CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Alan Greenspan, directeur de la Fed de 1987 à 2006, avait eu cette formule plaisante pour faire pièce à la réputation qu’il avait de s’exprimer de manière impénétrable pour le commun des mortels : « si je vous semble particulièrement clair, c’est probablement que vous m’aurez mal compris » (« If I turn out to be particularly clear, you’ve probably misunderstood what I said »). On peut très bien, en effet, croire que l’on a compris sans que cela soit le cas, et notamment en matière de politique monétaire à l’échelle d’un pays comme les États-Unis. C’est pourquoi, semble dire Alan Greenspan, ce n’est pas tant à la clarté qu’il faut viser, qu’à l’exposition des faits dans toute leur complexité.

2Plus généralement, la formule va à l’encontre d’une idée reçue : celle qui voudrait que la clarté soit une fin en soi, qu’il y ait des faits, pour ainsi dire, qui parlent d’eux-mêmes, et qui devraient, par conséquent, être livrés tels quels. Il n’est pas indifférent que l’on ait songé, à l’époque de la glasnost’ mise en avant par Gorbatchev dans sa tentative de rénovation de l’Union soviétique avant qu’elle ne s’effondre, de traduire ce terme par « transparence » alors qu’il signifie en réalité « publicité » (au sens de « rendre public »). Or, comme on s’en aperçoit aujourd’hui, où le débat fait rage dans le domaine des réseaux sociaux, la « transparence » totale n’est ni une fin en soi ni forcément un gage de démocratie.

3Plus fondamentalement encore, le langage n’est ni simple ni univoque. Pascal disait déjà : « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». C’est là une considération aisément transposable à l’heure de la mondialisation, et tout aussi essentielle, à quoi il faut également ajouter la question de la diversité des langues, alors que l’on assiste à la rebabélisation du monde (Oustinoff, 2011). Il est plus que jamais nécessaire de prendre en compte le langage dans toute sa complexité, non en tant que simple vecteur d’une communication soi-disant « directe » et « transparente » : le monde des fake news et de la post-vérité, de Trump à Bolsanaro, en passant par Orban ou Salvini, en fait aussi massivement usage.

Langage et (in)communication

4Tout est langage, dira-t-on pour reprendre le titre un ouvrage célèbre de Françoise Dolto (Dolto, 1995), mais ce n’est pas parce qu’il est aussi répandu que l’air que l’on respire qu’il en devient simple pour autant. Comme le montre très bien le Vocabulaire européen des philosophies. Dictionnaire des intraduisibles (Cassin, 2003), un tel préjugé remonte, dans le monde occidental, à la vision qu’avaient les Grecs de la langue : un simple instrument au service de la pensée. Il aura fallu attendre le xixe siècle et ce que l’on a pu appeler la « révolution copernicienne » (Hansen-Love, 1972) d’un Wilhelm von Humboldt pour remettre radicalement en cause cette vision mécaniste du langage.

5Il n’est donc pas étonnant que les idées reçues abondent en la matière. Le mot « communication » en est peut-être l’une des illustrations les plus frappantes. La fonction première du langage serait de « communiquer », et ce de manière « claire » et « transparente » : « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », comme le soutenait Boileau dans son Art poétique.

6Mais, comme la formule d’Alan Greenspan le fait bien voir, s’exprimer avec clarté (qui pour Boileau, rappelons-le, est un art…) n’implique pas que l’on sera forcément compris, ou, plus exactement, sans malentendu. La comparaison avec l’anglais n’est pas sans intérêt : là où l’on a en français « malentendu », on a dans cette langue, « incompréhension » (misunderstanding). En français, « entendre » peut être synonyme de « comprendre », mais ces termes ne sont pas premiers : entendre dérive de tendre (entendre implique une certaine « tension », en l’occurrence du sens de l’ouïe), de même que comprendre dérive de prendre : comprendre, au sens premier, signifie prendre « avec » (suffixe com-), donc rassembler, comme un ensemble « comprend » plusieurs parties. Au sens figuré, il s’agit de la même opération, mais effectuée par la pensée. Pour l’anglais, comprendre, c’est voir ce qui est « sous-jacent » : littéralement, ce qui se tient (stand) en dessous (under). En calquant l’anglais sur le français, on aboutirait à « soutenir », ce qui serait bien entendu un contresens.

7C’est ce que l’on appelle en linguistique, depuis Ferdinand de Saussure, le principe de l’arbitraire du signe : il n’y a pas plus de raison que « comprendre » ait le sens qu’il a aujourd’hui que ce soit, comme en anglais, « soutenir ». D’ailleurs, « comprendre » a supplanté en français le latin intelligere, alors qu’il a conservé intelligentia : « comprendre », c’était initialement utiliser son « intelligence », mot lui-même qui s’analyse en inter + legere, c’est-à-dire « faire un choix » (latin legere, « choisir, recueillir » et donc « lire ») entre (inter) plusieurs choses. La langue est donc complexe, même à l’échelle des mots les plus simples et les plus quotidiens : elle est, de plus, en constante évolution (nous ne parlons plus exactement la même langue que la langue de Molière), quand elle ne varie pas à l’infini d’une langue à l’autre, même quand celle-ci est proche, comme c’est le cas, ici, pour l’anglais.

8Les choses se compliquent encore du fait de la mondialisation, où la communication s’effectue dorénavant dans les langues les plus diverses. Pour les Grecs, les barbares étaient ceux qui ne parlaient pas le grec : ils bredouillaient des mots incompréhensibles (bar-bar). La communication, par conséquent, ne va ni de soi dans une même langue, ni, à plus forte raison, d’une langue à l’autre. Pour le dire autrement, la compréhension de l’autre n’est pas une donnée initiale, mais, au mieux, un point d’arrivée. Et une question centrale du monde contemporain est que nous sommes de plus en plus en contact avec des « barbares », au sens étymologique du terme, en ce qu’ils s’expriment dans une langue et une culture qui nous sont étrangères, et ce à une échelle inimaginable il y a encore une trentaine d’années.

Du « village planétaire » à la rebabélisation d’Internet

9Jusqu’à la fin des années 1990 et l’émergence d’Internet, on a pu croire à l’apparition, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, d’une langue non pas seulement internationale, mais « planétaire » : tel est le sens de global English (Crystal, 1997). La langue de la mondialisation, disait-on, c’est l’anglais. La formule fait écho au « village planétaire » (global village) popularisé par Marshall McLuhan (1977), mais celui-ci n’a jamais prétendu qu’il communiquerait par l’intermédiaire d’une langue unique, bien au contraire : les références au Finnegans Wake de James Joyce – œuvre babélienne par excellence, où se mélangent allègrement une quarantaine de langues – abondent dans Pour comprendre les médias (ibid.).

10La solution du « tout anglais » semblait alors destinée à s’imposer d’elle-même, car elle était à la fois la plus pratique (une seule langue à maîtriser, et non plusieurs), la plus simple (l’anglais étant considérée, à tort, comme une langue « facile ») et, en raison de son extension mondiale, la plus démocratique (l’apprentissage de plusieurs langues étant considérée comme une solution « élitiste ») voire culturellement « neutre » (l’anglais étant la langue maternelle des pays les plus divers, et pas seulement de la Grande-Bretagne ou des États-Unis).

11L’idée d’une langue universelle n’est pas nouvelle. C’est une solution qui offre des avantages, mais qui n’est pas sans inconvénients, dont on retiendra deux majeurs. Le premier, c’est celui qui consiste à considérer les langues comme interchangeables.

12Or elles ne le sont pas. Le français, par exemple, distingue entre « langage » et « langue », là où l’anglais n’aligne que language. C’est sur ce principe qu’est bâti le Vocabulaire européen des philosophies (op. cit.) : conceptuellement, mind, ce n’est pas exactement le français esprit, ni l’allemand Geist, etc. Plus généralement, il ne fait aucun doute que État est l’équivalent du mot state en anglais, de Staat en allemand, mais la conception de l’État n’est manifestement pas la même au Royaume-Uni ou aux États-Unis (pays parlant pourtant la même langue), en Allemagne, en Chine ou en Russie (en russe, on a gasudarstvo, construit sur gasudar’, c’est-à-dire seigneur, souverain). Ces mots ont sans doute le même sens (comment traduire state, Staat ou gasurdarstvo autrement que par État ?) mais pas la même signification, qu’il faut à chaque rapporter à un contexte particulier, qu’il soit d’ordre cognitif, communicationnel, culturel ou (géo)politique, etc. : la diversité linguistique est indissociable de la diversité culturelle, et ne passer que par une langue, c’est se condamner à « l’aphasie conceptuelle » (Lévy-Leblond, 2007). Pour comprendre l’Autre, il faut donc passer par sa langue. Non que les langues internationales, ou désormais « planétaires » soient à rejeter de but en blanc : mais une lingua franca aura toujours l’inconvénient d’être une langue à laquelle on ne recourt pas spontanément dans la communication courante.

13Internet, où l’anglais régnait initialement en maître, avec plus de 90 % des contenus, en est l’illustration la plus parfaite : il aura suffi d’une dizaine d’années (la première décennie du xxie siècle), pour que la part de l’anglais passe en dessous de la barre des 30 %, ce qui a entraîné un renversement de perspective au sein même du monde anglophone : dans un monde massivement plurilingue, ne passer que par l’anglais, c’est se condamner à être sous-informé, et donc un handicap majeur, comme ne cesse de le souligner la British Academy (2011). Le monde ne se décline plus en une seule langue, mais en plus de 300 : n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que les sources d’(in) communication s’en trouvent démultipliées d’autant.

« Transparence » et rebabélisation du monde

14Au principe de l’arbitraire du signe, Saussure en ajoutait un autre, plus fondamental encore, à savoir que les éléments d’une langues n’ont pas de sens en soi, mais uniquement dans le rapport qui les relient les uns aux autres, comme il le souligne dans Écrits de linguistique générale : « Comme il n’y a aucune unité (de quelque ordre et de quelque nature qu’on l’imagine) qui repose sur autre chose que des différences, en réalité l’unité est toujours imaginaire, la différence seule existe. » (Saussure, 2002, p. 83) C’est une idée très en avance sur son temps, et qui n’en finit pas de résonner de manière encore très neuve aujourd’hui.

15C’est en partant de ces prémisses que l’on peut comprendre qu’une même langue puisse, elle aussi, se diversifier de l’intérieur, ce qui s’applique à la langue soi-disant « planétaire » que serait l’anglais, multipliant ainsi les sources d’incommunication en son sein. Alexis de Tocqueville l’avait déjà compris dans De la démocratie en Amérique, dont le chapitre XVI du tome II s’intitule : « Comment la démocratie américaine a changé la langue anglaise ». Les États-Unis et l’Angleterre étant des sociétés différentes, elles ne sauraient parler exactement la même langue : « Ils ne se plaignaient pas seulement de ce que les Américains avaient mis en usage beaucoup de mots nouveaux ; la différence ou l’éloignement des pays eût suffi pour l’expliquer ; mais de ce que ces mots nouveaux étaient particulièrement empruntés, soit au jargon des partis, soit aux arts mécaniques, ou à la langue des affaires. Ils ajoutaient que les anciens mots anglais étaient souvent pris par les Américains dans une acception nouvelle. » (Tocqueville, 1986, p. 473) C’est encore vrai actuellement, et la même analyse s’applique, par extension, à toutes les autres langues, et plus encore d’une langue et d’une culture à l’autre.

16Il en va ainsi du terme de « transparence », à l’heure où l’on parle de transparency turn (« tournant de la transparence »). En russe, l’équivalent a été calqué sur le même modèle (prozrachnost’pro fait pendant à trans et -rachnost’ à -parency), et l’allemand est allé plus loin, en créant Transparenz, là où il disposait de Durchsichtigkeit. La notion dérive en fait du grec diaphanês qui nous a donné le terme diaphane, qui « est aujourd’hui l’un des témoins les plus révélateurs de la manière dont les Anciens regardaient, envisageaient et comprenaient le monde » (Cassin, op. cit., p. 307). Pourtant, le calque sur le grec transparent (dia correspond à trans en latin, et phane à parent, racine phos = lumière, comme dans phosphore, phénomène, etc.) n’apparaît que tardivement, vers la fin du xiiie siècle. Auparavant, on le traduit par cler et clartez (français moderne clair et clarté), latin claritas.

17On retrouve ainsi la « clarté » dont parlait Alan Greenspan. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une telle « transparence » est loin d’aller de soi, bien que le mot appartienne au langage courant. En réalité, il est le résultat d’un long cheminement conceptuel tout au long de l’histoire, du grec au latin, en passant par les langues modernes, y compris l’arabe à l’époque d’Averroès (racine šaffa = augmenter, diminuer, être transparent, ténu), sans oublier aujourd’hui le chinois qui aligne  ? ? yángguāng (littéralement lumière guāng du soleil yáng, sens figuré « transparent, ouvert à l’examen public »), le turc şeffaflık (de şeffaf = transparent), etc.

18Certes, il est impossible – au sens politique et communicationnel du terme – de traduire autrement transparence que par transparency en anglais, Transparenz en allemand, prozrachnost’ en russe, yángguāng en chinois, şeffaflık en turc et ainsi de suite. Ces mots ont donc le même sens, mais ce serait se méprendre que de croire qu’ils ont partout la même signification : ce n’est manifestement pas le cas si l’on se place dans le contexte de pays aussi divers que la France, l’Allemagne, la Russie, la Chine ou la Turquie.

19On peut même s’approprier le terme, en raison de ses connotations positives, en lui donnant la signification inverse, comme on s’en aperçoit dans le cas, nullement isolé, de Trump aux États-Unis et de Bolsonaro au Brésil. C’est ainsi que Trump avait promis que son administration serait la plus transparente de l’histoire (« The most transparent administration in history ») (Ellington, 2019) ; il en va de même pour Bolsonaro, lorsqu’il prétendait, dans son programme de gouvernement, que la transparence et le combat contre la corruption ne sont pas négociables (« transparência e combate à corrupção são inegociáveis ») (Melo, 2019). Lorsque l’on met en lumière leurs transgressions au principe de la transparence qu’ils proclament, ils prétendent qu’il s’agit d’infox (fake news), version la plus récente de la « désinformation » (qui dérive du russe dezinformatsija). Dans ce cas, le langage n’est pas seulement l’instrument du malentendu, et ce dans un grand nombre de pays dans le monde, que ce soit en sein de démocraties comme les États-Unis ou le Brésil ou dans les régimes autoritaires : il devient son arme. Et une arme très efficace, qui aura contribué à l’élection de Trump (Allcott, Gentzkow, 2017) et de Bolsonaro (Szadkowski, 2018), même si le recours à la désinformation massive, notamment sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, WhatsApp, etc.) ne saurait tout expliquer.

20De même qu’informer n’est pas communiquer (Wolton, 2009), le langage n’est pas fait pour transmettre un contenu univoque, de manière « immédiate », « claire » et « transparente », puisqu’il n’est fait que de différences (Saussure, op. cit.).

21En ce sens, le langage est toujours l’instrument du malentendu : à force de chercher en lui la clarté de l’évidence, on se condamne à ne pas comprendre sa véritable nature, qui est de pouvoir communiquer le monde dans toute sa complexité, complexité qui ne fait que croître du fait de l’« autre mondialisation » (Wolton, 2003), celle de la diversité culturelle.

22Umberto Eco disait que la langue de l’Europe, c’était la traduction, formule qui l’on pourra aisément étendre à la mondialisation. Mais si traduire, comme informer, est une condition nécessaire, elle n’est nullement suffisante. Encore faut-il savoir interpréter. Autrement dit, derrière une vision réductrice et largement répandue du langage comme de la communication, se cachent en réalité des considérations fondamentales (notamment d’ordre épistémologique) qui demandent à être examinées d’un point de vue interdisciplinaire. Faute de quoi on se condamne à ce que l’on pourrait appeler le paradoxe d’Alan Greenspan : confondre clarté et compréhension.

Français

Contrairement à une idée reçue, le langage n’est pas fait pour transmettre un contenu univoque, de manière « immédiate », « claire » et « transparente », puisqu’il n’est fait que de différences, comme l’expliquait déjà Saussure. Il est plus que jamais nécessaire de considérer le langage dans toute sa complexité, afin de pouvoir décrypter les fake news omniprésentes à l’heure la « post-vérité », de Trump à Bolsonaro, en passant par Orbán ou Salvini. Mais, que ce soit par l’intermédiaire de l’anglais « planétaire » ou de la rebabélisation d’Internet, il faut également prendre en compte les sources d’incommunication d’ordre linguistique et interculturel, qui amènent la traduction à occuper une place centrale dans la compréhension du monde contemporain.

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  • malentendu
  • transparence
  • fake news
  • rebabélisation
  • mondialisation
  • (in)communication

Références bibliographiques

  • En ligneAllcott, H. et Gentzkow, M., « Social Media and Fake News in the 2016 Elections », Journal of Economic Perspectives, vol. 31, no 2, 2017, p. 211-236.
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  • Crystal, D., English as a Global Language, Cambridge, Cambridge University Press, 1997.
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  • En ligneEllington, T.C., « Transparency Under Trump : Policy and Prospects », Public Integrity, no 21, 2019, p. 127-140.
  • Hansen-Love, O., La Révolution copernicienne du langage dans l’œuvre de Wilhelm von Humboldt, Paris, Vrin, 1972.
  • En ligneLevy-Leblond, J.-M., « Sciences dures et traduction », Hermès, no 49, 2007, p. 205-211.
  • McLuhan, M., Pour comprendre les médias : les prolongements technologiques de l’homme, trad. Jean Paré, Paris, Seuil, 1977.
  • Melo, P. V., « Transparência no governo Bolsonaro : abismo entre discurso e prática », CartaCapital [en ligne], 2019.
  • Oustinoff, M., Traduire et communiquer à l’heure de la mondialisation, Paris, CNRS éditions, 2011.
  • Saussure, F. (de), Écrits de linguistique générale, Paris, Gallimard, 2002.
  • Szadkowski, M., « Infox au Brésil : comment les fausses informations ont inondé WhatsApp », Le Monde, 25 oct. 2018.
  • Tocqueville, A. (de), De la démocratie en Amérique II (1840), in De la démocratie en Amérique I et II. Souvenirs. L’Ancien régime et la Révolution, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1986.
  • Wolton, D., L’Autre mondialisation, Paris, Flammarion, 2003.
  • Wolton, D., Informer n’est pas communiquer, Paris, CNRS éditions, 2009.
Michaël Oustinoff
Michaël Oustinoff est professeur de traductologie à l’université Nice Sophia Antipolis (UCA) et membre du bureau de la revue Hermès. Il est notamment l’auteur de Bilinguisme d’écriture et auto-traduction : Julien Green, Samuel Beckett, Vladimir Nabokov (L’Harmattan, 2001), du « Que sais-je ? » La traduction (PUF, 2003, 6e éd. 2018), et de Traduire et communiquer à l’heure de la mondialisation (CNRS éditions, 2011).
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Mis en ligne sur Cairn.info le 01/10/2019
https://doi.org/10.3917/herm.084.0052
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