CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Les « cartographes amateurs » sont une communauté fluctuante de quelques dizaines d’individus qui produisent depuis 2011 des cartes sur les zones de conflit, principalement du Moyen-Orient, et les diffusent sur les réseaux sociaux.

2Dans le cadre de notre enquête journalistique, qui a fait l’objet de deux publications pour Rue89 (Cérez, 2015) et National Geographic (Cérez et O’Brien, 2016), nous avons recueilli les témoignages de douze de ces cartographes amateurs. Nous les avons interrogés sur leurs motivations, leurs pratiques et leurs visions de cette activité. Ces échanges ont, pour la plupart, été réalisés par correspondance électronique, par téléphone et par Skype. Nous avons pu obtenir et vérifier l’identité réelle de quatre de ces cartographes, les autres préférant, pour des raisons personnelles, conserver leur anonymat. Ce biais est à prendre en compte pour évaluer la véracité de leurs témoignages.

Profil

3Ils ont – ou avaient – entre 16 et 45 ans lorsqu’ils ont commencé à publier des cartes sur les réseaux. Pour ce que nous avons pu observer, ce sont uniquement des hommes, passionnés d’histoire militaire et de géopolitique au Moyen-Orient. Ils vivent au Canada, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Espagne, en Australie, en Syrie en Jordanie et, plus récemment, en Russie.

4Eux-mêmes se qualifient d’analystes de guerre, de cartographes, de géographes ou d’infographes. Leur profil universitaire est très varié : informaticien, généticien, entrepreneur dans le commerce, lycéen, etc. À notre connaissance, un seul de ces cartographes amateurs a étudié la géographie et la cartographie à l’université lors de ses études d’histoire. Aucun ne pratique la cartographie de manière professionnelle, bien qu’ils en aient – pour certains – développé les compétences.

5Leur profil idéologique est à l’image de cette diversité : libertarien, anarchiste, régionaliste, souverainiste, nationaliste, de gauche, de droite. Plus ou moins affirmées, ces idéologies influent logiquement sur les sujets suivis par les cartographes amateurs. Untel, proche des Kurdes du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), se concentrera sur la Syrie du Nord. Un autre, sensible à la cause des « rebelles syriens », suivra la situation dans tout le pays, un autre, pro-régime, présentera les avancées et les reculs de l’armée syrienne. Ces positionnements ne sont pas sans incidence sur la fiabilité des cartes produites et diffusées, comme nous le verrons plus tard.

Apparition

6D’après nos recherches, le premier de ces cartographes amateurs s’appelle Robert Cross, alias Karybdis. Passionné de cartes depuis son adolescence, ce Canadien de 32 ans a commencé à en produire en 2011, alors qu’il suivait les évolutions de la guerre en Libye.

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En 2011, je suivais la révolution libyenne et j’ai remarqué qu’il manquait de cartes en anglais, explique-t-il. Comme je faisais déjà de la cartographie par hobby, j’ai commencé à en faire sur la situation en Libye, puis j’ai continué avec la Syrie quand la révolte a commencé à y être plus coordonnée. C’était en 2012. À l’époque, il y avait @markito071 et moi, et puis un peu plus tard, Cédric Labrousse de l’Observatoire de la rébellion syrienne. J’ai fait une pause de novembre 2014 à avril 2015 pour me consacrer à mes activités professionnelles et améliorer mes compétences de cartographie. Quand je suis revenu, de nouvelles personnes étaient présentes, environ une vingtaine, notamment pour suivre la bataille de Kobane [1].

8Comme Robert Cross, Cédric Labrousse est l’un des précurseurs de cette communauté. Aujourd’hui professeur d’histoire-géographie en Bretagne, il a 21 ans en 2011 quand il commence à suivre les révolutions arabes. Déçu par la couverture médiatique des événements, il dit avoir noué des contacts avec les diasporas kurde, turque et syrienne et ouvert une page Facebook, la Chronique du Printemps arabe, puis un site, The Arab Chronicles – deux plateformes fermées aujourd’hui – pour chroniquer les événements en Syrie.

9Géographe de formation, il collecte des informations sur la situation des réfugiés, les destructions de patrimoine et les champs de bataille localisés, puis les restitue sous forme de cartes diffusées sur le site de micro-blogging Twitter.

Pratique

10La guerre en Syrie étant l’une des premières à occuper l’espace numérique aussi massivement, chaque faction est présente sur les nombreuses plateformes disponibles. Les cartographes amateurs arpentent, chacun à leur manière, cet univers et créent des réseaux de collecte d’information. Twitter, Facebook, YouTube, Reddit, Skype, etc. sont autant de moyens d’entrer en contact avec des acteurs de terrain (civils ou militaires) pour récolter les informations et croiser les sources.

11« Quand une brigade affirme avoir pris une localité, je contacte son commandant, puis d’autres brigades pour vérifier ce qu’elles en pensent », explique Cédric Labrousse [2] qui revendique un carnet d’adresses d’une centaine de contacts en Syrie. Plus modeste, Robert Cross assure s’appuyer sur un réseau d’une dizaine de personnes.

12Pour attester de la présence de telle ou telle faction sur le terrain, certains cartographes amateurs utilisent les vidéos et les photos mises en ligne par les combattants. Une compétence que le journaliste allemand Julian Röpcke, spécialisé dans les conflits ukrainien et syrien, a particulièrement développée, d’abord par intérêt personnel, puis dans le cadre de son travail.

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Je récupère mes informations à travers les revendications des rebelles, de l’EI [organisation État islamique], du front Al-Nosra, du régime et des médias travaillant sur place. Puis, je les vérifie en géolocalisant les vidéos de revendications et de contre-revendications pour voir si elles correspondent. J’attends aussi que les différentes factions qui s’opposent communiquent sur les mêmes fronts, villes ou incident pour vérifier les revendications de leurs opposants. J’ai commencé à faire des cartes par hobby en 2014. C’est devenu en partie professionnel puisque l’équipe infographique du Bild les utilise à présent [3].

14Une fois que ces informations sont collectées, les cartographes amateurs utilisent différents outils accessibles au grand public comme Paint, Photoshop, Wikimapia, Google Maps ou OpenStreetMap. Aucun ne nous a cité des outils professionnels, qu’il s’agisse de logiciels libres ou propriétaires. Elles sont ensuite publiées soit directement sur Twitter, soit sur le blog personnel de chaque cartographe, qui les republie ensuite sur les réseaux.

Concurrence

15À partir de 2014, et particulièrement pendant la bataille de Kobane/Aïn al-Arab, le nombre de cartographes amateurs s’accroît particulièrement. L’Américain Chuck Pfarrer par exemple, qui se présente comme un ancien Marine, a produit au jour le jour des cartes plus détaillées que la moyenne sur les affrontements entre les forces kurdes du YPG (Unités de protection du peuple) et celles de l’organisation État islamique.

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Les gens ont vu que faire des cartes amenait de la notoriété sur les réseaux. De trois, nous sommes passés à trente, observe Cédric Labrousse [4]. Les comportements ont changé. Des inconnus sous pseudo se décrivaient comme analystes stratégie alors qu’ils utilisaient seulement Wikipédia et qu’ils ne comprenaient même pas un mot d’arabe. Certains publient des cartes tous les jours, même quand il n’y a rien de nouveau. Juste pour les retweets [republication d’un tweet par d’autres utilisateurs de Twitter]. Pendant les batailles de Kobane/Aïn al-Arab et de Tal Abyab, il y avait parfois cinq cartes par jour pour montrer chaque prise de village. On tourne en rond. [5]

17S’il affirme aujourd’hui avoir pris du recul, le témoignage de Cédric Labrousse est ambivalent car il a lui-même participé à la course à la notoriété qu’il critique aujourd’hui. Aujourd’hui encore, il continue à publier des cartes sous le pseudonyme Syria Rebel Observatory avec la mention « exclusive » accolée à certains de ces messages.

18Arrivé dans « l’arène » en 2014, Emmanuel Pène alias Agathocle de Syracuse, un autre cartographe originaire du sud-ouest de la France, estime que « Cédric Labrousse n’a pas supporté l’arrivée d’autres cartographes. Tout le monde le sait sur notre forum dédié. Il ne faut pas se le cacher, la notoriété motive en partie notre travail qui est fait bénévolement [6]. »

Fiabilité

19Comme l’explique l’universitaire américain Mark Stephen Monmonier dans son ouvrage Comment faire mentir les cartes (1993) : « Le public sait se méfier de l’écrit, de la publicité, du marketing, du droit, de la politique, des relations publiques, et de toute activité requérant de l’habileté dans le maniement des mots et des idées. Nombre de personnes, par ailleurs cultivées, sont de véritables illettrées en matière de cartographie. »

20Dans le contexte de concurrence entre les cartographes amateurs, la fiabilité des cartes produites est souvent questionnée. « À ses débuts, le travail de Chuck Pfarrer était très variable. Ses premières cartes étaient bien réalisées mais contenaient des erreurs la plupart du temps », note Emmanuel Pène [7], qui reconnaît avoir lui-même dû dépublier une carte basée une information fausse.

21« Mes sources sont exclusivement des combattants et des activistes locaux, dont je vérifie les infos en les croisant avec des articles de presse et d’autres cartes. Si j’utilisais des sources moins fiables, je pourrais produire plus de cartes et plus rapidement, mais elles ne seraient pas exactes », constate Mark le cartographe [8].

22« Il faut faire attention aux informations que nous recevons, car certains Syriens veulent faire croire qu’ils contrôlent plus de terrain qu’en réalité », reconnaît Cédric Labrousse [9].

23Si les sources des cartographes peuvent vouloir les manipuler, ceux-ci sont également induits en erreur par leurs propres orientations idéologiques. « Le problème de la cartographie, ce sont les zones grises, analyse Emmanuel Pène. Il y a toujours des zones sur lesquelles on ne sait pas grand-chose. Que faire de ces zones grises ? Suivant l’orientation dans laquelle vous êtes, vous avez tendance à les colorer à gauche ou à droite. Une carte peut donc paraître différente à cause de ça [10]. »

24D’après nos observations, quatre groupes peuvent être établis. Des cartographes comme Cédric Labrousse, Thomas Van Linge, Archicivilians et Robert Cross sont ouvertement pro-rébellion. Une expression bien vague au vu de la multitude de groupes qui forment l’opposition syrienne. « Il est très difficile de garder un point de vue neutre et objectif, reconnaît Robert Cross. À l’origine, j’étais du côté de ceux qui manifestaient et se faisaient tirer dessus par des “méchants”. Ensuite, tout est devenu gris, sale et mélangé. Maintenant, je supporte des groupes qui se haïssent entre eux [11]. » À l’opposé, le cartographe Peto Lucem est qualifié de sympathisant de Bachar el-Assad par ses confrères. Une proximité dont lui-même se défend, à l’image du groupe Islamic World News dont les cartes ne « servent aucun gouvernement » mais répondent aux « fausses informations publiées par l’opposition que nous qualifions de terroriste ». Enfin, on peut ranger du côté kurde, Chuck Pfarrer, Mark le cartographe ou encore l’association Amitiés kurdes de Bretagne. Un quatrième ensemble regroupe des cartographes plus neutres comme Emmanuel Pène ou Le Carabinier (Cérez et O’Brien, 2016).

25Pour résoudre cette problématique de fiabilité, huit cartographes se sont regroupés en août 2015 en un Institute for United Conflict Analysts (IUCA). L’objectif : partager les informations pour gagner en précision et en fiabilité.

26Malgré cette démarche, la fiabilité de ces cartographes amateurs reste sujette à caution aux yeux des spécialistes. D’après Franck Bulinge, maître de conférences à l’université de Toulon et spécialiste du renseignement [12] : « Leurs cartes globales passent encore, mais sur le plan tactique, elles sont d’une pauvreté absolue ».

Diffusion

27Malgré leurs défauts, ces cartographes amateurs captent une audience non négligeable sur les réseaux sociaux. À eux seuls, les huit membres de l’IUCA dépassent les 133 000 abonnés sur Twitter. En janvier 2016, une institution comme l’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale (INSS) a utilisé une carte du cartographe espagnol Le Carabinier (qui refuse de révéler sa véritable identité) lors d’une conférence sur les changements politiques au Moyen-Orient [13].

28Les médias ont alimenté cette audience en reprenant les cartes de ces amateurs dans leurs colonnes ou en produisant des articles sur ce phénomène. Le plus connu d’entre eux a fait l’objet d’un certain battage médiatique en 2015 du fait de son jeune âge. Thomas Van Linge était encore au lycée lorsqu’il a commencé à s’intéresser à la Syrie. Il dispose actuellement d’une audience de plus de 32 000 abonnés sur Twitter vers laquelle il diffuse des cartes et des informations sur la situation en Syrie, en Irak et dans d’autres pays du monde. Activiste revendiqué de la « cause rebelle », Thomas Van Linge a été l’un des premiers à publier des cartes globales de la situation en Syrie. Ces productions peuvent néanmoins manquer de précision et de recul.

29« J’ai observé Thomas Van Linge, le jeune Hollandais. Il n’a aucune formation. Il entre en empathie avec son sujet. Il n’a pas de recul avec ses interlocuteurs, constate Franck Bulinge [14]. En cela, il est manipulable, comme le sont ces cartographes car ils cherchent la notoriété. Le renseignement repose sur la fiabilité des sources. Là, on n’est sûr de rien. »

30Sans vouloir faire un classement des différents membres de cette communauté, en septembre 2016, l’audience de Van Linge égale celle du journaliste Julian Röpcke (37 600 abonnés), bien que l’audience de ce dernier ne soit pas uniquement basée sur son activité de cartographe. Le cartographe français Emmanuel Pène touche également un public non négligeable avec plus de 17 000 abonnés à son compte Twitter @DeSyracuse.

Concurrence avec les services de renseignement

31Puisqu’ils manipulent des informations sensibles sur des zones de conflits et qu’ils disposent a priori de réseaux d’informateurs sur le terrain, ces cartographes amateurs entrent-ils dans le champ du renseignement ? Leur activité et leur influence peuvent-elles faire concurrence à celles des services de renseignement ? Peuvent-ils servir ces derniers ou au besoin être manipulés ? La réponse est plutôt négative.

32« Du point de vue de la production d’informations, ces cartographies constituent des données structurées au sens strict du terme. Ces productions constituent une pré-analyse, mais il est clair que la cartographie ne constitue pas une analyse in fine. Ce qu’ils font n’est pas du renseignement », juge ainsi Franck Bulinge [15].

33Par ailleurs, les différents services de renseignement ont à leur disposition des moyens humains et techniques (satellites, avions, drones, stations d’écoute) sans commune mesure avec la veille effectuée par ces amateurs. Selon Alain Chouet, ancien officier du renseignement à la Direction générale de la sûreté extérieure (DGSE), les professionnels du renseignement ignoreraient les productions de ces amateurs.

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Comme disait Yves Lacoste, la géographie, cela sert d’abord à faire la guerre (Lacoste, 1976), rappelle-t-il. Dans cet ordre d’idées, les services de renseignement des grands pays ont toujours entretenu des structures cartographiques et géographiques à la pointe des recherches dans le genre. Ces structures se sont notablement développées et enrichies ces trente dernières années grâce à l’imagerie aérienne et satellitaire dont les services détiennent en général les leviers de commande et disposent d’une priorité indiscutée dans l’orientation des capteurs.
Dans un tel contexte, je distingue mal la plus-value que pourraient apporter des amateurs – même brillants – en matière d’acquisition, d’analyse, d’exploitation et de diffusion de données cartographiques. Je ne sais pas comment les services de renseignement considèrent ces « cartographes amateurs ». Mon ignorance provient peut-être du fait qu’ils les ignorent… [16]

35Si les cartographes amateurs produisent des cartes bien moins intelligentes que celles des services de renseignement, ces derniers pourraient en revanche bénéficier de leurs analyses originales, selon l’ancien membre de la DGSE alimentant le blog du Monde Abou Djaffar sous le pseudonyme de Jacques Raillane.

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Au pire, les services de renseignement les considèrent comme des rigolos qui font du mauvais travail politiquement engagé. Au mieux, leurs cartes pourraient être ponctuellement intéressantes car elles peuvent proposer des divergences enrichissantes, estime-t-il. Cependant, les services se méfient toujours de ceux qui ne font pas partie de la communauté du renseignement. C’est une posture critiquable que j’ai partagée quand j’étais en service. Les services n’ont pas idée du travail réalisé par les journalistes spécialisés ou les scientifiques. Il y a de la méfiance car on ne connaît pas leurs sources. [17]

37Inutiles du point de vue du renseignement, les cartographes amateurs entrent cependant en concurrence avec les services de renseignement sur le plan de l’influence, analyse Franck Bulinge. « Repris en boucle par les médias, ils sont pour les agences de renseignement ce que les journalistes citoyens sont pour les journalistes. Il y a un mouvement de défiance pour ce qui est établi. Beaucoup de jeunes croient bien davantage ces cartographes que ce que le gouvernement peut dire. De ce fait, ils peuvent devenir plus gêneurs qu’utiles car ils alimentent la défiance contre l’État [18]. »

Notes

  • [1]
    Entretien avec Robert Cross, 8 juin 2015.
  • [2]
    Entretien avec Cédric Labrousse, 10 juin 2015.
  • [3]
    Entretien avec Julian Röpcke, 13 avril 2016.
  • [4]
    Entretien avec Cédric Labrousse, op. cit.
  • [5]
    Idem.
  • [6]
    Entretien avec Emmanuel Pène, 18 juin 2015.
  • [7]
    Entretien avec Emmanuel Pène, op. cit.
  • [8]
    Entretien avec Mark le cartographe, 17 juin 2015.
  • [9]
    Entretien avec Cédric Labrousse, op. cit.
  • [10]
    Entretien avec Emmanuel Pène, op. cit.
  • [11]
    Entretien avec Robert Cross, op. cit.
  • [12]
    Entretien avec Franck Bulinge, 2 octobre 2015.
  • [13]
  • [14]
    Entretien avec Franck Bulinge, op. cit.
  • [15]
    Entretien avec Franck Bulinge, op. cit.
  • [16]
    Entretien avec Alain Chouet, 9 juin 2016.
  • [17]
    Entretien avec Jacques Raillane, 13 juin 2016.
  • [18]
    Entretien avec Franck Bulinge, op. cit.

Références bibliographiques

Gael Cérez
Diplômé du Master 2 Les Amériques de Rennes 2 et de l’École de journalisme de Toulouse, Gael Cérez a suivi le cours Questions Stratégiques proposé par le Cnam et le Csfrs sur la plateforme France Université Numérique. Il a travaillé pour Ouest France et le groupe La Tribune. Il collabore notamment avec National Geographic, Rue 89, Sept Info et le Journal toulousain sur des thématiques économiques et sociales.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 14/11/2016
https://doi.org/10.3917/herm.076.0074
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
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