CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1L’usage du terme diversité culturelle est aujourd’hui très à la mode. Il serait faux cependant de ne voir là qu’un phénomène transitoire. Il s’agit, dans les faits, de l’un des enjeux majeurs de la mondialisation, et ce plus encore depuis le 11 septembre 2001. Or, de même que l’usage de l’expression dialogue des civilisations (Debray, 2007) est parfois source de confusion, il n’est pas certain que l’on emploie toujours le terme de diversité culturelle en connaissance de cause. Comme plusieurs idées reçues, cette notion est généralement agitée comme un grigri aux vertus magiques – notamment dans les médias – que véritablement problématisée. C’est à cette lacune que le présent numéro d’Hermès entend d’abord s’attaquer. Cette insuffisance revêt habituellement deux formes opposées mais complémentaires : soit on ne prend même pas la peine de définir la notion qui devient alors vide de sens ; soit on lui en donne trop et elle apparaît alors comme une notion fourre-tout, et par conséquent inopérante.

2Nous avons choisi d’adopter une posture ouverte et nuancée, du fait de la complexité des problématiques de la diversité culturelle. Cette réalité apparaît complexe non seulement en raison d’un état de choses objectivement difficile à appréhender dans le contexte de la mondialisation – phénomène pluriel qui est, lui aussi, loin d’être conceptualisé de manière univoque. Une approche satisfaisante des problématiques de la diversité culturelle demande en plus que l’on tienne compte de la polysémie et de la connotation des divers termes utilisés, selon la langue, la formation disciplinaire et l’ancrage culturel et géographique des interlocuteurs, pour approcher ce type de phénomène. Nous pensons ici à des termes et catégories souvent mobilisés pour en traiter : multiculturalisme, cosmopolitisme, laïcité…

3Attardons-nous d’abord sur le multiculturalisme, appellation utilisée surtout dans le monde anglo-saxon (canadien, australien, américain, britannique…). Ce terme désigne une doctrine (aujourd’hui controversée) de la reconnaissance, qui a été explicitée par le philosophe Charles Taylor (1992). Taylor pose le défi d’un pluralisme soucieux d’intégrer, plutôt que d’opposer, les valeurs contradictoires des sociétés modernes : droits individuels et aspirations collectives. Mais, dans les faits, la notion de multiculturalisme renvoie à deux réalités distinctes. Il existe d’une part un multiculturalisme institutionnel, autrement dit un multiculturalisme d’État qui signifie que l’on donne des garanties légales aux minorités ethniques et linguistiques afin de permettre une meilleure représentativité de tous les groupes sociaux au sein d’un État qui se reconnaît comme n’étant ni uniforme ni unitaire mais multiculturel. Certains États ont inscrit cette garantie dans leur constitution, tel le Canada [1]. À ce multiculturalisme d’État, s’ajoute un multiculturalisme de regroupement d’États, notamment dans le cas de l’Union européenne, du NAFTA, du Mercosur… Dans ce second cas de figure, la diversité culturelle – et notamment, la défense du plurilinguisme – est considérée comme un enjeu politique majeur : l’évolution actuelle d’Internet (Paolillo, Pimienta, Prado et al., 2005) en est l’illustration frappante. L’année 2008 n’a-t-elle pas été déclarée « Année européenne du dialogue interculturel » ? Paradoxe ou signe des temps, le site dédié à cette question par l’Union européenne est aujourd’hui conçu exclusivement en langue anglaise. Quel message politique veut-on faire passer en promouvant ainsi la diversité culturelle urbi et orbi ?

4C’est dire que les problématiques de la diversité culturelle sont inséparables d’une double dimension à la fois politique et civilisationnelle, ce qui inclut par conséquent la question des langues. Il existe une autre définition de sens commun du multiculturalisme qui signifie « présence simultanée de différentes cultures, langues et religions dans un territoire donné ». Ce terme peut alors prendre un sens idéologiquement marqué – en particulier dans le contexte républicain français – et renvoyer à l’image caricaturale de ce qui est perçu comme un phénomène étranger à la culture politique française : le communautarisme. Celui-ci, brandi comme un épouvantail, est défini comme l’inverse de l’idéal républicain universaliste qui ne reconnaît pas de droits spécifiques aux communautés, qu’elles soient nationales ou issues de l’immigration. Toute importation de coutumes étrangères est perçue comme recélant le risque de conduire à la ghettoïsation de certains groupes, au lieu de les voir s’intégrer au sein de la République.

5L’un des défis majeurs qui se pose à de nombreux pays aujourd’hui consiste à garantir les conditions pour faire vivre ensemble des populations toujours davantage diversifiées et hétérogènes dans un contexte de mélange culturel et linguistique et de pluralisme religieux ou politique. Pensons aux nombreux pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique qui connaissent aujourd’hui une importante mobilité géographique de leurs populations. À l’heure de la mondialisation, les frontières culturelles deviennent davantage perméables, alors que les cultures politiques qui s’affirment traduisent implicitement un rapport à l’Autre marqué tant par une ouverture que par une fermeture à la diversité culturelle et au pluralisme vécu. Il apparaît pertinent de recenser les diverses manières de gérer le « vivre ensemble » et les nouveaux rapports entre minorités et majorités dans les pays concernés. À quelles conditions la reconnaissance des différences et la cohabitation entre groupes majoritaires et minoritaires sont-elles possibles ? Ces problématiques concernent les territoires vitaux d’une démocratie en action à l’échelle de la mondialisation aujourd’hui.

6Parmi les thèses de philosophie politique et de sociologie avancées pour structurer des solutions viables à cette conjoncture, celle du nouveau réalisme cosmopolitique suggérée par le sociologue allemand Ulrich Beck, mérite considération. Selon Beck, les phénomènes de conscientisation et de résistance aux risques globaux ont fait surgir progressivement une mondialisation politique. Opinion publique et controverses s’expriment aujourd’hui à un niveau mondial à travers le système des grands réseaux médiatiques qui se conjugue aux nouvelles technologies participatives d’information et de communication. Le regard induit par le réalisme cosmopolitique décrit par Beck – optique à la fois « sceptique, sans illusions, autocritique » (Beck, 2006) – favorise en même temps, au-delà des contradictions culturelles, le développement d’une sensibilité ouverte à un monde sans frontières, arrimée au projet d’un « vivre ensemble » dans une situation de métissages multiples et d’hybridations culturelles polymorphes.

7Quant au terme de laïcité, il importe de le manier aujourd’hui avec la plus grande prudence. Jean Baubérot va jusqu’à dire que la laïcité est mise à l’épreuve aujourd’hui (Baubérot, 2004), car elle rencontre de nouveaux problèmes suscités par la mondialisation. Il s’agit tout d’abord de la transnationalité, autrement dit des modifications de la notion même de territoire national. Le deuxième phénomène d’importance concerne l’extension et la mutation de la pluralisation religieuse, c’est-à-dire d’une offre qui est devenue beaucoup plus variée qu’auparavant. Enfin, il émerge de nouvelles perceptions des droits des individus (droits culturels) conduisant à des revendications d’appartenances identitaires plurielles qui s’accompagnent du refus de l’identité unique. Tous ces phénomènes font dire à Jean Baubérot qu’il s’agit maintenant de passer d’une laïcité d’ignorance à une laïcité de connaissance. Or, même si tout le monde, surtout en France, croit bien connaître l’idéal de la laïcité – qui fait d’ailleurs partie d’une culture politique française largement partagée et plébiscitée –, il est aujourd’hui évident que cet idéal à valeur universel pose problème dans son application pratique, y compris dans son pays d’origine. Certains pensent qu’il faudrait laïciser la laïcité, c’est-à-dire l’ouvrir à la nouvelle donne de la société française pour ne pas tomber dans une dérive. Un tel piège consisterait à évoquer la laïcité dans son acception ancienne – qui ne correspond plus aux réalités d’aujourd’hui – et par conséquent à trahir son esprit marqué par la tolérance et l’ouverture à l’Autre. L’usage du mot lui-même pose problème car il renvoie à des situations complexes qui varient en fonction des différents héritages nationaux.

8Il peut renvoyer bien sûr à la sécularisation, c’est-à-dire à la séparation de l’Église et de l’État. Mais il peut signifier aussi, comme c’est le cas en France, la garantie constitutionnelle d’avoir un État qui se veut neutre face à toutes les religions et qui décide de n’en favoriser aucune. Dans des cas extrêmes, cette notion peut conduire à un athéisme d’État partant du principe que les religions ne sont pas forcément favorables à la cohésion sociale. C’est une position critiquée par certains pays européens qui considèrent la religion comme un élément intrinsèque de la culture (Todorov, 2007). Ces critiques croient que l’État devrait protéger certaines des composantes essentielles de la culture comme la langue, le patrimoine ou la culture populaire. Il s’agit là d’une cohabitation bienveillante entre l’État laïc et la religion patrimoniale. Le terme de laïcité – qui n’a pas de traduction dans de nombreuses langues – renvoie donc surtout à une exception française et non pas à la règle générale qui serait la sécularisation. La France présente pourtant le principe de laïcité comme synonyme de progrès général. Or, « s’ils estiment aussi qu’il n’est de laïcité véritable qu’à l’image du strict modèle français, alors une fois de plus les Français croiront être universels à eux tous seuls. Mais ce sera une fois de trop » (idem, p. 18).

9Cette conviction a poussé un groupe d’intellectuels à proposer en 2005 une Déclaration universelle sur la laïcité au xxie siècle dans laquelle ils proposent une nouvelle définition de la laïcité dans un contexte de mondialisation : « Nous définissons la laïcité comme l’harmonisation, dans diverses conjonctures sociohistoriques et géopolitiques, des trois principes […] : respect de la liberté de conscience et de sa pratique individuelle et collective ; autonomie du politique et de la société civile à l’égard des normes religieuses et philosophiques particulières ; non-discrimination directe ou indirecte envers des êtres humains » (Baubérot, 2005) [2]. Les auteurs de la Déclaration défendent aussi l’idée que les laïcités pourraient prendre des formes diverses aujourd’hui et qu’il faut veiller à ce que dans ce nouveau contexte, la laïcité ne prenne pas la forme d’une religion civile en se sacralisant elle-même.

10Revenons à la diversité culturelle. Ce terme d’abord imprécis a été longtemps considéré comme synonyme dans les faits du multiculturalisme. Or, depuis les récentes déclarations officielles de l’Unesco (2001, 2005, 2007), il est devenu un concept institutionnalisé de la politique internationale. Dorénavant, nous pouvons parler de la diversité culturelle officielle, cette expression correspondant d’ailleurs davantage à la sensibilité des pays européens. Cette problématique a engendré des tensions et controverses, notamment en matière de défense du plurilinguisme, et ce en dépit des déclarations d’intention et de principes formulées par des responsables politiques. La diversité culturelle ne renvoie pas en effet à une politique précise : cette notion permet même de fédérer plusieurs traditions politiques autour de l’idée de la reconnaissance des cultures comme valeur en soi fondée éthiquement sur un idéal de tolérance. En définitive, la France semble se sentir plus à l’aise avec ce vocable politique qu’avec le multiculturalisme anglo-saxon, qui apparaît trop différentialiste.

11Néanmoins, même dans un cadre élargi et volontairement consensuel, nous constatons en pratique, un clivage entre ce que l’on pourrait appeler la « bonne » et la « mauvaise » diversité culturelle. Pour s’en tenir à l’exemple de la France, la diversité culturelle est valorisée dans le cas d’un Carlos Ghosn [3]. Quand ce type de parcours apparaît dans les médias français – et, naturellement, bien d’autres personnalités pourraient être ainsi présentées – c’est pour valoriser une diversité culturelle dont peut s’enorgueillir une France de plus en plus « multiculturelle », en mesure de « faire face » à la mondialisation. À l’autre bout de l’échelle, il y a les sans-papiers dont l’apport « multiculturel » non négligeable est loin d’être valorisé. Cependant, la diversité culturelle est loin d’être systématiquement acceptée ou rejetée en bloc. Au sein de chaque espace – local, national, fédéral, plurinational (Union européenne, NAFTA, Mercosur), grandes aires culturelles du monde et enfin, planétaire –, la question se pose différemment, avec toutes les nuances intermédiaires qui vont du soutien inconditionnel et enthousiaste à un rejet pur et simple (parfois teinté de haine). La diversité culturelle est un concept polémique, à géométrie variable et évolutive [4].

12L’appréhension de la diversité culturelle dans un monde en voie de globalisation relève par conséquent d’une intelligence de la complexité (Edgar Morin). La devise de Pascal « Je tiens pour impossible de concevoir les parties en dehors de la connaissance du tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties » s’applique tout à fait au traitement de la diversité culturelle. C’est pourquoi nous analysons à la fois des cas particuliers jugés intéressants ou emblématiques en même temps que les doctrines ou théories plus universalistes permettant de mieux comprendre les cas précis. Il ne s’agit surtout pas de voir le contenu de ce numéro comme la présentation d’une analyse exhaustive des succès et des tensions liées à la diversité culturelle mais plutôt – comme l’indique son titre – comme une tentative de décrire et d’analyser les problématiques de la diversité culturelle en tant qu’épreuves, autant sur le plan conceptuel qu’en tant que réalité vécue.

13L’approche par la complexité consiste d’abord à affronter sereinement l’incertitude conceptuelle en regard de nos habitudes de pensée. À la méthode cartésienne qui prescrit « divisons les difficultés et traitons les une à une », répond l’autre méthode pour qui la connaissance des parties ne prend sens que si on la lie à la connaissance du tout. La richesse de la pensée complexe consiste à saisir les distinctions et à relier les connaissances. La pensée complexe est une façon de percevoir le monde, de le penser de manière à pouvoir en même temps se repenser soi-même en tant qu’observateur faisant partie de la réalité observée. C’est dans ce cadre qu’il convient d’analyser les nouvelles évolutions – tout autant que les régressions – que ne manquera pas de connaître l’expérience vécue de la diversité culturelle (et cela en France comme ailleurs : en effet, il aurait été impossible de traiter la question en ne se focalisant que sur un pays, voire sur une seule région du monde). Ce sont de telles évolutions/régressions que ce numéro d’Hermès entend aider à comprendre afin de pouvoir servir d’instrument de travail aux chercheurs et aux décideurs, ce qui en fera du même coup, nous l’espérons, une synthèse à la fois utile et novatrice sur ces problématiques devenues désormais planétaires.

14Notons enfin que le présent volume est composé de quatre parties :

15– Dans un premier temps, il est proposé de discuter de l’Affrontement des théories en matière de diversité culturelle. Quels scénarios politiques, les diverses instances de gouvernance, au niveau des nations comme à l’échelle globale, pourraient-elles appliquer pour résoudre de manière réaliste et avec un minimum de violence les problèmes posés par la diversité culturelle ?

16– Nous décrirons dans un deuxième temps (Politiques, droits et conventions) la manière par laquelle les politiques sont mises à l’épreuve des pratiques interculturelles, qu’il s’agisse de politiques concernant la gestion des relations entre minorités et majorités, ou de politiques linguistiques ou économiques à l’égard de l’interculturel. La thématique de la « diversité culturelle », fleuron d’une victoire politique récente des pays francophones à l’échelle internationale (adoption en 2005 d’une Convention internationale sur la protection et la promotion des expressions culturelles) sera également au cœur de cet examen critique.

17– Il s’agira ensuite de procéder à une description de la Diversité vécue à partir d’une série d’analyses de cas dans des pays où surgissent des conflits interculturels et des affrontements interethniques. La problématique des représentations sociales de l’Autre apparaît ici fondamentale.

18– Dans un quatrième temps (Identités et représentations à l’heure de la mondialisation), nous aborderons plus spécifiquement les problématiques identitaires dans un contexte où les mouvements démographiques de migration des populations seront toujours plus nombreux à l’échelle du globe. Le rôle que jouent les médias dans l’amplification et/ou l’homogénéisation des différences culturelles sera notamment pris en compte.

Notes

  • [1]
    Voir les articles de Jean Baubérot (École pratique des hautes études), Roberto Blancarte (Collegio de Mexico), Micheline Milot (Université du Québec à Montréal), mis en ligne sur <http://jeanbauberotlaicite.blogspirit.com/monde_et_laicite/>.
  • [2]
    Déclaration universelle sur la laïcité au xxie siècle, en ligne sur <http://www.aidh.org/txtref/2005/images/declaration_bauberot.pdf>.
  • [3]
    « D’origine libanaise, né au Brésil à Porto Velho, Carlos Ghosn part avec sa mère pour Beyrouth à l’âge de 6 ans et est scolarisé chez les jésuites jusqu’à la fin de ses études secondaires. À l’âge de 17 ans, il s’envole pour la France et intègre l’École polytechnique, puis les Mines de Paris. » (Source : Wikipédia).
  • [4]
    Par exemple, le code de la nationalité a beaucoup évolué en France tout au long de son histoire, comme l’a bien montré Patrick Weil (2002) en comparant la situation française avec celle d’autres pays.

Références bibliographiques

  • Baubérot, J. (dir.), La laïcité à l’épreuve : religion et libertés dans le monde, Encyclopædia Universalis, Le tour du sujet, Paris, 2004.
  • Baubérot, J., Déclaration universelle sur la laïcité au xxie siècle.
  • En ligne sur <http://www.aidh.org/txtref/2005/images/declaration_bauberot.pdf>.
  • Beck, U., Qu’est-ce que le cosmopolitisme ?, trad. de l’allemand par A. Duthoo, Paris, Aubier, 2006 (éd. allemande, 2004).
  • En ligneDebray, R., Un mythe contemporain : le dialogue des civilisations, Paris, CNRS Éditions, 2007.
  • Paolillo, J., Pimienta, D., Prado, D., et al., Mesurer la diversité linguistique sur Internet, étude révisée et accompagnée d’une introduction de l’Institut de statistique de l’Unesco, Publications de l’Unesco pour le Sommet mondial sur la société de l’information, Paris, 2005. En ligne sur <unesdoc.unesco.org/images/0014/001421/142186f.pdf>.
  • Taylor, C., Multiculturalism and “the Politics of Recognition”, Princeton University Press, 1992 (trad. en français par D.-A. Canal, Multiculturalisme : différence et démocratie, Paris, Aubier, 1994).
  • Todorov, T., L’Esprit des Lumières, Laffont, Paris, 2006.
  • Weil, P., Qu’est-ce qu’être français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution, Paris, Grasset, 2002.
Joanna Nowicki
Joanna Nowicki est maître de conférences HDR à l’Université Paris-Est de Marne-la-Vallée et membre du laboratoire Espaces éthiques et politiques - Institut Hannah Harendt (EEP - EA 2548). Elle enseigne l’anthropologie culturelle de l’Europe centrale et la communication interculturelle. Elle a dirigé des ouvrages tels que Quels repères pour l’Europe ? (L’Harmattan, 1996) et Europe, la danse sur les limites (Romillat, 2005) et vient de publier L’Homme des confins, pour une anthropologie interculturelle (CNRS Éditions, 2008). Elle est également membre de l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC).
Courriel : <jnowicki@noos.fr>.
Michaël Oustinoff
Michaël Oustinoff est maître de conférences HDR à l’Institut du monde anglophone, Université Paris III - Sorbonne Nouvelle, et membre du Tract (Traduction et communication transculturelle anglais/ français - français/anglais) au sein de l’EA 3980 LILT. Il fait également partie du comité de rédaction de la revue Palimpsestes et il a, entre autres, publié Bilinguisme d’écriture et auto-traduction. Julien Green, Samuel Beckett, Vladimir Nabokov (L’Harmattan, 2001) et La Traduction (coll. « Que sais-je ? », PUF, nlle éd. 2007).
Serge Proulx
Serge Proulx est professeur titulaire à l’École des médias de la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal. Il est aussi directeur du Laboratoire de communication médiatisée par l’ordinateur (LabCMO) et du Groupe de recherche et d’observation sur les usages et cultures médiatiques (GRM), ainsi que membre du Centre interuniversitaire sur la science et la technologie (CIRST). Son programme de recherche concerne la mutation des cultures médiatiques et les enjeux sociaux de la communication dans le contexte de transformation des sociétés contemporaines.
Courriel : <proulx.serge@uqam.ca>.
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
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Mis en ligne sur Cairn.info le 11/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/28169
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