi de mobiliser des experts et de choisir des partenaires locaux, publics et/ou privés, dont la présence et les conseils dès le début renforcent l’ensemble de manière déterminante, lui assurant davantage de stabilité face aux multiples et inévitables tumultes du projet architectural et urbain. Se constitue alors une communauté de projet ; c’est un public qui co-construit les conditions pour se rendre capable d’agir sur, ou plus exactement interagir avec un milieu en mutation.

7Présenter comme collaboratif ce moment de travail entre Europan et les collectivités, c’est mettre en avant, au-delà de la seule commande subventionnée, la reconnaissance de leurs engagements respectifs et réciproques, l’un et l’autre se transformant nécessairement et mutuellement. Si les représentants de site témoignent [4] de ce que le concours leur a apporté en termes de possibilités de projet – qu’il s’agisse de grandes ou petites surprises et/ou déceptions –, ils et elles en parlent aussi régulièrement en termes d’expériences partagées. La dimension collective de l’ensemble du processus est transcrite depuis sa capacité à remettre en question et perspective les habitudes de penser et de faire. D’après Pierre Barros, maire de la ville de Fosses (Europan 12) : « Europan, c’est une rencontre ». Une rencontre qui forme, enrichit, mais surtout une rencontre qui demande de « consacrer du temps », de redonner son importance au « prendre le temps » ; prendre le temps de faire avec les habitants, le temps de sensibiliser et mobiliser les partenaires locaux, le temps des échanges et de la discussion avec d’autres villes, d’autres enjeux locaux et translocaux : « nous y avons consacré du temps. Mais ce travail est fondamental pour savoir comment on intervient sur la ville. C’est une belle opportunité pour travailler et échanger avec des spécialistes de la ville mais aussi pour rencontrer d’autres villes qui ont la volonté, comme nous, de préserver un territoire en l’ouvrant au maximum à des solutions alternatives et de sortir des sentiers battus de la rénovation urbaine. Cela permet de faire un pas de côté par rapport aux méthodes classiques [5]. » Ce que fait le concours dépasse largement ses seuls résultats. Ce qu’il transforme ne peut se réduire aux seules possibilités de réalisations physiques sur un territoire donné puisque, par ce qu’il engage et pour celles et ceux qu’il embarque chemin faisant, il peut avoir des effets certainement aussi forts et durables. Entre le site de projet et les conditions de sa mise en réflexion, entre ses commanditaires [6], mandataires et intermédiaires, l’un et l’autre sont co-agents de leurs transformations.

8Dans la métamorphose des milieux habités, inhérente à la troisième révolution industrielle (Rifkin, 2012), sont à remobiliser les synergies entre humain et non humain, local et global (au sens du globe terrestre), rural et urbain, féminin et masculin, corporel et spirituel, profane et sacré, apollinien et dionysiaque (Nietzsche, 1989). L’épreuve des impasses et incompréhensions généralisées invite à de nouvelles formes de narrations spéculatives (Haraway, 2016), à des coopérations et négociations inédites, engageant les parties prenantes à se rassembler et se confronter pour discerner, s’expliquer et décider ensemble. Aux antipodes d’une pensée abstraite qui tend à désactiver le palimpseste des expériences et des conflits, une écosophie (Guattari, 1989) relationnelle chargée d’attention et de ménagement constitue un antidote précieux, exigeant de reconnaître l’écart, la différence, le non-maîtrisable, la dissonance, l’événement, l’inattendu, afin de faire advenir une culture cosmopolite d’accordance, qui se met à l’épreuve des équivoques, de la pluralité des langues (Cassin, 2004) et des cultures. Repositionner de telles perspectives écorythmiques et écopolitiques implique d’être à l’affût de voies repensant les temporalités des échanges et leurs coévolutions. Autant de conditions qui impliquent des diversités de pratiques et de savoirs, des mémoires et des innovations, s’inscrivant dans un renversement des modèles, des aspirations et des valeurs.

Libido communicandi

9Il est frappant de constater que surgit au cœur des sociétés massifiées et individualistes à la fois une forme de libido communicandi favorisant les proximités, les ouvertures et les partages susceptibles d’accroître les horizons des possibilités. Quêtes de justice, d’émancipation, d’entraide, s’imbriquent pour l’instauration d’un ethos de résonance (Rosa, 2018) [7] qui en appelle à des ajustements et des empathies plutôt qu’à des codifications et des porte-à-faux [8]. Ces dynamiques de synchronisation et d’harmonisation peuvent conduire à d’autres régénérations et convivialités à tous les niveaux de la vie : alimentation, santé, éducation, mobilité, habitat, gouvernance, etc. Dans de telles expériences existentielles et co-existentielles (Younès, 2018), à la fois sensorielles, cognitives, motrices, émotionnelles, mentales, se retrouvent mises en chantier les relations à l’autre, à soi et à la Terre-Monde. Ces rapprochements qui s’avèrent indissociables manifestent à quel point des dimensions cachées (Hall, 1971), culturelles et interculturelles, participent de la constellation des communications humaines, intégrant les situations singulières, le pouvoir des mots, les parts d’ombre et de secret dans les liens invisibles qui désunissent et unissent. Conversations, conflits, débats, négociations, délégations, rencontres… autant de manières de faire avec les incommunications humaines, à condition que les personnes puissent se rencontrer en tant que sujets et s’envisager les unes aux autres.

Notes

  • [1]
    Ainsi que le déclare à la presse Thierry Mandon, le directeur général de la Cité du design, qui attend autour de 300 000 visiteurs du 21 mars au 22 avril 2019.
  • [2]
    Notamment dans le texte « Qu’est-ce que la liberté » (in Arendt, 1972).
  • [3]
    À l’occasion de la pièce Huis clos et de la formule célèbre : « l’enfer, c’est les autres », Jean-Paul Sartre a tenu à préciser qu’une erreur d’interprétation s’est propagée. En fait, il s’agit, précise l’auteur, d’une réflexion sur l’enfermement infernal que représente la dépendance au jugement des autres et à son propre cadre de vie, avec la volonté de signifier la nécessité impérieuse de la liberté, « c’est dire l’importance de changer les actes par d’autres actes ». Ainsi, Sartre avertit : « Vous voyez donc que, rapports avec les autres, encroûtement et liberté, liberté comme l’autre face à peine suggérée, ce sont les trois thèmes de la pièce. Je voudrais qu’on se le rappelle quand vous entendrez dire : “l’enfer c’est les autres”. » (texte dit par Jean-Paul Sartre en préambule à l’enregistrement phonographique de la pièce en 1965. Ces textes ont été rassemblés par Michel Contat et Michel Rybalka, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1992).
  • [4]
    Nous renvoyons aussi aux sections « Regards croisés » proposées dans les numéros suppléments de la revue Traits urbains, publiés à la suite de l’annonce des résultats de chaque session du concours.
  • [5]
    Propos de Pierre Barros, repris dans « Regards croisés des représentants de site », Traits urbains, no 72, supplément « Europan 12 France : la ville adaptable », 2014, p. 9-16 (p. 11).
  • [6]
    Dans un autre champ d’expérimentation, cette façon de rebattre les cartes de la commande fait écho au protocole des Nouveaux Commanditaires, initié par l’artiste François Hers. Cf. Debaise, Douroux, Joschke, Pontégnie et Solhdju, 2013.
  • [7]
    Il est précisé p. 32 : « Les rapport de résonance présupposent conceptuellement un ajustement rythmique réciproque et doivent satisfaire à des exigences spécifiques de synchronisation. » ; « En tant qu’elle dénote une faculté de sympathie et d’empathie, la résonance crée et signale une demande d’interaction et de coopération, et donc un capital social. » (Ibid., p. 39)
  • [8]
    À ce sujet, la pièce intitulée Le Malentendu expose de lourdes conséquences associées au refus de se parler face à face pour se rencontrer. Camus écrit à propos du scénario du drame : « un fils qui veut se faire reconnaître sans avoir à dire son nom et qui est tué par sa mère et sa sœur à la suite d’un malentendu ». Allusions déconcertantes, non-dits, absence d’écoute, pas ou peu d’interaction personnelle, insensibilité à autrui… autant de raisons qui préparent une issue fatale : « Tout le malheur des hommes vient de ce qu’ils ne parlent pas un langage simple mais en porte-à-faux », est-il expliqué dans la préface (Camus, 1995).
Français

Le malentendu participe aussi bien à nos rapports au monde qu’à nos manières d’agir. La biennale internationale de design de Saint-Étienne en affichant « Me-You-nous créons un terrain d’entente » enjambe les incommunications pour les féconder. De même le concours européen d’architecture, Europan, qui existe depuis 30 ans, joue de la diversité des participants, des collectivités territoriales, des institutions, des thèmes et des langages, pour faire advenir une co-production de projets urbains, sans cacophonie, comme si les incompréhensions éventuelles, les a-communications probables, s’effaçaient, se dissipaient avec l’émergence d’un terrain d’entente. À partir de ces deux exemples, l’on voit comment la communication, malgré ce qui la parasite en permanence, s’effectue par l’action.

  • territoire
  • incommunication
  • terrain d’entente
  • Europan
  • biennale internationale de design de Saint-Étienne

Références bibliographiques

  • Arendt, H., La Crise de la culture, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1972.
  • Arendt, H., La Condition de l’homme moderne, Paris, Pocket Agora, 1983.
  • Camus, A., Le Malentendu [1944], Paris, Gallimard, coll. « Folio Théâtre », 1995.
  • Cassin, B. (dir.), Le Vocabulaire européen des philosophies. Dictionnaire des intraduisibles, Paris, Seuil, 2004.
  • Eco, U., L’Œuvre ouverte [1962], Paris, Seuil, 1965.
  • Debaise, D., Douroux, X., Joschke, C., Pontégnie, A. et Solhdju, K. (dir.), Faire art comme on fait société. Les Nouveaux commanditaires, Dijon, Les Presses du réel, 2013.
  • Foucault, M., Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966.
  • Guattari, F., Les Trois écologies, l’espace critique, Paris, Galilée, 1989.
  • Hall, E.T., La Dimension cachée [1966], Paris, Seuil, 1971.
  • Haraway, D., Staying with the Trouble : Making Kin in the Chthulucene, Durham, Duke University Press, 2016.
  • Nietzsche, F., La Naissance de la tragédie [1872], Paris, Gallimard, 1989.
  • Rifkin, J., La Troisième Révolution industrielle, Paris, Les Liens qui libèrent, 2012.
  • Rosa, H., Résonance. Une sociologie de la relation au monde, Paris, La Découverte, 2018.
  • Serres, S., « Les bijoux distraits ou la cantatrice sauve », Critique, no 277, 1970, p. 487-497.
  • Younès, C., Architectures de l’existence, Paris, Hermann, 2018.
  • Younès, C. et Bodart, C., « Fabriquer une méthode », in Younès, C. et Maugard, A. (dir.), Villes et architectures en débat. Europan, Marseille, Parenthèses, 2019, p. 66-68.
Chris Younès
Chris Younès, philosophe, fondatrice du Gerphau (Groupe études et de recherches en philosophie de l’architecture et de l’urbain), auteure de nombreux ouvrages (dont Architectures de l’existence, Hermann, 2018), est professeure à l’École spéciale d’architecture (Paris).
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Mis en ligne sur Cairn.info le 01/10/2019
https://doi.org/10.3917/herm.084.0064
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