CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Le mot « urbanisme » n’a jamais eu bonne presse ; les médias lui préfèrent « architecture », « cadre de vie », « opération urbaine », « aménagement ». À peine prononcé, il évoque toute une avalanche de règlements et de procédures juridiques, rarement une attention à un site ou le dessein d’un projet territorial, mêlant le déjà-là aux transformations à venir, pour révéler et conforter la qualité d’un lieu et assurer aux habitants le maximum de satisfaction.

Une « discipline » d’État

2Il est vrai qu’en France, l’urbanisme a été – et est encore – une affaire d’État ou de collectivités territoriales. Avec la Cinquième République, le tout-puissant ministère de l’Équipement (avec ses obéissantes directions départementales) a succédé au ministère de la Reconstruction et a su imposer ses vues par une armée de hauts fonctionnaires issus pour la plupart du corps solidaire des ingénieurs des Ponts et Chaussées. C’est Eugène Claudius-Petit (1907-1989), ancien résistant, qui inaugure le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU), créé le 11 septembre 1948, où il restera jusqu’au 7 janvier 1953. Là, il donne chair à la loi rédigée par André Prothin (1902-1971) votée en 1943 (après accord des représentants de la « France libre » installés à Londres), qui institue le permis de construire et le code de l’urbanisme et de l’habitation. En février 1950, Claudius-Petit présente au Conseil des ministres un document intitulé « Pour un plan national d’aménagement du territoire », qui veut corriger les inégalités socio-économiques qui existent d’une région à une autre et offrir à toute la population nationale l’accès aux mêmes équipements. Ce plan répond aussi bien à l’ouvrage de Jean-François Gravier, Paris et le désert français (1947) – titre qui claque comme le constat définitif des inégalités territoriales – qu’aux travaux menés sous la direction de Pierre George en faveur d’une « géographie volontaire ». Déjà les « non-conformistes » des années 1930 soutenaient le planisme, le régime de Vichy n’était pas sourd à toute préoccupation planificatrice, mais c’est en 1946 que Jean Monnet met en place la structure administrative chargée d’élaborer le premier plan français. Sous le gouvernement Pompidou, le MRU est remplacé par le ministère de l’Équipement, confié à Edgard Pisani (né en 1918) qui, en 1967, fera voter la loi d’orientation foncière (LOF). En 1968, le portefeuille de ce ministère – rebaptisé ministère du Plan et de l’Aménagement du territoire – revient à Olivier Guichard (1920-2004), qui l’abandonne quelques mois plus tard pour préparer le référendum sur la régionalisation, fatal au général de Gaulle. De 1972 à 1974, il assure l’autorité du ministère de l’Équipement et de l’Aménagement du territoire, lance un imposant programme autoroutier et arrête la construction des grands ensembles avec une circulaire appelant à la « mixité » (une des premières apparitions de cet item promis à un bel avenir). En 1978, ce ministère devient, sous la houlette de Michel d’Ornano, celui de l’Environnement et du Cadre de vie, assez proche dans ses prérogatives du récent ministère attribué à Cécile Duflot sous le gouvernement Ayrault. Ce bref historique institutionnel confirme à quel point l’urbanisme est chevillé à l’aménagement du territoire, les deux étant impulsés par l’administration nationale, légèrement décentralisée depuis les lois de 1982, mais de même « culture ». Un changement générationnel ne suffit pas pour substituer à une « idéologie productiviste » une nouvelle orientation environnementale soucieuse des questions sociales, énergétiques, climatiques et numériques. Aussi assistons-nous à une cohabitation entre un « urbanisme à l’ancienne » (clusters, « écoquartiers », tramway, centres commerciaux, tours, etc.) et une « fabrication des milieux habités » (il nous manque encore une appellation plus commode). Cela est patent en ce qui concerne l’enseignement de l’urbanisme qu’il nous faut maintenant explorer.

« Il était une fois... »

3C’est en 1867 que paraît à Madrid La Teoria general de la urbanizacion, du moins les deux premiers volumes d’un ensemble qui devait en comporter six, écrite par Ildefonso Cerdà (1815-1876), ingénieur et homme politique (socialiste), inventeur du mot « urbanisme » qui selon lui « désigne l’ensemble des actions tendant à grouper les constructions et à régulariser leur fonctionnement comme l’ensemble de principes, doctrines et règles qu’il faut appliquer pour que les constructions et leur groupement, loin de réprimer, d’affaiblir et de corrompre les facultés physiques, morales et intellectuelles de l’homme social, contribuent à favoriser son développement ainsi qu’à accroître le bien-être individuel et le bonheur public » (Cerdà, 2005). Pour lui, « l’homme se repose, l’homme se meut » et pour saisir ces deux activités durant le processus d’urbanisation, il convient d’inventer une science – l’« urbanisme » – qui tienne compte justement des changements qui affectent la vie de chacun, changements techniques pour la plupart comme « l’électricité et la vapeur, le télégraphe et le chemin de fer » qui « détruisent les distances » et « impriment à l’humanité une tendance irrésistible à l’unité universelle » (Ibid.). Ainsi, cette science des villes a pour but de connaître les mécanismes de leur expansion démographique et territoriale (la plupart alors sortent de leurs anciennes fortifications) et leurs conséquences sur les modes de vie des citadins, afin d’assurer à ces derniers la plus grande habitabilité de leur territoire traversé par divers réseaux. L’urbanisme s’avère déjà un savoir pour l’action et non pas une connaissance destinée à nourrir les rats de bibliothèque... Ce sont principalement du reste des praticiens qui vont œuvrer à son élaboration : qu’on songe à l’architecte viennois Camillo Sitte qui publie en 1889 Der Städtebau, à l’architecte allemand Josef Stübben, lui aussi auteur en 1890 d’un « art de bâtir les villes » (Der Städtebau), au bourgmestre de Bruxelles Charles Buls, qui ne cesse de militer pour une « esthétique des villes », à l’architecte anglais Raymond Unwin qui publie en 1909 Town Planning in Practice, à son concitoyen le biologiste, sexologue et botaniste Patrick Geddes initiateur de l’Outlook Tower et de la première exposition internationale des villes à Gand (1913), auteur de Cities in Evolution (1915), à des Français voulant combiner « l’utile à l’agréable » dans la fabrication des villes à l’orée du xxe siècle (Nicolas Forestier, Eugène Hénard, Georges Risler, Robert de Souza, Gustave Kahn, Alfred Agache, Léon Jaussely, Henri Sellier, etc.), aux partisans de l’art nouveau (comme Van de Velde ou William Morris), aux Américains du City Beautiful Movement ou encore à l’ingénieur italien Gustavo Giovannoni qui invente la notion de « patrimoine urbain » en 1913. La liste de ces artistes et techniciens (Paquot, 2010) persuadés d’innover et de contribuer à la naissance d’une nouvelle « discipline » nationale, qui commence alors à être enseignée, est impressionnante.

Une drôle d’appellation

4Le mot français « urbanisme » figure, pour la première fois semble-t-il, dans le titre d’un article publié en 1910 par Pierre Clerget (alors professeur à l’École supérieure de commerce de Lyon) dans le Bulletin de la société neuchâteloise de géographie (tome XX, 1909-1910), « L’urbanisme. Étude historique, géographique et économique », sans être du reste une seule fois explicité, dans le cours du texte. Il sert également d’intertitre (« III L’urbanisme au xixe siècle ») sans non plus être défini... L’historien suisse François Walter (2012) attribue ce titre au responsable de la revue, Charles Knapp (1855-1921), et par ailleurs trouve bizarre qu’une nouvelle « discipline » n’adopte pas l’habituelle graphie en « logie » (sociologie, anthropologie, psychologie, etc.) et opte pour l’« isme », ordinairement réservé aux idéologies et autres mouvements de pensée. En France, c’est le 5 septembre 1919 qu’est instituée l’École des hautes études urbaines – dont les deux mentors sont l’historien de Paris Marcel Poëte (1866-1950) et le militant socialiste, futur maire de Suresnes et ministre de la Santé du Front populaire, Henri Sellier (1883-1943) –, qui en 1924 change son appellation en Institut d’urbanisme de l’université de Paris (IUUP) avant d’opter pour le sigle IUP (Institut d’urbanisme de Paris installé à Créteil en 1972). Dès ses premiers pas, l’Institut se dote d’une revue, La vie urbaine, dont la périodicité s’avère irrégulière après la Seconde Guerre mondiale, au point de s’interrompre, puis de reprendre et de disparaître. Mais depuis plusieurs années déjà, l’« urbanisme » fait l’objet d’attention de divers groupes de pression, dont la Section d’hygiène urbaine et rurale ouverte en 1908 au Musée social, l’École spéciale d’architecture (créée en 1865 par Émile Trélat), la SFU (Société française des urbanistes, qui succède à la SFAU, « A » pour « architectes ») qui a tenu son premier Congrès international à Strasbourg en 1923, etc. Ce sont eux qui, en 1932, soutiennent le lancement de la revue Urbanisme. Elle fait suite au Bulletin et au Maître d’œuvre (publications de l’amicale de l’École spéciale d’architecture, dont le directeur est Gaston Trélat, fils du fondateur). Elle mise sur la modernisation de la ville – aussi choisit-elle le maréchal Lyautey comme « parrain », tout auréolé de sa gloire marocaine de « bâtisseur » et de son commissariat de l’Exposition coloniale de 1931, avec un congrès consacré à « L’urbanisme aux colonies et dans les pays tropicaux ». Jean Royer (1903-1981) et Henri Prost (1874-1959) dirigent le comité de rédaction, le premier a réalisé les actes du congrès et le second a fait ses armes d’urbaniste à Rabat, sous l’autorité de Lyautey... En 1934, l’architecte Gaston Bardet (1907-1989) y publie « Naissance de l’urbanisme », dans lequel il fait état de l’incroyable effervescence intellectuelle qui agite le monde des praticiens au début du siècle, et ce, dans de nombreux pays qui vivent un accroissement inédit de leur population urbanisée, ce qui mène, selon lui presque inexorablement, à la constitution d’une nouvelle discipline, dont les cinq préoccupations sont : les problèmes de circulation, les problèmes d’assainissement et d’hygiène, les problèmes économiques et sociaux, les problèmes esthétiques et les problèmes politiques, qui sont à résoudre, précise-t-il, « dans le sens de l’évolution naturelle de la Cité ». L’urbanisme exige une formation pluridisciplinaire et un exercice la plupart du temps collectif, compte tenu de l’ampleur des connaissances qu’il réclame (droit, géographie, histoire, démographie, santé, architecture, cartographie, écologie, sociologie, anthropologie, sciences politiques, ingénierie des transports et des réseaux, etc.). La raison en est simple, l’urbanisme traite de la vie urbaine. Or, celle-ci ne peut être appréhendée par un seul savoir mais par une pluralité d’approches.

Totalité ou unité ?

5C’est là que s’opposent deux démarches, l’une est totalisante, l’autre unitaire ; leurs résultats divergent et parfois même se révèlent antagonistes. Pour la première, il s’agit d’additionner tout ce qui participe du fait urbain, sans en oublier. Le total ainsi obtenu est traduit, par les hommes et femmes de l’art, en urbanisme pratique. Un bon exemple de cette manière de penser est le fonctionnalisme du courant « moderne », à savoir Le Corbusier (1887-1965) et les Ciam (Congrès internationaux d’architecture moderne, 1928-1959) dont la « Bible » sera La Charte d’Athènes (imprimée fin 1941, mise en vente en 1942) rédigée par Le Corbusier à partir de ses notes prises en 1933 lors du quatrième Ciam au Pirée et qui longtemps va dominer la pensée des architectes et des urbanistes. Ce petit volume au style vif et percutant comprend quatre-vingt-quinze scansions, regroupées en trois parties (« Généralités », « État actuel des villes, critiques et remèdes » et « Conclusions »). L’idéologie du machinisme transcende toutes les propositions que formule l’auteur ; il dénonce la laideur des banlieues et le chaos des centres anciens et préconise un urbanisme rationnel répondant aux « besoins » des humains, qu’il regroupe en quatre « fonctions » : se loger, se détendre (les « loisirs »), travailler et circuler. Depuis, les anthropologues nous ont appris le relativisme culturel et plus personne ne croit en un être humain standardisé qui s’activerait pour satisfaire « ses » besoins, les mêmes pour tous (homme et femme, enfant et adulte, etc.) indifféremment de ses origines ethniques et culturelles et des « temps » de sa vie ! Le Corbusier ira jusqu’à utiliser une taille-type (le « Modulor », un homme de 1m83) qui lui servira de module pour les dimensions des appartements et du mobilier standardisé. Urbanisme autoritaire et technocratique décidé par l’architecte qui détient les compétences et connaît les conditions du bonheur humain, architecture uniforme répétée inlassablement quel que soit le site (les immeubles d’habitations que Le Corbusier va construire à Marseille, Rezé, Briey, Firminy et Berlin sont de la même veine), séparation des voies de circulation selon le mode de transport, habitation sur pilotis, fenêtre en longueur, béton brut et couleurs primaires, etc.

6Le parti pris unitaire, quant à lui, vise l’unité et non pas la totalité. L’unité ne correspond absolument pas à une somme d’éléments interdépendants, mais à une harmonie quasi-organique, comme Frank Lloyd Wright l’a expérimentée dans ses maisons usoniennes. À ce courant désordonné peuvent être rattachés Gaston Bardet et Robert Auzelle. Le premier précise que : « L’urbanisme est tout d’abord une Science qui s’attaque à la connaissance des choses, étudie méthodiquement les faits, recherche les causes premières, puis, après un travail rigoureux d’analyse, essaie en des synthèses successives de déterminer sinon des lois, du moins des principes directeurs. Sur cette base peut s’ériger un Art appliqué qui passe à l’action, à la création de synthèses nouvelles, matérialisant par un jeu de pleins et de vides les volumes où s’abritent les groupes sociaux ; mais l’application de cet art après l’analyse scientifique nécessite un double choix : choix de composants urbains à soigner, modifier, créer, choix des applications possibles – ce double choix impliquant la détermination des valeurs humaines ; c’est par essence une Philosophie. » (Bardet, 1977) Plaçant la « spiritualité » au poste de commande de l’urbanisme « biologique » – nous dirions à présent « environnemental » – qu’il s’agit de réaliser, Gaston Bardet s’oppose à l’urbanisme étatique, celui qui bétonne des immeubles impossibles à recycler et des infrastructures sans souplesse… Quant à Robert Auzelle (1913-1983), lui aussi met en avant l’écologie et la démocratie comme fondements de l’indispensable critique de l’urbanisme, qui « sous couvert de rationalité est l’instrument d’un pouvoir qui n’est lui-même que le camouflage et l’instrument d’une tyrannie économique et idéologique » (Auzelle, 1971). Il constate la fin des villes, leur éparpillement territorial et prêche pour la création de « noyaux urbains », tout comme Gaston Bardet parlait d’« unité de voisinages », dans lesquels les habitants contrôlent l’usage des sols et assurent les conditions d’une « poétique de l’espace » (il reprend là le titre du célèbre ouvrage de Gaston Bachelard, dont il recommande la lecture à tout étudiant !). Dorénavant, on parle d’architecture et d’urbanisme écologiques, c’est-à-dire en accord avec les quatre éléments et les cinq sens. Ce ménagement sensoriel ne magnifie ni les fonctions ni les besoins, il joue des attentes et des paradoxes de chacun, prend en compte la chronobiologie des habitants et accepte des destins imprévus. Aussi n’est-il plus aussi rigide et intègre dans sa programmation la réversibilité, la conversion et la réutilisation.

De l’« urbanologie » aux « études urbaines »

7C’est dans l’hebdomadaire communiste Les Lettres françaises, dirigé par Louis Aragon, en date du 19 mars 1969, que le critique d’architecture Marcel Cornu publie « De la nécessité d’une “urbanologie” » (cf. Paquot, 2003). Qu’écrit-il ? « Nous proposons d’appeler “urbanologie” l’ensemble des recherches et études dont le champ se trouve être l’espace urbain, c’est-à-dire tout ce qui concerne la connaissance des villes. L’urbanologie serait la science de la ville. » Il s’évertue à distinguer cette « urbanologie » virtuelle de « l’urbanisme pratiqué » en insistant sur l’interdisciplinarité qu’elle réclame, non seulement pour questionner et enrichir l’urbanisme mais pour se fonder comme discipline autonome et solidaire d’autres savoirs. Avec l’urbanologie, la « pluridisciplinarité » que mobilise l’urbanisme se transforme en « interdisciplinarité ». L’on passe de l’emprunt à « plusieurs » disciplines pour leurs entremêlements… Cette « urbanologie » ne part pas de rien. Marcel Cornu donne un exemple de ce qu’elle pourrait être, en citant l’ouvrage de Raymond Ledrut (1969). Quelques années plus tard, et sans aucun lien avec cet article, le géographe Paul Claval (né en 1932) publie La Logique des villes. Essai d’urbanologie, et reconnaît (Paquot, 2008) que cette « urbanologie » à laquelle il appelait n’attirera que peu d’élus – certes, certains auteurs se présenteront comme « urbanologues », tels Jean-Loup Gourdon ou Laurent Devisme, mais sans jamais en fédérer d’autres. L’urbanologie, pas plus que l’architecturologie (Philippe Boudon) ou la rudologie (« science des déchets », Jean Gouhier) n’a pu s’imposer. Les pesanteurs universitaires, les habitudes professionnelles, la paresse intellectuelle ambiante se combinent pour empêcher toute innovation. Pourtant, l’urbanisme bat de l’aile, tout comme la société productiviste qui l’a vu naître. Il serait temps de rassembler les divers savoirs et savoir-faire sur les villes, les processus d’urbanisation (avec, sans et contre les villes), les modes de vie des citadins (« urbanisation des mœurs »), les formes de gouvernance des territoires, les valeurs patrimoniales, les enjeux environnementaux, les consommations d’énergie, les qualités architecturales et paysagères, etc., en un apprentissage transdisciplinaire dont l’intitulé serait « études urbaines » (Paquot, 2000), formule précise dans son imprécision volontaire.

Français

L’industrialisation et la généralisation des transports mécaniques transforment profondément les relations séculaires villes/campagnes et tendent à homogénéiser les modes de vie en privilégiant les valeurs propres aux citadins. Certains praticiens œuvrent alors à la constitution d’une nouvelle discipline l’« urbanisme », à la fois savoir-faire et savoir sur ce faire. Au fil des années, cette « discipline » devient une affaire d’État, le pouvoir de modeler les territoires selon la seule politique productiviste et génère sa critique, qui à son tour propose une nouvelle approche, environnementale cette fois. Nous en sommes là : comment substituer à l’urbanisme réglementé un ménagement favorisant les sens, les éléments et une climatique de l’habitabilité de la Terre ?

Mots-clés

  • ville
  • architecture
  • territoire
  • habitants
  • géo - histoire des idées
  • environnement

Références bibliographiques

  • Auzelle, R., Clefs pour l’urbanisme, Paris, Seghers, 1971.
  • Bardet, G., L’Urbanisme, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 9e éd., 1977 [1945].
  • Cerdà, I., La Théorie générale de l’urbanisation (préface de Françoise Choay), traduit par Antonio Lopez de Aberasturi, Besançon, L’Imprimeur, 2005.
  • Claval, P., La Logique des villes. Essai d’urbanologie, Paris, Litec, 1981.
  • Lacaze, J.-P., Renouveler l’urbanisme. Prospective et méthodes, Paris, Presses de l’ENPC, 2000.
  • Ledrut, R., L’Espace social de la ville. Problèmes de sociologie appliqué à l’aménagement urbain, Paris, Anthropos, 1969.
  • Paquot, T., « Introduction générale. Études urbaines ou “science” de la ville et des territoires ? », in Paquot, T., Lussault, M. et
  • Body-Gendrot, S. (dir.), La Ville et l’urbain, l’état des savoirs (postface de Claude Bartolone), Paris, La Découverte, 2000, p. 5-17.
  • Paquot, T., « Marcel Cornu : de l’urbanologie à l’urbanistique… », Urbanisme, n° 332, sept.-oct. 2003, p. 83-89.
  • Paquot, T., « Entretien avec Paul Claval », in Paquot, T., Conversations sur la ville et l’urbain, Gollion, Infolio, 2008.
  • Paquot, T., L’Urbanisme, c’est notre affaire !, Nantes, L’Atalante, 2010.
  • Paquot, T. (dir.), Les Faiseurs de villes, 1850-1950, Gollion, Infolio, 2010.
  • Paquot, T., « L’invité : François Walter » (entretien), Urbanisme, n° 382, janv.-févr. 2012, p. 73-80.
  • Tribillon, F., L’Urbanisme, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 2009.
Thierry Paquot
Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, professeur des universités (Institut d’urbanisme de Paris/Upec), est chercheur en délégation à l’ISCC. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont L’Urbanisme c’est notre affaire ! (L’Atalante, 2010), Un Philosophe en ville (Infolio, 2011) et Repenser l’urbanisme (dir., Infolio, 2013).
Courriel : <th.paquot@wanadoo.fr>.
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 06/03/2014
https://doi.org/10.4267/2042/51892
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...