CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Le sport comme la communication sont des faits sociaux dont la compréhension en tant qu’« objets scientifiques » mobilise des disciplines diverses, et toute recherche d’exhaustivité nous semble pure utopie. À l’identique de la méthode utilisée par Marcel Mauss (1968) dans son analyse de la prière, il s’agit, comme le souligne Michel Caillat (1998), de clarifier en premier lieu quels sont les faits qui méritent d’être désignés par le terme de « sport ». Un premier écueil serait de parler encore « du sport » au singulier. Cela pose alors la question de sa singularité et de son unité et cette simple définition nous renvoie à l’hétérogénéité de l’univers des pratiques sportives, à la diversité des analyses suscitées et à la variété des processus de médiatisation proposés. Un second écueil serait de confondre ce qui relève de la pratique sportive, de son spectacle et de sa médiatisation.

2Parallèlement, les études sur les processus communicationnels connaissent, depuis plusieurs années, un essor considérable et révèlent une hégémonie, une tyrannie [1] ou une idéologie [2] de la communication, galvaudant le terme même de communication. Le champ sportif en est un exemple révélateur. La tentation y est grande de réduire la communication à l’usage d’outils liés aux stratégies marchandes qui organisent structurellement le sport contemporain. La communication est alors pensée comme un épicentre structurant les dimensions économiques du sport. Or si le sport alimente confortablement les grilles des programmes aux heures les plus convoitées, si les médias constituent un financeur incontournable qui améliorent, de ce fait, la mise en scène médiatique du spectacle sportif, ils contribuent également à faire du sport un « référent universel » qui trouve alors une place dans le débat public à l’occasion de grands événements ou lors de dérives (dopage, faits de violence, actes racistes, etc.). En effet, le sport dépasse le cadre du stade et s’ouvre à la communication de masse. Par les représentations qu’il véhicule, il devient lui-même support et délivre des messages aux caractères polysémiques, posant ainsi la question des liens créés entre le sport, le spectacle qui le prolonge et l’espace public. Le direct, quant à lui, est devenu la référence absolue en matière de médiatisation du sport qui représenterait alors un « modèle idéal de communication ». Selon Daniel Bougnoux (2000) : « Aujourd’hui les médias, c’est la dictature de l’immédiateté, du direct, du temps réel. Le grand rêve de la communication est de réunir des foules immenses dans une émotivité chaude et partagée dans un temps donné, comme la Coupe du monde de football, les Jeux Olympiques. »

3Pour aborder le sport sous l’angle de la communication, il faut alors changer de paradigme. Il s’agit alors, comme le suggère Françoise Papa (1996), de dépasser une approche instrumentale de la communication et une approche événementielle du sport. Mais les obstacles à l’analyse sont multiples. Ils concernent en premier lieu l’objet, en raison de la diversité des émotions qu’il suscite. Or, d’après Charles Suaud (1996), les caractères que l’on attribue naturellement aux émotions, comme la spontanéité, l’instabilité, etc., constituent sans aucun doute un obstacle à l’analyse. À cette difficulté propre à toute démarche scientifique vient s’ajouter, toujours selon Charles Suaud, le poids des hiérarchies intellectuelles, sociales et culturelles, historiquement constituées. Jacques Defrance (1995) rappelle, par ailleurs, que « le goût pour le sport a souvent été perçu comme la marque d’une inculture, notamment dans les pays qui ont développé et valorisé une “haute” culture littéraire issue d’une tradition de cour (comme la France) ». De façon plus abrupte, Barrès (1862-1923) estime que « le sport fait des ignares et des cardiaques, des éclopés et des brutes » (cité par Defrance, 1995).

4Un autre obstacle provient de l’éparpillement des chercheurs, la diversité des thèmes d’étude, des disciplines et des approches. La communication peut et doit être éclairée par un certain nombre de prismes, qu’ils soient économiques, politiques, sociologiques, historique ou anthropologiques, chacun ouvrant de nombreuses perspectives d’analyses. Si d’une part la communication est éclairée par ces prismes, elle les traverse également de façon impensée. C’est alors tout l’enjeu d’une approche qui pourrait être interdisciplinaire (voire transdisciplinaire), un pendant de ce qui est développé dans d’autres pays avec les cultural studies.

5Notre proposition épistémologique trouve alors comme point d’ancrage les trois dimensions de la communication définies par Dominique Wolton (2003). Il s’agit d’abord de la technique. Il apparaît que dans ses relations aux médias, le sport a toujours su mobiliser les techniques de communication les plus avancées et, dans le même temps, fut un véritable laboratoire expérimental pour les médias. Ensuite, intervient l’économie. Le sport et son spectacle sont également, dans ce cas, exemplaires. Il naît et se développe dans le capitalisme triomphant, mobilise des adhésions fortes où se conjuguent un universalisme présupposé et une internationalisation des messages sportifs, au sein d’une économie mondialisée. Enfin, les conditions sociales et culturelles déterminent les manières de communiquer. La nature des interactions « sport et société », les finalités allouées au sport et à son spectacle ainsi que les conditions de production de l’information inscrivent le spectacle sportif médiatisé dans sa contemporanéité et sa modernité.

Sport et communication : de l’impensé à l’interdisciplinarité

6Les journaux dès le milieu du xixe siècle ont contribué à l’émergence d’un sport spectacle : ce sont en effet les titres populaires qui organisaient les grands événements sportifs et leurs récits mobilisaient à chaque époque les techniques de communication les plus avancées. En raison de l’intérêt que les récits sportifs suscitaient et des contraintes techniques que le spectacle sportif imposait, les acteurs de la presse écrite ont été conduits à innover pour en optimiser et en élargir l’accès, générant alors des processus de promotion et de valorisation multiples (Wille, 2003). Le sport conjugue deux dimensions contradictoires, mais complémentaires : l’anticipation et l’incertitude. En effet, si l’événement est connu à l’avance, par la connaissance du lieu, de la date, des acteurs en présence, l’incertitude du résultat structure une part importante de l’intérêt que le sport génère. Les « hommes » de médias peuvent alors, anticiper sur la mise en place des dispositifs techniques, structurant le récit à partir de l’issue incertaine de la rencontre, de la course, etc. C’est la raison pour laquelle le sport fut un véritable « laboratoire » (Durry, 1992) pour les « hommes » de médias, par la recherche de mobilité des dispositifs et du temps gagné dans la restitution de l’information. Il est à l’origine des grandes innovations technologiques, qui trouvent également un terrain d’application avec le développement des médias électroniques. Le spectacle sportif participe activement à cette phase d’expérimentation de la télévision et structure son institutionnalisation et sa légitimité médiatique (Wille, 2011). Cette structuration ne peut se penser indépendamment des conditions sociales et culturelles ainsi que des enjeux économiques et politiques qui structurent le sport, son spectacle et sa médiatisation.

7Si les travaux de Wladimir Andreff et Jean-François Nys (1987), de Jean-Jacques Gouget et Jean-François Bourg (1998) ou de Claude Sobry (2003) développent une approche économique des relations « sport-médias » souvent reprise pour dénoncer les processus contemporains de la médiatisation du sport, ceux-ci ne doivent pas nous faire oublier ce que pouvait représenter l’idéologie [3] coubertinienne à la fin du xixe siècle ainsi que les réels enjeux qui ont structuré le sport depuis le début du xxe siècle. La valorisation de la performance, comme valeur méritocratique, et les liens que la presse a établis avec le monde industriel ont contribué à inscrire le sport dans le capitalisme triomphant. L’approche économique doit permettre, par contre, d’intégrer les dimensions structurelles et conjoncturelles de ces relations d’intérêts réciproques entre le secteur marchand, les organisateurs d’événements et la presse, et ceci depuis l’avènement du sport moderne. Elle doit contribuer à la compréhension de la genèse de cette relation et doit être appréhendée comme une ressource, pour identifier les enjeux de ces relations/interactions.

8Les conditions sociales et culturelles permettent d’appréhender les interactions du sport avec la société et ces différentes approches constituent par ailleurs des lieux de controverses. Le sport est une pratique sociale qui se fonde sur le jeu et se déroule dans un espace-temps clos. Le stade, le gymnase, la piscine seraient alors des enceintes isolées du reste de l’espace social. Pendant la durée de la compétition, les gestes, les actions, les comportements semblent ne pas produire de conséquences en dehors de l’enceinte. Le sport et son spectacle se dérouleraient en dehors de la réalité sociale, et induiraient alors des processus d’aliénation ou d’exhibition : « les odieux du sport ». C’est ainsi que Jean-Marie Brohm (1976) appelle à une analyse critique de la culture de masse et de l’aliénation des classes populaires par l’industrie du spectacle sportif – d’où cette méfiance à l’égard du sport, accusé de détourner les ouvriers de questions « véritablement » importantes. Cette conception trouve ses fondements dans celle défendue par Guy Debord (1967), pour qui le spectacle est le stade achevé du capitalisme. Il est un pendant concret de l’organisation de la marchandise. Le « spectacle » est à la fois l’appareil de propagande de l’emprise du capital sur les vies, aussi bien qu’un « rapport social entre des personnes médiatisées par des images ».

9Cette distance supposée est discordante avec les travaux de Pierre Bourdieu (1983) qui ont permis de développer une approche socio-culturelle des pratiques, montrant que le sport n’est pas dénué de liens avec la réalité sociale : il en est le reflet. Le sport est le théâtre d’un spectacle vivant, il y fait vibrer les émotions, comme l’exprime Alain Ehrenberg (1991) : « Catalyseur affectif, le spectacle sportif accroît la possibilité d’éprouver des émotions et autorise à s’y abandonner. Aujourd’hui, les champions chargés de symboles mettent en scène les hauts et les bas de l’individu ordinaire. »

10L’ayant exploré sous l’angle de la sociologie du spectacle ou des médias, Charles Pigeassou (1997) rappelle que :

11

Fait social total, le sport condense un ensemble d’attributs (valeurs, représentations, comportements) construisant une diversité de médiations entre la société et l’individu. Les registres de médiation, dont l’importance et la variété ont évolué au cours de ce siècle, constituent un enjeu pour la compréhension et l’impact que les acteurs veulent donner au sport.

12Il apparaît clairement que la pensée doit se construire dans ces interactions entre sport et société, qui dépassent l’analyse sociologique. Dans Homo Ludens, Huizinga montre également comment le jeu serait à la source de toute culture. Comme le rappelle Charles Pigeassou (1997) également, le projet d’analyse du sport de Bernard Jeu (1987) s’ouvre sur une compréhension anthropologique du sport dans les différents plans d’ordre culturel, structural et réflexif. Nous retiendrons alors qu’avec le processus de « sportivisation », l’approche contemporaine substitue l’homo ludens à l’homo sportivus, et intègre d’autres registres d’analyses appréhendant les phénomènes sportifs comme un événement ritualisé par excellence, au cours duquel une société mobilise et théâtralise l’essentiel de ses ressources sociales et symboliques (Bromberger, 1987).

13Georges Vigarello (1988) précise également qu’apparaît une idéologie particulière dans les toutes premières spectacularisations sportives. Les imaginaires générateurs de la fin du xixe siècle l’emportent et Coubertin est habité par cette volonté d’édification qui est d’offrir une exhibition de comportements exemplaires, de mettre en scène des symboles. On assiste à la théâtralisation d’une morale laïque, avec un recours parfois explicite aux références religieuses : « les dieux du sport ». Georges Vigarello (2002) rappelle également :

14

combien les changements des jeux révèlent ceux des sociétés qui les produisent : création d’un temps festif laïque sur l’ancien calendrier des fêtes religieuses, création d’une sociabilité égalitaire sur l’ancienne sociabilité hiérarchique, création d’un Olympe héroïque sur l’ancienne galerie morale. Rien d’autre d’abord qu’un loisir suscité par la société industrielle, avec sa nouvelle distribution du temps et sa vision d’un corps efficace et productif. Mais le sport projette aussi un monde de récits et de légende que la société se raconte à elle-même : un espace d’héroïsation qui la confirme dans ses valeurs et dans ses choix. Dans un monde sans transcendance et sans dieux, le sport serait un des derniers lieux exprimant de l’idéal, voire du sacré.

15Le spectacle sportif devient alors un espace de mise en représentations aux fonctions symboliques multiples.

16À propos de la communication, Gérard Derèze (2009) rappelle la vision large et anthropologique défendue par Yves Winkin (2008) qui considère la communication comme :

17

l’ensemble des actes qui, au jour le jour, mettent en œuvre les « structures » qui fondent une société, c’est-à-dire sa culture. L’ensemble des actualisations de la culture dans les mille et un gestes de la vie quotidienne constitue la « communication ». […] La communication [doit donc être envisagée] comme performance de la culture.

18Nous sommes donc en présence d’une double perspective anthropologique, celle du sport et celle de la communication, révélatrice d’un « processus par lequel la société fonctionne, transmet ses traditions, assure un consensus parmi ses membres » (Winkin, 1996).

19Souvent cités et décriés, les usages politiques du sport (Delacroix, 1987) sont également des éléments de contexte à l’analyse. Ils apparaissent soit comme un instrument de propagande, comme un moyen d’affirmer ou de construire le prestige d’une nation, voire comme un instrument politique pour obtenir une reconnaissance diplomatique (Riordan, 1988). On associe également l’histoire de l’olympisme à un lieu de « la mémoire des conflits » du xxe siècle (Vallet, 1984).

20Cette interaction « sport et politique » renvoie également une diversité d’approches, et révèle les stratégies contemporaines de communication politique. Dans ce cadre, les travaux d’Arnaud Mercier (2003), qui identifient les processus des mises en scènes du pouvoir, se prêtent aisément à notre analyse. L’éclat de l’apparat, l’ampleur humaine du dispositif ou encore le haut niveau de technologie composent ces ressorts communicationnels et interrogent, de fait, d’autres usages politiques du sport. En effet, Jean-Jacques Wunenburger (2001) précise que « les sociétés ne parviennent à instituer une organisation et une vie politique qu’en relayant, complétant, innervant leurs exigences, principes, modèles et normes rationnels par des croyances mythico-symboliques, par des actions à connotation ludique, par des inventions de fictions ». N’est-ce pas le propre du sport ?

21En guise de conclusion, nous pouvons dégager quelques grands principes pour construire cette approche communicationnelle du sport. L’identification de sa genèse, dynamique et interactive, s’appréhende aux travers des déterminants conjoncturels qui conditionnent l’émergence du sport, de son spectacle et de sa médiatisation et nous éclaire sur son évolution. Des invariants structurels peuvent ainsi se définir par l’interaction entre des logiques d’innovations permanentes (sportives, techniques, médiatiques, événementielles, etc.) et des logiques de promotions multiformes (enjeux économiques, politiques, idéologiques, etc.).

22Ces invariants structurels sont conditionnés par les déterminants conjoncturels et se transforment au regard de l’évolution des contextes sociaux culturels, inscrivant ainsi le sport dans sa contemporanéité et sa modernité.

23L’approche communicationnelle consiste également à considérer le sport, son spectacle sportif et sa massification au sein des médias, comme investi d’une intention de communication qui a pour projet d’atteindre un destinataire et qui se propose une visée. Poser la question en ces termes renvoie alors aux procédures et aux stratégies mises en place par les acteurs du sport pour, ainsi, satisfaire la diversité des attentes, et également susciter l’adhésion la plus large possible. Donc, face aux enjeux qui le traversent, le sport serait soumis à un univers sous contraintes qui conduit les différents acteurs impliqués – avec en premier lieu les sportifs – à véhiculer un discours formaté et circonstanciel. À l’identique, les acteurs politiques, les dirigeants sportifs ou les chefs d’entreprise instrumentalisent les valeurs supposées du sport à des fins de promotion, de valorisation, de légitimation des politiques publiques, de management ou encore de marketing. Ce discours idéalisé se retrouve également dans les médias qui publicisent ce « prêt-à-penser » porté par les différents acteurs du sport.

24L’acte discursif réalisé ne peut alors se réduire au factuel sportif. En effet, le spectacle sportif médiatisé offre une variété d’éléments générateurs de sens, ce qui lui donne un statut « d’agissant » dans l’espace public. Le sport par sa mise en récit, devient porteur de significations, de sens et de représentations qui doivent être appréciés en intégrant un ensemble d’effets que l’on pourrait qualifier d’indicibles et que nous devrons rendre intelligibles. Il apparaît alors que l’acte discursif réalisé introduit de nouvelles formes d’autorité et de légitimation de pouvoirs. Le message sportif ne réintroduirait-il pas, par la métaphore, une nouvelle figure de l’autorité, disposant ainsi des outils pour construire sa légitimité ? Pour Bruno Robbes (2006), « un profond mouvement d’évacuation des contraintes sociales visibles a affaibli les cadres institutionnels traditionnels, et par là même rompu ce qui faisait le consensus social » [4]. François de Singly (2003) poursuit : « nous assistons depuis la seconde moitié du vingtième siècle à la montée croissante d’une revendication individualiste au détriment du lien social, nous obligeant à repenser celui-ci ». Mais est-ce réellement l’abandon de toutes formes et lieux de liens sociaux ? Le sport ne participe-t-il pas en réalité à la résurgence, au renouvellement et à la reconstruction de ces espaces et de ces temps, agissant comme un discours social, politique et spirituel, constituant, également, un élément de son essence communicationnelle ?

Notes

  • [1]
    Voir le titre de l’ouvrage d’Ignacio Ramonet, La Tyrannie de la communication (2001).
  • [2]
    Le terme « idéologie » sera pris au sens large, c’est-à-dire : la science d’un système d’idées imaginées. Il s’accompagne de croyances, de notions, d’opinions, de convictions et est parfois constitué en doctrine.
  • [3]
    L’idéologie coubertinienne s’accompagne de croyances, de convictions et est constituée en doctrine par les acteurs du sport.
  • [4]
    Ces développements sont repris pour partie de Robbes, Martin et Weber-Ladant (2006).
Français

La communication dans le sport se résume souvent à l’usage d’outils qui structurent sa dimension marchande. Or il faut changer de paradigme. Il s’agit alors de dépasser une approche instrumentale de la communication et une approche événementielle du sport et ainsi considérer le sport, son spectacle et sa massification au sein des médias, comme investi d’une intention de communication qui a pour projet d’atteindre un destinataire et qui se propose une visée. Il s’agit alors d’y répondre au moyen d’un certain nombre de prismes, qu’ils soient économiques, politiques, sociologiques, historique ou anthropologiques. Si la communication est éclairée par ces prismes, elle les traverse également de façon impensée, c’est alors tout l’enjeu d’une approche qui pourrait être interdisciplinaire, constituant ainsi l’objectif de notre proposition qui est à la fois épistémologique et heuristique.

Mots-clés

  • sport
  • communication
  • interdisciplinarité

Références bibliographiques

  • Andreff, W. et Nys, J.-F., Le Sport et la télé, Paris, Dalloz, 1987.
  • Bougnoux, D., Conférence aux quinzièmes Rencontres de Pétrarque, Montpellier, s.e., 20 juil. 2000.
  • Bourg, J.-F. et Gouguet, J.-J., Analyse économique du sport, Paris, Presses universitaires de France, 1998.
  • Brohm, J.-M., Sociologie politique du sport, Paris, éd. J.-P. Delarge, 1976.
  • Bromberger, C., « L’Olympique de Marseille, la Juve et le Torino », Esprit, n° 125, avr. 1987, p. 174-195.
  • Caillat, M., « Le sport, la compétition, la violence », Alternatives non violentes, n° 109, hiver 1998, p. 27-36. En ligne sur : <www.mouvement.critique.du.sport.chez-alice.fr/pages/presse_o.htm>, consulté le 12/03/2015.
  • Debord, G., La Société du spectacle, Paris, Buchet-Chastel, 1967.
  • Delacroix, X., « Un olympisme à usages politiques », Esprit, n° 125, avr. 1987, p. 231-239.
  • Defrance, J., Sociologie du sport, Paris, La Découverte, 1995.
  • Dereze, G., Méthode empirique de recherche en communication, Bruxelles, De Boeck, 2009.
  • Durry, J., « La télévision prend le pouvoir », in Hubscher, R. (dir.), L’Histoire en mouvement. Le sport dans la société française (xixe-xxe siècle), Paris, Armand Colin, 1992, p. 213-235.
  • Ehrenberg, A., Le Culte de la performance, Paris, Calmann-Levy, 1991.
  • Mauss, M., « La prière », in Mauss, M., Oeuvres, Tome 1, Les fonctions sociales du sacré, Paris, Minuit, 1968, p. 357-477.
  • Mercier, A., Les Mises en scène du pouvoir, mémoire présenté pour l’obtention de l’habilitation à diriger des recherches, 2003.
  • Papa, F., Jeux olympiques et communication. Albertville 1992, de la communication de l’événement à la communication généralisée, thèse pour l’obtention du diplôme de doctorat en sciences de l’information et de la communication, Grenoble, université Stendhal, 1996.
  • En lignePigeassou, C., « Les éthiques dans le sport : voyage au cœur de l’altérité », Corps et Culture [en ligne], n° 2, 1997. En ligne sur : <www.corpsetculture.revues.org/316>, consulté le 13/03/2015.
  • Ramonet, I., La Tyrannie de la communication, Paris, La Découverte, 2001.
  • En ligneRiordan, J, « The Role of Sport in Soviet Foreign Policy », International Journal, vol. 43, n° 4, 1988, p. 569-595.
  • Robbes, B., « Les trois conceptions actuelles de l’autorité », Les Cahiers pédagogiques [en ligne], 28 mars 2006. En ligne sur : <www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=2283>, consulté le 12/03/2015.
  • Robbes, B., Martin, E. et Weber-Ladant, A.-E., « Quels cadres contenants et structurants pour l’adolescent au regard des évolutions du rapport à la norme et de l’émergence de l’individu ? », Colloque international « Adolescences, entre défiance et confiance », UFR des sciences de l’éducation de l’université Charles de Gaulles Lille 3/IUFM du Nord-Pas-de-Calais/revue Spirale, Roubaix, 5-6-7 avril 2006.
  • Singly, F. (de), Les Uns et les autres, Paris, Armand Colin, 2003.
  • Sobry, C., Socio-économie du sport, Bruxelles, De Boeck Université, 2003.
  • En ligneSuaud, C., « Les états de la passion sportive, Espace sportif, espace médiatique et émotion », Recherche en communication, n° 5, 1996, p. 29-45.
  • Vallet, O., « Le sport entre la politique et le commerce », Études, vol. 361, n° 1-2, juil.-août 1984.
  • Vigarello, G., Une Histoire culturelle des sports. Technique d’hier et d’aujourd’hui, Paris, EPS/Laffont, 1988.
  • Vigarello, G., Du Jeu ancien au show sportif, Paris, Seuil, 2002.
  • Wille, F., Le Tour de France, un modèle médiatique, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2003.
  • Wille, F., « Le spectacle sportif médiatisé. Logiques d’innovations et de promotions », in Delavaud, G. et Marechal, D. (dir.), Télévision : le moment expérimental. De l’invention à l’institution (1935-1955), Rennes, Apogée, coll. « Médias & nouvelles technologies », 2011, p. 246-256.
  • Winkin, Y., Anthropologie de la communication, Paris/Bruxelles, De Boeck, coll. « Culture et communication », 1996.
  • Winkin, Y., « Vers une anthropologie de la communication », in Cabin, P. et Dortier, J.-F. (dir.), La Communication. État des savoirs, Auxerre, Sciences humaines éditions, 2008, p. 97-104.
  • Wolton, D., L’Autre mondialisation, Paris, Flammarion, 2003.
  • Wunenburger, J.-J., Imaginaires du politique, Paris, Ellipses, 2001.
Fabien Wille
Fabien Wille est professeur des universités à Lille 2. Issu des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et des sciences de l’information et de la communication (SIC), il développe ses recherches sur les interactions « Sport et Médias » sous un angle historique et contemporain. Sa thèse porte sur le Tour de France, comme opérateur de changements dans la production médiatique et les travaux en cours portent sur la responsabilité sociale des journalistes, dans le traitement médiatique de la diversité. Il est par ailleurs responsable de la formation STAPS-ESJ, au sein de l’académie de l’École supérieure de journalisme de Lille.
Mis en ligne sur Cairn.info le 04/06/2015
https://doi.org/10.3917/herm.071.0153
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...