1Penser, classer, apprendre (dans les sens subjectif et objectif) sont des notions étroitement synergiques. Les nouveaux médias – d’abord ceux des xixe et xxe siècles, puis le système techno-communicationnel des premières décennies du xxie siècle – réorganisent fondamentalement cette mise en convergence, avec les médias audiovisuels l’informatique, l’interactivité, le multimédia et maintenant le tout-numérique.
2Chacune de ces mutations de l’environnement informationnel et communicationnel repose évidemment la question de la tension entre « penser-classer et apprendre » (Perec, 1985). Le Web a définitivement changé l’échelle du penser-classer, et le Web sémantique l’amplifiera davantage.
3Par contre, dans les situations de transmission de savoir les plus valorisées, celles où l’élève dépasse le maître (et où le maître laisse l’élève découvrir par lui-même), l’apprenant devient à son tour constructeur de savoir, pensant et classant le monde pour l’apprendre, le comprendre, voire l’inventer.
4Cette spécificité de découverte autonome du penser-classer est importante, parce qu’à chaque grande mutation de l’environnement techno-communicationnel, les questions de transmission du savoir paraissent se reposer en termes ancien/moderne, alors que c’est la question du lien de liberté ou de non-liberté entre penser, classer et apprendre qui est posée. Ce sont les questions que soulèvent Socrate et Platon avec la maïeutique, puis Aristote et la fondation du lycée : elles interrogent un monde antique qui s’approprie et démocratise l’écriture alphabétique avec voyelle.
5La diffusion de l’imprimerie à la Renaissance et plus encore avec les encyclopédistes posera encore cette même question. Les débats pédagogiques associés aux nouveaux potentiels de comprendre seul par le livre sont ceux que pose Pierre de la Ramée [1]. Rousseau rebondira de façon assez contradictoire [2], mais en insistant sur la liberté. Beaucoup plus près de nous, Freinet (1896-1966) met fin à la suprématie de l’imprimé sur l’apprentissage en proposant à l’élève non seulement la liberté de découvrir le monde en le classant, mais encore en devenant auteur et auto-éditeur (et éditeur collectif dans la classe) de ses découvertes (Freinet, 1943).
Normaliser/classer : faciliter la transmission de savoirs dans la diversité
6Dans son acception triviale, la normalisation est très souvent entendue de façon dépréciative comme un projet d’uniformisation totalitaire et autoritaire (Ben Henda, 2010). Or, pour qui approfondit un tant soit peu cette notion, il devient rapidement évident qu’elle est tout le contraire. On peut très rapidement évoquer Vitruve [3] (env. 90-20 av. J.-C.) et souligner qu’il fonde toute l’harmonie et l’efficience de l’architecture sur la définition normalisée d’ordres et de styles qui s’articulent entre eux, et permettent de moduler des diversités d’organisations architectoniques d’un bâtiment selon la règle de convenance.
7Pour ce qui nous concerne, il est important de souligner que si l’on veut préserver la diversité des savoirs, des styles de transmission, des disciplines, des langues, des institutions, des éditeurs, mais aussi rendre accessible les savoirs dans des conditions complexes (handicap, mobilité, etc.) dans le contexte actuel de la mondialisation numérique, il devient indispensable que tous les acteurs de la transmission des savoirs oublient leurs a priori et considèrent la normalisation de la médiation des savoirs comme indispensable et condition incontournable de leur ordonnancement (Lange, 2003). Car tel est bien le problème : si nombre de décideurs institutionnels refusent de penser à harmoniser leurs ressources d’information, à définir leurs spécificités culturelles, la disparité de leurs styles de communication, la complexité de leurs niveaux de difficulté, la modularité de leur organisation structurelle, ce seront dès lors des industriels qui l’aménageront pour eux, marchandisant la transmission des savoirs d’une façon qu’ils jugeront a posteriori mal adaptée à la complexité de leurs besoins et exigences. Et encore s’agit-il du scénario le plus optimiste. Ce qui est en train d’advenir, c’est l’émergence d’offres unipolaires, unilingues et à modèle unique de provenance anglo-saxonne particulièrement américaine ou ceux sur lesquels le classement universitaire de Shanghai est défini. Ce risque n’est pas nul et la mise en place d’une normalisation intelligente et sophistiquée telle qu’elle se développe à l’ISO est à même de contrebalancer de telles offres « hostiles » qui pourraient en quelques années mettre à mal la vitalité de nombre d’institutions dans le monde.
8C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, l’information et la communication numériques se sont notablement transformées pour constituer un système technique cohérent, hautement performant du point de vue de son interopérabilité, de ses capacités de modularité structurelles, sémantiques, référentielles, interactives, multimédias. Ces caractéristiques communes à tous les systèmes d’information numériques ne sont pas bien sûr spécifiques à la transmission du savoir. C’est dans un contexte plus élargi, plus précisément le Web, que les professionnels de la transmission du savoir doivent repenser la façon dont ils pourraient utiliser la normalisation pour défendre leurs diversités culturelles, linguistiques, disciplinaires, mais aussi territoriales et économiques (Perriault, 2011).
Classer le système d’information mondial par les normes
9Le Web est un dispositif dont on peut dire qu’un de ses effets majeurs consiste à élargir à l’échelle du monde les caractéristiques de tri, de classement et de structuration qui étaient déjà fabuleusement augmentées et instrumentées avec l’informatique offline. Par construction, tout producteur de page web doit référencer, cataloguer et même implicitement générer les mots-clés des pages produites selon des référentiels normatifs consensuels (ceux du W3C). Le Web a ainsi considérablement transformé l’environnement médiatique et numérique. La communauté industrielle mondiale des TIC fut de fait contrainte de coopérer, de converger et de normaliser massivement à une échelle qui n’était pas aussi nécessaire avant le Web. Les diverses communautés linguistiques et culturelles peuvent désormais intercommuniquer grâce à de nombreux progrès induits : traductique, codification universelle des écritures et progrès récents du génie documentaire et sémantique. Ces évolutions, particulièrement les potentiels de communication interlinguistiques, ont d’importants effets sur la transmission du savoir, notamment parce que penser-classer était traditionnellement (et reste encore) étroitement lié à la langue de celui qui « pense-classe et apprend ».
10Nous avons donc choisi d’interroger le fait normatif de la transmission du savoir en ce qu’il constitue une tentative mondiale d’organiser cette transmission tant pour les réservoirs de ressources que pour les réseaux, les plateformes, les dispositifs et les processus (Bourda, 2002). Nous avons choisi aussi d’interroger le paradigme fondamental du Web et ses langages à balises (SGML, HTML, XML, etc.) dans la mesure où ces langages et les métamodèles qu’ils peuvent générer ont pour effet induit d’impliquer le plus grand nombre d’acteurs dans le penser, classer et apprendre (Didier et al., 1990).
11Normaliser le système mondial d’information et de transmission des savoirs devrait consister essentiellement à établir des typologies fonctionnelles, catégoriser et classer des ressources, des processus et un contexte de transmission. Cela devrait être vrai aussi de la normalisation et de tout encadrement normatif de la conception de produits et des services. Il existe d’ailleurs quelques secteurs très académiques comme la terminologie (ISO TC37) qui ont construit leur découpage en groupe de travail et leur programme de production de normes à partir d’une théorie, celle de la norme ISO 704 – terminologie : principes et méthodes. Mais dans le monde réel, la normalisation ne s’impose en général qu’en aval comme nécessité pour imposer des règles de sécurité ou débloquer des situations d’anarchie de production concurrentielles paralysant le développement d’un marché mondial. On est d’ailleurs frappé quand on consulte le site de l’ISO de constater que l’ensemble des comités et sous-comités techniques est répertorié dans un ordre chronologique d’enregistrement [4] donnant lieu à un répertoire très désordonné d’activités humaines.
Des normes et des standards pour la construction numérique collaborative des savoirs
12Certes, le Web est né de la volonté des physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) de disposer d’un réseau leur permettant d’organiser ensemble leur savoir. Cette proposition première a été « détournée », ou plutôt amplifiée. D’ailleurs cette pratique collégiale numérique était déjà largement pratiquée par les astronomes, les biologistes, les géographes, les mathématiciens, mais aussi les éditeurs de documentation techniques à forte valeur ajoutée (aéronautique, armement, nucléaire) : tous utilisaient SGML. La prise en compte sociale de HTML a eu un effet culturel foudroyant sur les pratiques professionnelles des informaticiens : obligation de s’approprier SGML (avec pour effet la naissance de XML), prise de conscience des besoins documentaires, classificatoires et maintenant e-sémantiques, mise en place de pratiques de synergie avec les utilisateurs notamment grâce aux propriétés man machine readable de ces langages. Les « humanités digitales » et son principal outil technologique de balisage de documents, la Text Encoding Initiative (TEI), sont nés dans ce même environnement et avec des informaticiens ressources [5] passionnés par la recherche en sciences humaines et sociales.
13Ce que nous voulons souligner ici, c’est à quel point la construction collaborative des savoirs, en même temps que leur transmission, participe d’une démarche hautement classificatoire (nécessitant obligatoirement une adresse numérique URI). De plus, la création à la demande de balises sémantiques ou structurelles induit la nécessité de savoir trouver des modalités d’ajustement des différentes formes de structuration et de classification des savoirs. Un minimum de consensus sur une structuration homogène des documents numériques dans un champ disciplinaire quelconque induit une interopérabilité et une réutilisabilité très favorable pour l’affirmation d’une communauté de pratique et la consolidation de son champ sémantique. En définissant les métadonnées de leurs propres ressources ou en déclarant celles-ci auprès des moteurs de recherche, les éditeurs « influent » sur les algorithmes des robots indexeurs pour classer les ressources dans une branche du savoir ou une autre.
14Bref, si nous considérons que l’apparition du Web (donc une très forte dynamique de partage des savoirs) est la dernière grande mutation du numérique [6], deux évolutions par ajustement lui succèdent :
- la grande diffusion d’une appropriation du XML qui donne toute son ampleur sémantique et structurelle aux échanges savants ou professionnels avancés sur le Web ;
- le passage au broadcast tout numérique qui induit une capacité d’accès documentaire généralisé à toutes les ressources audio et audiovisuelles ; ce qui a des effets d’extension des capacités structurelles et sémantiques jusque-là réservées aux textes. Grâce à la série des normes MPEG, l’audiovisuel numérique est désormais structuré et référencé dans une granularité fine qui permet son interopérabilité et sa réutilisabilité au même titre que le texte (Prêteux et al., 2008).
Normalisation, technologies et éducation
15Cette prise en compte numérique et normative ne concerne pas seulement le Web, mais aussi des domaines spécifiques comme l’e-learning et l’enseignement traditionnel présentiel qui se doivent d’être visibles en ligne en même temps qu’elles permettent de s’informer des conditions d’accès ou d’inscription.
16La transmission du savoir dans le monde de l’éducation est l’objet d’un débat qui rouvre presque toujours la question des propositions de pédagogies initiales dites « nouvelles » (comparativement à une doxa généralement partagée dans une société et une période historique donnée). Ces « nouvelles » pédagogies proposent le plus souvent, en contrepartie d’une liberté contrôlée de l’élève [7], une forte incitation à découvrir, par soi-même et en groupe collaboratif, des normes de classements du monde, favorisant de la sorte la démarche maïeutique.
17La circulation numérique des savoirs, leur exploration ou leur transmission organisée, mais aussi la synergie entre construction, découverte et apprentissage, sont des questions très importantes. C’est le cas de la norme Metadata Learning Opportunities (MLO [8]) déjà développée par le Centre européen de normalisation (CEN) qui pourra devenir une référence mondiale si l’ISO SC36 accepte de la reprendre à son compte. Le MLO est une sorte de grand thésaurus non seulement des sujets d’enseignement, des cours, des niveaux, des prérequis, mais aussi des enseignants, des institutions, des emplois du temps, des conditions d’inscription, d’évaluation et de diplomation (Millara, 2009). II n’est pas seulement destiné aux enseignements académiques, mais est aussi prévu pour permettre de décrire (donc de classer dans ce vaste catalogue en ligne) les offres de formation, qu’elles soient marchandes ou gratuites, initiales ou tout au long de la vie, professionnelle ou de loisir.
18Les professionnels de l’enseignement ont deux possibilités : soit se mobiliser pour définir l’aménagement normatif de leurs spécificités (et devenir de ce fait des experts en normalisation), soit se concentrer sur leur cœur de métier pédagogique en adoptant les normes requises. Le créateur de savoir comme l’utilisateur de la transmission du savoir doivent désormais pouvoir classer non seulement ce qu’ils cherchent à transmettre ou à apprendre (dans de vastes réservoirs de ressources), mais aussi définir et catégoriser avec soin les conditions de la demande de transmission de savoir.
Normaliser les TICE : le besoin de s’inscrire dans l’interdisciplinarité et la diversité culturelle et linguistique
19L’e-learning s’est imposé comme une conception de produits et de services numériques qu’il était urgent de normaliser dans le monde de la formation aéronautique (les standards de l’Aviation Industry CBT Committee, AICC), un accident d’avion étant préjudiciable à l’ensemble des acteurs (compagnies d’aviation et constructeurs). Un certain nombre d’universités ou de grands éditeurs d’elearning se sont dès lors alliés à l’AICC et à l’US Army, ce qui donna naissance en 2000 à l’ISO/IEC JTC1 SC36 (plus connu sous son sigle court : SC36). Cette alliance ne favorisa pas au début la diversité culturelle, linguistique, ni celle de la pluralité des styles pédagogiques ou des besoins spécifiques des sciences humaines. La doxa d’organisation de l’enseignement et de la formation, telle qu’elle existe dans le monde anglo-saxon, devait s’imposer à tous.
20Cependant, au bout de deux ou trois ans, les différentes délégations nationales ont intégré un nombre grandissant d’experts appartenant au monde académique [9]. Le nombre des pays membres a notablement augmenté. La Chine et la Corée se sont ainsi associées au petit noyau d’origine très « atlantique » et anglo-saxon, à l’exception notable du Japon. L’Asie du Sud-Est s’est ainsi imposée et c’est notamment la Corée qui assure actuellement le secrétariat alors que c’est un Norvégien qui assure désormais la présidence. Plus inhabituel, aucun des coordonnateurs (conveners) des groupes de travail du SC36 n’est anglophone natif [10]. Il est aussi remarquable que la quasi-totalité des experts du SC36 n’ait pas l’anglais pour langue maternelle même si la langue de travail commune la plus facile à pratiquer par tous se trouve être l’anglais. La terminologie technique du domaine a été dès le début élaborée conjointement en anglais et en français. Les deux auteurs de cet article contribuent fortement à son développement au sein du groupe de travail qui l’organise (SC36 WG1). L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) (que les deux auteurs représentent en même temps qu’ils sont membres de la délégation Afnor) a beaucoup œuvré avec l’appui indéfectible des pays du Sud-Est asiatique et le Canada pour que se développe une dynamique de la diversité linguistique, mais aussi culturelle. Le statut de certaines normes a dû être changé pour ne plus avoir l’anglais comme langue pivot.
L’ISO/IEC JTC1 SC36 : normaliser, c’est avant tout classer et ordonner le domaine
21D’évidence, le développement du e-learning a un impact sur la circulation mondialisée des savoirs y compris universitaires. Pour que l’accès aux ressources, leur localisation linguistique et culturelle, fonctionnent, il est indispensable qu’elles soient classées, aménagées tant en termes de diversité disciplinaire (ou professionnelle) qu’en termes de modularité sémantiquement et structurellement efficiente.
22Les standards, puis maintenant les normes du e-learning ont évidemment pour objectif central de répondre à l’enjeu de construction d’un environnement TIC conforme à ce besoin de classification et d’aménagement. Les normes du SC36 doivent proposer des protocoles efficaces susceptibles de gérer le plus efficacement possible cette diversité et cette modularité (Stracke, 2011). Or, deux entraves majeures limitent ses prérogatives. D’abord, le SC36 se limite à la transmission institutionnelle ou marchande de formation, d’enseignement ou d’éducation et se désengage de l’élaboration de normes pour une transmission de savoir dans une éducation informelle (prise en charge par l’ISO TC232). Ensuite, le MLO, qui permet de classifier et d’offrir en ligne la totalité des offres d’enseignement et de formation, qu’elles soient ou non numériques, n’est mis en chantier qu’au niveau européen (CEN) et il est impératif qu’il s’impose à terme de jure à la totalité des pays membres [11].
Classer, normaliser : les règles du consensus
23Nous n’aurons pas l’espace suffisant pour développer plusieurs autres importantes questions ici. Nous insisterons cependant sur le fait que l’activité de normalisation a souvent constitué un socle pragmatique de l’interopérabilité, de la réusabilité, et aujourd’hui de la mondialisation multilingue multiculturelle interprofessionnelle et interdisciplinaire fonctionnant sur le bricolage d’une nomenclature historique des initiatives en la matière. Dans l’industrie comme dans le commerce, la culture ou l’éducation, les normes, les conventions et les règles de bonnes pratiques ont toujours été des sources d’innovations technologiques, d’échanges économiques, d’entendements culturels et de mutualisation de connaissance. Dans le classement et le rangement des savoirs, la normalisation contribue efficacement au fondement de la nouvelle société du savoir partagé, particulièrement par le biais des domaines de la terminologie de référence, des ontologies de domaines et des réseaux sémantiques. Elle assure l’interopérabilité et la convergence entre les particularismes linguistiques et culturels locaux et aide à stabiliser les consensus autour des savoirs en appuyant l’inter- et la transdisciplinarité.
Notes
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[1]
Sans doute de façon idéologiquement fondamentaliste en bon calviniste iconoclaste.
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[2]
Apprendre à classer le monde plutôt qu’être esclave du monde tel qu’il est décrit dans les livres.
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[3]
Il existe de nombreuses traductions et rééditions savantes des Dix livres d’architecture. Celle de Claude Perrault, Paris, éd. J.-B. Coignard, 1673 (Paris, Bibliothèque de l’image, 1995 [rééd.], préface d’Antoine Picon) nous parait intéressante du fait que l’œuvre est revisitée par un « Classique » précurseur des Lumières.
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[4]
TC1 : Filetages ; TC2 Éléments de fixation ; TC4 Roulements (pas de TC3, car les comités dissous n’ont pas été réattribués comme il est d’usage dans un système d’immatriculation) ; TC5 Tuyauteries en métaux ferreux et raccords métalliques ; TC6 Papiers, cartons et pâtes ; TC8 Navires et technologie maritime […] TC12 Grandeurs et unités ; […] jusqu’à TC275 Récupération, recyclage, traitement et mise au rebut des boues. Notons que depuis un an l’ISO propose enfin une typologie d’ensemble en 12 thématiques.
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[5]
Lou Burnard et Mc Spencer ont réalisé les pointers de XML.
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[6]
L’interactivité et l’informatique personnelle l’ayant précédé.
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[7]
Nous disons bien l’élève et non l’étudiant qui, au fur et à mesure de son cursus, doit apprendre à devenir « un constructeur de nouveau savoir », donc avoir progressivement intégré ce que les pédagogies nouvelles proposent beaucoup plus tôt en formation initiale.
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[8]
En passe de devenir European Learner Mobility (ELMO)
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[9]
Contrairement à la délégation américaine en grande partie constitué de militaires et d’industriels du logiciel et de l’aéronautique. Notons aussi que les États-Unis cumulaient au début le secrétariat général et la présidence.
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[10]
WG1 : franco-arabe ; WG2 : japonais ; WG3 : français ; WG4 : coréen ; WG5 : allemand ; WG6 : chinois ; WG7 : norvégien.
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[11]
En France, les différents pôles universitaires français sont déjà censés mettre en place une offre en ligne de leurs département, UFR, cours ce qui correspond évidemment à un très important chantier de classification interculturelle, interstructurelle et interlinguistique des transmission de savoir et de formation.