1Si le concept d’incommunication est, aujourd’hui, un nouveau modèle communicationnel en voie d’émergence (Dacheux et Duracka, 2017), il n’est pas encore stabilisé. Pour certains, l’incommunication est l’horizon de la communication (Wolton, 2018a) ; pour d’autres, elle est un trop-plein ou un trop peu de communication (Robert, 2017) ; pour d’autres encore, elle est la condition de la communication (Dacheux, 2015), le résultat de l’arrogance (Moinet, 2013), le produit de la surinformation (Huisman, 1985), etc. Cette construction, en cours, d’une théorie de l’incommunication gagnerait à revenir sur certains travaux précurseurs. C’est, en tout cas, l’hypothèse de ce texte. Ce dernier va présenter les travaux méconnus de deux chercheurs citoyens du monde, Vilem Flusser et René-Jean Ravault, qui proposent des pistes heuristiques permettant de consolider une théorie de l’incommunication en voie d’élaboration.
Vilem Flusser : la communication impossible
2Vilem Flusser (1920-1991) est un auteur méconnu par beaucoup de chercheurs francophones en communication. Pourtant, une revue électronique en langue anglaise lui est consacrée [1]. C’est un philosophe d’origine tchèque qui est devenu citoyen brésilien. Il a enseigné la communication à l’université de Sao Paulo et consacré des ouvrages, traduits en français, à la photographie et au design (Flusser, 2002 ; 2004). Il a écrit plusieurs textes dans Communication et langages [2] au cours des années 1970. Celui qui va nous intéresser ici se nomme « Le phénomène surprenant de la communication » et date de 1978. Dans ce court article, il part de l’idée que : « Au contraire de l’expression “zoon politikon” (animal politique), l’homme n’est pas, au fond, un être social. II est, en effet, le plus solitaire des animaux, plus que ne l’est l’aigle dans le ciel ou la pieuvre dans les abîmes de l’océan » (première phrase, du texte). Dès lors, la communication entre les hommes ne peut être qu’imparfaite, puisqu’une partie de l’expérience humaine est spécifique, singulière, solitaire : proprement incommunicable. La communication, n’est donc pas, dans cette perspective, un processus simple, allant de soi ; c’est au contraire une tentative, vaine, d’échapper à ce qui fonde la solitude de l’être humain : la certitude de la mort :
Cette solitude totale dans la mort est un savoir toujours présent pour l’homme et il accompagne, « sotto voce », chacun de ses moments. On peut maintenir (et certains des Anciens l’ont en effet maintenu) que ce savoir de la solitude fondamentale distingue l’homme des autres animaux, et qu’elle doit servir de base à toute anthropologie. Eh bien ! le phénomène de la communication humaine, du fait que les hommes échangent des informations et les emmagasinent individuellement et collectivement d’une façon plus intense et plus extensive que les insectes sociaux eux-mêmes, doit être vu contre ce fond de la solitude humaine.
4Donc l’incommunication (V. Flusser n’emploie jamais ce terme) est liée, premier point, à ce que nous sommes des monades incapables de faire comprendre aux autres consciences ce que nous éprouvons intimement. Mais elle est aussi liée, deuxième point, à l’incommunicabilité même de la réalité. En effet, pour essayer de rendre compte de cette dernière, nous utilisons des codes. Or ces codes sont forcément des conventions, des formes travestissant l’expérience concrète et non l’expérience concrète elle-même.
Toute communication exige une convention intersubjective quelconque, un code accepté par ceux qui participent d’elle. Et toute convention, même quand il s’agit d’une convention aussi apparemment spontanée comme montrer du doigt, est publique, car elle est générale, réversible, révocable et capable, de répétition. Toute convention falsifie donc par nécessité l’expérience concrète qu’elle veut communiquer. Ainsi, strictement et formellement, l’expérience concrète est incommunicable, et, moins strictement, toute communication de l’expérience concrète est une falsification.
6Pour résumer, deux éléments nourrissent l’incommunication : la solitude ontologique de l’homme et l’impossibilité de rendre compte de la réalité autrement que par des codes qui affadissent la réalité.
7Dans ce texte dense, le philosophe ajoute d’autres points. Tout d’abord, il fait référence à Wittgenstein pour rappeler qu’une communication est souvent frustrante, rarement réussie car se heurtant à la complexité de l’échange langagier : « Pour citer Wittgenstein, qui a souffert de cette limitation de la communication plus que beaucoup d’autres et qui l’a pensée plus profondément que beaucoup d’autres, nous nous jetons constamment contre les barrières de la langue, et l’histoire est la collection des blessures que nous avons ainsi subies » (Ibid., p. 29). Ces limitations de la communication langagière qui seront pleinement identifiées, systématisées et hiérarchisées dans un texte remarquable de Pierre Livet (2011), sont renforcées, selon cet auteur décidément iconoclaste, par le fait que le processus même de la communication est « antinaturel » :
Nous sommes engagés en communication contre ce qui peut être appelé notre nature et ce qui peut être appelé la nature même de la communication. Notre engagement est antinaturel. Il l’est, car communication est société, et la société va contre la nature humaine ; elle provoque des névroses. Il l’est, car communication est culture, et la culture est antinature ; elle la combat et la change. Il l’est, car communication est histoire, et l’histoire est la négation de la détermination naturelle ; elle est la recherche de la liberté.
9Par essence, l’animal humain, ne devrait pas échapper à la nature, il ne devrait pas communiquer. D’autant, plus, explique V. Flusser – s’appuyant, cette fois, sans les citer, sur les travaux de la cybernétique mis en œuvre par N. Wiener et repris en France, à l’époque, par A. Moles dont il est un des ardents défenseurs (Flusser et Manoury, 1973) – que la nature tend vers le désordre et que la communication, au contraire, instaure de l’ordre : « La nature comme un tout est un processus qui tend vers l’entropie, la perte progressive de l’information, vers le chaos. La communication comme un tout tend vers une croissance progressive de l’information, vers une organisation progressivement complexe. » (Flusser, 1978, p. 30)
10On le voit pour V. Flusser, la communication est un phénomène surprenant car, théoriquement, il ne devrait pas être. Or empiriquement, la communication existe. Dès lors, ce qui intéresse le philosophe, ce n’est pas tant de fonder une théorie de l’incommunication que de comprendre le paradoxe d’une communication impossible et pourtant si présente, puisqu’elle est constamment recherchée par tous les individus. Pourquoi ? « Je crois que c’est là le vrai motif de notre engagement en communication : devenir immortels dans les autres » (Ibid., p. 32), répond Flusser. Cet auteur rejoint alors D. Wolton (2018b) car il entend fonder, comme lui, mais avec des présupposés normatifs différents [3], une théorie anthropologique de la communication basée sur les difficultés mêmes de la communication. Il s’en éloigne car il n’utilise pas le mot incommunication. Alors que, de son côté, René-Jean Ravault, lui, utilise un terme très proche : incommunicabilité.
René-Jean Ravault : l’incommunicabilité généralisée
11René-Jean Ravault est un auteur beaucoup mieux connu dans le monde des sciences de la communication francophone que V. Flusser. Il fut longtemps professeur titulaire à l’Université du Québec à Montréal (Uqam), après avoir fait ses études supérieures à la Sorbonne (avec R. Aron et P. Bourdieu) et obtenu un PhD en communication de masse à l’université d’Iowa, États-Unis. Aujourd’hui à la retraite, il est l’inventeur du concept de « coerséduction » (Ravault, 1986). Ce concept – qu’il emprunte à E. Durkheim (coercition), G. Tarde (imitation) et S. Freud (séduction) – met, dans le sillage des travaux de P. Larzarsfeld et des recherches de S. Hall qu’il cite dans ses articles académiques, l’accent sur l’importance des réseaux sociaux dans les comportements de chacun d’entre nous. Ces réseaux de coerséduction nous enferment dans une vision du monde, dans des routines d’action et, du même coup, nous permettent le plus souvent de résister aux tentatives de persuasion des publicitaires et aux essais de manipulation des hommes politiques. Autrement dit, il est absurde de penser que la multiplication des communications médiatiques et numériques ait un quelconque effet homogène sur l’ensemble des récepteurs. La réception n’est pas un simple enregistrement : toute réception d’une communication médiatique est active. Cette notion de réception active est toutefois, chez R.-J. Ravault, différente de ce que présentent généralement les recherches sur la réception (Méadel, 2009). Comme D. Wolton (2018b), R.-J. Ravault sait que tous les « produits communicationnels » – l’auteur réfute la notion de « message », au sens d’une production sémiologique qui existerait indépendamment d’un décodage humain – se heurtent à l’interprétation critique du récepteur. Il va même plus loin : la réception n’est pas une simple activité cognitive de décodage qui nuance le sens donné par l’émetteur – si bien que l’émetteur et le récepteur ne sont « jamais en ligne » (Wolton 2018) –, mais une activité complexe de recréation du message. Il y a incommunication parce que la production et la réception sont deux instances différentes de création de sens. Cette leçon, qu’il tire, entre autres, de De Certeau (1980) [4], met l’accent sur l’insertion du récepteur dans des réseaux sociaux interpersonnels qui filtrent et proposent une interprétation socioculturelle qui n’est que rarement celle souhaitée par les émetteurs du message. Mais cette activité du récepteur ne s’arrête pas là. Le récepteur ne fait pas que produire un feedback plus ou moins attendu, une interprétation plus ou moins déstabilisante, c’est aussi un acteur stratégique. Pour le dire autrement, le récepteur n’est pas qu’un simple braconnier qui résiste parfois à la domination, c’est aussi un acteur capable de transformer le produit communicationnel de l’émetteur en informations permettant de le combattre, ce que R.-J. Ravault nomme « l’effet boomerang ». Pour prendre un exemple tiré de sa thèse, c’est la production hollywoodienne qui a donné les informations nécessaires au Japon pour gagner, dans les années 1970, la guerre commerciale contre le vainqueur militaire de 1945. La réception active peut donc être définie comme la capacité stratégique du sujet à choisir les productions communicationnelles auxquelles il s’expose et à donner à ces productions le sens qui corresponde à sa visée stratégique. Cette capacité est la réception active de niveau 1. Aujourd’hui, R.-J. Ravault tend à travailler sur une réception active de niveau 2. Elle est éthique et non plus stratégique et vise à surmonter l’incommunicabilité : le récepteur sait qu’il est prisonnier de ses réseaux de coerséduction – et donc qu’il ne comprendra jamais l’autre – mais il se met en capacité de lui faire confiance car il appartient, comme lui, à la même espèce humaine.
12Les recherches de René-Jean Ravault sur l’incommunicabilité n’ont pas été publiées sous une forme académique qui en fasse la synthèse. Mais elles sont présentes, en filigrane, dans ses écrits scientifiques et sont, aujourd’hui, rassemblées sur son blog. De plus, les échanges que nous avons eus (en direct, par mel ou par téléphone) indiquent que cette théorie, qui arrive aujourd’hui a maturité, est présente depuis son doctorat [5] et son rejet des thèses victimisantes (de l’école de Francfort à l’économie de la communication en passant par le fonctionnalisme de Lasswell) faisant de la communication un moyen de manipuler les foules. Il définit l’incommunicabilité comme « l’incapacité ontologique de l’être humain à appréhender adéquatement TOUT ce qui l’entoure [extériorité] et le compose [intériorité] dans l’ontologie de ce TOUT [6] ». Cette définition est différente de celle de D. Wolton pour qui l’incommunicabilité « renvoie à certaines caractéristiques d’un être incapable de sortir de cet état pour aller vers l’autre » (2013, p. 180). L’incommunicabilité est statique précise-t-il, tandis que l’incommunication est un processus dynamique. R.-J. Ravault distingue lui aussi les deux notions, mais d’une tout autre manière. Pour lui, l’incommunicabilité est plus large que l’incommunication. Elle ne touche pas simplement les relations des hommes entre eux, mais concerne aussi la relation des hommes avec leur environnement. Le point de départ du raisonnement se trouve dans le livre de P. Watzlawick, La réalité de la réalité (1978). S’il existe bien une réalité de premier ordre, celle que perçoivent les physiciens à travers la notion de longueur d’onde par exemple, la réalité que nous percevons n’est pas objective : c’est une construction sociale qui varie d’une culture à une autre, ce qui explique que dans telle culture la couleur jaune n’existe pas parce que le mot jaune n’existe pas et que dans telle autre il existe plus de cinquante de termes pour désigner la neige. Autrement dit, l’incommunicabilité est consubstantielle à l’essence humaine : les hommes ne peuvent pas comprendre la nature parce qu’ils ne savent pas ce qu’est la réalité du monde, ils ne peuvent se comprendre entre eux parce qu’ils ne sont pas nés dans les mêmes réseaux sociaux d’enculturation : « Les systèmes symboliques de représentation du réel étant inévitablement limités sur les plans sensoriels (génétiquement hérités) et culturels (politiquement appris dans des langues et des grammaires nationales), il en découle que l’accès au vrai ou au réel est, à jamais, dénié à l’être humain » (extrait de l’introduction du blog). L’incommunicabilité, pour R.-J. Ravault, est bien plus radicale encore, elle affecte aussi la communication intrapersonnelle : nous ne saisissons aucune réalité, même pas notre propre existence ! C’est, en tout cas, ce que laisse entendre R.-J. Ravault dans un mel où il me fait le plaisir de présenter ses points d’accord et de divergence avec mon texte sur l’incommunication (Dacheux, 2015) :
J’y ajoute toutefois le niveau double ou ambigu de la communication intrapersonnelle Double parce que la communication cherche à se produire d’une part à l’intérieur de la personne (« self reflexivity », autopoïèse, telesitism ou méditation introspective) et d’autre part entre la personne et son environnement extérieur de l’immédiat ou du rapproché à l’éloigné ou cosmique. Dans le premier cas, la réponse à l’injonction de Socrate : « Connais-toi toi-même » est, comme il l’a dit avant d’avaler la ciguë, « je ne sais rien ! » Réponse qui s’applique non seulement à lui-même mais aussi à sa connaissance du monde !
14Par ailleurs, celui qui se définit comme communicologue met en exergue le problème, peu souligné dans les travaux français, de la réception d’un travail de recherche mettant l’accent sur les difficultés de la communication. En s’appuyant sur ce que R. Ashby nomme « la loi des variétés requises » (une télé noire et blanc ne peut pas diffuser un film couleur, un téléphone 2G ne peut pas capter la 4G), qu’il applique à l’être humain – « la découverte (ou l’invention) d’un génie appréhendée par un néophyte stupide ne restera, dans l’esprit de ce dernier, que stupidité » (extrait du blog) –, il souligne la difficulté à faire comprendre ce qu’est la réception active tant qu’on reste dans le schéma mental de la toute-puissance de l’émission. Pour le dire autrement, tant que le public pense qu’il y a une réalité objective dont la communication peut rendre compte objectivement, il ne peut pas comprendre le concept d’incommunication/incommunicabilité. Plus précisément, le public n’arrive pas à saisir que l’impossibilité d’une communication parfaite n’est pas liée à une erreur technique ou individuelle, mais à la nature ontologique (nous ne percevons pas le même monde) et sociale (nous appartenons à des réseaux sociaux différents de coerséduction) de l’être humain. Si on déplace cette remarque du champ de la réception par le public au terrain de l’épistémologie, on voit poindre une aporie : pour changer de paradigme et comprendre l’incommunication/incommunicabilité, il faut déjà avoir adopté le paradigme de l’incommunication/ incommunicabilité, sinon on l’interprète dans les termes du paradigme ancien – celui d’un problème de communication lié à un bruit lors de la diffusion de l’information.
15Dernier point, comme bien des concepts, ceux d’incommunication et l’incommunicabilité ne sont sans doute pas, précise celui qui est aujourd’hui professeur associé de l’Uqam, aussi récents qu’on ne le dit souvent : « ce que m’enseignait déjà Lee Thayer (qui ne prétendait pas à l’originalité absolue) à l’université d’Iowa en 1969-71, à savoir qu’en partant de l’hypothèse de l’incommunication/incommunicabilité, l’épistémologie des sciences humaines comme des sciences pures (un séminaire annuel de doctorat était alors consacré à ce sujet) révélerait des visions du monde plus riches qu’en partant de la croyance en la communication et en son efficience présumée… Vu sous cet angle, on peut entrevoir le problème naître ou renaître dès la “Renaissance” où Galilée et Bruno s’opposent aux Inquisiteurs et Luther et Calvin aux papes de leur temps ! Le conflit des certitudes religieuses et scientifiques engendrant le doute des Montaigne et Pascal, révélateurs d’une certaine incommunicabilité humaniste ! » (extrait du mel du 20/05/2017)
16Depuis l’invention de la rhétorique, ceux qui s’intéressent à la communication savent qu’elle ne va pas de soi. Ce qui est nouveau avec l’émergence d’une théorie de l’incommunication, c’est qu’elle est une rupture radicale avec ce que Louis Quéré (1991) nomme le paradigme « épistémologique » de la communication, la vision positiviste d’une communication transmettant une information objective sur le monde. Contre cette appréhension qui réduit les difficultés de la communication à des problèmes techniques (d’expression, de tuyaux, d’écoute), la théorie de l’incommunication repose sur une épistémologie constructiviste qui fait des accrocs de la communication humaine, non une imperfection momentanée que la technique peut résoudre mais une donnée anthropologique fondamentale : le plus souvent, les hommes ne se comprennent pas totalement. Dans cette perspective anthropologique, les travaux de V. Flusser et R.-J. Ravault viennent utilement compléter ceux des chercheurs français. À la croisée des traditions américaines et européennes, ces deux spécialistes de la communication mettent en lumière des éléments qui étaient, jusqu’ici, peu abordés dans les travaux sur l’incommunication. D’une part, V. Flusser met en avant l’irréductible singularité de nos expériences intimes que l’on exprime souvent mais que l’on ne parvient jamais à faire comprendre entièrement. Il rappelle aussi l’incommunicabilité due à nos codes qui ne peuvent rendre compte de la richesse sensorielle de la réalité. Cette incommunicabilité du réel va être au centre du travail de R.-J. Ravault. Pour ce dernier, nos appareils perceptifs sont façonnés par des appareillages culturels différents, si bien que nous ne voyons pas le même monde et donc ne le comprenons pas de la même façon. L’incommunication n’est pas une mode, c’est une nouvelle façon de comprendre le monde.
Notes
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[1]
Voir <www.flusserstudies.net/>.
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[2]
Cinq textes entre 1973 et 1980 consacrés à des chercheurs (F. Forest, A. Moles) ou à des réflexions prospectives sur le devenir d’une culture dominée par un code « techno-image » ou l’effacement des frontières entre espace public et espace privé via l’espace télévisuel.
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[3]
Pour D. Wolton, la communication permet d’éviter la guerre entre les peuples ; pour V. Flusser, elle permet de combattre la mort individuelle.
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[4]
« Bien que De Certeau apporte beaucoup d’eau à mon moulin en soulignant d’abord qu’il n’y a pas co-construction d’un sens commun comme le pensait Sartre, mais bien élaboration de significations différentes chez l’émetteur et le récepteur et, ensuite, que cette différence aboutit à l’incommunicabilité puisqu’il y a des secrets protégés par des frontières dignes de la muraille de Chine et qu’à la fidélité au texte originaire de l’un s’oppose l’infidélité, voire l’hérésie de l’autre […] » (extrait d’un mel du 20 mai 2019).
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[5]
Thèse du département communication de l’université de l’Iowa soutenue sous le titre Some Possible Economic Dysfunctions of the Anglo-American Practice of International Communications. A Theoretical Approach.
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[6]
Mel du 20/05/2017 (nous avons respecté la typographie du mel).