CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1En France, la question de l’immigration parcourt depuis plus de vingt ans l’ensemble des secteurs de la connaissance, de la communication et de la culture (Lagrange, 2010). Il n’y a donc rien d’étrange à ce que le monde des musées qui travaille de plus en plus en interaction avec les mondes de la recherche, de l’éducation, de la création, des associations et des médias participe lui aussi à nourrir l’ensemble polyphonique et diffus de discours sur l’immigration qui interpelle l’espace public français depuis les années 1980. C’est à une incursion dans cet interdiscours qu’est consacrée notre contribution, avec la comparaison de deux expositions en France sur le thème de l’immigration.

2À la base de ce projet, nous envisageons le média « exposition sur l’immigration » non pas comme une médiation culturelle aux frontières bien délimitées, mais comme une de ces multiples modalités de l’interdiscours au croisement des débats scientifiques culturels et citoyens sur l’immigration (Rasse, 2002). Toute analyse d’exposition nécessite, avant même de s’intéresser aux aspects et aux enjeux muséologiques, de présenter dans le détail les variables institutionnelles, territoriales et scientifiques qui la sous-tendent, d’où le choix de nous référer à deux expositions seulement, que nous considérons comme prototypiques : D’Isère et du Maghreb : Mémoires d’immigrés présentée au Musée dauphinois de Grenoble en 1999 ; et Repères, l’exposition permanente depuis 2007 de la Cité nationale de l’Histoire de l’immigration (CNHI) à Paris [1]. En dépit de leurs spécificités institutionnelles traitées en première partie, on verra dans une seconde partie que ces deux expositions ont recours à des conventions d’écriture des savoirs savants partagées (Becker, [1989] 1999). La plus courante – « raconter une histoire au visiteur » – a pour avantage de faciliter la médiation des savoirs et des opinions en mobilisant un imaginaire littéraire et cinématographique collectif. On constatera ensuite que malgré l’usage de codes communs, chacune des deux expositions interpelle le visiteur en défendant une vision politique de l’immigration en lien étroit avec ses tutelles institutionnelles et avec ses partenaires qui ont collaboré aux processus de conception/réalisation. Nous reviendrons enfin, en conclusion, sur la pertinence attachée au fait de considérer l’exposition sur l’immigration comme une des formes possibles de médiation du débat sur l’immigration en France, comme dans d’autres pays.

Deux expositions, deux contextes muséographiques

3D’Isère et du Maghreb est une exposition conçue et organisée par le Musée dauphinois qui travaille à instaurer une relation de proximité avec les populations vivant aujourd’hui dans les Alpes dauphinoises, dont beaucoup sont originaires d’autres continents, pays et régions. En tant que musée départemental, il est sous la tutelle du Conseil général de l’Isère. Dès 1989, avec Corato, le Musée dauphinois entame une série d’expositions consacrées à la reconnaissance des apports des migrants à l’Isère d’aujourd’hui [2]. Toutes ces expositions et les médiations qui les accompagnent (conférences, débats) émergent d’une concertation préalable avec des experts universitaires, chercheurs et des partenaires associatifs. Une démarche qualifiée de « muséographie participative » (Davallon, 2006, p. 95) par les spécialistes de la médiation muséale. Toutes relèvent du même paradigme muséographique initié par Jean-Claude Duclos, directeur du Musée dauphinois : présenter au tout public l’immigration autant comme un objet de savoir historique issu de l’analyse scientifique critique d’archives collectives que comme un objet de mémoire. Cette muséographie est largement inspirée des préceptes théoriques et des engagements éthiques de la Nouvelle muséologie (Kinard, 1992, p. 99). D’Isère et du Maghreb relève du même processus (Idjeraoui-Ravez et Davallon, 2002, p. 304) ; l’exposition met en évidence le rôle économique majeur et l’apport culturel que représente, pour l’Isère prospère des années 2000, l’immigration vécue par « ceux qui partirent un jour du Maghreb pour faire souche en Isère » (Duclos, 1999, p. 120). Les visiteurs sont majoritairement des personnes résidant en Isère, plus particulièrement dans l’agglomération grenobloise. Les scolaires représentent une part non négligeable du public.

4L’exposition permanente Repères ouvre à Paris en 2007 à la CNHI [3] dans le bâtiment de l’ancien Musée permanent des Colonies (de 1932 à 1960) devenu Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie (1990). Bien que musée national, son inauguration fut désertée par les ministres de tutelle et le Président de la République, cristallisant alors les controverses initiales apparues dès 2004 en lien avec la mission de préfiguration de l’institution coordonnée par Jacques Toubon (Toubon, 2008). La CNHI s’appuie sur un large réseau de partenaires et de scientifiques qui travaillent sur l’immigration et sont associés dans une dynamique participative, comme le Musée dauphinois. Repères est donc le résultat d’une collaboration entre historiens, ethnologues et historiens de l’art. L’exposition aborde deux siècles d’histoire de l’immigration en France comme un phénomène patrimonial historique, social, économique et culturel. Les visiteurs sont majoritairement franciliens, mais la CNHI attire aussi des visiteurs de toutes les régions et des visiteurs étrangers (en faible proportion). Les publics scolaires y sont nombreux.

5Malgré ces différences, les deux expositions traitent l’immigration comme un processus imbriqué à l’histoire de la France contemporaine et à ses patrimoines culturels. À tel point que certains observateurs [4] ont voulu voir dans Repères la déclinaison, en 2007, dans un musée national, des formes prototypiques créées huit ans auparavant par le Musée dauphinois avec D’Isère et du Maghreb. Un rapprochement superficiel qui mérite éclaircissement.

Des procédés d’écriture communs

6Tout d’abord une proximité existe, quant aux choix des équipes de conception d’opter pour une approche pluridisciplinaire du thème et un traitement multimédia des documents d’archives et des témoignages personnels. Repères et D’Isère et du Maghreb ne sont ni seulement des expositions d’histoire (recours à l’archive objective), ni seulement des expositions d’ethnologie (présence de témoignages et de récits de vie), ni seulement des expositions d’art. En étant tout cela à la fois, elles sont aussi des expositions de points de vue, de savoirs et d’émotions.

7Dans les deux cas, le visiteur est placé au centre d’un dispositif d’images, de sons, de visages et de corps. Par ailleurs, les mots et les paroles d’immigrés l’interpellent sans cesse. Comme dans D’Isère et du Maghreb, la scénographie de Repères donne la parole à certains migrants représentatifs et traite leur discours comme un savoir légitime sur le vécu de l’immigration.

8Le discours mis en scène des deux expositions s’appuie sur des modalités d’écriture multimodale, pluri-sémiotique et pluri-énonciative (Idjéraoui-Ravez, 2008, p. 297) : les personnages, les archives, les objets [5], les œuvres, les dispositifs technologiques sont là pour produire du sens, ce qui crée parfois des effets de brouillage et des conflits cognitifs en réception. Ce choix qui, tout en faisant circuler le savoir, multiplie à l’infini les possibilités d’information (Poli, 2007 p. 27), exige beaucoup du visiteur dans sa capacité de synthèse et de mémoire cognitive et émotionnelle.

9Enfin, il faut souligner que pour communiquer avec leurs publics, les concepteurs des deux expositions ont choisi de traduire l’histoire de l’immigration sous la forme d’un grand récit décliné en étapes et aventures.

10Le panneau introductif de Repères annonce ainsi au visiteur ce parti pris narratif :

11

Dans la diversité de ces courants et de leurs origines, chaque groupe a son histoire, chaque immigré sa mémoire. On les a longtemps ignorés et pourtant l’histoire de France contemporaine ne peut se comprendre sans leur donner la place qui est la leur dans le passé commun. C’est cette histoire que ces lieux ont pour mission d’accueillir et dont l’exposition permanente Repères présente un premier panorama.
[souligné par nos soins]

12La quatrième de couverture du catalogue de D’Isère et du Maghreb revendique le recours au même procédé de médiation – utiliser la poétique du récit pour permettre au visiteur de lier histoire et mémoire :

13

Après les Italiens de Corato, les Grecs ou les Arméniens, le Musée dauphinois choisit de raconter l’histoire de ceux qui partirent un jour du Maghreb pour faire souche en Isère. Une mémoire à connaître pour dissiper malentendus et préjugés et une histoire à reconnaître pour qu’elle devienne l’Histoire.

14Nous sommes ici au cœur de la problématique de l’intermédialité dans l’exposition (Gaudreault et Marion, 2000) [6] : le recours à la sémiotique du récit narratif et à sa dramaturgie peut-il être considéré comme l’archétype d’une mise en exposition de l’immigration ? Et ce, quelle que soit l’institution qui organise l’exposition ? Il est tentant d’émettre l’hypothèse que oui, si l’on considère que pour Repères comme pour D’Isère et du Maghreb, la structure sous-jacente de l’exposition repose sur l’axe d’une quête engagée par des hommes et des femmes : les migrants quittent leur pays en espérant trouver une vie moins difficile. D’autant que la France, qui a besoin de ces populations, est elle aussi engagée dans une quête de main-d’œuvre. Et c’est cette double quête, avec ses heurs et ses malheurs que raconte à sa façon chaque exposition.

15Dans les deux cas, le personnage du migrant est central ; il permet au visiteur de mieux connaître l’étranger, voire d’être en empathie avec lui : images, paroles (très majoritairement en français), témoignages d’hommes et de femmes donnent chair aux statistiques et aux documents d’archives. Dans les deux cas enfin, les objets personnels modestes des immigrés permettent de réitérer la dimension psychologique ou affective de la quête de l’immigration. Marqueurs tangibles des étapes du parcours de l’immigré pour être accepté par les Français qui se voient comme des Français de souche, les objets personnels, les emblèmes culturels des coutumes de chacun participent activement à créer une dramaturgie autour du parcours de l’étranger parti de chez lui pour venir s’installer en France. Pour autant, la même structure sémiotique des parcours d’exposition n’induit pas du tout que ces deux musées développent un même message sur les enjeux de l’immigration, bien au contraire.

Les divergences sont profondes

16Au musée de la CNHI, l’histoire est présentée sous la forme d’une intrigue en dix étapes dont la structure narrative correspond au récit cadencé des espoirs, des difficultés et des joies des migrants venus pour vivre en France et participer activement à tous les domaines d’activité du pays [7]. Les titres et les contenus des textes des panneaux thématiques de Repères traduisent en raccourci les étapes enchâssées de cette intrigue. Cette reconstitution a minima de la structure narrative de l’histoire nationale de l’immigration permet de saisir la rhétorique de la CNHI. Elle vise à montrer que la diversité culturelle de la France contemporaine (les archives s’arrêtent en 2002) résulte d’un processus dont l’aboutissement serait l’intégration des migrants à la société française. Cette intégration « idéale » est présentée comme le résultat d’une incorporation assumée par la France, des énergies et des apports culturels des immigrés. Ou du moins de ceux qui, parmi les migrants, sont perçus comme potentiellement créatifs ou adaptables. L’aboutissement réussi de la quête consisterait ainsi au final pour les immigrés, à participer au progrès de la France, à la réussite de son économie et de sa culture. Réussir à s’intégrer en France, tel est donc le message politique des concepteurs de Repères. La dernière phrase du dernier panneau thématique du parcours (« Cultures ») exprime clairement cette volonté :

17

[…] Exils et migrations ont aussi renforcé le mouvement des artistes et des écrivains venus d’ailleurs qui, depuis toujours, ne cessent d’enrichir le patrimoine culturel de la France.

18En appliquant cette même grille d’analyse à l’exposition du Musée dauphinois, on constate que le message est radicalement différent, malgré des ressemblances évidentes dans le mode de traitement qui privilégie l’alternance entre savoirs historiques et mémoires individuelles ou collectives. La structure narrative de l’histoire de D’Isère et du Maghreb comporte dix-sept thématiques abordant des facettes de la vie des immigrés maghrébins en Isère [8]. La rhétorique est sans ambigüité : montrer que l’immigration n’est source d’enrichissement pour le territoire d’immigration (ici, l’Isère) et pour les migrants, que si ces derniers parviennent tout au long du difficile processus d’intégration à ne pas (re)nier leurs origines, mais réussissent à métisser leurs racines et leurs valeurs avec celles de la population vivant en France depuis plus longtemps qu’eux (Leblanc, 2010). Cette conception de l’immigration mobilise de façon engagée deux valeurs primordiales : la positivité du « métissage » et le « respect de la double culture ». Une signification métaphoriquement exprimée par le dernier texte de l’exposition :

19

Je parle arabe et français, je pense arabe et français, j’écris arabe et français, je chante arabe et français, je danse arabe et français. Ne me demandez pas de choisir.
(Fatna, 34 ans, arrivée en France en 1978)

20Une attention privilégiée portée au registre verbal montre que si les concepteurs transposent le procédé du récit narratif au média exposition sur l’immigration (intermédialité), chaque musée communique « son » message. Au-delà des titres de sections ou de chapitres, l’ensemble du texte expographique, sans négliger le choix de langue(s) utilisée(s), révèle les positions politiques de l’équipe de conception. Faut-il dès lors tout lire, et dans le détail, pour déceler l’opinion du musée ? Cette contrainte n’est pas défendable, car on sait que l’attention et la vigilance des visiteurs aux mots et aux formules s’émoussent très vite dans un parcours d’exposition, surtout quand le parcours est long et que le musée multiplie à l’excès les écrits.

21Faut-il pour autant en induire qu’il est impossible de réussir une exposition sur ce thème ? Les études de publics que nous avons menées au Musée dauphinois et à la CNHI démontrent que la majorité des visiteurs adultes interrogés disent que l’exposition leur a permis, d’une part, de réfléchir à leur propre position sur le sujet, d’autre part, de considérer les musées d’histoire et de société comme des acteurs engagés dans les débats de société sur l’immigration en France [9].

22Dans beaucoup d’autres pays de migration comme la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Allemagne, le Brésil, l’Australie, l’Italie, l’Espagne, le Canada, la Belgique, ou les Pays-Bas, les musées s’engagent depuis longtemps à faire bouger les représentations frileuses et négatives autant que les clichés sur l’immigration. Si le plus connu et le plus emblématique est Ellis Island Museum de New York, tous affichent les mêmes missions scientifiques, pédagogiques et culturelles. Une autre façon de confirmer, mais à l’échelle internationale cette fois, que les expositions de musées ne sont pas seulement des représentations du monde. Elles sont aussi des actes politiques et culturels, et en cela elles jouent un rôle actif dans tous les débats actuels et à venir sur l’immigration.

Notes

  • [1]
    La CNHI présente régulièrement des expositions temporaires thématiques.
  • [2]
    Des Grecs, les Grecs de Grenoble en 1993-1994 ; D’Isère et d’Arménie en 1997-1998 ; Pour que la vie continue D’Isère et du Maghreb Mémoires d’immigrés en 1999-2000 ; Français d’Isère et d’Algérie en 2003-2004 ; et enfin Ce que nous devons à l’Afrique en 2010-2011.
  • [3]
    Sur la CNHI, voir également l’article de Nancy L. Green dans ce même dossier, supra.
  • [4]
    Nous faisons référence aux échanges entre chercheurs lors du colloque Migrations : Perspectives scientifiques et médiations muséales qui s’est tenu à Québec du 4 au 6 novembre 2010.
  • [5]
    À la CNHI, tous les objets de collecte qui constituent en partie la collection sont présentés sur un plan d’égalité, et le visiteur ne repère pas toujours la grande « valeur patrimoniale » de certains expôts.
  • [6]
    Selon Marion et Gaudreault (2000) : « Lorsqu’un média apparaît, il existe déjà un intelligible médiatique préalable et il doit aussi se démêler avec un “code” tout établi. […] un nouveau média trouve progressivement sa personnalité en gérant de manière plus ou moins singulière l’irrépressible part d’intermédialité qui toujours le traverse. »
  • [7]
    1. La colonisation ; 2. La mobilisation, les guerres ; 3. L’immigration ; 4. L’appel à la main-d’œuvre, les grands chantiers, la reconstruction ; 5. Le travail, le logement ; 6. Courrier. État sanitaire. Boîte à lettres ; 7. La guerre d’Algérie, l’indépendance ; 8. Le regroupement familial ; 9. Les mères ; 10. La famille, la cité ; 11. La ville, les commerces, les cafés, les restaurants ; 12. La maison, l’intérieur, l’extérieur ; 13. La tradition, la transmission des racines ; 14. La jeunesse, l’école ; 15. Les difficultés, le racisme ; 16. La vie associative ; 17. Le présent.
  • [8]
    1. Émigrer ; 2. Face à l’État ; 3. Terre d’accueil, France hostile ; 4. Ici et là-bas ; 5. Lieux de vie ; 6. Au travail ; 7. Enracinements ; 8. Sportifs ; 9. Religion ; 10. Cultures.
  • [9]
    DIVER-Cité, recherche menée, en 2009, dans le cadre de la réponse à un appel d’offres de l’ISCC-CNRS sur la diversité culturelle et la mondialisation (sous la dir. de Linda Idjéraoui-Ravez), fruit d’une collaboration entre le laboratoire I3M de l’Université Nice Sophia-Antipolis, le CSRPC-Roma de l’Université Grenoble 2 (Marie-Sylvie Poli et Pascale Ancel) et le CERLIS CNRS-Université Paris-Descartes (Jacqueline Eidelman, Séverine Dessajan, Mélanie Roustan, Jasmina Stevanovic).
Français

Nous comparons ici deux expositions de musées français sur l’immigration : Repères et D’Isère et du Maghreb Mémoires d’immigrés. Notre analyse muséologique montre en quoi le monde des musées participe activement au débat de société récurrent en France sur ce thème ; chaque exposition défendant sa vision de l’immigration par ses modalités d’écriture muséographique.

Mots-clés

  • musée
  • exposition
  • immigration
  • débat
  • discours

Références bibliographiques

  • Becker, H. S., « Parler de la société » in Propos sur l’art, Paris, L’Harmattan, [1989] 1999, p. 149-171.
  • Davallon, J., Le Don du patrimoine. Une approche communicationnelle de la patrimonialisation, Paris, Hermès-Lavoisier, coll. « Communication, médiation et construits sociaux », 2006.
  • Duclos, J.-C., Pour que la vie continue. D’Isère et du Maghreb mémoire d’immigrés, Grenoble, Musée dauphinois, 1999.
  • En ligneGaudreault, A. et Marion, P., « Un média naît toujours deux fois… », Sociétés & Représentations, no 9, 2000, p. 21-36.
  • Idjéraoui-Ravez, L. et Davallon, J., « Le témoignage peut-il être un objet de musée ? » in Couzinet, V. et Régimbeau, G. (dir.), Recherches récentes en sciences de l’information et de la communication. Convergences et dynamiques, Actes du colloque international MICS-LERASS (21-22 mars 2002), Toulouse, ADBS éditions, coll. « Recherches et documents », 2002, p. 229-332.
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  • Lagrange, H., Le Déni des cultures, Paris, Seuil, 2010.
  • Le Blanc, G., Dedans, dehors. La condition d’étranger, Paris, Seuil, coll. « La Couleur des idées », 2010.
  • En lignePoli, M.-S., « Forum de savoirs, jeux de pouvoirs. Les tensions du discours muséographique sur les sciences », Évolution des rapports entre sciences et société au musée. Culture & Musées, no 10, 2007, p. 63-76.
  • En ligneRasse, P., « La médiation scientifique et technique, entre vulgarisation et espace public », La science dans la cité. Quaderni, no 46, 2002, p. 1-14.
  • Toubon, J., « Comment traiter au musée les faits de société qui font débat. L’exemple de l’immigration », Musées et société aujourd’hui, Actes du colloque (24-25 mai 2007), Grenoble, Musée dauphinois, Conseil général de l’Isère, 2008, p. 128-140.
Marie-Sylvie Poli
Marie-Sylvie Poli est professeur en sciences de l’information et de la communication, chercheur au Centre Norbert Elias, au sein de l’équipe Culture et Communication à l’Université d’Avignon et des pays de Vaucluse. Elle a travaillé sur l’énonciation dans les discours de la connaissance, puis sur la médiation langagière au musée, thème sur lequel porte son ouvrage Le Texte au musée, une approche sémiotique (L’Harmattan, 2002). Ses recherches récentes concernent la critique d’exposition dans les médias (direction de Comment parler de la critique d’exposition. Publics & Musées, no 15, 2010).
Linda Idjéraoui-Ravez
Linda Idjéraoui-Ravez est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication (laboratoire I3M – Information, milieu, média, médiation, Université de Nice-Sophia-Antipolis). Ses travaux sur la médiation muséale portent, notamment, sur l’énonciation et la réception des sujets qui font débat. Elle a récemment dirigé le projet de recherche Diversité culturelle : production et réception des discours à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (ISCC-CNRS, 2009). Elle a notamment publié « Quelle réception pour quelle médiation du témoignage ? » dans Questions de communication (no 13, 2008) et « De la diversité culturelle au musée de l’immigration. Le cas de la CNHI » dans l’ouvrage dirigé par Angeliki Koukoutsaki-Monnier et Sylvie Thiéblemont-Dollet, Médias, dispositifs, médiations (PUN, 2010).
Courriel : <ravez@unice.fr>.
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Mis en ligne sur Cairn.info le 23/11/2013
https://doi.org/10.3917/herm.061.0138
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