CAIRN.INFO : Matières à réflexion

Jacques WAlter, La Shoah à l’épreuve de l’image, Paris, PUF, 2005, 286 p.

1Se voir identifié à son objet empirique est le risque qu’encourt un ouvrage scientifique, et par ricochet son auteur, lorsqu’il se confronte à un sujet dit actuel, autrement dit toujours actualisé par ses résurgences dans les espaces publics concernés. En se confrontant à la question de la mémoire de la Shoah, Jacques Walter s’est d’évidence exposé à cette situation dont la conséquence est souvent l’attribution, contre la volonté de l’intéressé, d’un statut de spécialiste d’un champ d’analyse résolument investi mais nullement exclusif. Sociologue et se revendiquant comme tel, Walter a acquis, depuis dix ans qu’il poursuit une réflexion continue sur la problématique du judéocide nazi, une connaissance historique très fine du phénomène. Mais, en dépit d’un titre qui, lu trop rapidement, peut induire cette forme de lecture, on peut avancer qu’avec cet ouvrage, l’objectif scientifique poursuivi par son auteur déborde largement ce phénomène historique majeur du xxe siècle pour s’établir à un autre niveau, d’ordre plus théorique. Walter l’annonce dès ses premières lignes. Il se propose, en portant son regard sur la Shoah, de situer plus généralement sa réflexion autour de la question testimoniale venue relancer depuis quelques années le flot des travaux plus anciens qui interrogent les conditions d’écriture et d’interprétation de l’histoire. L’auteur entend bien cependant, et c’est là ce qui fait l’originalité et fonde la pertinence de son entreprise, prendre en compte dans l’analyse de ce processus le rôle des médias et de leurs effets de reconstruction et de reconfiguration mémorielle.

2Basé sur une reprise et une réécriture d’articles déjà publiés, ce travail obéit à une construction rigoureuse et progressive. Il s’ouvre sur une introduction à orientation épistémologique et méthodologique dans laquelle Walter expose son cadre d’analyse des processus testimoniaux qu’il se propose de développer à trois niveaux : « le macro-niveau des facteurs socio-historiques, le méso-niveau des polémiques entre experts comme cristallisation de leurs enjeux, le micro-niveau des dispositifs médiatiques comme lieu de leur façonnage. » Dans la première partie, l’auteur atteste pleinement son inscription dans le champ des Sciences de l’information et de la communication, notamment en insistant sur le rôle des dispositifs médiatiques, à commencer par la télévision.

3Appuyée ou inspirée par des méthodes à la fois quantitatives et qualitatives expérimentées dans le cadre de l’Inathèque par certains chercheurs se confrontant à des processus d’événementialisation ou de thématisation télévisuelle, cette investigation débouche sur un essai de périodisation et de typologisation des régimes médiatiques et médiatisés de témoignages sur la Shoah. Elle est illustrée par des études d’émissions « historiques » de la télévision française (Les Dossiers de l’écran, La Marche du siècle) et sur des études, tout aussi précieuses, de leurs contextes de programmation, car c’est bien, souligne l’auteur, la diffusion de certaines fictions à forte résonance (Holocauste entre autres) qui explique pour une large part la réactivation médiatique et sociale de la mémoire du génocide juif.

4Particulièrement intéressante est, dans cette réouverture d’archives télévisuelles, la mise à jour du processus d’attribution d’identités médiatiques aux participants anciens déportés, installés dans des rôles (experts, historiens, victimes) par les dispositifs interlocutifs et les modes de sollicitation des animateurs de ces émissions. Ces statuts de parole « peuvent être parfois en tension les uns avec les autres », au point, relève Walter, que l’inscription dans les deux premières identités s’effectue « au détriment de la reconnaissance de leur identité de victimes ». Mais l’auteur ne se rallie pas pour autant, selon un procès convenu, au caractère nécessairement réducteur de « la » télévision. Il réfute cette perception essentialisante en invitant à se pencher sur « les » télévisions et à examiner simultanément les dispositifs, évolutifs par définition, et les dynamiques mémorielles également changeantes, la prise en compte de leurs interactions devant permettre de comprendre « l’élaboration de mémoires et non pas d’une mémoire ».

5Cette première partie est enrichie par une approche réflexive sur le rôle des institutions (notamment la Survivors of the Shoah Visual History Foundation créée par Steven Spielberg) et des techniques mobilisées pour la collecte et le recueil des témoignages. Walter tire ensuite toutes les conséquences de cette étude puisqu’il va jusqu’à avancer à son terme l’existence d’une véritable « industrie du témoignage ». Il réaffirme in fine, à l’instar de certains auteurs aux propos quelque peu désacralisants, que la mémoire n’est pas un processus aléatoire mais bien une construction sociale, « le choix (étant) orienté par une communauté afin de mettre en ordre des souvenirs et affecter ceux-ci à une actualité ».

6La seconde partie de l’ouvrage est consacrée aux modes de réception et d’interprétation d’autres supports iconiques. Il s’agit principalement de quatre clichés réalisés à Auschwitz en 1944 et qui furent présentés lors de l’exposition Mémoires des camps à Paris en 2001 ainsi que de deux fictions tout aussi controversées, La Liste de Schlinder de Steven Spielberg et La Vie est belle de Roberto Benigni. Là aussi Walter agit en chercheur scrupuleux, soucieux, dans son examen des « conflits d’interprétation » auxquels ces productions ont donné lieu, de reconstituer dans leur complexité les argumentaires en présence. On doit particulièrement apprécier à ce titre son analyse de la polémique déclenchée en France par La Vie est belle et qui s’était conclue par une prise de position spectaculaire du cinéaste Charles Najman, questionnant la « sacralisation » dont était l’objet la Shoah chez la plupart des chroniqueurs de la presse française.

7La troisième partie se centre sur les processus de (trans)médiatisation intervenus notamment pour une interview (rediffusée récemment sur les écrans) de Maurice Papon, par Paul Amar, dans son émission Le Monde de Léa diffusée en janvier 1997, soit quelques mois avant le procès du sous-préfet du régime de Vichy. Walter examine à nouveau les violentes réactions contradictoires suscitées par cette initiative journalistique, objet entre autres d’une évaluation d’Arrêt sur images, l’émission de télévision « réflexive » de Daniel Schneidermann. Il peut ainsi mettre en lumière que, par les « chaînes interprétatives » qu’elles peuvent initier, de telles productions médiatiques ont pu contribuer à dresser à l’avance la place et le statut du procès de Maurice Papon dans l’espace public français. Et il conclut cette dernière partie par une étude du premier CDrom produit sur le judéocide. Pensé par ses concepteurs et en vertu de son interactivité comme un possible et efficace moyen de lutte contre l’oubli et l’intolérance, il a lui aussi été condamné sans nuance par nombre d’observateurs pour ses risques de décontextualisation et de manipulation, ce qui n’est pas le cas de Jacques Walter. Averti des travaux spécialisés sur la sociologie des usages des nouvelles technologies, il invite, et son propos prend là une valeur plus générale, à « réfléchir sur le chaînage transmédiatique des humains et des objets dans la transmission d’une mémoire toujours fragile ».

8On sort ainsi de cette lecture fortement armé sur les conditions socio-historiques et médiatiques de construction de la mémoire du génocide juif. L’ouvrage de Walter, redisons-le, excède pourtant largement ce domaine d’investigation. Ancré dans la sociologie de l’expertise mais ouvert sur plusieurs domaines disciplinaires (analyse du discours, sémiologie de l’audiovisuel, sociologie de la réception, sociologie des usages de la technologie), il confirme que les procédures testimoniales et les phénomènes mémoriels ne peuvent être aujourd’hui pensés indépendamment de leurs dimensions médiatiques et communicationnelles. Il constitue à ce titre un apport décisif à la réflexion sur ces phénomènes au centre des sociétés contemporaines.

9Guy Lochard

10Professeur à l’UFR Communication de l’Université Paris III - Sorbonne Nouvelle

11Courriel : <glochard@club-internet.fr>

Giorgio AGamben, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, traduit de l’italien par Martin Rueff, Paris, Rivages poche, 2007, 54 p.

12Parmi les continuateurs de l’œuvre de Michel Foucault, le philosophe italien Giorgio Agamben est l’auteur d’une importante pensée politique. À ce titre, le court texte Qu’est-ce qu’un dispositif ? constitue une prolongation pertinente de la réflexion foucaldienne sur la notion de dispositif, et les Sciences de l’information et de la communication y trouveront matière à discussion.

13L’ouvrage débute par un rappel de la citation presque canonique dans laquelle Foucault définit le dispositif comme un « ensemble résolument hétérogène » ou un « réseau » tissé entre des éléments divers et décrivant l’intrication entre des « stratégies de rapports de force » et des « types de savoir ». Agamben retient trois traits de cette définition : l’hétérogénéité du dispositif ; sa fonction stratégique ; le croisement entre savoir et pouvoir dont il résulte.

14Il propose ensuite une généalogie originale du terme dans la pensée de Foucault. D’abord, en posant « dispositif » comme un dérivé de « positivité » ; ensuite, en cherchant à définir plus précisément la façon dont Foucault caractérisait ce second terme. À la fin des années 1960, avant de recourir au « dispositif », Foucault semble en effet donner au terme « positivité » une acception proche, sans toutefois le définir plus longuement. La compréhension de cette notion serait à trouver, selon Agamben, dans un texte de Jean Hyppolite consacré à Hegel [1]. Le texte d’Hyppolite montre que la positivité est conçue par Hegel comme l’influence contingente sur l’individu d’une histoire et d’une société données, s’opposant à la naturalité. De ce fait, Hegel considère la positivité comme ce qui modèle l’homme et le contraint, constituant ainsi un obstacle à sa liberté. L’influence d’Hyppolite sur Foucault, dont il fut le professeur, amène Agamben à déduire que par « positivité », puis dispositif, c’est le problème central de l’inscription historique de l’homme (avec ses lois, ses institutions, ses contraintes) que Foucault aborde. Celui-ci cherche à comprendre les agencements historiques qui organisent les relations de pouvoir/savoir et les processus de subjectivation dans une société.

15Puis Agamben confronte cette première généalogie à une seconde, théologique. Le terme latin dispositio, dont dérive « dispositif », est en effet chargé d’une signification théologique et exprime une économie, une forme divine de gouvernement des êtres : la providence. La providence, action divine sur les hommes, est néanmoins absolument distincte de l’être divin. Elle implique l’idée d’une séparation entre l’être et l’action, entre la nature et la praxis. Selon cette généalogie, le dispositif renvoie alors à un pur gouvernement, qui n’aurait d’autre fondement que la praxis, à travers laquelle le dispositif produit la subjectivité. Il n’y a pas d’être derrière le dispositif, simplement une action qui s’exerce sur l’homme et le constitue en tant que sujet.

16En confrontant ces deux généalogies du dispositif, Agamben replace le terme au centre de la réflexion de Foucault, et lui donne toute son importance. Le dispositif acquiert avec la « positivité » hégélienne sa dimension historicisée et de coercition ; avec la dispositio, il devient ce pur mécanisme pratique, qui échappe à tout être. Chargée des significations de dispositio et de positivité, la notion de dispositif renvoie alors à l’ensemble des processus historiques (pratiques, savoirs, institutions, etc.) qui s’imposent à la société, et à travers lesquels les individus sont modelés, assujettis, gouvernés.

17À cette étape de la réflexion, Agamben délaisse quelque peu Foucault et se saisit du dispositif ainsi défini pour poursuivre sa propre démarche intellectuelle. Il entend élargir la définition foucaldienne du dispositif à « tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants » (p. 31). Sous cet angle, tout devient dispositif, de la prison au langage, en passant par les lois ou le stylo.

18Il distingue alors deux classes : les êtres vivants et les dispositifs. Entre les êtres vivants et les dispositifs se trouvent les sujets, qui sont le produit de l’interaction entre ces deux classes. C’est dans le « corps à corps » entre l’être vivant et les dispositifs qui l’entourent que s’effectue la production du sujet. Chaque être vivant peut ainsi faire l’objet de multiples processus de subjectivation : en tant qu’utilisateur du téléphone, ou d’Internet, en tant qu’acteur de pratiques professionnelles ou amateur de consommations culturelles, etc. L’une des caractéristiques du monde capitaliste actuel serait, par la prolifération des objets qu’il produit, de multiplier les processus de subjectivation, tendant à la dilution des sujets. Le déséquilibre entre dispositifs et êtres vivants pose ainsi problème à la formation des sujets, et en fragilise la notion même. De fait, pour Agamben, le mécanisme s’est inversé : ce ne sont plus des processus de subjectivation qui sont à l’œuvre dans les dispositifs modernes, mais des processus de désubjectivation. Le téléphone ou la télévision n’ont rien d’autre à offrir qu’une violence, un contrôle, sans permettre la formation de nouvelles subjectivités, ce qui mène à la disparition de la politique.

19Il est alors nécessaire de résister à cette multitude de dispositifs qui nous entourent, nous modèlent, nous contrôlent. La destruction des dispositifs n’est évidemment pas la bonne solution ; de même, le problème posé par les dispositifs contemporains ne se réduit pas à celui de leur « bon usage ». Il faut donc prendre la mesure de ce qui caractérise le dispositif, pour mieux y résister.

20C’est ainsi qu’Agamben propose une nouvelle analyse des dispositifs modernes, et ébauche une solution au problème qu’ils soulèvent. Il redéfinit le dispositif comme ce qui sépare : ce qui sépare être et action, ou société et naturalité, comme on l’a vu plus haut, mais, plus fondamentalement, ce qui sépare l’homme de l’animal. Le dispositif est en effet ce qui soustrait l’humain au rapport immédiat qu’il entretenait avec le milieu naturel. Il constitue alors une sphère séparée, dans laquelle il est placé, et où l’humain tient à distance les comportements animaux dont il s’est défait. Par conséquent, la résistance aux dispositifs suppose un effort de rassemblement des deux sphères, pour ramener le dispositif à la communauté. C’est donc en termes de profanation qu’Agamben propose d’envisager un rapport libérateur aux dispositifs. Profanation, car si l’on s’en tient à l’étymologie du terme, profaner c’est remettre à la société et à l’usage commun des choses qui en avaient été séparées (par la religion). Le texte se termine alors, en suspens, sur cet appel à une profanation indéfinie, mais d’une grande force poétique, qui constitue pour Agamben la seule manière d’« amener à la lumière cet Ingouvernable qui est tout à la fois le point d’origine et le point de fuite de toute politique » (p. 50).

21Malgré sa brièveté, ce texte, très riche, suscite de nombreuses interrogations. Et notamment, parce qu’en consacrant une vision coercitive du dispositif [2], il refuse de prendre en compte le fait que « même chez Foucault, le dispositif n’est pas uniquement envisagé comme “mécanique”, répressif ou contraignant », comme le soulignent Jean-Samuel Beuscart et Ashveen Peerbaye dans un numéro de Terrains et travaux consacré aux dispositifs [3]. Le tour résolument oppressif donné par Agamben à la notion de dispositif, et la nécessité d’une résistance, méritent donc d’être interrogés, car les raisons n’en sont pas tout à fait claires.

22D’abord, Agamben fonde la nécessité de résister aux dispositifs sur la multiplication de ceux-ci dans le monde capitaliste, et sur la dissolution de la subjectivation que cette prolifération entraîne. La prolifération des dispositifs et des processus de subjectivation porterait atteinte à la formation d’une identité. Mais n’est-ce pas le principe de toute identité personnelle de se construire précisément à travers des objets, si multiples soient-ils ? Agamben semble parfois s’appuyer sur une conception idéalisée de l’individualité pour poursuivre sa critique. Que l’acquisition d’une identité plus « réelle » implique l’abandon de tout dispositif : ne s’agit-il pas ici du leurre classique d’une naturalité sans fondement possible ?

23Mais Agamben retourne alors son argumentation : la prolifération des dispositifs contemporains ne conduirait pas à la multiplication des processus de subjectivation, mais plutôt à une désubjectivation massive. Le retournement par lequel les dispositifs contemporains conduisent à la désubjectivation plutôt qu’à la subjectivation reste néanmoins tout à fait inexpliqué. Dans la mesure où Agamben décide d’appliquer la notion de dispositif à tous les objets ou outils que l’homme utilise, on comprend mal ce qui fonde la différence radicale des dispositifs contemporains par rapport à ceux qui les précèdent. Comment peut-il affirmer que la télévision désubjectivise, là où le langage subjectivise ? Est-ce la prolifération qui désubjectivise ? Ou, alors, quelle est la spécificité des dispositifs contemporains ?

24Pour mieux saisir la fonction et la portée de ces deux arguments, il faut sans doute resituer le texte dans la continuité des travaux de l’auteur de Homo sacer, c’est-à-dire dans le cadre d’une réflexion sur la biopolitique et les mécanismes d’encadrement des comportements humains dans notre société. En effet, les dispositifs biométriques, les programmes de lutte contre le terrorisme, les camps de réfugiés, qui sont les objets auxquels Agamben applique sa réflexion, forment selon lui autant d’insupportables atteintes à la formation des identités.

25Mais en élargissant autant que possible la définition foucaldienne du dispositif, Agamben prend ici un risque important. Est-il possible, en toute rigueur, de superposer les subjectivités nouvelles impliquées par les dispositifs biométriques, le téléphone portable et l’art contemporain ? De plus, en évacuant la question du « bon usage », il croit régler celle de l’usage en général. Or, si une approche normative des bons usages des dispositifs ne résout en rien l’analyse de leurs implications, il n’est pas question pour autant d’ignorer « comment » les gens recourent aux dispositifs. Le problème est précisément qu’on a affaire à une infinité de dispositifs, que tous ne sont pas équivalents et que seules des opérations de qualification de ces différents dispositifs en acte permettraient de saisir leurs enjeux. C’est donc à la fois la force et la principale faiblesse de cet essai de proposer une définition unifiée des dispositifs, mais le défi ainsi posé aux Sciences de l’information et de la communication n’en est que plus vivifiant, car c’est bien toute l’importance des objets de notre monde et des rapports que nous entretenons avec eux qui est en débat ici.

26Mathieu Quet

27Doctorant en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris IV - Sorbonne, Celsa

28Courriel : <matthieuq@free.fr>

Notes

  • [1]
    Jean Hyppolite, Introduction à la philosophie de l’histoire de Hegel, chapitre 3, « Raison et histoire. Les idées de positivité et de destin », Paris, Marcel Rivière, 1948.
  • [2]
    Il parfait ainsi la conception, qu’André Berten décrit chez Foucault, d’un dispositif « malveillant et inamical ». Voir André Berten, « Dispositif, médiation, créativité : petite généalogie », Hermès, n° 25, 1999.
  • [3]
    Jean-Samuel Beuscart et Ashveen Peerbaye, « Histoires de dispositifs », Terrains et travaux, n° 11, 2006.
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/25607
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