CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1La littérature qu’en France la figure et la posture de l’intellectuel ont inspirée est largement marquée au coin de la polémique. Pamphlétaire ou à visée scientifique, elle garde la mémoire de ses origines qui sont celles de l’affaire Dreyfus. D’un bout à l’autre de sa production, d’identiques questions la traversent : qu’est-ce qu’un intellectuel ? Quels sont sa place et son rôle au sein de la société ? Comment se sert-il du crédit dont il dispose ? Peut-on lui faire confiance ? Les réponses données sont intégrées à des schémas qui, par exemple, enchaînent formation, fonction et faillite des intellectuels, ou qui s’appliquent à en caractériser les différents types : « académique », « charismatique », « médiatique », etc. Elles sont en prise sur un « champ intellectuel » dont la configuration a été profondément affectée par le développement des médias. On indiquera ici les orientations successives que présente un débat ouvert à la fin du xixe siècle et dont les historiens ont, au cours des trois dernières décennies, déroulé les vicissitudes.

Heurs et malheurs d’un magistère

2Intitulé Les Méfaits des intellectuels (1914) et préfacé par Sorel, l’ouvrage de Berth est la première critique systématique des pédagogues et logiciens, « gens de tout acabit qui, enfoncés dans leurs idées, perdus dans leurs abstractions, oublient de voir le monde changer autour d’eux ». Il s’agit là de « tous ceux qu’on pourrait appeler les bureaucrates de la pensée ». Dans le deuxième chapitre des Scènes et doctrines du nationalisme (1902), Maurice Barrès avait déjà mis en accusation ces « logiciens de l’absolu ». Qu’est-ce qu’un intellectuel ? « Un individu qui se persuade que la société doit se fonder sur la logique et qui méconnaît qu’elle repose en fait sur des nécessités antérieures et peut-être étrangères à la raison de l’individu ». Se préoccupant, quatre ans plus tard, De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne (1906), Charles Péguy mettait en cause la « connexité de la domination intellectuelle et de la domination politique ». Les intellectuels ont bien le droit d’avoir une métaphysique, une religion, une philosophie héritée de Renan ; cela ne nous regarde pas ; la question est de savoir « si l’État moderne a le droit de l’imposer au monde ».

3La Trahison des clercs (1927) est une critique radicale de ces prises de position et options partisanes. Pour Julien Benda, l’intellectuel n’a pas à poursuivre de fins pratiques ; voué à l’exercice de l’art, de la science ou de la spéculation métaphysique, il jouit de biens intemporels. Ses valeurs, les « valeurs cléricales », sont la justice, la vérité, la raison – qui excluent le sentiment, l’enthousiasme, la foi. Aux clercs il est donc reproché d’avoir cédé aux passions politiques – « qu’ils ont fait entrer dans leur activité » –, en délaissant l’universel pour le particulier, et le « spirituel » pour le « pratique ». La « soif de la sensation » les a fait se ruer « dans le sentir », et rompre avec « l’ascétisme spirituel ». Nombre de jugements ont été portés sur cette « catégorie sociale » entre les deux guerres : les uns font de ses membres des médiateurs entre les masses populaires et les affaires de la cité, d’autres des amateurs d’idées toujours « remuées […] sans le contrepoids des actes réels » (Valéry), d’autres encore, et suivant Nizan (1932), des « chiens de garde » attestant la collusion de l’Université et du Comité des forges dans le maintien du capitalisme. Mais nul d’entre eux n’a revêtu la portée de celui de Julien Benda.

4Réédité en 1946, avec une nouvelle préface, son ouvrage a reçu des événements une éclatante confirmation. S’étant mis à « croire », les intellectuels se sont décidément avancés sur le forum pour faire prévaloir leur opinion. Ils se sont engagés, et les motifs de leur engagement n’ont pas manqué : après la montée du fascisme et la guerre d’Espagne, ce furent, entre autres, la Résistance, la guerre d’Algérie, celle du Vietnam, la cause des boat people, toutes les luttes anticoloniales. Au lendemain de la guerre, les intellectuels « de gauche » restent quasiment seuls maîtres du terrain idéologique – où leurs adversaires de droite, sous le gouvernement de Vichy, se sont plus ou moins compromis dans la collaboration. Ils sont écoutés, suivis, honorés comme des héros de la pensée. Critiques et défenses se succèdent : en 1955, Raymond Aron publie L’Opium des intellectuels ; en 1970 paraît La France intellectuelle de Monnerot ; en 1972, Jean-Paul Sartre donne son Plaidoyer pour les intellectuels. Après la venue de la gauche au pouvoir, « Le silence des intellectuels » devait, en 1983, devenir assourdissant. Il signifiait, en fait, l’abandon du modèle de l’engagement sartrien dans la bataille des idées. Une vingtaine d’années plus tard, Lindenberg (Le Rappel à l’ordre, 2002) posait le constat, âprement controversé, d’un basculement des intellectuels dans le néoconservatisme.

Du monopole à la concurrence

5Les ouvrages de journalistes ou d’essayistes traitant, dans cette dernière période, des intellectuels en France sont autant d’indices d’une désacralisation. Polémiques, dans le prolongement des Intellectuels en chaise longue (Suffert, 1974), ou plus analytiques – de l’« expédition en haute intelligentsia » intitulée Les intellocrates (Hamon et Rotman, 1981) au Pouvoir intellectuel (Lemieux, 2003) –, ils mettent en scène des « intellos » au charisme entamé – et passablement démythifiés. Manque de lucidité, reniements successifs et palinodies ont discrédité les anciens maîtres à penser – écrivains et universitaires pour l’essentiel. À côté de ces derniers, « gendelettres » et « séminaristes », grossis des experts (les « oracles »), la typologie de Lemieux fait une large place à de nouveaux venus : les « médiacrates ». L’engagement le cédant désormais à de nouveaux critères de légitimité, certifiés par les médias, artistes, journalistes, membres des professions libérales, etc., garnissent la catégorie de ceux que l’on a appelés les « nouveaux intellectuels ». Ils se sont imposés dans un contexte marqué par le rejet du maître qui prétendait dire le vrai, marqué aussi par un glissement général de la production du sens vers la consommation de signes, le passage de prescriptions politiques concernant le Pouvoir et l’État à l’intervention sociale suscitée par des « faits de société », le repli enfin sur la défense des droits de l’homme, l’humanitarisme, un moralisme diffus.

6Les rapports que les intellectuels « classiques » entretiennent avec les moyens modernes de diffusion de la pensée ont été fréquemment examinés. Pour la radio, Cécile Méadel (1996) a rappelé comment, du Studio d’essai de Pierre Schaeffer aux Radioscopies de Jacques Chancel, ils ont fait entendre leur voix au fil d’émissions d’entretiens. S’agissant de la télévision, Agnès Chauveau (1996) a montré combien a été forte leur méfiance à l’égard d’un média qui menaçait la culture de l’écrit et, surtout, leur hégémonie dans la production comme dans la diffusion des savoirs. Le discours de dénonciation a longtemps perduré. Sans avoir la rigueur systématique de celui de l’École de Francfort sur la culture de masse et l’industrie culturelle, il a été principalement tenu par Jean Baudrillard (La Société de consommation, 1970), Alain Finkielkraut (La Défaite de la pensée, 1987), Pierre Bourdieu (Sur la télévision, 1996). Un début de ralliement s’est cependant amorcé, au seuil des années 1970, quand l’idée d’une télévision à la botte du pouvoir a perdu de sa virulence, et progressé celle de son utilisation comme tribune. Il a été émaillé d’incidents, dont le « Messieurs les censeurs, bonsoir » de Maurice Clavel, quittant le plateau de l’émission « À armes égales » le 13 décembre 1971, est resté dans les mémoires.

7Il faut attendre la fin des années 1980 pour que s’apaisent ces rapports conflictuels. Une approche compréhensive des médias a alors partie gagnée. Préparée par les travaux du Centre d’études de communication de masse (Cecmas) qu’ont fondé, en 1960, Roland Barthes, Georges Friedmann et Edgar Morin, elle caractérise la réflexion patiemment poursuivie par Jean Cazeneuve dans Les Pouvoirs de la télévision (1970), La Société de l’ubiquité (1972), L’Homme téléspectateur (1974). Elle s’affirme dans Éloge du grand public – Une théorie critique de la télévision (1990) de Dominique Wolton, dont les conceptions novatrices s’opposent, par avance, à celles de Bourdieu : il n’y a pas à redouter la présence sur le petit écran d’intellectuels journalistes que ce dernier traitera aimablement de « collaborateurs » ; le média en question contribue au renforcement du lien social et à l’élargissement du débat démocratique ; le refuge de l’intellectuel dans le jargon universitaire ne fait dans ces conditions que trahir, outre sa volonté de défendre son pré carré, la fragilité de son discours. Les années suivantes, des informations non filtrées, de plus en plus nombreuses, commenceront à circuler sur Internet, mettant aussi à mal le contrôle des autorités intellectuelles naguère maîtresses des manifestes et des pétitions. Ce support fera l’objet d’une autre étude pionnière de Dominique Wolton, Internet et après – Une théorie critique des nouveaux médias (2001). Ainsi les intellectuels, auxquels la presse a d’abord fourni une tribune où ils ont fait valoir leur virtuosité conceptuelle, en sont venus à satisfaire leur désir narcissique de se faire voir à la télévision, pour finalement se répandre sur le Net en propos le plus souvent dépourvus d’esprit critique.

8L’arrivée des intellectuels sur le petit écran, qu’illustrent les plateaux de « Droit de réponse » (1981-1987) de Michel Polac, n’est qu’un des aspects des changements survenus au cours des années 1980. Cette décennie s’ouvre sur la mort de Jean-Paul Sartre (avril 1980) et s’achève, en 1989, avec la chute du Mur de Berlin. Jalonnée par la disparition de Raymond Aron (octobre 1983) et de Michel Foucault (juin 1984), elle est marquée par le renouveau de la tradition libérale. Après le lancement, en 1978, de Commentaire qui prend la suite de Preuves (1951-1969, 1re série) et de Contrepoint (1970-1976), c’est l’apparition d’une autre revue, Le Débat (1980) – moins soucieuse de condamner ou de célébrer, à l’instar d’Esprit (1932) ou des Temps modernes (1945), que de comprendre –, puis la création de la Fondation Saint-Simon (1982-1999), lieu de rencontre original entre décideurs et intellectuels réunis autour de François Furet, Alain Minc, Pierre Rosanvallon, Roger Fauroux. Dans son article intitulé « Tombeau de l’intellectuel » (Le Monde, 8 oct. 1983), Jean-François Lyotard n’en annonçait pas moins la fin des intellectuels comme penseurs de l’universel, « car c’est précisément cette unité totalisante, cette universalité qui, depuis le milieu du xxe siècle du moins, fait défaut ».

Histoire et sociologie des intellectuels

9Effacement de l’intellectuel « classique », promotion de l’intellectuel « médiatique » : ce processus a été rapporté par Régis Debray (Le Pouvoir intellectuel en France, 1979) à l’enchaînement de trois cycles : « universitaire » (1880-1930), nimbé du prestige des professeurs issus du cloître normalien, « éditorial » (1920-1960), avec la montée en puissance de l’auteur et de son éditeur, « médiatique », cycle qu’ouvrent la destitution de l’œuvre par l’événement, le primat de la diffusion sur la création, la dissociation des producteurs de la pensée et de ses diffuseurs qui « déterminent non seulement le volume mais la nature de la production ». Cette analyse qu’ont enrichi, après Le Scribe (1980), le Cours de médiologie générale (1991) consacré aux medias-sphères, et I.f. suite et fin (2000) où sont décrits « l’élan, l’inflation et la chute » des clercs, constitue un apport majeur à l’étude des intellectuels en France au xxe siècle. Elle a pour auteur un normalien, agrégé, romancier primé en 1977 par la confrérie éditoriale, qui a été à la fois juge et partie : en 1982, il s’élevait contre le magistère cathodique de Bernard Pivot accusé, avec son émission « Apostrophes », d’exercer une véritable dictature sur le monde littéraire. Aussi et autant qu’un documentaire érudit, cet apport se présente-t-il comme un témoignage sur les protagonistes de la vie intellectuelle de cette période, des protagonistes en passe de devenir « un nouvel objet d’histoire » (Delorme-Montini, 2000).

10La constitution en objet d’étude historiographique des intellectuels qui semblaient surplomber l’histoire est une opération concomitante à la mise en question de leur éminence statutaire. En 1986, la publication du livre de Pascal Ory et Jean-François Sirinelli sur les intellectuels en France depuis l’affaire Dreyfus donne le signal d’une entrée massive en scène des historiens. Jean-François Sirinelli (2006) a répertorié leurs principales contributions ; parmi celles-ci se distingue le Dictionnaire des intellectuels français (1996), dirigé par Jacques Julliard et Michel Winock, où se trouvent récapitulés tous les thèmes abordés. Sur fond de relève d’une histoire économique et sociale, en voie d’essoufflement, par une histoire culturelle aussi attentive au passé qu’au temps présent, ils ont été légion à retracer l’itinéraire des clercs, à comparer leur place dans l’Hexagone à celle occupée dans d’autres pays, à explorer les « sociabilités intellectuelles » en identifiant précisément lieux, milieux et réseaux. En ce dernier domaine, on notera que des recherches tout aussi fructueuses ont été menées du côté des sciences sociales, comme le montre La Tribu des clercs. Les intellectuels sous la Cinquième République (Rieffel, 1994). On rappellera surtout que, dans ces investigations, les politistes et les sociologues ont accompagné, et parfois précédé, les historiens souvent oublieux de ce compagnonnage.

11L’entrée des intellectuels au musée de l’histoire de France peut être finalement considérée comme le symptôme majeur de la crise qui les frappe. Celle-ci s’explique par des raisons structurelles et conjoncturelles : changements socio-économiques – avec la tertiarisation de la population, l’effacement des lignes de partage entre catégories sociales, l’affaiblissement des exigences révolutionnaires –, mutations socio-politiques – de répressif, l’ordre social est devenu assez bienveillant, ce qui a modifié les conditions du débat sur la pensée et la cité dans lequel l’intellectuel exerçait sa médiation –, transformation du marché intellectuel consécutives à la bureaucratisation de l’Université, à l’expansion des médias, à la banalisation des fonctions d’information et de communication. Ces causes et leurs conséquences ont fait l’objet, dans les sciences sociales, de multiples analyses : celles présentées lors du colloque tenu à l’université de Lausanne en 1989, « Les intellectuels : déclin ou essor » (Berthoud et Busino, 1990), comptent parmi les plus pertinentes. Parallèlement à ces travaux, la figure de l’intellectuel - « expert » ou « prophète », « charismatique », « critique » ou « démocratique » – n’a pas cessé d’être, dans les médias écrits, sonores et visuels, dessinée et interrogée de façon souvent répétitive.

12Dans le déclin ainsi enregistré, la responsabilité des intéressés doit être soulignée. Qu’ils soient avant tout « savants » ou « militants », la plupart d’entre eux se signalent aujourd’hui par une exigence de reconnaissance, un souci de visibilité qui fait passer au second plan la quête de la vérité. Aussi sont-ils prompts à avaliser ce qui séduit, en délaissant toute vérification, toute administration de la preuve, bref, le contrôle des sources. Le texte pseudo-scientifique publié en 1996 par le physicien Alan Sokal fournit un bon exemple du discrédit que l’utilisation d’énoncés scientifiques par des disciplines « littéraires » peut engendrer. Après l’affaire Sokal, le canular Botul – théoricien inventé par un journaliste facétieux mais auquel l’un des plus célèbres intellectuels français s’est, en 2010, très sérieusement référé – a conforté le sentiment que l’intellectuel s’autorise à dire n’importe quoi. Dans le droit fil de ces impostures et mystifications, Pascal Boniface a pu dénoncer, en 2011, les « intellectuels faussaires » et « le triomphe médiatique des experts du mensonge ». Devait cependant suivre en 2013, du même auteur, un ouvrage consacré aux « intellectuels intègres » où figure en bonne place Dominique Wolton, « le penseur indiscipliné ».

13La situation des intellectuels dans la société a nourri une réflexion qu’il est devenu classique de faire remonter à Tocqueville. Dans la première moitié du xxe siècle, elle a donné lieu aux conceptualisations justement célèbres de Karl Mannheim et Antonio Gramsci. Il faut y ajouter l’important chapitre consacré, en 1942, par Schumpeter à ces « gens qui manient le verbe écrit ou parlé » : ils n’ont aucune responsabilité directe, aucune connaissance pratique et toujours une attitude critique. Après la guerre, Edward Shils (1972) leur a consacré de solides essais. Pour la France, on retiendra l’entreprise de clarification conduite par Raymond Boudon. « L’intellectuel et ses publics » (1981) expose une sériation originale des marchés. Le Dictionnaire critique de la sociologie (Boudon et Bourricaud, 1981) propose une définition des intellectuels susceptible de faire consensus : ce sont « les individus qui, pourvus d’une certaine expertise ou compétence dans l’ordre cognitif, manifestent aussi un souci particulier pour les valeurs centrales de leur société ». Maurice Blanchot (1984) les situe dans cette perspective, mais en accentuant le trait : « L’écrivain, l’artiste, le savant détournent l’influence qu’ils ont acquise, l’autorité qu’ils doivent à leur activité propre pour les faire servir à des choix politiques, à des options morales. » C’est sur ce transfert de notoriété que Julliard et Winock (1996) ont mis l’accent en faisant de l’intellectuel « un homme ou une femme qui applique à l’ordre politique une notoriété acquise ailleurs ».

Français

Porté sur le devant de la scène sociale par l’Affaire Dreyfus, les intellectuels ont connu des fortunes diverses au cours du xxe siècle. De l’entre-deux guerres à ces dernières décennies, ils ont vu leur rôle passionnément discuté et, finalement, leur crédit sensiblement entamé. Nombreuses sont les causes d’un processus qui a conduit à la mise en question du magistère qu’ils ont exercé sur les activités de l’esprit. Le développement des médias en est une, parmi d’autres ici identifiées, qui a contribué à l’irrésistible déclin des intellectuels dont l’entrée au musée de l’histoire peut être tenue pour le plus évident symptôme.

Mots-clés

  • critique sociale
  • engagement
  • idéologie
  • médias
  • société

Références bibliographiques

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Bernard Valade
Bernard Valade, est professeur émérite à la Sorbonne (université Paris Descartes) et rédacteur en chef de la revue Hermès.
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 04/06/2015
https://doi.org/10.3917/herm.071.0219
Pour citer cet article
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