CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Le travail est au cœur de l’analyse des sociétés contemporaines. Mais qu’entend-on par travail ? Un retour sur l’histoire du concept le voit naître chez les philosophes du xviiie siècle, être à l’origine de l’économie politique naissante, puis de la sociologie au xixe siècle. Au milieu du xxe siècle, l’analyse du travail se trouve ainsi cloisonnée entre disciplines des sciences sociales. Face à la crise, porté(e)s par des mouvements sociaux, des chercheurs(-ses) se jouent des frontières instituées pour faire avancer le débat. Aujourd’hui, les mutations techniques et économiques réinterrogent le concept de travail pour le réinsérer dans la globalité de l’activité humaine dont il avait été extrait, renouant avec la philosophie morale du xviiie siècle ; y reviendrait-elle en ce début de xxie siècle ?

Le concept de travail naît avec les sciences sociales

2Le concept de travail tel que nous le connaissons est né avec la première révolution industrielle en Angleterre au xviie siècle. Il se construit en objet social à partir de réflexions morales et philosophiques sur sa place dans la société (Locke, 1690) ; le concept de travail comme source de richesse et de création de valeur fonde une discipline nouvelle, l’économie politique (avec notamment Smith, Malthus ou Ricardo ; puis Marx, avec les Manuscrits de 1844 et l’Introduction à la critique de l’économie politique, 1857). Il devient objet d’une science sociale naissante, la sociologie, avec Auguste Comte, et Durkheim le place au cœur de son analyse de la cohésion sociale. Puis l’analyse du travail se parcellise avec la division des sciences sociales en disciplines centrées sur leurs paradigmes étanches les uns aux autres : sciences économiques, sociologie du travail, droit social, etc.

De la philosophie morale à l’économie politique : le travail libérateur

3Pour les penseurs du siècle des Lumières, le travail est porteur de l’idée de liberté : Montesquieu espère un partage équitable fondé sur le commerce, où le travail régulerait la richesse. Les premières études du travail moderne ont ainsi été menées au xviiie siècle par des philosophes, tel Locke (1690) et Adam Smith qui commence sa carrière par un cours de philosophie morale, La Théorie des sentiments moraux (1759). S’interrogeant ensuite sur ce qui fonde la Grandeur et la richesse des nations (1776), il en conclut que c’est le travail humain. Son analyse est à l’origine d’une nouvelle discipline : l’économie politique.

4Avec le capitalisme industriel, la place du travail change dans une société qui se transforme. Si Locke voit dans le travail une manifestation de la liberté individuelle, un droit de propriété sur son corps et la faculté de négocier sa place dans la société, Adam Smith est, en 1776, l’un des premiers à analyser le travail humain comme l’un des éléments créateurs de la richesse – un facteur de production, dira-t-on plus tard à la suite de Marx. C’est à partir d’Adam Smith que se construit peu à peu la notion de travail abstrait, destiné à fonder l’échange marchand (Polanyi, 1983). Il est le premier à décrire la parcellisation du travail dans l’exemple de la manufacture d’épingles.

5Dans la lignée des physiocrates (François Quesnay) qu’il a rencontrés à Paris, il promeut une société fondée sur l’activité laborieuse. Le travail nécessaire à la production des marchandises est la source de la valeur (et non plus les métaux précieux, comme le pensaient les mercantilistes) ; chacun a intérêt à économiser le travail qui est pénible ; et sa quantité va déterminer la valeur de l’échange. « Enrichir la nation », c’est accroître le bien-être de tous, et la prospérité implique la remise en cause de tous les facteurs de non-productivité, au chapitre duquel les ordres religieux voisinent avec l’aristocratie ou les armées.

Au xixe siècle, le travail aliénation : naissance de la sociologie, de la science économique et du droit social

6Loin d’être manifestation de liberté comme chez Locke, le travail est aliénation pour Marx ; la vente de la force de travail devient exploitation. Marx, qui veut créer l’analyse concrète des rapports de production comme une science (le matérialisme historique), est le pionnier de la sociologie critique : sa description fine de la production manufacturière puis de la grande industrie initie une approche qui deviendra plus tard celle de la sociologie du travail (analyse des relations de travail et des techniques).

7Malthus veut sortir l’analyse économique du projet politique, et crée la « science économique » comme l’analyse de la rareté et de l’utilité des biens produits et consommés. Pour la clarté de son analyse, il en restreint le champ aux seuls biens quantifiables et échangeables en unités monétaires.

8Durkheim (1893) prend le contre-pied à la fois des thèses qui, comme celles de Marx, considèrent la division du travail comme facteur d’affrontement, et de celles des économistes classiques, qui y voient une source de progrès économique. Selon lui, c’est le travail qui fait lien dans une société fondée sur la division du travail social et non sur la reproduction des ordres. Cette division du travail crée un système de droits et devoirs qui les lient de manière durable, et donne ainsi naissance à la solidarité organique, créant de nouvelles règles morales qui vont suppléer les anciennes valeurs et la morale disparue avec l’ordre de l’Ancien Régime.

9Le droit social (droit du travail et de la protection sociale) est une réponse à l’inégalité devant la misère qu’engendre l’avènement du travailleur libre car les libertés politique et économique ne garantissent pas l’égalité. Reconnaissant l’inégalité de situation des contractants dans l’échange de travail entre le travailleur et le donneur d’ordres, le droit du travail naît en 1892 avec la limitation de la durée du travail des femmes et des enfants, et est institué en 1898 avec la loi sur la responsabilité en matière de droit du travail. Le droit social naît ainsi de la nécessité de protection du travailleur (assurance contre la perte de revenu en cas d’accident ou de maladie, puis de retraite). Il finira par générer un idéal-type de lien social, le salariat, qui est un échange entre une subordination dans l’organisation du travail et le partage du profit, contre une protection garantie dans la durée.

xxe siècle : les sciences sociales se scindent en de nombreuses disciplines

10Progressivement, les diverses disciplines des sciences sociales se sont réparties l’analyse du travail : le marché du travail pour les économistes, l’atelier et l’organisation du travail pour les sociologues [1], le contrat de travail pour les juristes. Chaque discipline analyse le travail selon des paradigmes étanches les uns aux autres.

11Les sciences économiques (étant donné la diversité des approches, le pluriel s’impose) étudient le travail comme un facteur de production, l’articulation entre capital et travail dans la fonction de production, en vue de trouver la meilleure efficacité productive. Pour accomplir le projet politique des Lumières – fonder l’équilibre général sur la composition des intérêts individuels, qui est leur paradigme de base –, les économistes néoclassiques (Marshall puis Walras) raffinent l’analyse des comportements individuels, la demande de travail de l’entrepreneur face à l’offre de travail de l’individu, dans une société idéalisée où les conditions de concurrence pure et parfaite amènent à l’équilibre général (la « main invisible » d’Adam Smith). La notion d’utilité évolue, passant du besoin au désir, avec appel à la psychologie behavioriste.

12La sociologie du travail est née en France dans les années 1950 d’une critique de la psychosociologie du travail américaine, qui cherchait à améliorer la productivité au travail des individus en insistant sur les « facteurs humains » structurant le procès de production, autant que l’organisation matérielle à la Taylor (Mayo : la pyramide des besoins ; Lewin : la dynamique de groupe). Elle a été dès l’origine une sociologie critique indirectement influencée par le marxisme : voulant comprendre la classe ouvrière, elle privilégie l’analyse de l’industrie et le travail à la chaîne, « le travail en miettes » (Friedman), « l’automation » (Naville).

Franchir les frontières, clé de l’innovation scientifique

13Après la parcellisation de l’analyse, l’épuisement des paradigmes de chaque sous-discipline sclérose l’analyse ; franchir les frontières devenues étanches entre disciplines devient une nécessité pour innover.

14Entre économie et sociologie : un économiste (Becker, 1962 ; 1964), avec la théorie du capital humain, étend le champ de l’analyse micro-économique à des domaines jusque-là réservés de la sociologie, notamment quand il applique la théorie des choix du consommateur au choix de travailler ou de ne pas travailler. Réciproquement, la modélisation mathématique, répandue en économie, atteint certains pans de la sociologie à la recherche d’une validation « scientifique » de la description proposée.

15Entre économie et droit, les économistes institutionnalistes (telle l’économie des conventions en France) mettent l’accent sur les conditions juridiques de fonctionnement des marchés : la « main invisible » se transforme en « poignée de main » – autrement dit, la rencontre de l’équilibre se construit par des règles, un État de droit. L’équilibre macroéconomique ne naît pas spontanément des comportements microéconomiques.

La crise encourage les indisciplinés

16Mais franchir les frontières ne suffit pas à changer de paradigme, lorsque la crise remet en cause le grand espoir du xxe siècle formulé par l’économiste Jean Fourastié : la fin de la pauvreté dans les pays industrialisés où la solidarité organique chère à Durkheim se matérialise par la généralisation de la protection sociale, fondée sur le travail. La société d’abondance laisse subsister des poches croissantes de pauvreté et d’exclusion ; le travail est rare pour certains qui s’en trouvent exclus, alors que c’était le moteur de la mobilité et de la cohésion sociale. Le concept même de travail, tel qu’il est véhiculé par l’analyse économique ou par la sociologie, est remis en cause, notamment par les mouvements féminins et l’analyse en termes de genre importée des États-Unis. Des chercheurs(-ses) atypiques sont amené(e)s à redéfinir les concepts d’activité, de travail et d’emploi, à réintroduire le travail domestique dans le champ de l’analyse académique.

L’émergence du concept d’emploi

17Durant les années 1980 et 1990, les concepts de travail et d’emploi sont l’objet de rencontres interdisciplinaires [2] où économistes et sociologues découvrent les abîmes de leur incompréhension, à commencer par leur usage en miroir des concepts d’offre et de demande. L’économiste parle de demande de travail là où le sociologue parle d’offre d’emploi (et inversement).

18Des femmes sociologues, analysant le salariat féminin, mettent en évidence que l’analyse du travail est restée confinée à l’étude de l’atelier industriel masculin considéré comme neutre, omettant la relation d’emploi sous toutes ses formes. Maruani et Reynaud (1994) font remarquer avec humour que l’analyse fine et précise de l’atelier de textile des années 1960 ne mentionne pas une seule fois que les ouvriers sont presque exclusivement des ouvrières. La sociologie de l’emploi se sépare de la sociologie du travail.

19Un économiste statisticien, Robert Salais, curieux de voir que lors de la crise des années 1930 le chômage n’était mesuré qu’en ville, formalise le concept d’emploi. Pour que le travail soit un emploi, il faut qu’il réponde à trois conditions simultanées : 1) qu’il s’échange contre une rémunération ; 2) qu’il soit individualisable ; et 3) assorti de protection sociale dans la durée (assurance-maladie, chômage, retraite).

20Par opposition, tout travail qui ne rencontre pas ces trois conditions n’est pas un emploi. Ainsi, l’activité bénévole, non rémunérée par définition, n’en est pas un. Une mère de famille nombreuse qui passe 70 heures par semaine à s’occuper de sa famille, travail reconnu socialement utile, sans être rémunérée pour cela, n’occupe pas d’emploi et la statistique la classe parmi les « inactives ».

21Cet aveuglement avait été dénoncé par les mouvements féminins des années 1970, qui parlaient de la « double journée de travail » des femmes salariées. Mais pour être entendue, cette revendication a dû passer par une reconnaissance académique du fait que l’activité domestique est bien un « travail ».

La reconnaissance du « travail » domestique

22Pour ce faire, deux femmes économistes, Ann Chadeau et Annie Fouquet (1981), ont donné à l’activité domestique les atours du travail : une valorisation monétaire, appuyée sur des auteurs reconnus dans le monde académique de l’économie. Ainsi vêtue, l’activité domestique devient comparable aux grandeurs macroéconomiques.

23Les auteures se sont appuyées sur la théorie économique néoclassique : le salaire dit « d’opportunité » est celui qui équilibre la valeur du temps entre heures domestiques et heures salariées, et justifie le fait d’accepter ou non un emploi. Ceci assoit « scientifiquement » la valeur à attribuer au temps passé à toute activité. Ainsi valorisé, le montant global du travail domestique ferait de l’ordre des deux tiers du produit intérieur brut, valeur de la richesse créée chaque année par le pays.

24Cette importance considérable fut une « révélation », tant pour les économistes que pour l’opinion publique. Et ce, en dépit du fait que les données de base exprimées en heures et en minutes avaient été publiées six mois plus tôt (Roy) par le même « très sérieux » Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Mais confinées dans une analyse sociologique des comportements individuels, elles avaient reçu au mieux un accueil moqueur (« les femmes en font plus que les hommes à la maison, on le savait déjà »).

25Pour autant, l’activité domestique n’est pas un emploi ! Il aura fallu le coup de force de la valorisation monétaire pour faire entrer un pan entier de l’activité humaine dans le champ de vision de la discipline dominante, l’économie, et par là dans le champ de l’action publique, qui s’exprima plus tard dans la création des « emplois de services à la personne » (Fouquet, 2001).

Retour sur un débat où les disciplines s’entrecroisent

26Au tournant du xxie siècle, le débat sur le travail dans la crise tourne autour de deux questions liées : l’assise sur le travail des droits sociaux, la liaison entre les concepts de travail et de richesse. La première est un vif appel aux juristes venu de sociologues et d’économistes. La seconde revient sur les débats philosophiques qui virent la naissance de l’économie politique et du concept de travail.

27Un sociologue, Robert Castel, interroge l’histoire de la protection contre l’incertitude du lendemain dans les sociétés occidentales : de la tutelle féodale au statut d’une société d’ordre, puis au contrat (de travail) dans les sociétés de marché. Un économiste, Robert Salais, a montré que la protection sociale qui s’appuie sur la notion de risque assurantiel, a pu se généraliser dans la seconde moitié du xxe siècle grâce à la levée de l’incertitude dans des industries aux investissements régis par la longue durée, qui est au fondement de la notion d’emploi.

28La mobilité des trajectoires, la succession de contrats de travail courts et de période de non-emploi, fragilisent l’assise des droits sociaux. Les juristes sont interpellés : comment repenser alors la question sociale, dans un univers d’incertitude où le présent prédomine ? Certains économistes ont proposé de fonder les droits sociaux non plus sur le travail mais sur l’activité. Un juriste, Alain Supiot, dans un travail de comparaison européenne, précise l’idée avec celle de « cercles d’activité ». Les notions de revenu de citoyenneté, de revenu d’existence sont réactivées.

29Venant de disciplines différentes, l’objectif commun de ces travaux est d’explorer les possibilités de la citoyenneté, qui permettent aux exclus de l’emploi de recouvrer une existence sociale autre que celle de l’emploi, et par là, de sortir la question du statut du travail (anthropologique, psychologique, et philosophique) de celle de sa forme dominante actuelle, l’emploi salarié.

30D’autres auteurs proposent de revenir sur la restriction du champ de l’économie posée par Malthus aux seuls biens quantifiables par un étalon unique, la monnaie. L’aplatissement de l’identité sociale sur une seule dimension, celle de l’échange marchand, est un mauvais coup que l’idéologie économique a fait à la société depuis la fin du xviiie siècle, en lui faisant prendre les règles de l’échange économique pour les règles de l’échange social (cf. l’ouvrage fondateur de Gorz, 1988). Ne faut-il pas reprendre ce débat ancien et l’actualiser, réencastrer l’économique dans le social et le politique et revenir à la philosophie morale et politique d’où était parti Adam Smith ?

31Quand le monde industriel cède le pas, dans une vision prospective, à un monde de l’innovation, ou de la création, ce n’est plus la force de traction humaine qui est à l’origine de la valeur, mais la capacité à être inventif, créatif, innovant [3]. La quantité de travail physique qui était au fondement de la richesse depuis la naissance de l’économie politique cède le pas au travail immatériel, à la créativité et l’innovation. Comment mesurer cette richesse ?

32Quelle est la part de l’œuvre dans le travail ? La réponse passe par un retour de la philosophie – que l’économie et la sociologie dominante avaient chassée par la porte et qui revient par la fenêtre. Hannah Arendt (1961) distingue le travail de l’œuvre et de l’activité sociale. L’œuvre, c’est l’activité par laquelle la personne se transforme en même temps qu’elle transforme son cadre de vie. Le travail est aussi production de soi-même (Habermas). Travail, emploi et activité représentent trois façons de regarder l’activité humaine (Fouquet, 2011) : quels nouveaux paradigmes émergent ? Va-t-on vers de nouvelles disciplines ? Ou fait-on un retour vers l’analyse globale, philosophique ?

33Les questions ouvertes par les changements issus des mutations techniques, économiques et politiques réinterrogent le partage des tâches entre les disciplines des sciences sociales. L’économie interroge le droit et la sociologie, qui à son tour en appelle à l’histoire, au droit et à la philosophie. Dans ces chassés-croisés et ces allées et venues, les sciences juridiques et la philosophie prennent une place nouvelle. Qui seront les nouveaux passeurs, facilitateurs de ces dialogues ? Y aura-t-il de nouveaux indisciplinés ?

Notes

  • [1]
    Voir notamment la naissance de la sociologie du travail (socio-critique) en France avec Georges Friedman, Pierre Naville et ses successeurs (Jean-Daniel Reynaud, Michel Crozier).
  • [2]
    À plusieurs reprises, économistes et sociologues ont entrepris un dialogue autour de leurs concepts et de leur pratique : cf. Durand (dir.), 1982 ; Tanguy (dir.), 1986.
  • [3]
    Les économistes ont été entendus par les juristes comptables qui mesurent désormais la valeur des actifs d’une entreprise, non plus par la valeur historique des investissements diminués de leur amortissement, mais par la somme actualisée des gains anticipés sur le futur. C’est l’avènement de la valeur virtuelle, construite sur de l’immatériel (avec tous les dangers inhérents à la spéculation sur l’avenir).
Français

Le concept de travail est un concept nomade qui a accompagné la création d’une succession de disciplines, à commencer par l’économie politique au xviiie siècle, puis la sociologie au xixe et ses ramifications au xxe. Devant le cloisonnement des analyses du travail, des chercheurs(-ses) indiscipliné(e)s ont transgressé les frontières des disciplines pour faire progresser l’analyse. Aujourd’hui, en réponse à la crise, les chercheurs tendent à réintégrer le concept de travail dans la globalité de l’activité humaine, renouant ainsi avec la philosophie morale du xviie siècle dont il était issu.

Mots-clés

  • travail
  • activité
  • emploi
  • travail domestique
  • concept nomade
  • histoire des sciences sociales

Références bibliographiques

  • Arendt, H., Condition de l’homme moderne, Paris, Calmann-Lévy, 1961.
  • En ligneBecker, G., « Investment in Human Capital : A Theoretical Analysis », Journal of Political Economy, vol. 70, 1962, p. 9-49.
  • Becker, G., Human Capital. A Theoretical and Empirical Analysis, With Special Reference to Education, Chicago, University of Chicago Press, 1964.
  • En ligneChadeau, A. et Fouquet, A., « Peut-on mesurer le travail domestique ? », Économie et Statistiques, n° 136, 1981, p. 29-42.
  • Durand, C. (dir.), L’Emploi, enjeux économiques et sociaux, Paris, Maspero, 1982.
  • Durkheim, É., De la division du travail social, Paris, Alcan, 1893.
  • En ligneFouquet, A., « Le travail domestique : du travail invisible au “gisement” d’emploi », in Laufer, J., Marry, C. et Maruani, M., Masculin-féminin. Questions pour les sciences de l’homme, Paris, Presses universitaires de France, 2001, p. 99-127.
  • En ligneFouquet, A., « Travail, emploi, activité : une histoire sociale », Annales des Mines, févr. 2011, p. 11-15.
  • Gorz, A., Métamorphoses du travail. Quête du sens. Critique de la raison économique. Paris, Galilée, 1988
  • Maruani, M. et Reynaud, E., Sociologie de l’emploi, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 1994.
  • Polanyi, K., La Grande Transformation, Paris, Gallimard, 1983.
  • Salais, R., Baverez, N. et Reynaud, B., L’Invention du chômage, Paris, Presses universitaires de France, 1986.
  • Tanguy, L. (dir.), L’Introuvable Relation formation-emploi, Paris, La Documentation française, 1986.
Annie Fouquet
Annie Fouquet est administrateure de l’Insee. Économistestatisticienne, elle a dirigé le Centre d’études de l’emploi, puis la Direction d’animation de la recherche, des études et des statistiques au ministère du Travail. Elle est présidente d’honneur de la Société française de l’évaluation.
Courriel : <afouquet3@gmail.com>.
Mis en ligne sur Cairn.info le 06/03/2014
https://doi.org/10.4267/2042/51907
Pour citer cet article
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