CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1À lire l’abondante production dont elle fait l’objet, tant sur le plan scientifique que dans le domaine des essais polémiques, la langue de bois est une notion à la mode en ce début de xxie siècle. On peut voir au moins deux raisons à ce succès. La première tient sans doute à la médiatisation sans cesse croissante des discours officiels tenus par des autorités de tous ordres, au soupçon de manipulation qui leur est bien souvent associé et au développement corollaire d’une mythologie de la transparence et de la vérité perçue comme la nouvelle norme des valeurs démocratiques. Les différentes formes de novlangues qui se sont épanouies au long du xxe siècle ont exacerbé la vigilance des citoyens à l’égard d’une aliénation que Barthes considérait déjà comme inhérente à l’usage ordinaire de la langue. À partir du moment où toute langue est perçue comme « fasciste » [1], le concept de langue de bois devient nécessaire pour nommer – en les stigmatisant – les manifestations les plus visibles de ce phénomène. La seconde cause vient du besoin de renouvellement conceptuel qui traverse continuellement les sciences humaines : « langue de bois » est une notion relativement neuve et élégante, bénéficiant du chic d’une métaphore, et qui paraît utile pour spécifier la trivialité des « clichés » et l’intellectualisme des « stéréotypes ».

Des manifestations variées

2Formellement, la notion de langue de bois sert aujourd’hui à désigner une diversité de fonctionnements verbaux. On peut ainsi l’utiliser pour caractériser un discours emphatique ampoulé (comme celui du conseiller Lieuvain dans Madame Bovary, ceux du maire de Champignac dans la série BD Spirou ou encore les logorrhées d’un autre personnage de BD, Achille Talon), un discours embarrassé (par exemple, celui d’un ministre qui cherche à minimiser une tension qu’il a provoquée au sein du gouvernement dont il dépend), un discours maladroit qui ne parvient pas à capter la réalité qu’il poursuit (on songe ici aux propos de Bouvard et Pécuchet chez Flaubert, et à leurs épigones, comme les personnages de Rank et Xerox dans Le Souverain Poncif de Morgan Sportès, 1986), un langage scientifique pédant (comme celui que dénonçait Pierre Beauvais dans L’Hexagonal tel qu’on le parle (1970), un discours volontariste visant à sublimer la réalité de demain (c’est le cas de la plupart des discours politiques), ou encore les stéréotypies langagières dénoncées par Daninos dans Le Jacassin (1962), par Jean Dutourd dans Ça bouge dans le prêt-à-porter (1989) ou par Alain Schifres dans son Nouveau Dictionnaire des idées reçues, des propos convenus et des tics de langage (1998).

3Comment dégager les traits distinctifs de la langue de bois sur une base aussi large ? Aux yeux des récepteurs qui la dénoncent, elle exprime le réel de manière indirecte, soit par le biais de figures rhétoriques (Champignac, Lieuvain), soit par le biais d’euphémismes (les hommes politiques) ou encore à travers une quantité jugée excessive de non-dits et de nuances. Plus précisément, le reproche fait à la langue de bois est triple : elle complexifie ; elle occulte ; elle ment. Ces trois griefs s’imbriquent en fait : l’excès de complexité crée une opacité qui empêche la révélation de la vérité.

4Corollairement, par son caractère général et abstrait, la langue de bois s’oppose au « parler vrai ». Celui-ci, qui fut illustré naguère en France par des personnalités aussi diverses que Michel Rocard, Bernard Tapie ou Jean-Marie Le Pen, puis plus récemment par Nicolas Sarkozy ou Jean-François Copé (auteur d’un essai intitulé Promis, j’arrête la langue de bois, 2006), ne se définit pas comme un discours qui rejoindrait à coup sûr la réalité mais comme un discours qui produit l’illusion de celle-ci. Empiriquement, le parler vrai s’oppose à la langue de bois par un certain nombre de marqueurs linguistiques, comme la brièveté des phrases, la simplicité du vocabulaire, le caractère direct du langage, le recours au registre familier, l’ancrage énonciatif dans l’expérience personnelle, l’absence relative de généralisations. Un exemple récent de parler vrai est le discours véhément que le député européen britannique Nigel Farage a tenu en janvier 2010 contre les nouveaux responsables de l’Union européenne, et notamment son nouveau président Herman Van Rompuy, qu’il a traité, ni plus ni moins, de « serpillière humide ». Ce qui autorise à se demander si, entre la langue de bois et le parler vrai, la seconde n’est pas, bien souvent, pire que la première.

La langue de bois, une forme de stéréotypie

5Cela étant, à première vue, les similitudes entre la langue de bois et la stéréotypie abondent, les deux phénomènes pouvant aisément se voir appliquer les mêmes critères définitoires. L’une comme l’autre se caractérise par sa fréquence (critère quantitatif), par le semi-figement des éléments qui la constituent et sa résistance au changement (critères structurels), par le flou de son origine et sa relative pérennité (critères diachroniques), par son inscription dans la mémoire collective (critère sociologique), par le caractère spontané et non interrogé de ses emplois (critère énonciatif). Enfin, par sa négativité : toutes deux seraient à la fois usées sur le plan esthétique, simplistes et/ou mensongères sur le plan référentiel, et inacceptables sur le plan éthique (critère axiologique). Cette convergence sémantique est confirmée par les dictionnaires, qui définissent la langue de bois comme une « phraséologie stéréotypée » (Larousse, 1988) ou, plus précisément, comme une « façon de s’exprimer qui abonde en formules figées et en stéréotypes non compromettants » (Robert, 1993).

6Langue de bois et stéréotypie sont-ils pour autant de purs synonymes ? À bien y regarder, « stéréotype » apparaît comme une notion plus générale, susceptible de couvrir non seulement les phénomènes langagiers qualifiables de « langue de bois » mais aussi des représentations idéologiques et des structures génériques (par exemple les clichés narratifs ou dramaturgiques relatifs au profil des personnages, à leurs actions, aux contextes spatio-temporels) qui échappent à cette catégorie. Corrélativement, le lexème « langue de bois » semble appelé à désigner une partie seulement des stéréotypies langagières, en l’occurrence, celles qui concernent d’une part les usages spécialisés de la langue (dans une discipline ou un domaine d’expertise particulier), et d’autre part la parole publique, et dont la finalité première serait de permettre au locuteur de ne pas s’exposer ou se compromettre.

7Par exemple, lorsqu’au moment d’annoncer des mesures douloureuses, un chef d’entreprise ou un homme politique parle d’une « économie d’échelle », des « contraintes liées à la conjoncture », de l’« adaptation à la réalité du marché » ou de « bonne gouvernance », ou lorsque, devant faire état d’une bavure sanglante, un militaire parle de « dommage collatéral » [2], ils donnent l’impression de ne pas vouloir exprimer clairement la réalité, certes par crainte de heurter trop brutalement l’opinion, mais aussi souvent par conformisme idéologique et par difficulté à user d’une langue plus précise. L’usage de formules générales, d’euphémismes, de mots à la mode leur permet de se protéger tout en se conformant à l’air du temps. Dans tous les cas, la langue de bois complexifie et crée une impression d’obscurité et d’opacité. Elle s’oppose sur ce point à la tendance dominante des stéréotypes, qui est plutôt de simplifier et de créer une illusion d’évidence et de transparence.

8La langue de bois correspondrait donc à un usage spécifique des stéréotypes linguistiques, qui se caractériserait d’une part par son contexte de production (le discours public ou spécialisé, en particulier celui qui est tenu par des personnes en situation de responsabilité entreprenariale, scientifique, institutionnelle ou politique) et d’autre part par ses fonctions (édulcorer ou dissimuler la portée gênante d’une réalité). Elle n’a de sens que dans un contexte d’interaction publique où la face du locuteur est mise en danger soit parce qu’il lui revient de dissimuler un fait condamnable, soit parce qu’il se sent tenu de garder le silence sur un fait qu’il juge prématuré ou inconvenant de révéler.

Deux illusions d’optique

9Pour celui qui y recourt, la langue de bois est utile : elle contribue à lui construire un éthos (Amossy, 2000, pp. 60-73) en lui donnant l’air de dominer la situation et d’être intelligent. Quand un homme politique affirme « la conjoncture actuelle interpelle le citoyen que je suis et nous oblige tous à aller de l’avant dans la voie d’une valorisation sans concession de nos caractères spécifiques » [3], il use de mots connotés positivement, qui véhiculent l’image d’un homme engagé et énergique, sensible aux réalités de son temps ainsi qu’aux qualités de son pays. Du point de vue de l’énonciation, la langue de bois constitue donc une technique argumentative particulièrement précieuse, voire bien souvent indispensable. Comme la stéréotypie dans son ensemble, elle est un instrument de pouvoir à haute valeur stratégique, qu’on utilise constamment, parce qu’il est normal, lorsqu’on exerce une autorité de chercher à promouvoir sa face positive et à dissimuler sa part d’ombre.

10Et pourtant, nul ne se targue jamais d’en user. C’est que, dans les sociétés démocratiques, le souci d’influencer la perception des autres est irrémédiablement suspect, et chacun a tendance à se croire lui-même innocent de cette préoccupation. Admettre qu’on pratique soi-même la langue de bois semble très difficile, de même qu’admettre qu’on emploie des stéréotypes. A priori, on ne parle de ces phénomènes que quand on les décèle dans le discours des autres.

11La langue de bois, ce serait donc avant tout le langage des hommes publics dont on entend dénoncer le manque de clarté, de netteté ou de transparence, en ignorant son utilité et ses vertus. Si, pour celui qui l’emploie, ce mode d’expression simplifie et dégage une illusion d’évidence et de transparence, celui qui n’y adhère pas considère à l’inverse qu’il complexifie inutilement l’expression du réel et crée une impression d’obscurité et d’opacité.

12Autrement dit, la langue de bois souffre de la même ambiguïté fondamentale que les autres phénomènes de stéréotypie :

  • Étant donné qu’elle ne s’applique jamais à notre discours, mais à celui de l’autre auquel nous n’adhérons pas, elle est moins un fait de langue qu’un effet de réception, et moins un phénomène objectif que le résultat d’un jugement de valeur.
  • Les valeurs négatives qui lui sont attribuées s’inversent dès lors qu’on se place du point de vue de l’énonciateur ou d’un récepteur bienveillant : l’usure esthétique se transforme en habileté rhétorique, l’insignifiance référentielle se mue en généralité de bon aloi, et l’infraction éthique devient un exemple de parole bienfaisante.
En somme, comme le stéréotype, la langue de bois a tout d’une illusion d’optique. Absente de la conscience de ses énonciateurs, elle fonctionne seulement dans celle de ses récepteurs, et il s’agit toujours d’un phénomène répréhensible : nommer la langue de bois, c’est d’emblée la dénoncer.

13Il en résulte qu’à l’instar de la stéréotypie, la notion de langue de bois sert avant tout d’instrument polémique au service de l’analyse idéologique, c’est-à-dire d’une entreprise de démystification dont l’auteur se présente lui-même comme détenteur d’un « regard juste » (ou du moins « plus juste »), mais qu’elle est difficilement utilisable comme un outil objectif d’analyse du discours. Pour qu’elle accède à ce statut, il conviendrait que l’on renonce à lui affecter une valeur négative… mais cela dépend moins du bon vouloir des analystes que de l’usage commun, qui, en matière de langage, s’avère avoir toujours le dernier mot.

Trois modes d’énonciation

14Constatons enfin que, si la langue de bois rejoint la stéréotypie dans ses usages et ses fonctions, elle est également susceptible des mêmes modes d’énonciation et de réception (Dufays, 1994). En l’occurrence, trois modalisations de la langue de bois peuvent être observées. À côté de l’énonciation au premier degré, illustrée par le locuteur verbeux qui croit à son discours (cas dont j’ai traité jusqu’à présent), il existe une énonciation au deuxième degré, illustrée par le polémiste qui critique le discours d’un adversaire ou par l’humoriste qui parodie ceux dont l’expression l’agace, ainsi qu’une énonciation au troisième degré, illustrée par l’homme politique ou le savant qui pratique l’autodérision en employant à l’excès un type de langage auquel il adhère tout en sachant qu’il prête à la critique ou au rire.

15Si le troisième degré peut sembler assez rare (il est difficile d’en trouver des exemples écrits), le second degré a connu une fortune littéraire assez remarquable à travers les sites et les ouvrages parodiques, qui, sous couvert de discours ethnologique, font mine de nous expliquer le jargon « sans peine » de tel ou tel groupe ou de telle ou telle discipline. Considérons par exemple cet échantillon de langue de bois pédagogique proposé par le site <http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=19> : « Dans le but d’objectiver les savoirs, on peut observer que l’enfant, avec l’étayage d’un faciliteur, adopte spontanément des modes d’apprentissage vicariants. Mais c’est bien l’autovalidation qui, en provoquant une situation d’échange, nous force de constater : la pédagogie de la différenciation n’est pas une pédagogie relationnelle. »

16L’exemple est plaisant à la fois par la surenchère d’expressions spécialisées dont le sens échappe au commun des mortels (« objectiver les savoirs », « étayage », « facilitateur », « vicariant », « autovalidation », « pédagogie de la différenciation ») et par le caractère énigmatique de son propos : en quoi l’autovalidation provoquerait-elle une situation d’échange, et en quoi y aurait-il lieu d’opposer « pédagogie de la différenciation » et « pédagogie relationnelle » ? Mais ce qui surgit du traitement parodique, c’est avant tout une ambiguïté idéologique : en ridiculisant la forme d’un certain discours pédagogique, on semble rejeter également son contenu, qu’on feint de présenter comme vide ou abscons, alors que, quoi qu’on en pense, il possède une consistance à laquelle la parodie ne substitue que sa propre légèreté.

17À la diversité des modes d’énonciation répond celle des modes de réception. Comme toute stéréotypie, la langue de bois peut faire l’objet non seulement d’une réception participative, qui correspond à l’attitude des adhérents face à la parole de leurs leaders, mais aussi d’une distanciation, observable en premier lieu chez les opposants politiques, et d’un va-et-vient, qui est l’attitude des observateurs « neutres » ou des récepteurs ouverts à la diversité dialectique des effets du discours.

18Faut-il le dire, pas plus que quiconque, l’auteur de ces lignes ne peut éviter d’épouser l’une de ces postures. Lui est-il pourtant permis d’avouer qu’entre l’adhésion, le rejet et l’oscillation, son cœur balance ? C’est qu’il en va décidément de la langue de bois comme de la stéréotypie : la juger, c’est la figer une seconde fois… avec l’inconvénient que, cette fois, c’est le récepteur qui est coupable.

Notes

  • [1]
    « La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire, ni progressiste ; elle est tout simplement fasciste ; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire. Dès qu’elle est proférée, fût-ce dans l’intimité la plus profonde du sujet, la langue entre au service d’un pouvoir. En elle, immanquablement, deux rubriques se dessinent : l’autorité de l’assertion, la grégarité de la répétition. D’une part, la langue est immédiatement assertive […]. D’autre part, les signes dont la langue est faite, les signes n’existent que pour autant qu’ils sont reconnus, c’est-à-dire pour autant qu’ils se répètent ; le signe est suiviste, grégaire ; en chaque signe dort ce monstre : un stéréotype. Je ne puis jamais parler qu’en ramassant ce qui traine dans la langue. » (R. Barthes, Leçon, Paris, Seuil, 1978, p. 14-15).
  • [2]
    Choisir des exemples du phénomène ne va pas de soi, car cela présuppose qu’on l’ait déjà identifié avant même de le définir. Pour éviter autant que faire se peut de biaiser l’analyse par mes perceptions subjectives, j’emprunte dès lors mes exemples à un site Internet qui s’est précisément donné pour vocation de débusquer et de « traduire » les diverses manifestations de la langue de bois : <http://www.toupie.org/textes/langue_de_bois_1.htm>.
  • [3]
    Exemple d’énoncé produit par le « générateur de langue de bois » du site <http://www.presidentielle-2007.net/generateur-de-langue-de-bois.php>.
Français

Cet article prend d’abord appui sur différents exemples de phénomènes qui semblent susceptibles d’être qualifiés de « langue de bois » pour tenter de caractériser cette notion, qu’il oppose à celle de « parler vrai ». Il montre ensuite que la langue de bois comporte beaucoup de traits communs avec la stéréotypie, dont elle apparaît comme une spécification : la « langue de bois », ce serait des stéréotypes d’un langage spécialisé ou de la parole publique qui permettraient au locuteur de ne pas s’exposer ou se compromettre. Bien que son usage soit essentiel à la construction de l’éthos du locuteur, cette langue est affublée d’une connotation fondamentalement négative : on ne la nomme que pour la stigmatiser, pour dénoncer un manque de clarté ou de transparence. Pourtant, comme la stéréotypie dont elle partage en partie les usages et les fonctions, la langue de bois est susceptible d’une diversité de modes d’énonciation et de réception, qui dépassent de loin la seule négativité.

Mots-clés

  • langue de bois
  • stéréotype
  • éthos
  • modes d’énonciation
  • modes de réception
  • Références bibliographiques

    • Amossy, R., L’Argumentation dans le discours, Paris, Nathan, 2000.
    • Beauvais, P., L’Hexagonal tel qu’on le parle, Paris, Hachette, 1970.
    • Copé, J.-F., Promis, j’arrête la langue de bois, Paris, Hachette Littératures, 2006.
    • Daninos, P., Le Jacassin, Paris, Hachette, 1962.
    • Delporte, C., Une Histoire de la langue de bois – De Lénine à Sarkozy, Paris, Flammarion, coll. « Histoire », 2009.
    • Dufays, J.-L., Stéréotype et lecture. Essai sur la réception littéraire, Liège, Mardaga, 1994, 2e éd. Berne, Peter Lang, 2010.
    • Dutourd, J., Ça bouge dans le prêt-à-porter, Paris, Flammarion, 1989.
    • Guilleron, G., Langue de bois : décryptage irrévérencieux du politiquement correct et des dessous de la langue, Paris, Éditions Générales First, coll. « Au pied de la lettre », 2010.
    • Schifres, A., Nouveau Dictionnaire des idées reçues, des propos convenus et des tics de langage, Paris, Lattès, 1998.
    • Sportès, M., Le Souverain Poncif, Paris, Balland, 1986.
    • Thom, F., La Langue de bois, Paris, Julliard, coll. « Commentaire », 1987.
  • Références internet

Jean-Louis Dufays
Université Catholique de Louvain
Jean-Louis Dufays est professeur à l’Université Catholique de Louvain où il enseigne la théorie de la littérature et la didactique du français. Directeur du Cripedis et du Cédill, il est l’auteur des ouvrages suivants : Stéréotype et lecture (Mardaga, 1994 / Peter Lang, 2010) ; Pour une lecture littéraire (De Boeck, 2005) ; Théorie de la littérature (Academia, 2009) ; Didactique du français langue première (De Boeck, 2010). Ses recherches actuelles portent sur l’analyse des pratiques enseignantes et sur le curriculum de la discipline « français ».
Courriel : <jl.dufays@uclouvain.be>.
Mis en ligne sur Cairn.info le 23/11/2013
https://doi.org/10.3917/herm.058.0041
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...