CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1L’expression vient de l’Est. Elle s’est installée à l’Ouest en changeant de sens. En France, dans l’usage actuel, l’expression « langue de bois » désigne un discours stéréotypé, un propos conventionnel, une réponse évasive à une question embarrassante. Simple code des échanges publics, style diplomatique évitant les aspérités marquées par le « politiquement correct », c’est un registre du langage auquel chacun serait bien obligé de recourir un jour ou l’autre. La langue de bois concerne particulièrement les hommes politiques, les managers, et toutes les personnes de pouvoir, juristes, administratifs, bureaucrates, experts, parlant un langage incompréhensible au commun des mortels.

2La charge critique de l’expression, toujours employée de façon négative, concerne donc d’abord cet effort (positif) pour éviter la violence verbale, éluder un conflit, parvenir à un accord « formel », verbal, sinon factuel. Ce qui fait que cet effort échoue et peut être dénoncé comme « langue de bois », c’est qu’il se fait au détriment de la transparence et de la vérité, en brouillant le message, en le rendant (volontairement ou non) inaudible. Au moment où on s’adresse publiquement à un groupe, à un auditoire ou à de potentiels lecteurs, on crée une barrière entre les initiés et les non-initiés, en usant du pouvoir d’intimidation que donne un statut d’autorité.

3Vu de l’est de l’Europe qui a connu les deux totalitarismes, cet affaiblissement sémantique éveille une forte réticence. L’expression « langue de bois » y a gardé une tout autre gravité et l’utilisation banalisée qui se pratique à l’Ouest dénote plutôt une incompréhension ou une ignorance de ce qu’est véritablement la langue de bois. Comment oublier la dimension tragique qu’a eu la lutte contre la langue de bois ? Comment ignorer qu’elle a été un objet de réflexion central pour des écrivains autant que pour les militants politiques, et que ceux qui ont combattu pour ne pas y succomber ou pour s’en débarrasser, l’ont fait au risque de leur vie ? Pour eux, il y avait une différence de nature et non pas de degré entre la langue vive et la langue de bois, et c’est ce que nous voudrions illustrer brièvement, en rappelant la force des protestations à son égard, puis en essayant d’éclairer ce qui a été l’enjeu d’une telle protestation, en nous appuyant principalement sur l’exemple de la Pologne.

La vérité de la poésie contre la langue de bois

4La langue de bois concerne (et blesse) prioritairement ces « hommes de parole » que sont les écrivains et les poètes. En Pologne, les poètes ont été à la pointe du combat pour retrouver la droiture des mots, la limpidité du sens perdu. Il est difficile, en Occident, de comprendre l’autorité morale dont ils ont pu jouir, la popularité de leurs textes qui sont parfois devenus des références si bien partagées, qu’elles ont été comme le credo d’une génération. La littérature est perçue comme une arme, du seul fait qu’elle était un « acte de langage » subversif, dès lors qu’elle revendiquait son statut de parole non censurée, non censurable. Les titres de certains recueils affichent cette prise de risque : Prise du pouvoir (Czes?aw Mi?osz, 1953), Je sais que c’est mal vu, Respiration artificielle (Stanis?aw Bara?czak, années 1970), Rapport de la ville assiégée (Zbigniew Herbert, 1983, à l’époque de Jaruzelski). Ce qui mobilise l’énergie des auteurs n’est pas le désir de défier les autorités, mais la certitude intérieure ressentie par chacun, qu’il est désormais « impossible de taire la vérité ». Ce « désormais » relève de temporalités subjectives ou collectives (quel est l’événement qui « déclenche » cette prise de conscience et ce passage à l’acte ?).

5En tout état de cause, cela conduit à adopter et consolider une posture commune, « la vie dans la vérité », pour reprendre l’expression utilisée par de nombreux dissidents. Cette formulation résonne étrangement à des oreilles occidentales, qui entendent là un accent religieux, une injonction au moralisme étroit ou même un nouveau dogmatisme : il est rare qu’une proclamation de vérité ne devienne pas une imposition de vérité. On n’est pas étonné d’en trouver l’expression sous la plume de Soljenitsyne, dans sa fameuse lettre ouverte au IVe Congrès des écrivains de l’URSS, en mai 1967 : « Je suis évidemment sûr de remplir mon devoir d’écrivain en toute circonstance, et peut-être du fond de la tombe avec plus de succès et d’autorité que de mon vivant. Nul ne réussira à barrer les voies de la vérité, et je suis prêt à mourir pour qu’elle avance. [1] »

6Pourtant, des penseurs, et non des moindres, ont conceptualisé cette réaction au système de mensonge institutionnalisé dans lequel ils étaient amenés à vivre. Le philosophe tchèque Jan Pato?ka, signataire de la Charte 1977, est sans doute celui qui a le mieux exprimé, dans sa théorie socratique du « soin de l’âme », cet engagement de « la vie dans la vérité » qui était pour lui l’ethos même de l’Europe. Avoir le souci de l’âme, c’est savoir tourner son regard vers la vérité des relations morales et politiques, ce qu’il appelle les « possibilités essentielles de l’être – l’un – avec – l’autre humain » (Pato?ka, 2007, p. 66). Comme l’explique Marc Crépon dans sa postface, « il aura, le premier indiqué, au péril de sa vie, qu’aucune tradition figée, aucune opinion consensuelle ne pouvait prétendre épuiser le sens de ces relations et se substituer à la recherche de leur vérité » (ibid.). Au péril de sa vie, effectivement, puisqu’il est mort d’épuisement après une série d’interrogatoires musclés de la police tchécoslovaque en 1977.

7Jan Polkowski, qui faisait ses débuts à l’époque de la dissidence, explique qu’il fallait à l’époque parler « une langue transparente, pour préserver les restes du monde de la perte et peut être essayer de le reconstruire ». Dans son recueil Ce n’est pas de la poésie (1980), il montre ce que représentait pour lui la défense des valeurs, du destin humain, hic et nunc, et aussi dans le concert des siècles. « Je choisissais l’univoque, la droiture, la loyauté face au monde visible et invisible. Je rejetais l’esthétisme, l’escapisme et l’ornementation superflue. Je cherchais la vérité derrière une langue pure, la vérité dans toutes ses incarnations, car c’est elle qui faisait défaut dans le monde d’alors ». À la question de savoir quelle vérité il recherchait, il répond que « c’est la langue qui fait de nous des hommes et quand elle est malade, elle contamine l’âme et le corps, met en échec l’homme entier, la société entière » [2].

8Ce programme est toujours celui qui inspire Czes?aw Mi?osz, alors même qu’il vit en Occident depuis 1951, jouissant de la liberté et de la consécration littéraire (prix Nobel, 1980), lorsqu’il écrit son Traité de théologie (2002 en polonais, puis 2003 en français) pour « mettre en premier ce qui premier » (Mi?osz, 2003, p. 15) :

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« C’est la notion de vérité.
Et justement la poésie
Par son comportement d’oiseau effrayé
Se heurtant contre la vitre transparente
Confirme que nous ne savons pas vivre dans
la fantasmagorie.
Il faut que la réalité revienne dans notre parole.
C’est-à-dire le sens.
Impossible sans un point absolu de référence. »

La pensée captive

10Czes?aw Mi?osz est justement celui qui a plus clairement analysé l’expérience de la langue de bois, dans son essai paru en 1953 (après qu’il ait obtenu l’asile politique en France), Pensée captive. Essai sur les logocraties populaires.

11Dans l’usage « occidental », l’expression langue de bois relève d’une rhétorique sociale dont finalement personne n’est vraiment dupe. Celui qui l’emploie avec plus ou moins d’habileté use de substantifs, de périphrases et d’abstractions générales pour ne pas « nommer » la chose même, ce qui signifie qu’il est bien conscient de ce qu’il faut ne pas dire. Si sa liberté d’expression est contrainte, sa pensée ne l’est pas, puisqu’il faut connaître la vérité pour choisir comment la dissimuler au mieux sous les voiles. On pourrait en dire autant des récepteurs : qu’ils comprennent ou non ce qu’on leur cache ou ce qu’on refuse de nommer en clair, ils ne sont pas dupes.

12Cette expérience de la langue de bois n’a rien à voir avec celle qu’ont vécu les dissidents anti-communistes. Ce que les dissidents dénoncent avec violence, c’est l’intrusion de la langue d’État dans leur propre mode de sentir et de penser. Mi?osz analyse comment la pensée captive touche un individu au plus intime de la personne. Le Ketman, mécanisme de dissimulation de ses opinions et de ses sentiments, que Mi?osz emprunte à la philosophie orientale, est élaboré en fonction de la sensibilité de chaque milieu et ensuite traduit avec une rhétorique adaptée. Seuls des individus particulièrement résistants mentalement ou quasi-héroïques dans leur solitude peuvent échapper à ce piège. C’est parce que lui-même parlait cette langue avec conviction que l’œuvre-confession-analyse du futur prix Nobel est particulièrement convaincante.

13Aleksander Wat (Varsovie 1900, Paris 1967), poète et écrivain polonais, est un autre exemple. Lorsqu’à la fin de sa vie, il comprend le degré d’aveuglement à l’égard de l’idéologie communiste dont il a été une victime complaisante, il s’avoue malade, fou et inconsolable. Il décrit notamment le mécanisme de perekovka, (la « transformation des âmes », c’est-à-dire de tout l’univers mental de l’homme) pratiqué dans les systèmes totalitaires pour soumettre les insoumis (Wat, 2000). Orwell ne s’y est pas trompé, en mettant au cœur de sa fiction totalitaire, 1984, le newspeak, la « novlangue » de la propagande d’État devenue la langue commune de l’expression et des échanges et donc de la stérilisation des relations entre simples citoyens.

14Le langage des révoltes successives contre le régime soviétique en Europe centrale fait aujourd’hui l’objet de multiples analyses. Andrzej Friszke (2010), dans son ouvrage polémique sur la révolte de Mars 1968 en Pologne, consacre un chapitre entier au langage des acteurs, souvent enfants de la nomenklatura rouge. L’auteur montre qu’un Michnik ou un Modzelewski, ayant compris qu’il fallait en finir avec la langue de bois de leurs aînés, n’en avaient pas d’autre pour y parvenir. L’auteur se dit sidéré de voir à quel point le style des textes que ces révisionnistes écrivaient à l’époque était calqué sur celui des textes officiels. Même ceux qui essayaient de s’opposer au régime étaient contaminés par la novlangue qui était devenue la leur au point que la maîtrise d’une pensée différente a été une lente et difficile conquête.

15Les langues totalitaires, à suivre Jacques Dewitte (2007) semblent animées par une visée de ligature qui consiste à barrer l’accès à la réalité et à mettre un couvercle à la vie du langage, d’où pourraient émerger des significations immaîtrisables. Les dirigeants qui parlaient la fameuse langue de bois de la propagande auraient déconnecté celle-ci de la réalité en amenant les individus à s’inscrire dans les canons d’expression imposés. La poésie, en brouillant ce mécanisme, avec son langage resserré, concis, ascétique, dépouillé de tout qualificatif et revendiquant sa subjectivité, a été une dissidence esthétique. La poésie s’est posée comme le reflet de l’âme, un regard entièrement personnel et, en ce sens, unique.

16La question du style personnel est fondamentale dans ce contexte. L’idéologie officielle, ce que Hannah Arendt a analysé comme étant la logique d’une idée conduit en effet à déconsidérer la singularité de l’expression, stigmatisée comme romantisme petit-bourgeois, tout autant qu’est banni le flottement sémantique, la polysémie. Certains mots, tels que ceux comme l’honneur, la conscience, la liberté et la bonté disparaissent de la circulation normale, puisque la conscience de soi est remplacée par la conscience de classe, fiction épurée de toute subjectivité. Dès lors, travailler sur le matériau langue a été un acte de combat pour la garder libre pour chaque personne.

17Kazimierz Brandys insiste sur l’importance de la dimension libératrice du langage personnel dans les échanges avec les autres : « La conscience sociale a besoin d’un atelier. Nous devons être les artisans de ce qui doit nous survivre, sinon nos semblables seront des esclaves d’ici à cinquante ans. […] Il s’agit là d’une chose possible. Ne fût-ce que dans la manière de communiquer dans la conversation, par exemple. Le langage peut être aussi une forme de liberté. […] User dans la description des faits d’un langage entièrement personnel, c’est un premier pas vers la liberté, et ce pas, on peut le faire toujours et partout. » (Brandys, 1978, p. 173).

18On comprend pourquoi les lecteurs ont pu trouver dans cette poésie dissidente le diagnostic et le remède à leur propre malaise, en sentant qu’elle leur permettait à nouveau de « parler vrai ». C’est ce qui permet de saisir le succès, très difficile à expliquer à un occidental, du poème de Zbigniew Herbert (1924-1998), intitulé « La puissance du goût », paru en 1983 (Potega smaku). Alors que l’auteur est partie prenante de l’opposition démocratique, au lieu de défendre l’idée d’une « littérature engagée », dans la lignée de Sartre ou Aragon, il défend l’idée que l’esthétique peut aider à vivre et qu’il importe de ne pas sous-estimer l’éducation au Beau. Lorsque nos yeux et nos oreilles ont refusé d’obéir en choisissant un fier exil, c’était, dit-il, non une question de courage, mais de goût :

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« Cela n’exigeait pas grand caractère
Nous avions juste ce qu’il faut de courage nécessaire
Mais au fond c’était une question de goût
Oui de goût
Qui nous fait sortir la grimace, murmurer un sarcasme
Même si à la suite de cela devait s’écrouler le chapiteau
inestimable du corps, la tête. » [3]

20Dès lors, combattre la langue de bois, c’était réintroduire la nuance, la polysémie, les interprétations contradictoires, le style personnel à la place de la convention figée. Pour un Européen qui a connu les deux totalitarismes, c’est toute une vision du monde qui se trouve derrière, tout un combat pour la liberté de penser et pour la dignité d’être soi. La dénonciation de la langue de bois n’a donc pas le même sens à Paris et à Varsovie. C’est que l’expérience de la langue de bois n’est pas restée une expérience extérieure (la langue de l’autre), mais a été une expérience partagée de la langue commune et une expérience intime de ce qui est apparu rétrospectivement comme une « pseudo-pensée ». Le dévoilement et le déchirement produit par l’expérience de la désillusion n’ont rien à voir avec l’humour, l’ironie ou le sarcasme qui permettent de dénoncer les discours convenus des « autorités » en représentation sur les rives de la Seine.

21La philosophe polonaise Barbara Skarga, dans un ouvrage qu’elle consacre à ce qu’elle appelle « la pensée cherchante » exprime cette méfiance contre la codification et l’institutionnalisation excessive (Skarga, 1997, p. 243) : « La codification est comme l’achèvement du processus de la formation des règles du sens et, à la fois, le moment qui en favorise la destruction. Quant à l’institutionnalisation, elle tente d’empêcher cette dernière. Elle remplit donc des fonctions conservatrices dans la mesure où elle défend l’ordre établi et craint le chaos, le plus souvent pour des raisons non intellectuelles mais idéologiques. L’ordre commence à être absolutisé comme s’il était l’unique valeur et comme si l’opposition à son égard menaçait l’existence même de l’institution. La critique n’en devient que plus acharnée, elle tourne presque en révolte, même au prix d’un chaos provisoire. Nul ne saurait arrêter la pensée humaine. »

22Ce phénomène est-il spécifique des mondes totalitaires ? N’y a-t-il pas une autre illusion dans la certitude occidentale qu’il suffit, pour « parler vrai » ou penser librement, de le décider ? En tout cas, il apparaît une singulière incommunicabilité d’expériences entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est à travers l’usage superficiel ou grave qui est fait de cette expression de langue de bois, lourde de sens d’un côté et d’une insoutenable légèreté de l’autre.

Notes

  • [1]
    Lettre de Soljenitsyne adressée au IVe Congrès des écrivains de l’URSS, citée dans Dissidences (Chantal Delsol, Michel Maslowski et Joanna Nowicki, dir.), PUF, 2005, p. 62.
  • [2]
    Entretien avec Jan Polakowski dans le numéro du 17 janvier 2010 de la revue Tygodnik Powszechny, « Le porte-parole de la poésie » (en polonais).
  • [3]
    « Potega smaku », in Raport z oblezonego miasta i inne wiersze, Paris, Institut Littéraire, 1983 (en polonais). Ce magnifique poème de Zbigniew Herbert n’a pas été édité en traduction française. Traduit ici par Jacques Donguy et Michel Maslowski.
Français

L’expression vient de l’Est. Elle s’est installée à l’Ouest en changeant de sens. En France, dans l’usage actuel, l’expression « langue de bois » désigne tout discours stéréotypé, simple code des échanges publics, et elle est souvent confondue avec « le politiquement correct ». Vu de l’est de l’Europe qui a connu les deux totalitarismes, cet affaiblissement sémantique éveille une forte réticence. L’expression « langue de bois » y a gardé une tout autre gravité et l’utilisation banalisée qui se pratique à l’Ouest dénote plutôt une incompréhension ou une ignorance de ce qu’est véritablement la langue de bois. Pour ceux qui l’ont combattue, il y a une différence de nature et non pas de degré entre la langue vive et la langue de bois, et c’est que nous voudrions illustrer brièvement, en rappelant la force des protestations à son égard, puis en essayant d’éclairer ce qui a été l’enjeu d’une telle protestation, en nous appuyant principalement sur l’exemple de la Pologne.

Mots-clés

  • langue de bois
  • langue dévoyée
  • liberté de pensée
  • dissidence

Références bibliographiques

  • Baranczak, S., Ja wiem, ze to niesluszne (« Je sais que c’est mal vu »), Sztuczne oddychanie (« Respiration artificielle »).
  • Brandys, K., La Pologne, c’est-à-dire nulle part, traduit du polonais par Adam Lach, Paris, Seuil, 1978.
  • Dewitte, J., Le Pouvoir de la langue et la liberté de l’esprit, Michalon, Paris, 2007.
  • Friszke, A., Anatomia buntu (« Anatomie de la révolte »), Kuron, Modzelewski, Komandosi, Éditions Znak, Cracovie, 2010.
  • Harendt, H., The Origins of Totalitarianism (Antisemitism, Imperialism, Totalitarianism), 1951, traduction française en trois volumes (1976, 1982, 1972).
  • Herbert, Z., Raport z oblezonego miasta (« Rapport de la ville assiégée »), Paris, Institut Littéraire, 1983.
  • Mi?osz, C., Traité de théologie, édition bilingue, Cheyne Éditeur, 2003.
  • Mi?osz, C., La Pensée captive. Essai sur les logocraties populaires, Gallimard, 1953 et 1980, Folio-Essais, 1988.
  • Mi?osz, C., La Prise du pouvoir, Paris, Gallimard, 1953.
  • Pato?ka, J., L’Europe après l’Europe, Grasse, Verdier, 2007.
  • Skarga, B., Les Limites de l’historicité, Paris, Beauchesne, 1997.
  • Wat, A., Mon Siècle : confession d’un intellectuel européen, Paris, L’Âge d’homme, 2000.
Joanna Nowicki
Joanna Nowicki est professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Cergy-Pontoise. Au sein du groupe de recherche CRTF, elle dirige le pôle « Anthropologie culturelle de l’Europe et Francophonie de l’Est ». Ses publications portent sur les relations Est/Ouest, l’imaginaire collectif européen, l’identité des confins et la cohabitation culturelle. Elle a notamment publié L’Homme des confins. Pour une anthropologie interculturelle (CNRS Éditions, 2008) et, avec Czeslaw Porebski, L’Invention de l’Autre (éd. du Sandre, 2008). Elle a coordonné dans les « Essentiels d’Hermès » le volume La Cohabitation culturelle (2010). Elle est également membre de la rédaction en chef de la revue Hermès et du comité de pilotage de l’ISCC.
Courriel : <joa.nowicki@gmail.com>.
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Mis en ligne sur Cairn.info le 23/11/2013
https://doi.org/10.3917/herm.058.0023
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