CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1De 1989 à 2016, le renseignement a connu une mutation dans sa médiatisation. Comme toute autre administration, le monde de l’ombre s’est mué en acteur de la communication. Cette évolution, dont les étapes diffèrent d’un pays à l’autre, était induite par la fin de la guerre froide. Elle découlait de la nécessité de trouver une nouvelle légitimité à une profession reléguée par la littérature populaire, le cinéma et la propagande au rang d’espion ou de guignol de foire. Elle reposait sur la nécessité pour les services, notamment extérieurs, de renouveler leurs personnels après le départ en retraite d’une importante classe d’âge entrée dans la carrière avec la guerre froide. Elle trouvait une opportunité dans les nouvelles formes de communication induites par l’avènement de nouvelles technologies de l’information (Arboit, 2009).

2Surtout, deux « surprises stratégiques » – c’est-à-dire deux événements qui prirent en défaut aussi bien les services de renseignement que les politiques – se sont produites, à savoir la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre 2001. Dans le premier cas, la surprise ne fut pas que l’empire soviétique s’écroulât – le fait était établi depuis la deuxième moitié des années 1960, tant aux États-Unis qu’en Europe – mais comment – par quel événement – il le ferait. Dans le second cas, elle résida davantage dans des dysfonctionnements de l’organisation bureaucratique gouvernementale – cloisonnement entre les services, relations difficiles entre eux, lenteur de la décision. Ces deux surprises annoncèrent aussi le changement de la nature de la menace principale. De bilatérale, autour de deux camps organisés, l’organisation du monde devenait profondément multilatérale. Avec elle, le danger n’était plus le risque d’holocauste nucléaire, mais la prolifération d’armes de destruction massive (armes non conventionnelles de type nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique) induite par l’implosion de l’Union soviétique et le développement des conflits périphériques. Par ailleurs, tenus sous-jacents jusque-là par l’affrontement entre les deux blocs, d’autres dangers apparaissaient, depuis les trafics en tout genre (drogues, armes, êtres humains, animaux, etc.) jusqu’aux retours des djihadistes d’Afghanistan et de Bosnie dans leurs pays d’origine, en passant par les blanchiments d’argent. La mondialisation économique instaura également une sécurité inconnue jusque-là par les entreprises, et notamment celles liées à la sécurité nationale.

3Il incomba aux services de renseignement de tous les pays de s’adapter à cette nouvelle donne, même si pour les plus grands – aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en France –, cette évolution avait été suivie. Les plus petits, comme au Luxembourg, durent adopter, parfois à la faveur d’un changement de direction, des méthodes éprouvées de traitement de l’information, comme l’adoption d’un cycle du renseignement. Les attentats de New York et Washington, survenus deux jours après l’assassinat du leader afghan, le commandant Massoud, avec lequel les principaux services de renseignement occidentaux impliqués dans le conflit qui avait fragilisé l’Union soviétique avaient collaboré, marqua la fin de l’après-guerre froide. Pour les services de renseignement, s’ouvrit une période de troubles qui remit en question leur façon de travailler sous la pression des événements qui s’enchaînèrent à rythme nouveau. Pour les décideurs qui les employaient, la tentation fut lourde de profiter des mutations internes (changement générationnel) et externes (conflits à programmer du fait du terrorisme) pour imposer une concurrence aux services en leur opposant des moyens d’obtention de l’information plus politique. L’afflux de renseignements en provenance des États-Unis avant 2003 mit au jour une entreprise de politisation inédite depuis vingt ans. Seule l’autonomie française, suite à la mise à niveau des années 1991-1992, permit d’échapper à la propagande anti-irakienne de Washington (Arboit, 2014).

Adapter le renseignement français à un fonctionnement communautaire

4Quand le mur de Berlin s’ouvrit soudainement, le 9 novembre 1989, les choses n’avaient guère changé depuis que la Central Intelligence Agency (CIA) avait qualifié le renseignement français de « service mineur, sauf pour l’Afrique » (Marion, 1999) au milieu des années 1970. La France en prit cruellement conscience quand les États-Unis décidèrent d’intervenir contre l’Irak, suite à l’invasion du Koweït à l’été suivant. Les préconisations de l’ancien directeur général de la Sécurité extérieure (DGSE), le général d’armée aérienne François Mermet, « sur le renseignement militaire et ses perspectives d’évolution au cours de la prochaine décennie », prirent soudain une tout autre dimension. Il fallait adapter le renseignement français aux nouvelles contingences de l’époque.

5Une réflexion existait déjà à la marge de ce qui n’était pas encore la « communauté du renseignement ». Depuis l’offensive terroriste de l’été 1986, le personnel politique, à l’instar du Premier ministre Jacques Chirac (1986-1988), n’était pas satisfait de la production des services et réfléchissait à une nouvelle organisation. Aux Finances, on proposait de « créer une direction du Renseignement au niveau national, indépendante de la direction nationale des Enquêtes douanières [DNED], les deux directions étant regroupées sous une même autorité » ; la direction nationale du Renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) avait été créée au printemps 1988 (Hoguet, 2004). À la même époque, des réflexions identiques animaient l’état-major des armées (EMA). Une véritable alternative porta autour d’une remise à plat des pratiques et des institutions, pour former un système réellement autonome, et de la construction au sein de la DGSE d’une branche « renseignement militaire », en absorbant l’appareil existant au sein d’une communauté unique de renseignement extérieur. D’un point de vue technique, l’EMA penchait pour la première solution, tandis que la DGSE préférait la seconde. C’était sans compter avec le lobby militaire et ses entrées dans le monde politique ! Au printemps 1992, la direction du Renseignement militaire (DRM) était créée. Cette création intervenait, et ce n’était pas un hasard, huit jours avant celle du Commandement des opérations spéciales (COS) [1].

6Cette double constitution n’était ni du goût de la DGSE, ni des états-majors des trois armées. Tous craignaient d’inévitables concurrences, sinon doublons, qui n’étaient pas sans rappeler celles existant périodiquement entre la DGSE et ses « cousins » de la police, notamment dans les affaires africaines et terroristes. Le renseignement extérieur craignait aussi de se voir ôter sa spécificité initiale, l’action clandestine héritée de la Seconde Guerre mondiale. Cette crainte ressurgit en 2013, au moment où le volume des armées devait être revu à la baisse pour des questions budgétaires et où les opérations spéciales avaient le vent en poupe du fait du terrorisme. L’avènement de la DRM amplifia les duplications et les causes de chamailleries au sein de la communauté du renseignement. Avec la direction de la Surveillance du territoire (DST), il s’agissait du contre-espionnage essentiellement. La DGSE voyait ses nouveaux « cousins » lui contester l’usage des moyens de renseignement électromagnétiques et d’imagerie spatiale. Un moment, elle laissa croire à la création d’un nouveau service, indépendant des deux autres, comme l’avait été le Groupement interministériel de contrôle en 1960. Finalement, en novembre 1994, une charte, dite de non-agression, permit une coopération des deux services, sans vraiment atténuer les rapports de force entre eux [2].

7Face à ces tensions latentes et à l’élargissement du périmètre de renseignement français, les décideurs politiques songèrent à organiser un fonctionnement plus communautaire. Les services étaient aussi demandeurs d’une meilleure coordination. Le Premier ministre Michel Rocard (1988-1990) accéléra le tournant de l’informatisation, balbutiante depuis le début des années 1980, et des technologies de la communication, encore neuves. Sous cet effet, changea également l’environnement informationnel des services, confrontés à une augmentation exponentielle des sources ouvertes. Dans le même temps, le développement de l’intelligence économique et de la sécurité des entreprises contribua à élargir les frontières de la communauté du renseignement. Le contexte de lutte contre-terroriste consécutive aux attentats américains du 11 septembre 2001 permit au ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy (2002-2004, puis 2005-2007) de fusionner le contre-espionnage, pris en charge par la DST, avec une partie des Renseignements généraux (RG). Il ne le concrétisa qu’à son accession à la magistrature suprême (2007-2012). Au printemps 2008, la direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), rebaptisée en direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) six ans plus tard [3], acheva la modernisation des services français et permit d’établir une architecture communautaire semblable aux communautés du renseignement américaine et britannique.

figure im1

8Cette mutualisation du renseignement agrégea les compétences de plusieurs ministères. L’Économie et les Finances en apportèrent trois : l’animation de l’intelligence économique nationale, pour laquelle ils se dotèrent d’un coordonnateur ministériel (CMIE) au juin 2007 ; la DNRED, promue service à compétence nationale en octobre 2007 [4] ; Tracfin, qui se rapprocha de la DCRI en mars 2011. Les Affaires étrangères créèrent pour leur part, en mars 2009, la direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), regroupant coopérations militaires, de sécurité intérieure et de sécurité civile. L’Intérieur les imita, en septembre 2010, avec une direction de la coopération internationale (DCI), regroupant les structures de la police et de la gendarmerie, suite au fusionnement des deux corps. Cette architecture fut complétée, dès juin 2010, par un décret relatif à la protection du secret de la défense nationale, actualisant le précédent de juillet 2001. Un mois plus tard, le Premier ministre se dota d’un service à compétence nationale dénommé Académie du renseignement, chargé de « la formation du personnel des services de renseignement placés sous l’autorité des ministres chargés de la sécurité intérieure, de la défense, de l’économie et du budget, au renforcement des liens au sein de la communauté française du renseignement ainsi qu’à la diffusion de la culture du renseignement [5] ».

Adapter le renseignement français aux menaces des temps nouveaux

9Au-delà d’un simple effet de politisation du renseignement, la réforme touchant le renseignement intérieur marquait plutôt une prise en compte de la notion de sécurité intérieure au niveau politique. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, responsable politique de la DGSE, adopta, le 12 décembre 2012, un nouvel arrêté portant organisation du service, listant les quatre services composant la direction du renseignement, donnant un aperçu du « futur en gestation » : contre-prolifération, contre-terrorisme, sécurité économique, renseignement géopolitique et de contre-espionnage [6]. Depuis 2012, la France avait renoué avec le terrorisme, après une parenthèse de seize ans. Mais il s’agissait aussi de tourner définitivement la page de la guerre froide. D’une priorité au contre-espionnage, on en venait à favoriser la contre-ingérence, concept plus large qui place la menace de déstabilisation interne (par sabotage, subversion, terrorisme ou activités criminelles) au premier rang des préoccupations. Pourtant, le rapport de force dans le fusionnement des RG et de la DST sembla privilégier la seconde au détriment des premiers, les méthodes du contre-espionnage s’imposant comme procédure d’emploi.

Une incommunication aux lourdes conséquences

10Cette marginalisation du renseignement intérieur apparut cruellement à travers l’observation de la part non intégrée des RG, la sous-direction de l’information générale (SDIG). Elle ne disposa jamais de doctrine d’emploi, semblant travailler par défaut comme le révélèrent les attentats du printemps 2012 à Toulouse et Montauban. Elle se chargeait de ce que la DCRI ne faisait pas, le renseignement dit « en milieu ouvert » : mouvements sociaux, ordre public, religion (hors radicaux), violences urbaines et bandes… Toutefois, en matière d’islamisme radical, la SDIG était chargée de surveiller les mosquées, mais dès qu’un individu était soupçonné d’activisme, la DCRI héritait du dossier. La même chose se constatait dans le domaine de la subversion violente. En outre, la SDIG devait se plier à la fusion opérée au sein du ministère de l’Intérieur et accepter que certains de ses services zonaux les plus ruraux puissent être dirigés par le commandant de groupement de gendarmerie. Un casus belli pour beaucoup de policiers, qui considèrent que le renseignement est une prérogative policière et qui craignent de se faire manger par les gendarmes ! Plus sérieusement, la différence d’habilitation entre la SDIG et la DCRI – cette dernière étant la seule des deux à pouvoir connaître des dossiers secret-défense – empêchait les deux services de réellement communiquer entre eux.

11La résurgence terroriste de 2012 mit en évidence ce manque de coordination. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, pensa un moment le corriger en démantelant la DCRI et en revenant à la situation ante-2008. Il y renonça mi-novembre 2012, comme le président Sarkozy avait renoncé, quatre ans auparavant, à placer la DGSE sous la responsabilité des Affaires étrangères, à l’image du MI-6 britannique. En 2008, le pouvoir avait eu peur de relancer une stérile guerre administrative entre militaires et diplomates ; en 2012, le renforcement des liens entre la direction générale de la police nationale (DGPN) et la DCRI permit de résoudre la crise. Un « groupe de liaison » fut détaché à la SDIG, et des équipes de la DCRI, soit une quarantaine de policiers, auprès de chaque service zonal. Le 9 mai 2014, neuf jours après la transformation de la DCRI en DGSI, la SDIG devint le Service central du renseignement territorial (SCRT) [7]. Il était chargé des « renseignements [qui] concernent tous les domaines de la vie institutionnelle, économique et sociale susceptibles d’entraîner des mouvements revendicatifs ou protestataires », mais sa collaboration avec la DGSI resta problématique, malgré l’octroi de quelques habilitations secret-défense, comme le révéla l’attaque contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.

12Cet attentat déclencha une conséquence inattendue de cette libération du renseignement intérieur de la tutelle de la DGPN, pour la rattacher directement au ministre de l’Intérieur. Conscient des ratés de l’antiterrorisme, et non du renseignement, son titulaire, Bernard Cazeneuve, décida de gérer au plus près la chasse aux terroristes. L’ordre établi depuis 1984 s’en trouva bousculé. L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), installée depuis la création de la DCRI dans les mêmes locaux qu’elle, fut totalement marginalisée. Le 30 juin 2015, le décideur lui substitua un état-major de prévention du terrorisme, directement au niveau de son cabinet. Intervenaient des cadres de la DGSI, du SCRT, de la Sécurité publique, de la police judiciaire, de la gendarmerie… mais pas de l’Uclat. De même, pas plus qu’en 2008, il ne fut pas mis fin à l’incongruité d’une duplication à la Préfecture de Police des structures de renseignement, compétente uniquement pour la capitale et la proche banlieue. L’attaque du 13 novembre 2015 en fut la cruelle conséquence, la responsabilité politique étant néanmoins atténuée par la différence de niveau des collaborations avec les services européens. Europol avait bien intégré dans ses priorités le terrorisme islamique depuis 1999, mais se préoccupait encore plus de drogue, d’immigration illégale et de vols de voitures. En Belgique, la Sûreté de l’État était plus préoccupée par le contre-espionnage à Bruxelles, où siègent la Commission européenne et ses organes, ainsi que l’Otan, que par ce qui se passait à Verviers ou à Molenbeek-Saint-Jean. S’ajoutait aussi la difficile coopération avec les 19 bourgmestres de Bruxelles et les 6 zones de police. Malgré une opération conjointe avec la police française en décembre 2008 contre les djihadistes, il fallut attendre le 15 janvier 2015 et l’opération contre la cellule de Verviers pour que la Sûreté prît conscience de son manque de linguiste arabe.

L’illusion du tout-technologique

13La contrainte budgétaire achevait partout de désorganiser les appareils de renseignement intérieur. Dans un climat global en Europe de révision générale des politiques publiques et de coupes budgétaires, et sous prétexte d’informatisation des services de renseignement et de sécurité, il fut décidé des réductions drastiques de personnels. Les postes d’ingénierie étant épargnés, ceux sur le terrain sont les premiers touchés. Partout, sans prendre conscience que se rééditait l’illusion américaine pré-11 septembre du tout-technologique, la douce musique du renseignement d’origine électromagnétique se répandit dans les différents services. Côté sécurité, cela signifia la disparition des unités de police de proximité, qui fournissaient pourtant un renseignement d’alerte. Côté renseignement, les missions d’infiltration s’en trouvèrent limitées par la hiérarchie.

14La nouvelle panacée était l’interception et la collecte des données par des moyens capteurs. Elle impacta lourdement les capacités d’analyse des services. Outre des problèmes d’analyse dus à des personnels insuffisants, elle créa l’illusion des décideurs, qui ont tendance à multiplier les écoutes, comme dans les séries télévisées. La médiatisation de ces moyens amène aussi les cibles à s’en prémunir, délaissant leurs téléphones portables au profit de solutions plus cryptées ou plus indétectables, même les plus rudimentaires. Les failles de surveillance induites par ces réductions de personnels actifs sont nombreuses. Les djihadistes savent aussi bien se jouer de l’absence de croisement des fichiers et de leur remplissage aléatoire par des services de police surchargés que des possibilités de la zone Schengen. À cela s’ajoutent des interdictions politiques, comme cette interdiction faite aux services français par le gouvernement Valls de discuter avec leurs homologues syriens !

Notes

  • [1]
    Journal officiel, 17 juin et 9 juillet 1992, décret du 16 juin et arrêté du 24 juin 1992.
  • [2]
    Le Monde, 27 novembre 1994.
  • [3]
    Journal officiel, 28 juin 2008 et 2 mai 2014, décrets des 27 juin 2008 et 30 avril 2014.
  • [4]
    Journal officiel, 10 mai et 21 novembre 2007, circulaire du 21 mars et arrêté du 29 octobre 2007.
  • [5]
    Journal officiel, 23 juin et 16 juillet 2010, décrets des 21 juin et 13 juillet 2010.
  • [6]
    Journal officiel, 11 janvier 2013.
  • [7]
    Journal officiel, 10 mai 2014, décret du 9 mai 2014.
Français

De 1989 à 2016, le renseignement a connu une mutation dans sa médiatisation, en raison de l’évolution incertaine des relations internationales. Ce phénomène touchait tous les services, tranchant avec leur discrétion pendant la guerre froide. Cette époque a également été marquée par une adaptation du renseignement français à un fonctionnement communautaire, reflétant l’élargissement de son périmètre. Dans le même temps, cette mutualisation du renseignement agrégea les compétences de plusieurs ministères. Au-delà d’un simple effet de politisation du renseignement, elle ne fait que refléter une prise en compte de la notion de sécurité intérieure au niveau politique. Mais, au lieu de favoriser le renseignement intérieur dans sa diversité, le renseignement territorial se trouve marginalisé sous prétexte d’informatisation des services de renseignement et de sécurité et d’une croyance illusoire dans les interceptions qui impacte leurs capacités d’analyse.

Mots-clés

  • armes de destruction massive
  • communauté du renseignement
  • contrainte budgétaire
  • contre-espionnage
  • contre-ingérence
  • politisation du renseignement
  • renseignement électromagnétique
  • renseignement d’imagerie spatiale
  • surprises stratégiques

Références bibliographiques

  • Arboit, G., « La médiatisation du renseignement et ses dérives depuis le 11 septembre 2001 », in Denece,, E. (dir.), Renseignement, médias et démocratie, Paris, Ellipses, 2009, p. 19-43.
  • Arboit, G., Des services secrets pour la France. Du Dépôt de la Guerre à la DGSE (1856-2013), Paris, CNRS éditions, 2014.
  • Hoguet, J.-H., Au service de l’État à travers la Douane, 1954-1996, Paris, L’Harmattan, 2004.
  • Marion, P., Mémoires de l’ombre. Un homme dans les secrets de l’État, Paris, Flammarion, 1999.
Gérald Arboit
Gérald Arboit est directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), Paris, et chercheurassocié au CNRS-UMR S-Irice 8138 (universités Paris 1 et 4). Docteur HDR en histoire contemporaine, il travaille sur les relations internationales et notamment sur les « forces profondes », comme l’information et les services de renseignement. Il a notamment publié Des services secrets pour la France. Du Dépôt de la Guerre à la DGSE (1856-2013) (CNRS éditions, 2014) et dirigé Les médias de masse et les causes de conflits majeurs. L’information dans le cas de « la guerre en Irak » (Bruylant, 2006).
Mis en ligne sur Cairn.info le 14/11/2016
https://doi.org/10.3917/herm.076.0023
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...