CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Le mot musée traduit une réalité multiforme : musées de beaux-arts, de sciences, d’histoire, d’archéologie, de société. Le vocable même de société peut viser des champs de recherche et d’intérêt diversifiés ; ainsi, certains musées peuvent rendre compte d’une réalité territoriale (on parle ainsi du Musée de la Gaspésie ou du Musée de Bretagne), sociale ou historique (Musée de la Mine ou de l’Esclavage) ou de faits culturels (Musée des Maîtres et Artisans). La notion est d’autant plus complexe que les champs d’expertise peuvent parfois se rapprocher pour offrir aux visiteurs une vision plus intégrée et plus riche de la réalité. Ainsi, les musées comme La Villette ou le Musée des Sciences de Barcelone tissent des liens étroits entre sciences et sociétés, ou les musées de beaux-arts comme celui de Montréal peuvent contextualiser nettement les travaux d’un créateur en faisant le pont avec les enjeux sociaux de l’époque.

2Aborder la question de l’évolution des musées de société, c’est aussi reconnaître le discours sur la représentation de l’autre dans ces institutions ainsi que sa place. Depuis longtemps, les musées se sont intéressés aux cultures d’ailleurs ou aux spécificités de cultures minoritaires sur leurs propres territoires (Vaillant et al., 1999). Il ne s’agit donc pas d’une nouvelle question. D’autre part, au moment où les changements technologiques et économiques favorisent une accélération des échanges internationaux, des musées ont été appelés à transformer leurs pratiques professionnelles, à renouveler leur muséographie, à remettre en question leurs modes d’échange et de collaboration. C’est le propre d’une institution qui se veut un lieu de référence, un lieu d’explication du monde et de partage du savoir que de jeter un regard critique sur sa propre pratique. Quels sont donc les défis et enjeux des musées de société dans « la mise en valeur » des autres cultures en partant du principe qu’un musée parle toujours avec une intention première ? Selon Boris Wastiau :

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Quoi que l’on fasse et quel que soit le degré de scientificité de l’exposition, non seulement les objets ne « représentent » toujours rien, mais ils seront utilisés pour exercer une influence sur un public, pour véhiculer des idées, construire des faits, instiller une vision du monde.
(Wastiau, 2002, p. 196)

De l’exotisme à la diversité culturelle

4Des cabinets de curiosités aux expositions universelles, de la reconnaissance de la puissance créatrice d’autres cultures à la prise en compte de la diversité culturelle et de l’importance des minorités dans le monde, de nombreux pas ont été franchis et de nouvelles voies s’offrent aux musées. Les collections historiques de nombreux musées proviennent de campagnes militaires, de missions d’exploration scientifique, d’œuvres religieuses liées à la propagation de la foi, ou de la passion d’individus. Guimet part en Asie pour comprendre et apprécier les religions du monde ; Desplagne rencontre les Dogons en établissant la cartographie du territoire à des fins militaires. De nombreux textes ont documenté cette fabrique de collections et l’histoire de la représentation de l’autre, notamment lors d’expositions universelles sur l’empire colonial. Évidemment, le monde contemporain a fait basculer cette approche en prenant conscience de nouvelles réalités.

5L’autre n’est plus lointain ; il compose une grande partie des villes. La nécessité de l’immigration, la question des réfugiés économiques, politiques ou tout simplement environnementaux, l’intégration des économies, des échanges ou de la formation allaient conduire les cités à reconnaître la diversité culturelle des citoyens. Des musées, comme le Musée dauphinois de Grenoble, allaient aussi mettre en valeur l’apport des communautés culturelles à la cité en présentant des expositions sur les Arméniens, les Italiens, les Grecs, les Maghiliens d’Isère. La reconnaissance par les États, et tout particulièrement par l’Unesco, des enjeux relatifs à la pluralité des cultures et à leurs particularités souligne la nécessité de mesures de protection et de mise en valeur spécifiques.

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Il en va de la diversité et de la pluralité des cultures comme de la biodiversité. Le pluralisme est bénéfique parce qu’il prend en compte l’ensemble des richesses accumulées par l’humanité, en termes d’expériences, de sagesse et d’art de vivre.
(Commission mondiale de la Culture et le Développement, 1996, p. 58-59)

7Le rapport sur la diversité culturelle réalisé par la Commission mondiale de la Culture et du Développement allait être le premier d’une série de documents favorisant une véritable approche de l’écologie culturelle qui a conduit à la rédaction d’un « Agenda 21 » intégrant la culture comme quatrième pilier du développement. Le respect de la diversité culturelle est devenu un véritable enjeu politique. Le combat des minorités pour leur reconnaissance et les mouvements d’affirmation nationale ont mis en avant-scène les exigences et les obligations en termes de respect et de dialogue interculturel. On découvre aussi que notre monde est composé de 7 500 ethnies, de 6 000 langues, qu’un milliard de personnes sont considérées comme minoritaires (Yacoub, 1998, p. 29). De nombreux musées ont inscrit à leur programmation la parole de groupes trop souvent négligés, faisant découvrir aux publics la fragilité et le combat de ces populations. Ainsi, le Musée des Confluences de Lyon a réalisé des expositions sur les Amérindiens d’Amérique du Sud, les Inuits ou les Aborigènes alors que le Musée de Rochefort présentait l’art contemporain papou.

8Une nouvelle lecture des sociétés confirme qu’aucune culture n’est statique. Le Québec est le fruit de la rencontre des mondes amérindiens, français, britanniques, américains et de nombreuses communautés culturelles (Côté, 2011). Raconter la société québécoise, c’est aussi faire le pont avec d’autres cultures à travers le temps et l’espace. D’ailleurs, le Québec ne se définit pas uniquement sur son territoire. Le cas du Musée de la Civilisation à Québec est intéressant à cet égard. Lors du débat entourant sa création, au moment même où il y avait une montée de nationalisme au Québec, certains prônaient la venue d’un musée des arts et traditions populaires ou d’un musée de l’homme d’ici. Les concepteurs du projet scientifique et culturel ont préféré se concentrer sur une dimension sociale beaucoup plus large, prétextant qu’un citoyen du Québec est aussi un citoyen des Amériques et un citoyen du monde. Ils ont bien sûr souligné l’enracinement de la société, mais aussi son ouverture au monde.

9Les musées de société reconnaissent ce mouvement et la nécessité de l’évolution (Mohen, 2004). Après le Musée du Quai Branly à Paris, le MUCEM à Marseille retracera des réalités de la Méditerranée et le Musée des Confluences à Lyon traitera du grand récit de l’humanité, en accordant une attention particulière aux cultures du monde et particulièrement aux premières nations.

De l’objet au sujet

10Si, au sein des musées d’art contemporain, se pose parfois la question de la mise en valeur et de la conservation de la performance des installations technologiques ou numériques ou de l’art éphémère, si les musées de sciences se voient confrontés à la difficulté de mettre en scène les « phénomènes » et les discours scientifiques, les musées de société doivent faire face à l’exigence de rendre compte de la diversité des modes d’expression et des réalités sociales.

11L’objet patrimonial s’est passablement enrichi au cours des dernières années. Objet de curiosité, artefact culturel, œuvre d’art, objet poème (Dubuc, 2002), objet document et objet mémoire (Davallon, 2002), objets et paroles, objets et savoir-faire, le musée puise à de nombreuses sources pour témoigner de la réalité. Le musée est d’autant plus sensible à cette multiplication des sources que des groupes culturels lui ont rappelé l’importance de la parole, de la transmission de l’expérience et du savoir-faire, de la relation avec des objets notamment sacrés. La reconnaissance internationale de l’importance du patrimoine immatériel allait accompagner cette nouvelle approche (avec ses difficultés et ses limites) et avoir des conséquences sur les pratiques muséales.

12De nombreuses expositions ont voulu présenter des pratiques et des expressions culturelles ne se matérialisant pas nécessairement par des objets. L’exposition temporaire RIFF du Musée de la Civilisation à Québec raconte ainsi l’importance et la place de la tradition musicale africaine, son impact et sa diffusion dans les Amériques, sa résonance dans l’univers contemporain. Nous sommes en présence d’une exposition que l’on écoute. Tout comme dans l’exposition temporaire 7 péchés capitaux où carte blanche était donnée à des conteurs pour faire une lecture de la société à partir des objets de la collection du musée.

13Le développement phénoménal des activités culturelles dans les musées relève de cette prise de conscience. L’exposition ne peut pas tout dire : les musées font donc appel au cinéma, au théâtre, à la musique, à la danse, à la gastronomie, aux débats, aux rencontres, aux échanges pour mieux faire. La Chapelle du Musée de l’Amérique française est aussi devenue un lieu privilégié d’expression en favorisant la diffusion de la poésie et de la musique.

14L’approche est de plus en plus totale. Exposer une thématique, c’est aussi permettre d’entendre des voix singulières. Ainsi au Muséum d’Histoire naturelle de Lyon s’est tenue une exposition intitulée Chefs-d’œuvre, trésors et quoi encore… qui était une réflexion sur la place et l’importance des objets ethnographiques dans un musée. Du chef-d’œuvre des compagnons aux beaux-arts, de l’objet témoignage à l’objet culte, de la mémoire nostalgique à la mémoire refoulée, l’exposition raconte d’abord et avant tout l’histoire d’individus et de sociétés. Derrière les objets, il y a des êtres et les musées de société sont confrontés aux exigences de présenter non plus uniquement des objets, mais des sujets.

15On peut penser que cette nouvelle démarche des musées intégrant patrimoine matériel et immatériel va conduire à un certain nombre de changements dans les pratiques d’acquisition de collections, mais aussi de leur mise en valeur. Le musée va s’intéresser de plus en plus à la parole, à l’expression, au savoir-faire des individus et des groupes ; il modifiera sa manière d’agir pour mieux prendre en considération cette parole et fera appel à une nouvelle grammaire muséographique pour les faire entendre et partager. Certaines expositions sont d’abord et avant tout sonores. Le musée devient non pas un lieu où on peut voir, mais un espace où on peut entendre.

De la présentation de l’autre au dialogue interculturel

16La question de l’auteur ou du propriétaire de la parole a fait l’objet de nombreux débats. Si, d’une part, les conservateurs ont défendu la rigueur et la pertinence scientifique du discours, ils ont aussi reconnu l’inévitable point de vue. Exposer, c’est choisir. Il est normal qu’un musée fasse connaître ses choix et donne son interprétation du monde. En tant que passeur de savoir, le musée décode, approfondit, présente… et même parfois privilégie la parole d’invités, de commissaires, de créateurs. Lorsqu’il s’est agi de la culture de l’autre, le musée a été mis en présence des exigences du partage et de l’écoute. Les questions des objets sacrés, des restes humains, du rapatriement des collections transforment la manière de traiter l’autre. Il n’est plus un simple sujet d’étude, mais un acteur et un interprète de sa propre culture. Les musées nord-américains allaient, dans les années 1990, donner le ton en cette matière en négociant de nouveaux rapports avec les premières nations. De nombreux musées pratiquent de nos jours cette approche et en mesurent les difficultés. Ainsi, les musées de la Résistance peuvent donner la parole à d’anciens résistants ; des musées du travail aux travailleurs et les économusées aux créateurs et détenteurs d’un savoir-faire.

17C’est dans cet esprit aussi que des musées de société ont invité des artistes contemporains à revisiter leurs collections afin d’en tirer une nouvelle lecture, d’entendre une nouvelle voix. Sammy Baloji, photographe africain, a relu les collections du Musée des Confluences. Son travail aura permis de faire le pont entre la présence de l’Église à Lyon, la propagation de la foi et l’expérience sur le terrain du prosélytisme religieux. De même, il aura fait redécouvrir les collections de crânes en rappelant par l’image qu’il s’agit non pas d’objets d’études scientifiques, mais de restes humains porteurs d’identités.

18Le conservateur ou le muséologue ne peuvent plus prétendre au monopole de la parole : ils doivent partager avec les créateurs, les citoyens, les acteurs de la société son espace de discours et sa grille d’analyse. Ils ne sont plus seuls et leurs critères de sélection d’un patrimoine ou d’une grille d’analyse peuvent être remis en cause par des intervenants externes bien sûr, mais surtout « sujet » du musée (Côté, 2005).

Des visiteurs aux citoyens

19Au cours des dernières années, les musées ont enregistré des niveaux de fréquentation record. Au Québec, plus de douze millions de personnes ont visité des institutions muséales et les expositions de société ont connu le taux le plus élevé de fréquentation. Pourtant, le profil socioéconomique des visiteurs de musées ne correspond pas au profil socioéconomique de la société. La question de la démocratie culturelle et de la diversification des publics reste une question entière.

20Pour les musées de société, l’observation de l’impact sur les publics et de l’« utilité sociale » allait prendre tout son sens. En cette matière, la nécessaire utopie allait entraîner un enrichissement des pratiques. Les musées de société se sont engagés dans des programmes de formation, d’éducation populaire, d’actions hors des murs, d’évaluation mettant au premier plan à la fois les publics auparavant négligés et les mécanismes d’apprentissage et de médiation.

21Le Musée de la Civilisation de Québec a réalisé dans ses murs et sur le terrain des activités touchant les personnes âgées, les personnes en voie d’alphabétisation, les jeunes en difficulté. Il a mis sur pied un centre de muséopédagogie, un programme de patrimoine à domicile, un autre sur la culture et la santé. Les musées se sont identifiés comme des lieux d’éducation populaire et de formation continue (Delors, 1996). Jusqu’où pourront-ils aller en ce domaine, avec quels résultats ? En effet, les objectifs et les besoins sont nombreux alors que les moyens sont limités. Le musée ne peut remplacer l’école ou agir comme animateur social. Son rôle est à la fois plus modeste et plus fondamental : il est un lieu de référence.

22Les technologies nouvelles contribuent à ce mouvement. En plus de permettre aux visiteurs de vivre de nouvelles expériences, elles visent à fournir des outils de préparation aux visites, d’approfondissement des parcours, de prolongement d’action. Les expositions virtuelles, les réseaux sociaux, les jeux en ligne constituent de nouvelles voies de partage pour les institutions. Là aussi on ne peut prédire les résultats des changements. Tout ce que nous savons, c’est que les outils technologiques ont et auront un impact sur les pratiques professionnelles et sur les comportements des visiteurs.

23Si le musée est un lieu de connaissance et de réflexion, il peut aussi devenir un lieu citoyen et être un acteur de la transformation sociale. De nombreux musées se sont engagés dans la voie du développement durable, des droits de la personne, de la paix avec des objectifs clairs de changements de valeurs et certaines expositions visent à faire du visiteur un acteur citoyen en l’invitant à poser des gestes concrets.

24Le rôle politique du musée prend un nouveau sens. En cette matière, les expériences au Québec et en France auront permis de provoquer la réflexion et de percevoir les limites de cette approche. Le musée fait partie des institutions structurantes d’une société, notamment par son rôle de création et de partage de savoir : en ce sens, il est à la fois miroir d’une société et lien critique. L’enjeu de la distanciation et de l’apport à la compréhension d’une société est sans aucun doute la préoccupation constante d’un musée de société.

25Les musées de société sont en évolution constante puisqu’ils se heurtent à de nouvelles réalités en termes de contenus, de communication et d’acteurs. Le fait de considérer les complexités et de reconnaître le dynamisme des groupes sociaux aura donc favorisé des approches pluridisciplinaires et un enrichissement des questions patrimoniales.

26Par ailleurs, le concept de développement durable aura permis de traduire une partie de cette complexité en rapprochant économie, environnement et société. L’« Agenda 21 », issu du Sommet de la Terre à Rio, franchira un pas supplémentaire en introduisant un quatrième pilier : la culture. En effet, les interrogations sur les conditions et les finalités du développement, les rapports étroits entre sociétés et territoires, les questions de partage de savoirs, d’équité sociale, de bien-être collectif et individuel ne peuvent faire abstraction de la culture.

27Le musée de société devient donc un musée total, mais modeste. Il sera toujours impossible de faire entrer l’univers dans les murs d’une institution. Les musées choisissent, favorisent un point de vue, traduisent des faits dans le cadre d’une programmation fondamentalement ouverte et perméable. Et ils recommencent sans fin.

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La notion d’universel vers laquelle nous nous orientons et qui est un horizon de connaissances à défricher, n’a rien de définitif, d’arrêté. Elle n’est pas donnée, mais à construire ensemble. Or, parmi les lieux de construction de cet universel métissé, il y a certainement l’université et le musée, espaces résolument cosmopolites de discussion et de réfutation.
(Laplantine, 2009)

Français

Quel(s) regard(s) les musées de société posent-ils sur les sociétés ? Le musée fait partie des institutions structurantes d’une société, notamment par son rôle de création et de partage de savoir : en ce sens, il est à la fois miroir d’une société et lien critique. Préoccupés par les enjeux contemporains tels que la diversité culturelle, la numérisation, la mondialisation, le développement des activités culturelles ou encore le développement durable, les musées de société doivent sans cesse s’adapter, créer et innover en jonglant avec les paradoxes inhérents à toutes civilisations. À travers des exemples français et québécois, cet article présentera un point de vue critique sur les défis et les enjeux des transformations opérant au sein des musées de société, que ce soit au niveau du discours tenu sur la diversité culturelle, de la mise en muséographie de l’autre, de la mise en valeur du patrimoine matériel et immatériel ou encore de l’engouement grandissant des visiteurs. Du fait de sa mission et de part sa dynamique, le musée de société ne serait-il pas le point de bascule qui permet d’offrir une lecture intégrée des sociétés ? Si oui, quel monde souhaite-t-il construire ? De quel monde souhaite-t-il être témoin ?

Mots-clés

  • musée de société
  • diversité culturelle
  • évolution des transformations muséales
  • défis et enjeux contemporains
  • pluridisciplinarité
  • patrimoine matériel et immatériel
  • pratiques professionnelles

Références bibliographiques

  • Vaillant, E. et Viatte, G., « Créer de nouveaux musées des arts et civilisations à l’aube du IIIe millénaire » in Vaillant, E. et Viatte, G. (dir.), Le Musée et les cultures du monde, Paris, École nationale du Patrimoine, coll. « Les Cahiers de l’École nationale du Patrimoine », no 5, 1999, p. 299-304.
  • Commission mondiale de la Culture et le Développement, Notre diversité créatrice, Paris, Unesco, 1996. En ligne sur <http://unesdoc.unesco.org/images/0010/001055/105586fo.pdf>, consulté le 27/06/2011.
  • Côté, M., « Le musée entre patrimoine et avenir », Apprendre et éduquer. Économie et Humanisme. Les Cahiers du millénaire, no 31, 2005, p. 39-46. En ligne sur <http://www.millenaire3.com/uploads/tx_ressm3/cahier31.pdf>, consulté le 27/06/2011.
  • Côté, M. (dir.), La Fabrique du musée de sciences et sociétés, Paris, La Documentation française, coll. « Musées-Mondes », 2011.
  • Davallon, J., « Les objets ethnologiques peuvent-ils devenir des objets de patrimoine ? » in Gonseth, M.-O., Hainard, J. et Kaehr, R., Le Musée cannibale, Neuchâtel, Musée d’ethnographie, 2002, p. 169-187.
  • Delors, J., L’Éducation, un trésor caché, Rapport de la Commission internationale sur l’éducation pour le vingt et unième siècle, Paris, Odile Jacob, 1996.
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  • En ligneLaplantine, F., « Le métissage comme modalité de l’échange », Cahiers du Musée des Confluences, vol. 3 : Les échanges, 2009.
  • Mohen, J.-P. (dir.), Le Nouveau Musée de l’Homme. Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, Odile Jacob, 2004.
  • Wastiau, B., « La reconversion du Musée Glouton » in Gonseth, M.-O., Hainard, J. et Kaehr, R., Le Musée cannibale, Neuchâtel, Musée d’ethnographie, 2002.
  • Yacoub, J., Les Minorités dans le monde. Faits et analyses, Paris, Desclée de Brouwer, 1998.
Michel Côté
Michel Côté est directeur général du Musée de la Civilisation à Québec depuis août 2010. Jusqu’en 1999, et pendant près de douze ans, il a occupé plusieurs mandats à l’intérieur de l’institution, dont celui de directeur des expositions. Il a ensuite été nommé directeur général du Musée des Confluences à Lyon, ancien Musée Guimet d’Histoire naturelle. Au Québec, il a aussi été président de la Société des Musées québécois, président d’ICOM Canada et il a siégé au Conseil international des musées à Paris.
Courriel : <mcote@mcq.org>.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 23/11/2013
https://doi.org/10.3917/herm.061.0111
Pour citer cet article
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