CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Le cinéaste suisse Jean-Luc Godard a dit un jour : « L’objectivité, ce n’est pas une minute pour Hitler et une minute pour les camps de la mort. » En effet, l’objectivité ou ce qui s’en approcherait – parce qu’on n’y arrive jamais complètement – est un processus beaucoup plus compliqué qui relève davantage de l’honnêteté intellectuelle que d’une quelconque équation formelle...

2Dans le sillage de cette remarque épistémologique et afin de bien souligner, qu’en l’occurrence, nous ne nous inscrivons pas sur le champ d’une objectivité comptable relevant des seules sciences exactes, trois constats – non moins épistémologiques – pèsent sur l’interrogation liminaire quant à la couverture médiatique de l’opération menée par l’armée israélienne contre la bande de Gaza en janvier 2009.

Trois constats liminaires

3Premier constat : entre les deux guerres d’Irak (hiver 1990/1991 et printemps 2003), l’émergence du phénomène Al Jazira a bouleversé la médiasphère. Cette chaîne d’information s’est imposée comme l’un des grands médias internationaux, remettant en cause le monopole hégémonique de la chaîne américaine CNN. Cette affirmation d’une chaîne arabe d’information en continu constitue, certainement, le fait majeur de l’évolution médiatique des dix dernières années. Son installation et l’augmentation continue de son audience ont généré d’importantes conséquences sur la perception, sinon la modification de la représentation des relations internationales.

4Deuxième constat : le traitement des chaînes arabes et occidentales de l’actualité proche et moyen-orientale et, tout particulièrement, des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza en janvier 2009, n’est ni univoque, ni monolithique. En réalité, on ne peut parler de traitement arabe ou occidental. Phénoménologiquement, les différents traitements et couvertures se différencient tant sur les plans éditoriaux que technologiques, évoluant dans le temps en fonction de la dynamique interne de la crise. Autrement dit, les traitements et les couvertures des médias palestiniens, saoudiens, américains, britanniques, japonais ou français restent « différenciés », même s’ils peuvent, en dernière analyse, ramener à des métarécits communs, ramenant à des a priori idéologiques partagés, sinon dominants.

5Troisième constat : après les attentats du 11 septembre 2001, les chaînes américaines, par l’intermédiaire de leurs réseaux dominants de couverture et de diffusion, se sont sur-imposés comme référents des autres grands médias occidentaux selon le schéma inapproprié, inadapté et idéologiquement fabriqué du « choc des civilisations » : le mal absolu venait du Proche et du Moyen-Orient dont il fallait se protéger et se différencier en faisant retour aux ethnotypes de l’orientalisme le plus éculé [2]. Transposé sur le plan de la fabrication des images, cet impératif idéologique a fortement contribué à la fabrication d’un « choc des représentations ».

6Ramenés aux traitements et couvertures des opérations militaires dans la bande de Gaza en janvier 2009, ces trois constats ont induit eux-mêmes, en amont, trois types de modifications altérant les différentes postures médiatiques des acteurs dominants de la médiasphère.

7En phase de prégnance exponentielle – technologique et idéologique –, depuis les attentats du 11 septembre 2001, ces modifications ont passablement contribué à la fabrication du choc des représentations, aggravant ainsi – in fine et malgré notre deuxième constat – une fracture entre médias arabes et médias occidentaux, mais aussi entre médias arabes eux-mêmes, selon qu’ils partagent, peu ou prou, les métarécits dominants. Cette dernière fracture recouvrait ainsi la dichotomie inventée par l’ancien Secrétaire d’État américain Condoleezza Rice entre les pays arabes modérés (Arabie Saoudite et monarchies pétrolières, Égypte et Jordanie) et les pays de l’axe du mal avec leurs affidés (Iran, Syrie, mouvements Hezbollah et Hamas).

Modifications des postures médiatiques

8En premier lieu s’est imposée une modification idéologique lourde, considérée dans ses dimensions géopolitiques et de politique générale. Depuis la riposte aux attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis ont fixé un ordre de menaces considéré comme un agenda global valant pour toute la planète, destiné à répondre aux menaces « globales » et, enfin, s’affirmant comme la seule méthode de gestion des crises internationales.

9Cet agenda s’articule autour de cinq perspectives :

  1. Guerre sans fin contre le terrorisme.
  2. Démantèlement et éradication des programmes d’armes de destruction massive (nucléaires, chimiques et bactériologiques), visant une mise en accusation prioritaire et récurrente de la République islamique d’Iran, premier pays de l’axe du mal.
  3. Gestion des conséquences militaires et politiques de l’occupation et du démantèlement de l’Irak.
  4. Redéploiement militaire en Afghanistan et au Pakistan contre les talibans.
  5. Mise en accusation, elle aussi répétitive, de la Syrie (deuxième pays de l’axe du mal), du Hezbollah libanais, du Hamas palestinien et de toute autre organisation susceptible de s’opposer aux stratégies israéliennes d’occupation et de colonisation.
Dans cet agenda, le conflit israélo-palestinien a complètement disparu. Sa centralité et sa nature essentiellement politique ont été soigneusement niées pour être transformées en une question de sécurité relevant du simple maintien de l’ordre ou de lutte anti-terroriste. Dans cette logique, toute posture de refus, sinon de résistance aux gestions sécuritaires étatiques israéliennes, américaines – avec ou sans l’appui des pays arabes dits modérés – est automatiquement assimilée à un comportement criminogène s’apparentant à la menace terroriste.

10Une deuxième évolution concerne les champs stratégique et tactique des armées en présence. Cette modification du champ militaire s’inscrit dans le contexte de la révolution américaine dans les affaires militaires (RMA) [3] ayant entraîné une révision drastique des règles d’engagement. Les opérations militaires israéliennes de janvier 2009 à Gaza illustrent dramatiquement, une nouvelle fois, la figure du « conflit asymétrique » opposant l’une des armées les plus sophistiquées du monde à une population civile dont la défense sollicite une posture de guérilla ayant parfois recours au mode opératoire terroriste.

11Les conflits asymétriques modernes reposent sur trois piliers qui changent les règles d’engagement des belligérants en altérant aussi celles des couvertures et traitement médiatiques.

12Premier pilier : l’utilisation, en amont du renseignement militaire (renseignement humain, électronique, satellitaire et aéroporté par l’intermédiaire des drones).

13Deuxième pilier : la première phase d’engagement implique l’aviation dans ses différentes composantes (chasseurs, bombardiers, hélicoptères d’attaque).

14Troisième pilier : la deuxième phase d’engagement sollicite des « forces spéciales », appuyées par des unités d’artillerie lourde (blindés mobiles et chars multifonctions).

15Dans cette configuration, la ligne de front devient des plus abstraites, privilégiant différents points d’appui inaccessibles à toutes espèces d’acteurs non militaires (journalistes, organisations internationales et ONG). Les théâtres sont hermétiquement bouclés, leurs représentations étant gérées par des opérateurs au service des belligérants.

16Les règles d’engagement journalistique telles qu’elles ont pu être mises en pratique durant la guerre du Vietnam deviennent impossibles. On assiste au diktat d’une stricte dualité : les caméras sont « embedded », soit du côté des agresseurs soit du côté des victimes. Dans le cas des caméras engagées du côté de l’armée conventionnelle, les images façonnent la communication militaire, sinon la « propagande » des états-majors en action. Plus que jamais, les moyens de communication supplantent l’information.

17Par voie de conséquence, une troisième évolution produit une modification du champ journalistique.

18La couverture de la guerre israélienne contre Gaza a connu trois phases successives :

  1. L’étonnement. Comment l’armée israélienne peut-elle encore déclencher une nouvelle guerre contre les Palestiniens alors que leur existence en tant que peuple constitué ne relève plus que d’une gestion sécuritaire ?
  2. L’approbation. L’État hébreu se défend légitimement contre les tirs de roquettes kassam, insupportable remise en cause du maintien de l’ordre étatique israélien.
  3. La réprobation. Lorsque les images de l’agence palestinienne Ramatan, des chaînes Al Qods et Al Jazira ont commencé à être reprises par les télévisions occidentales, les opinions publiques internationales ont commencé à se mobiliser. L’ensemble des médias a commencé à parler de « réaction disproportionnée ».
Pourquoi l’étonnement de la première phase ? Parce que dans l’agenda américano-israélien, précédemment noté, le conflit israélo-palestinien n’a plus d’existence en tant que tel. Sa prise en compte ressurgit, de temps à autre, comme une question essentiellement sécuritaire, résurgence « normale », sinon pathologique de la guerre globale contre la terreur…

19Durant la phase d’approbation, le conflit est traité dans son émergence immédiate et non dans la trame de sa filiation historique, comme s’il s’agissait d’un conflit de voisinage entre le Tessin helvétique et l’Italie. Se fondant sur des considérations morales dépourvues de toute dimension politique, l’approbation délimite le camp du bien poursuivant sa « guerre juste », contre celui du mal, fauteur de trouble et incarnation du danger pour la stabilité et l’ordre régional/international/global.

20Dans la dernière phase de retournement dialectique où le mal se transforme en bien à travers une grille d’interprétation victimaire, la prédominance morale perdure sans que l’analyse politique ne puisse remonter aux causes géopolitiques du conflit. Pour comprendre, il convient toujours de remonter aux causes, disait Spinoza !

21Ces trois phases se succèdent les unes aux autres en s’annulant, sans ouvrir un nouveau champ journalistique permettant de conceptualiser l’événement, c’est-à-dire en évacuant toute espèce de lecture historique et politique du même événement. Alors les images se vident de toute historicité pour restituer un conflit humain en se fondant sur des catégories naturelles. On traite ainsi le dernier conflit asymétrique de Gaza selon les mêmes finalités morales catastrophistes servant à décrire le tsunami asiatique, la fonte des banquises du Grand Nord ou n’importe quel tremblement de terre…

22Cette évolution s’apparente largement à un processus « d’orwellisation » de la presse normalisée, en référence au roman 1984 de George Orwell et de sa « novlangue » dont les nouveaux mots font dire le contraire de ce que qu’il devrait signifier : « La guerre, c’est la paix ; la liberté c’est l’esclavage ; l’ignorance, c’est la force ». Nous y sommes !

23Cette orwellisation peut se caractériser de trois manières :

  1. Les moyens de communication et leurs logiques d’influence supplantent de plus en plus la production de l’information factuelle et les tentatives d’analyse politique.
  2. Une dualité stricte se met en place substituant la morale à la politique, mettant face à face le bien contre le mal, la civilisation contre la barbarie, la démocratie contre le terrorisme, en reproduisant la doxa connue des années Bush et en occultant les tragédies ainsi provoquées en Palestine, en Irak, en Afghanistan et ailleurs.
  3. Enfin, cette dualité entraîne une régression unidimensionnelle, pour reprendre le concept d’Herbert Marcuse, une unidimensionnalité effective qui débouche fatalement sur la radicalisation et, à terme, sur de nouvelles violences.
Résumons : les métarécits qui sous-tendent l’évolution des médias occidentaux sont de plus en plus sans mémoire et sans histoire ; ils sont sans expertise (la baisse drastique du nombre d’envoyés spéciaux et de correspondants permanents est justifiée en raison de l’explosion des coûts de production, plus rarement à l’appui des logiques de concentration et de bataille concurrentielles entre groupes de presse et communication) ; ils deviennent des outils de communication vides, progressivement privés de toute espèce d’information et d’analyse politique, confinés au fatalisme des catastrophes naturelles.

Remonter aux causes

24Les relais d’opinion et groupes de pression en faveur de la politique israélienne sont de plus en plus organisés et intrusifs. Ils organisent un contrôle de plus en plus serré et des pressions de plus en plus pesantes sur les rédactions et les journalistes qui travaillent sur les réalités proche et moyen-orientales. Quoi qu’il en soit, en marge de ces évolutions représentatives du choc des représentations, des contre-mesures arrivent toujours à se manifester. On a cité, dans le cadre de la dernière guerre israélienne contre Gaza de janvier 2009, la couverture de l’agence Ramatan et les traitements des chaînes de télévision Al Qods et Al Jazira.

25Dans ce rapport médiatique asymétrique, il convient de proposer trois perspectives comme autant de pistes de travail, afin d’apporter autant de démentis, sinon de réponse au « choc des représentations ».

26Première proposition : décoloniser les regards et les prises de vue. Une telle posture passe par différentes opérations de productions croisées, coproductions, d’échanges de programmes et de partenariat entre chaîne arabes et occidentales. Il s’agit de sortir du contexte des années 2000, marquées par un traitement médiatique et des perceptions se bornant à la dichotomie Islam/Occident.

27Deuxième proposition : échanger les langues. En revenant toujours à la convention de l’Unesco sur la diversité culturelle qui n’a pas été signée par les États-Unis et Israël (est-ce un hasard ?), il s’agit de promouvoir des comportements opérationnels. La Francophonie constitue – dans cette perspective – un patrimoine culturel et politique particulièrement adapté à un plurilinguisme en phase avec un monde ouvert et multipolaire. Au-delà du programme anglais d’Al Jazira – en dialecte global –, on ne peut qu’ardemment souhaiter la création de versions française, espagnole, russe et chinoise.

28Troisième proposition : instaurer une Haute autorité audiovisuelle relevant directement du Conseil de sécurité des Nations Unies. Espèce de Conseil œcuménique des télévisions, cette instance pourrait tenter de mettre en chantier les propositions précédentes, mais aussi saisir l’organe exécutif de l’ONU en cas de désinformation et propagande avérée, lorsque les télévisions se transforment en armes de communication massive.

Un rôle pour les nouveaux médias méditerranéens ?

29Essayons de remonter aux causes et d’ouvrir de nouveaux chantiers de compréhension. Exemple : le travail de synthèse, dernièrement effectué par Khadija Mohsen-Finan (enseignante et chercheuse à Sciences-Po Paris et à l’Institut français de relations internationales – Ifri), qui a dirigé un colloque sur « Les Médias en Méditerranée – Nouveaux médias, monde arabe et relations internationales » dont les actes viennent d’être publiés [4]. Contrairement à la plupart des actes de colloques oubliés et vite abandonnés à la critique rongeuse des souris, la synthèse de Mme Mohsen-Finan constitue un ouvrage de base, manuel opérationnel indispensable pour penser et mettre en chantier des réponses pertinentes au « choc des représentations ».

30Revenant largement sur le phénomène Al Jazira, cette étude remet en situation l’évolution des médias arabes couvrant l’espace méditerranéen. À défaut de diffuser une perception arabe unitaire, Al Jazira a mis fin au monopole d’une représentation « étatsunienne », sinon occidentale du monde, annonçant la généralisation des télévisions satellitaires. Cet éclatement de la Weltanschauung dominante a bouleversé, non seulement le paysage médiatique mais a, aussi, profondément modifié les relations entre les populations et l’information, composante désormais organique des relations internationales.

31Au choc des civilisations de Samuel Huntington cher aux idéologues néo-conservateurs, cette nouvelle donne a substitué un choc salutaire des représentations. Celui-ci n’oppose plus un Orient artificiellement unifié par le mal à un Occident tout aussi monolithique, mais il ouvre différentes perspectives de complexité. Par l’intermédiaire de ses médias, on re-découvre un monde arabo-islamique composite, non seulement à travers la variété de ses espaces – Maghreb, Machrek, Moyen-Orient et même Asie orientale –, mais aussi à travers différentes sociétés confrontées à nombre de difficultés économiques, sociales et culturelles.

32En prenant ces différentes complexités de manière transversale, la publication des actes du colloque « Les Médias en Méditerranée » qui s’était déroulé à Casablanca du 30 novembre au 1er décembre 2006, constitue un bel apport à l’essai de compréhension d’une mondialisation qui réduit les distances géographiques tout en aggravant les écarts culturels, sinon les replis identitaires. Revenant à l’histoire, en multipliant les approches et les exemples – de l’Italie au Liban, de l’analyse de la sociologie du Web au traitement médiatique du conflit israélo-palestinien –, et en sondant les imaginaires politiques et religieux, cette somme débouche sur des constats multiples.

33La domination économique, stratégique et culturelle des rives du nord de la Méditerranée sur celles du sud perdure et s’accentue. Au-delà d’une communauté musulmane mondiale et homogène du petit écran, les écarts restent grands entre les élites économico-militaires et les sociétés civiles. La diversité de situation entre Maroc, Algérie et Tunisie rendent l’espace maghrébin difficilement appréhendable et son émergence institutionnelle très incertaine. Une même improbabilité concerne la pertinence d’une Union pour la Méditerranée (UPM) qui demeure, comme le fut le processus initié à Barcelone en 1995, frontalement confronté à l’irrépressible dimension politique du conflit israélo-palestinien qui, quoiqu’on en dise, continue à imposer sa centralité géopolitique à l’arc de crises proche et moyen-oriental.

34En dépit des efforts de la politique de communication de la nouvelle administration américaine, l’agenda stratégique américano-israélien reste inchangé. Derrière la priorité d’une gestion de crise du dossier nucléaire iranien et un redéploiement de troupes et moyens militaires de l’Irak vers l’Afghanistan, le conflit israélo-palestinien est toujours traité comme une question sécuritaire relevant de la sacro-sainte guerre contre le terrorisme.

35En s’immergeant dans les sociétés qu’elle traverse, cette exploration des différents théâtres médiatiques méditerranéens nous ramène à l’essence politique non seulement du conflit israélo-palestinien, mais aussi à celle des confrontations en cours au Sahara occidental ou à Chypre. Remonter aux causes…

Notes

  • [1]
    Ce texte a été reformulé à partir d’une intervention prononcée lors du colloque organisé par l’Union des radio-télévisions arabes (organe de la Ligue arabe basé à Tunis), consacré à la couverture de la dernière guerre de Gaza par les médias arabes et occidentaux. La réunion s’est tenue à Beyrouth le 8 mai 2009 et a été diffusée en direct sur les chaînes affiliées à l’Union des radio-télévisions arabes.
  • [2]
    Edward Saïd, L’Orientalisme créé par l’Occident, Seuil, 1980. Georges Corm, L’Europe et le mythe de l’Occident, La Découverte, 2009.
  • [3]
    Il y a quelques années, les États-Unis ont entrepris une réforme en profondeur des structures du Département de la Défense (DoD) et des forces armées. Ce processus était présenté comme étant la réponse aux défis posés par la « Révolution dans les affaires militaires » (RMA) qui, fondée sur la technologie de l’information, était désormais en passe de bouleverser complètement la nature de la guerre.
  • [4]
    Khadija Mohsen-Finan (dir.), Les Médias en Méditerranée — Nouveaux médias, monde arabe et relations internationales, éd. Actes Sud / MMSH / Barzakh, 2009.
Richard Labévière
Richard Labévière, ancien grand reporter à la Télévision Suisse Romande (TSR), ancien rédacteur en chef et éditorialiste à Radio France Internationale (RFI), est actuellement rédacteur en chef de la revue Défense (Institut des hautes études de défense nationale, IHEDN). Il est auteur, notamment des ouvrages suivants : Les Dollars de la terreur ; Bethléem en Palestine (avec Pierre Péan) ; La Bataille du Grand Nord a commencé... (avec François Thual). Et il vient de publier La Tuerie d’Ehden ou la malédiction des Arabes chrétiens (éd. Fayard).
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 23/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/31517
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