CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1À partir de la bande dessinée Des bulles dans la finance[1] qui relate quatre histoires relatives aux différentes configurations de la finance solidaire, nous nous intéresserons aux représentations symboliques et légendaires de la finance solidaire. Les représentations de la finance solidaire, illustrées dans la bande dessinée que nous étudions, relatent l’importance des relations sociales qui encadrent la relation de financement et la place de l’homme dans le processus : un homme charismatique à l’origine du projet, un groupe (groupe d’emprunteurs, assemblée villageoise) ou des épargnants. Dans cet article, il s’agit de comprendre comment l’utilisation de la bande dessinée participe à la construction des représentations de la finance solidaire. Ancrée dans un registre utopique, la bande dessinée, d’une certaine manière, entretient cette vision tout en ouvrant de nouveaux horizons de diffusion et de reconnaissance à la finance solidaire. Cette association de deux objets d’études méconnus, la finance solidaire et la bande dessinée, nourrit des pistes de recherches inédites sur ces objets.

2Dans une première partie, nous montrerons que la bande dessinée et la finance solidaire sont deux objets de recherche en quête de reconnaissance, puis dans une seconde partie nous étudierons les représentations de la finance solidaire présentées dans une bande dessinée didactique.

Bande dessinée et finance solidaire : deux catégories en quête de reconnaissance

3La bande dessinée comme la finance solidaire sont peu étudiées par le monde scientifique alors que toutes les deux ont acquis une visibilité importante dans d’autres communautés (grand public, professionnels, etc.). Mélange de genres littéraires ou combinaison d’activités financières et sociales, l’une comme l’autre sont à la frontière de plusieurs genres.

La bande dessinée : un genre littéraire digne d’intérêt

4La bande dessinée a longtemps souffert de la domination de la « grande littérature », elle est qualifiée d’art populaire, toujours en recherche de reconnaissance et de légitimité par rapport à d’autres genres littéraires (Pons, 1997, p. 4). Association de textes et d’images, de façon séquentielle, la bande dessinée est souvent considérée comme un genre littéraire destiné à la jeunesse et ayant une vocation de divertissement de rang inférieur dans l’échelle des arts et de l’imaginaire (Groensteen, 2006). La réduction de la bande dessinée à un médium pour enfant évince la richesse de ses potentialités narratives.

5La bande dessinée manque de légitimité et de noblesse dans la recherche académique [2]. Pourtant, ce média connaît un important succès accompagné d’un foisonnement de production de styles très variés (satire, humour, réalisme, science-fiction, etc.) ; de nombreux festivals sont organisés à travers la France (Angoulême, Chambéry et autres nombreux événements locaux [3]) ; en 2002, 1 500 nouveautés ont été publiées en France (Mouchart, 2003, p. 11). La bande dessinée a acquis une place spécifique dans les genres littéraires, qui lui permet d’aborder, implicitement ou explicitement, de nombreux sujets de société.

La finance solidaire : une activité financière mal identifiée

6La finance solidaire manque elle aussi de reconnaissance. Le foisonnement de définitions [4] et la multiplication de concepts tels que la « microfinance » [5], la « finance de proximité », les « systèmes financiers décentralisés » obscurcissent la lisibilité de ce concept, rendant son étude d’autant plus difficile.

7De façon consensuelle, la finance solidaire regroupe un ensemble d’opérateurs non bancaires proposant des services financiers (prêt, épargne, garantie) à des porteurs de projets d’activités économiques suivant une logique de financement combinant des principes marchands et non marchands. L’enjeu est l’accès au crédit ou à la monnaie dans le cadre d’activités productives et l’adjectif solidaire qualifie l’entraide mutuelle entre les hommes, parties prenantes de la relation de financement.

8Ces activités font l’objet de nombreuses attentions par des institutions internationales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, etc.) qui leur attribuent la capacité à réduire la pauvreté (Microcredit Summit Campaigns). Cependant, en France, leur poids demeure relativement faible : en juin 2008, 1,6 milliard d’euros était placé dans des produits d’épargne solidaire et 336 millions d’euros ont été distribués à des organisations de finance solidaire [6] alors que le patrimoine financier des Français représente 3 000 milliards d’euros (Granger, 2008).

9Ambiguïté des définitions, complexité des relations financières et des résultats faibles, la finance solidaire est en recherche de légitimité et d’avenir. Partie prenante de l’économie sociale et solidaire, soutenue institutionnellement et financièrement par de grandes organisations de l’économie sociale (banques coopératives, mutuelles, associations), la finance solidaire utilise de nouveaux supports tels que la bande dessinée pour élargir sa zone d’influence et toucher plus de personnes.

La construction de représentations de la finance solidaire grâce à la bande dessinée

10À partir d’une analyse de cas [7] faite sur la bande dessinée Des bulles dans la finance[8], qui relate quatre histoires relatives à différentes configurations de la finance solidaire, nous nous intéressons, dans cet article, à la construction de représentations symboliques de la finance solidaire. L’utilisation de la bande dessinée participe à la construction d’une représentation utopique de la finance solidaire qui se nourrit de récits de vie et de légendes.

Les représentations de l’argent dans la bande dessinée

11Pour aborder la finance solidaire, les auteurs ont choisi une posture distanciée par rapport aux questions monétaires et financières, ces questions étant relayés dans des paratextes [9] en fin d’ouvrage (réalisation de plans de remboursements ou mise en place d’un fonds de placement éthique, etc.). Cette imperceptibilité de l’argent peut surprendre au vu du thème de la bande dessinée consacrée aux relations monétaires. De plus, le développement du capitalisme et des échanges internationaux s’est accompagné d’une monétarisation progressive des relations économiques et non économiques, aboutissant aujourd’hui au constat d’une financiarisation croissante qui nourrit les pratiques de finance solidaire (Servet, 2006).

12À l’inverse d’autres bandes dessinées qui proposent une vision négative de l’argent, par exemple les Schtroumpfs ou Astérix (Blanc, 2008), celle que nous étudions évoque rarement la monnaie et ses conséquences sur l’organisation des échanges économiques et des relations entre les personnes : l’argent demeure invisible et neutre dans les relations économiques et les relations sociales qu’il véhicule. Les représentations de l’argent sont quasi absentes ; une seule fois des billets et des pièces sont dessinés dans l’expérience Raiffeisen pour évoquer la générosité des notables de la commune. Plusieurs fois, la circulation de la monnaie est suggérée : elle est dans des boîtes de couleurs différentes dans le village africain ; le remboursement hebdomadaire est dans une enveloppe blanche pour la Grameen Bank. La monnaie est matérialisée par des livres de comptes dans lesquels les personnes inscrivent des chiffres (p. 5, 8, 13, 16). Ainsi l’argent, invisible et neutre, permet de compter (p. 10), d’échanger des biens ou services ou exprime la générosité de personnes aisées au profit d’un projet charitable (p. 4). Les auteurs insistent sur l’importance des relations sociales qui encadrent la relation de financement et la place de l’homme dans la sphère économique.

Un style narratif au service d’un projet

13Le style narratif est simple et les histoires sont courtes, certaines sont très statiques ; les scénarios sont très élémentaires, sans intrigue, réduits à un simple enchaînement d’actions et de faits. La fiction semble très proche de la réalité, elle s’appuie sur des faits historiques, renouant avec une certaine tradition de la bande dessinée telle que Les Aventures de Tintin. La simplicité des techniques narratives et graphiques est compensée par l’apport de nombreux paratextes qui reprennent des éléments d’explication de l’histoire, des définitions et des données statistiques récentes sur l’organisation, et qui proposent des activités didactiques pour mettre en pratique les notions développées. Comme dans la bande dessinée reportage, il s’agit de renforcer le récit de la bande dessinée par un autre genre littéraire plus « sérieux » tout en fournissant des outils didactiques pour une utilisation en classe.

14Ainsi Des bulles dans la finance est un média à visée didacticielle qui s’appuie sur des séquences descriptives et analytiques pour tenter d’expliquer des concepts au lecteur. L’album n’impose pas une conscience politique ou ne propose pas de critique de la réalité. Il dévoile la potentialité d’une réalité économique qui se pratique depuis longtemps dans les pays du Nord et ceux du Sud, celle de pratiques financières solidaires. Au travers de ces récits de vie, la bande dessinée nourrit une vision utopique pragmatique de la finance solidaire ; sans contrainte d’exactitude, elle décomplexifie le phénomène au risque d’évincer les risques réels de la finance solidaire. De la sorte, elle atteint son objectif premier, celui d’être une bande dessinée pédagogique à destination d’un public jeune en milieu scolaire ou parascolaire.

Une représentation utopique de la finance solidaire

15L’enjeu est de comprendre comment la bande dessinée participe à la construction d’une représentation de la finance solidaire. Cette représentation s’inscrit dans une utopie moderne, en référence à l’économie sociale et solidaire (Dacheux, 2007) qui s’est construite sur des utopies (New Harmony d’Owen, le Phalanstère de Fourier, l’Icarie de Cabet, le Familistère de Godin, etc.).

16Il est possible d’isoler plusieurs symboles utilisés dans les récits utopiques (Servier, 1991, p. 327) dans les quatre histoires racontées dans la bande dessinée étudiée. D’abord, dans l’histoire de Raiffeisen et dans celle de la Banque des Pauvres, l’utopie naît du rêve : un rêve éveillé aux connotations bibliques pour Raiffeisen (p. 2 et 5) et un rêve nocturne pour Muhammad Yunus le fondateur de la Grameen Bank (p. 11). Puis, des repères temporels sont mentionnés au début de certains récits (Raiffeisen en 1845 et la Banque des Pauvres en 1974) mais la notion du temps dans la réalisation de l’action est floue. Bien que les histoires sur les expériences de finance solidaire dans le Sud débutent par le mot « aujourd’hui », le récit est atemporel, le temps est figé. Ensuite, on constate la dominance des contextes agraires dans lesquels l’utopie se produit : la finance solidaire accompagne le passage d’une agriculture de survie à une agriculture productive pour la survie et la protection des populations. Par ailleurs, la représentation de la société en place dans ces utopies est celle d’une société paisible, ne connaissant pas de conflits et de rapports de force entre les membres de la communauté. Aussi, l’utopie proposée par la finance solidaire implique un retour vers des valeurs de pureté et de solidarité qui se traduit dans la simplicité du graphisme des dessins, dans le développement sommaire des arrières plans des vignettes ou dans le caractère rudimentaire des vêtements.

17À travers les quatre histoires sur la finance solidaire, il s’agit de critiquer les modèles de crédit existants (usure ou banquiers) et de montrer que d’autres modes d’attribution du crédit sont possibles à partir d’expériences passées et actuelles. Face à ces situations injustes, des hommes ont fait le rêve d’une organisation du crédit en faveur des populations rurales et aux revenus précaires [10].

18En nous appuyant sur la typologie des utopies présentée par Sandrine Le Pontois (2007), nous concluons que la représentation de la finance solidaire est une vision progressiste qui s’inscrit pleinement dans la société dans laquelle elle évolue ; elle intègre les évolutions et elle propose de redéfinir certains éléments tels que l’accès au crédit, pour infléchir l’évolution vers un développement plus harmonieux. Il s’agit de proposer une représentation positive de la société par l’amélioration de la condition des hommes. Ancrée dans une économie capitaliste et monétarisée, la finance solidaire ne propose pas de substituer la monnaie et de revenir vers le troc et des activités de survie en milieu autarcique, mais elle naît dans la société capitaliste et accepte le rôle indispensable de l’argent pour participer au développement économique et humain tout en proposant des solutions alternatives en activant des organisations collectives.

19Comme tout phénomène de société, la finance solidaire a besoin de reconstruire sa genèse à travers le récit romancé des fondateurs. La recherche de reconnaissance et de légitimité de la finance solidaire présente des similitudes avec celle de l’économie sociale et solidaire et celle de la bande dessinée. Le choix d’utiliser la bande dessinée pour sensibiliser le grand public à la finance solidaire semble bénéfique pour le développement actuel des organisations de la finance solidaire. La bande dessinée permet de réfléchir sur une réalité complexe qui regroupe un ensemble d’organisations aux statuts, activités et philosophies très différentes (microcrédit commercial, microcrédit social, caisses mutuelles d’épargne et de crédit, capital risque solidaire, etc.) et en présence d’une pluralité d’acteurs, de logiques d’actions et de registres de justification (un petit prêt commercial, des services d’épargne et de crédit collectifs, une solidarité internationale, etc.).

20Ainsi ce récit, à travers la bande dessinée, fournit-il l’histoire nécessaire à l’utopie moderne : il démontre que cette utopie est possible et réalisable sous certaines conditions. Mais cette bande dessinée véhicule des valeurs humanistes en minimisant les apparences mercantilistes de certaines pratiques de finance solidaire et elle écarte beaucoup des éléments négatifs tels que la reproduction de la domination des pays du Nord sur les pays du Sud, l’inégalité des populations dans les pays en voie de développement, la reproduction des rapports de force dans les communautés villageoises et par conséquent les potentielles exclusions et conflits. De plus, elle minimise le message politique du projet utopique porté par la finance solidaire et ses acteurs.

Notes

  • [1]
    Calza et alii, Des bulles dans la finance, éd. du Grad, 2007. Cette BD relate quatre histoires : la première est l’expérience de Raiffeisen au xixe siècle en Allemagne, la deuxième est celle de la « Grameen Bank » au Bangladesh à la fin des années 1970, la troisième est celle d’une mutuelle d’épargne et de crédit dans un pays du Sud et la quatrième présente des épargnants solidaires en France.
  • [2]
    L’objet du présent numéro d’Hermès est l’occasion de combler ce manque en proposant un état des lieux de la recherche sur la bande dessinée et de ses applications.
  • [3]
    Aix, Blois, Lyon, Bourg-lès-Valence, Mandelieu-la-Napoule, etc.
  • [4]
    La finance solidaire a plusieurs définitions : « Un ensemble d’opérations financières visant à répondre à la difficulté pour les collectivités en déclin et les populations aux prises avec le cercle vicieux de la pauvreté, d’accéder au capital » (Bourque et Gendron, 2003) ; « Un continuum d’activités de l’accompagnement au financement pour des personnes marginalisées dans une perspective de création d’activité » (Vallat et Guérin, 1999) ; « Une réponse au défaut d’universalité des banques » (Bévant, 2003).
  • [5]
    La microfinance est définie comme un ensemble d’activités (prêt, collecte épargne, garantie, assurance) de faibles montants unitaires à destination d’une population marginalisée (Servet, 2006).
  • [6]
    Chiffres de l’association Finansol, repris dans Granger (2008).
  • [7]
    Une première interprétation (Artis, 2008) de cette bande dessinée a été présentée lors du colloque « BD et solidarités » à Roanne les 23 et 24 octobre 2008.
  • [8]
    L’album Des bulles dans la finance est édité par l’association à but non lucratif Grad (Groupe de réalisations et d’animation pour le développement) fondée en 1978 pour informer et proposer des outils de réflexion sur le développement à travers des supports différents (bandes dessinées, contes, DVD, etc.). La collection « Des bulles pour comprendre et agir » comporte à ce jour trois bandes dessinées : Des bulles dans le commerce ; Des bulles sur les marchés agricoles ; Des bulles dans la finance.
  • [9]
    Par paratextes, nous désignons les fiches pédagogiques incluses dans la bande dessinée et associées à chaque histoire.
  • [10]
    Ici nous utilisons le terme « précaire » pour préciser que les revenus peuvent être de faibles montants monétaires ou irréguliers. Il s’agit des revenus monétaires.
Français

La finance solidaire a accru sa visibilité ces dernières années grâce à des sommets mondiaux et de nombreuses publications (Muhammad Yunus, Maria Nowak, etc.). Néanmoins elle demeure un concept complexe tant pour les experts que pour les citoyens. Afin d’élargir ses horizons et de tendre vers son projet politique, la finance solidaire construit son histoire grâce à la bande dessinée. Quels sont les premiers résultats de cette rencontre entre ces deux catégories en quête de reconnaissance ? Comment la nourrit-elle et permet-elle sa diffusion ? Comment la bande dessinée participe-t-elle à la construction de cette représentation utopique ? Par la mobilisation des symboles de l’Utopie et le récit légendaire des fondateurs, la bande dessinée tente d’élargir l’influence de la finance solidaire, mais au détriment de son projet politique et en amoindrissant ses risques.

Mots-clés

  • finance solidaire
  • utopie
  • tiers-monde
  • ONG
  • hagiographie politique
  • sommets mondiaux

Références bibliographiques

  • Artis, A., « Les représentations de la finance solidaire à partir d’une bande dessinée pédagogique », communication au colloque international BD et Solidarités, IUT de Roanne, 23 et 24 octobre 2008.
  • Blanc, J., « Quelques réflexions sur l’argent et le lien social dans la bande dessinée », communication au colloque international BD et Solidarités, IUT de Roanne, 23 et 24 octobre 2008.
  • Calza et alii, Des bulles dans la finance, Genève, éd. du Grad, 2007.
  • Dacheux, É., Communiquer l’utopie. Économie solidaire et démocratie, Paris, L’Harmattan, 2007, 248 p.
  • Granger, B., « Les ambitions pragmatiques de la finance solidaire », Les Cahiers de Friedland, n° 2, sept. 2008, p. 51-63.
  • Groensteen, T., La Bande dessinée, mode d’emploi, Les Impressions nouvelles, 2007, 224 p.
  • Groensteen, T., Un objet culturel non identifié, éditions de l’An 2, Paris, 2006, 206 p.
  • Le Pontois, S, « Les représentations de l’utopie et leur confrontation à la notion de commerce équitable », in Dacheux, É (dir.), Communiquer l’utopie. Économie solidaire et démocratie, 2007, p. 119-138.
  • Microcredit Summit Campaign, Plan d’action de la campagne du Sommet du microcrédit, Washington, 1997.
  • Microcredit Summit Campaign, Rapport 2002. État de la campagne du Sommet du microcrédit, Washington, 2002.
  • Mouchart, B., La Bande dessinée, Le Cavalier bleu, 2003, 128 p.
  • En lignePons, C.M., « L’illitérature en images », Études littéraires, vol. 30, n° 1, 1997, p. 97-104. Voir le site <http://id.erudit.org/iderudit/501191ar>.
  • Servet, J.M., La Microfinance, le banquier aux pieds nus, Paris, Odile Jacob, 2006, 508 p.
  • Servier, J., Histoire de l’utopie, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1991, 396 p.
Amélie Artis
Amélie Artis est doctorante en sciences économiques à l’Université Grenoble II et ATER en économie sociale à l’IEP de Grenoble. Elle est membre de l’Équipe de socio-économie associative et coopérative (Éséac). Ses thèmes de recherches portent sur les questions monétaires et financières, et l’économie sociale et solidaire. Elle finalise une thèse sur l’analyse socio-économique de la finance solidaire en France.
Courriel : <amelieartis@yahoo.com>.
Mis en ligne sur Cairn.info le 12/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/31576
Pour citer cet article
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